Baronne Dudevant

Baronne Dudevant

George Sand

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George Sand
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier (1835)
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier (1835)

Nom de naissance Amantine Aurore Lucile Dupin
Activité(s) Écrivain
Naissance 1er juillet 1804
Paris
Décès 8 juin 1876 (71 ans)
Nohant
Langue d'écriture Français

George Sand, romancière et écrivain française, est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, née à Paris (anciennement au n° 15 de la rue Meslay, au 46 actuellement, 3e arrondissement) le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin 1876.

Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.

Elle a fait scandale par sa vie amoureuse agitée, par sa tenue vestimentaire masculine dont elle a lancé la mode [1], par son pseudonyme masculin qu'elle adopte dès 1829[2], et dont elle lance aussi la mode : après elle, Marie d'Agoult signe ses écrits Daniel Sterne (1841-1845), Delphine de Girardin prend le pseudonyme de Charles de Launay 1843.

Ses détracteurs les plus acharnés : Charles Baudelaire, Jules Barbey d'Aurevilly, Henri Guillemin n'ont retenu d'elle que cela[3], alors que George Sand était au centre de la vie intellectuelle de son époque, accueillant à Nohant-Vic : Liszt, Marie d'Agoult, Balzac[4], Chopin, Flaubert [5], Delacroix, et Victor Hugo, conseillant les uns, encourageant les autres.

Outre son immense production littéraire que Charles de Spoelberch de Lovenjoul souhaitait publier en édition complète[6], elle s'est illustrée par un engagement politique actif à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : «La Cause du peuple » « Le Bulletin de la République », « l'Éclaireur », plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle a tenté d'obtenir la grâce[3].

Sommaire

Naissance d'un écrivain

Amantine Aurore Lucile Dupin, future George Sand, naquit à Paris en 1804. Elle était la fille de Maurice Dupin de Francueil et de Sophie Victoire Delaborde, et la petite-fille de Charles Louis Dupin de Francueil. Descendante d'un oiseleur du Châtelet par sa mère, elle était, par son père, l'arrière-petite-fille du maréchal général de France Maurice de Saxe (1696-1750), bâtard légitimé d'Auguste II de Pologne, prince électeur de Saxe et roi de Pologne. Cette double ascendance, populaire et aristocratique, la marqua profondément et explique pour beaucoup son engagement socialiste.

Orpheline de père à 4 ans, Aurore Dupin grandit chez sa grand-mère paternelle, à Nohant dans l'Indre. Toute sa vie, elle restera attachée à Nohant et à la campagne. Elle reprendra le thème de la vie pastorale dans ses romans champêtres(La Mare au Diable, François le Champi, La petite Fadette).

En 1822, elle épousa le baron Casimir Dudevant avec lequel elle eut deux enfants : Maurice (né en 1823) et Solange (née en 1828), avec qui elle eut une relation très conflictuelle et qui épousa le sculpteur Auguste Clésinger.

En 1831, George Sand quitta son mari, avec qui elle ne s'était jamais entendu, pour suivre à Paris son jeune amant de huit ans son cadet, Jules Sandeau. Ensemble, ils commencèrent une carrière de journalistes dans le Figaro en signant d'un même pseudonyme, J. Sand.

Ce n'est que pour la publication de son premier roman écrit seule, Indiana, qu'elle prit le pseudonyme de G. Sand, et, à partir du roman suivant, le nom complet de George (sans "s") Sand, qu'elle ne quitta plus et qui devint le seul nom par lequel elle fut connue.

Essayons ici de ne pas nous laisser aveugler par la légende et de distinguer ce qu'il y avait de véritablement exceptionnel et d'anecdotique dans le personnage George Sand : - Il était courant qu'une femme écrivain, au XIXème siècle, prenne un pseudonyme masculin pour écrire.[réf. nécessaire] - De même, contrairement à l'exploit qu'on en fait, George Sand n'était pas la seule femme de son époque à s'habiller en homme afin de forcer les limites imposées aux femmes et d'accéder à des lieux interdits - fosses de théâtre, bibliothèques restreintes, procès publics. D'ailleurs, George Sand, dans son autobiographie Histoire de ma vie, explique que ce fut d'abord pour des raisons monétaires qu'elle se mit à s'habiller en homme : se trouvant fort démunie à son arrivée à Paris (son mari avait gardé l'autorité sur sa fortune et sa propriété de Nohant), et les frais d'habillement étant moindres pour les hommes, et très élevés pour les femmes, il lui fut plus économique de s'habiller en homme. (Autre précision : elle n'en faisait pas une habitude quotidienne, loin de là, et elle n'en restait pas moins femme, très belle qui plus est, et qui savait plaire en tant que telle, contrairement à la "travestie" qu'on semble vouloir en faire de nos jours.) Ainsi, il était courant qu'une femme écrivain prenne un pseudonyme masculin ; mais George Sand fut la seule femme écrivain de son siècle dont les critiques parlaient au masculin et qui était classée non pas parmi les "femmes auteurs", mais parmi les "auteurs", au même rang que Balzac ou Hugo. Il n'était pas exceptionnel qu'une femme se déguise en homme pour forcer les portes ; mais la liberté d'esprit et de moeurs, la farouche indépendance, le refus total de l'idéal féminin imposé par les hommes de l'époque, le rejet du mariage, la force inaltérable de sa volonté, toutes ces caractéristiques de Sand, tenaient, elles, de l'exceptionnel en effet.[réf. nécessaire]

