- Bataille de Muzillac
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Bataille de Muzillac Informations générales Date 10 juin 1815 Lieu Muzillac Issue Victoire des Chouans Belligérants Impériaux Chouans Commandants • Guillaume-Charles Rousseau • Louis de Sol de Grisolles
• Joseph Cadoudal
• Yves Le Thieis
• Jean RohuForces en présence 570 hommes
1 canon5 000 hommes Pertes 5 morts
16 blessés3 morts Guerres napoléoniennes
ChouannerieBatailles Guerre de Vendée de 1815
Les Échaubrognes — L'Aiguillon — Aizenay — Saint-Gilles-sur-Vie — Les Mathes — Rocheservière — Thouars
Chouannerie de 1815
Sainte-Anne-d'Auray — Cossé — Redon — Muzillac — Auray — Châteauneuf-du-Faou — Guérande — Fort-la-Latte
Campagne de Belgique (1815)
Ligny — Quatre-Bras — Wavre — Waterloo — La Souffel — Rocquencourt
Guerre napolitaine
Panaro (it) — Ferrare — Occhiobello (it) — Carpi (en) — Casaglia (it) — Ronco (en) — Cesenatico (en) — Pesaro — Scapezzano (it) — Tolentino — Ancône — Castel di Sangro — San Germano (it) — Gaètemodifier La bataille de Muzillac se déroula lors de la chouannerie de 1815.
Sommaire
La bataille
Repoussée à Redon, l'armée royale des Chouans du Morbihan gagne Peillac, les 6 et 7 elle ils sont à Rochefort-en-Terre, le 8 à Questembert, le 9 à Muzillac où ils attendent un débarquement d'armes par les Britanniques. Alertés, les Impériaux forts de 500 fantassins et 70 cavaliers commandés par le général Rousseau sortent de Vannes et attaquent les Chouans à Muzillac. L'affrontement tourne à l'avantage de ces derniers dans cette bataille où se distinguent les écoliers du collège de Vannes qui tiennent le choc avant l'arrivée des troupes de Rohu renforts. Le 11 juin, le débarquement peut s'opérer, les Chouans reçoivent des Britanniques 3 000 fusils, des munitions ainsi qu'un canon et un obusier. Les Chouans regagnent ensuite Rochefort-en-Terre.
Julien Guillemot écrit dans ses Mémoires :
« Le général Rousseau, qui commandait à Vannes, instruit qu'un débarquement devait avoir lieu, se porta, le 9, sur Musillac, avec toutes ses forces. Mais il trouva les Chouans à leur postes, et, après un combat assez sérieux, dans lequel la légion de Bignan, celle d'Auray et les écoliers de Vannes, commandés par le brave M. de Margadel, se distingèrent, il retourna à Vannes, harcelé en route par le bataillon d'Elven.
Dans cette affaire l'abbé Nicolas, de Pluméliau, séminariste, capitaine de la compagnie des écoliers, et Le Thiec, sergent, furent tués, ainsi que M. de Guerry.
Le 11 juin, l'armée Royale reçut 3 000 fusils, deux pièces d'artillerie avec des munitions, et vint coucher à Rochefort-en-Terre[1]. »Les Impériaux déclarent avoir perdu 5 hommes tués et 16 blessés et portent les pertes royalistes à 250 tués ou blessés. Pour Roger Grand les Bonapartistes ont peut-être diminué leurs pertes dans leur rapport mais ont certainement exagéré celles des Chouans. Concernant ces derniers il avance que trois morts seulement sont confirmés et que les pertes totales sont peut-être proches d'environ 10 tués et 50 blessés[2]
Bibiographie
- Julien Guillemot, Lettres à mes neveux sur la Chouannerie, 1859, p.231. lire en ligne sur google livres
- Roger Dupuy, La Bretagne sous la Révolution et l’Empire, 1789-1815, éditions Ouest-France université, Rennes, 2004, p.301.
- Alexis-François Rio, La Petite chouannerie ou histoire d'un collège breton sous l'Empire, 1842, texte en ligne sur google livres.
Bandes dessinées
- Joëlle Savey, Le postillon, Tome III, Le chant des escoliers, Glénat, 1992.
Notes
- Julien Guillemot, Lettre à mes neveux sur la chouannerie , p. 231.
- Roger Grand, La Chouannerie de 1815: les Cent-Jours dans l'Ouest, p.173.
Catégories :- Bataille des guerres napoléoniennes
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- Chouannerie en Morbihan
- Bataille sur le sol breton
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