- Combat de Touchenault
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Combat de Touchenault Informations générales Date 30 mai 1832 Lieu Saint-Germain-du-Pinel (Ille-et-Vilaine) Issue Victoire des Orléanistes Belligérants Orléanistes Chouans Commandants • de Malnoë
• de CoursonForces en présence 103 hommes 800 hommes Pertes 5 morts
3 blessés~ 40 morts
~ 40 blessésGuerre de Vendée et Chouannerie de 1832 Batailles Touchenault - La Hautière - Le Chêne - La Penissière - Riaillé modifier Le combat de Touchenault se déroula lors de l'insurrection légitimiste de 1832.
Le combat
En 1832, dans le cadre du soulèvement légitimiste, il se forma une petite armée de Chouans dans le pays de Vitré en Ille-et-Vilaine. Cette troupe était commandée par Malnoë et Courson, quelques anciens combattants de la première chouannerie s'y joignirent comme Louis Hubert et Pierre Carré dit Piquet.
Les Chouans de Vitré furent signalés aux autorités dès la fin du mois de mai alors que la date de soulèvement prévue par la Duchesse de Berry avait été fixée pour début juin.
Le 26 mai les Chouans pillèrent la maison du maire de Val d'Izé puis 450 d'entre-eux se rassemblèrent à Parcé le 27. Deux jours plus tard une première escarmouche éclata au Bretonnières, près de Saint-M'Hervé face à un détachement de soldats, l'affrontement fit quelques blessés.
Le lendemain, 800 Chouans se réfugièrent dans les landes de Touchenault, près de Saint-Germain-du-Pinel, ils y furent attaqués par les troupes orléanistes composées de 65 gardes nationaux de Vitré, 35 soldats du 56e régiment d'infanterie de ligne et du 61e régiment d'infanterie légère, ainsi que de 3 gendarmes.
Les paysans, peu aguerris, furent mis en déroute. Hubert et Piquet qui gardaient un prisonnier (nommé Dubourg enrôlé de force par les Chouans puis condamné à mort par un conseil de guerre improvisé pour tentative de désertion et suspecté d'être un espion), furent tués lors du combat. 80 Chouans étaient morts ou blessés, les soldats eurent 5 morts et 3 blessés. Quelques paysans furent capturés, mais comme beaucoup semblaient avoir été enrôlés de force, tous furent relâchés à l'exception des chefs.
Le 18 février 1833, six chefs insurgés passèrent en jugement à Rennes. À l'issue du jugement, deux d'entre-eux Chadeysson, ancien garde du corps de Charles X et Tharin, dit Capitaine Cancan, furent condamnés à la déportation, les autres furent relâchés.
Sources
- Adolphe Orain, La Chouannerie en pays gallo, éditions la découvrance, p.133-150
Catégories :- Chouannerie
- Bataille de 1832
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