- Bataille de Redon (1815)
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Bataille de Redon Informations générales Date 4 juin 1815 Lieu Redon Issue Victoire des Impériaux Belligérants Impériaux Chouans Commandants Cagnazzoli Louis de Sol de Grisolles Forces en présence 120 hommes 5 000 hommes Pertes 3 morts
6 blessés7 morts
30 blessésGuerres napoléoniennes
ChouannerieBatailles Guerre de Vendée de 1815
Les Échaubrognes — L'Aiguillon — Aizenay — Saint-Gilles-sur-Vie — Les Mathes — Rocheservière — Thouars
Chouannerie de 1815
Sainte-Anne-d'Auray — Cossé — Redon — Muzillac — Auray — Châteauneuf-du-Faou — Guérande — Fort-la-Latte
Campagne de Belgique (1815)
Ligny — Quatre-Bras — Wavre — Waterloo — La Souffel — Rocquencourt
Guerre napolitaine
Panaro (it) — Ferrare — Occhiobello (it) — Carpi (en) — Casaglia (it) — Ronco (en) — Cesenatico (en) — Pesaro — Scapezzano (it) — Tolentino — Ancône — Castel di Sangro — San Germano (it) — Gaètemodifier La bataille de Redon se déroula lors de la chouannerie de 1815.
La bataille
Le 4 juin 1815, les Chouans, venus du Morbihan et au nombre de 4 000 à 5 000 hommes selon les Impériaux attaquèrent la ville de Redon. La place était défendue par 100 soldats du 11e régiment d'infanterie légère commandés par le chef de bataillon Cagnazzoli renforcés par une vingtaine de volontaires. Les Chouans parviennent à s'emparer de la ville mais les Impériaux se réfugient dans une tour que les Royalistes, dépourvus d'artillerie, ne parviennent pas à prendre. Julien Guillemot écrit dans ses lettres à mes neveux :
« Le 4 juin, l'armée Royale fit son entrée dans la ville de Redon; mais le défaut d'artillerie l'empêcha de s'emparer d'une vieille tour crénelée qui s'y trouve, et dans laquelle la garnison s'était retirée en sûreté. Elle s'y défendit courageusement et fit essuyer aux Chouans des pertes considérables.
Le brave jeune Langourla, dernier rejeton d'une ancienne famille noble, fut tué en s'élançant vers cette tour. Six autres périrent avec lui, et une trentaine furent blessés, au nombre desquels se trouvèrent:
Pierre Le Cars, dit Pelo, de Caden, un des plus anciens et des plus braves officiers de l'armée Royale ;
Le brave Mathurin Charrier, ancien capitaine de grenadiers du bataillon de Bignan ;
Votre père, qui eut la cuisse traversée d'une balle ;
Et M. Hervieu, jeune, de Vannes, si connu par la fermeté et la noblesse de son caractère[1]. »Le 5 juin, les Chouans évacuent la ville et gagne le bourg de Peillac.
Sources
- Julien Guillemot, Lettres à mes neveux sur la Chouannerie, 1859, p.230-231. lire en ligne sur google livres
- Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest, 1794-1801-1815, 1896-1899, Tome III, p.779.
Notes
- Julien Guillemot, Lettre à mes neveux sur la chouannerie , p. 230-231.
Catégories :- Chouannerie
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