Si aujourd'hui on la voit comme "la bonne dame de Nohant", douce et sans danger, il faut savoir qu'à ses débuts elle fit scandale, et elle fit peur. Le scandale se logeait bien moins dans ses attitudes que dans ses écrits : ses trois premiers romans, Indiana, Valentine et "l'abominable Lélia", comme l'appelait le critique Jules Janin dans son feuilleton du Journal des Débats, furent trois brûlots contre le mariage, dans lequel le mari était trompé, l'amant était lâche et la femme était magnifiée dans sa révolte contre les conventions sociales et le pouvoir masculin. Engagés pour la "réhabilitation de la femme", ainsi que George Sand le formulait, ses romans s'ouvrirent ensuite à la révolte sociale en faveur des ouvriers et des pauvres (Le Compagnon du Tour de France), à la révolte politique contre la royauté et pour la République.

Après avoir co-écrit, avec Jules Sandeau, un premier roman, Rose et Blanche, c'est en 1832 qu'elle fit paraître Indiana, sa première oeuvre personnelle, bientôt suivie de Valentine et de Lélia (1833). C'est le succès en librairie de Lélia (qui fut, à l'époque, un best-seller) qui valut à Sand d'entrer définitivement dans le cercle des grands écrivains contemporains, et qui lui permit de vivre de sa plume.

Sa vie sentimentale

George Sand en 1864. Photographie de Nadar.

Elle eut de nombreux amants, et quelques passions qui l'influencèrent considérablement : l'écrivain Jules Sandeau, le poète Alfred de Musset, l'avocat Michel de Bourges, le pianiste et compositeur Frédéric Chopin.

Après Jules Sandeau, et une aventure brève et malheureuse avec l'écrivain et archéologue Prosper Mérimée, sa liaison suivante fut avec le jeune Alfred de Musset, de dix ans son cadet. Leur relation, houleuse, passionnée, agrémentée de trahisons (le fameux séjour à Venise où Musset courra les grisettes pendant que George Sand était malade et où George Sand guérie trompa Musset malade avec son médecin Pietro Pagello) et de ruptures, donna lieu à une intense correspondance qui compte des lettres d'amour parmi les plus belles de la langue française. Après la mort d'Alfred de Musset, George Sand fit paraître Elle et lui, qui racontait leur histoire ; choqué par le rôle que Sand faisait jouer à son frère dans son récit, Paul de Musset répondit par Lui et elle - et Louise Colet renchérit par un Lui.

De 1835 à 1837, George Sand fut l'amante de Michel de Bourges, l'avocat qui défendait ses intérêts, ardent républicain et futur député. Ce fut lui qui la convertit à la République et au socialisme. Avocat, ce fut également lui qui la défendit lors de son divorce avec son mari Casimir Dudevant, et lui obtint de récupérer sa propriété de Nohant.

George rencontra Frédéric Chopin en 1836, et resta avec lui près de 10 ans (de 1838 à 1847). À Majorque, on peut visiter aujourd'hui la chartreuse de Valldemossa où elle passa l'hiver 1838-39 avec Frédéric Chopin et ses enfants. Ils avaient une liaison compliquée. Ils devinrent amis, puis amants ; Chopin malade, leur relation devint chaste, pour finalement s'apparenter à une relation mère-fils.


Portrait de George Sand et Frédéric Chopin par Eugène Delacroix en 1838.

Son engagement politique

C'est sa relation avec l'avocat républicain Michel de Bourges qui la poussa à s'engager en politique. En 1841 elle fonde avec Pierre Leroux la Revue Indépendante.

George Sand se lie à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine et se réjouit en 1848 de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet affichant son engagement politique social et communiste. Mais après les journées de juin, où elle assiste à la violence des révoltes, elle se retire à Nohant. Elle est contrainte d'écrire pour le théâtre à cause d'embarras financiers. Mais elle ne se cantonne pas à Nohant, voyageant aussi bien en France et notamment chez son grand ami Charles Robin Duvernet au château du Petit Coudray ou encore à l'étranger.


Ses dernières années

Tombe de George Sand, dans le village de Nohant-Vic.

Elle s'installe dans une relation apaisée avec un ami de son fils Maurice, Alexandre Manceau. Il fut pendant 15 ans à la fois son amant et son secrétaire. Elle devient l'amie épistolaire de Flaubert et est la seule femme admise aux dîners Magny, au cours desquels elle retrouve Théophile Gautier, les frères Jules et Edmond Goncourt, Sainte-Beuve, Taine...

En 1868, Lina, sa belle-fille, donne naissance à une petite Gabrielle, qui sera la dernière petite-fille de George Sand, et qui sera connue sous le nom de Gabrielle Sand.

Elle n'arrête pas d'écrire jusqu'à sa mort en 1876 où elle meurt d'une occlusion intestinale, à l'âge de 71 ans, à Nohant.

Anecdote

  • A sa mort, George Sand laissa derrière elle une collection de verres à eau, vin, coupes à champagnes, etc. qu'elle s'était fait faire en cristal. Ces verreries, dont les authentiques sont aujourd'hui parfois trouvables chez certains marchands spécialisés, ont la particularité d'être à leurs bases colorées de bleu et, dans les parties supérieures de jaune.

Hommages

  • Honoré de Balzac l'a transposée dans le très beau personnage de Félicité des Touches dans Béatrix comme « l'illustre écrivain qui fume le narghilé »
  • Victor Hugo a déclaré le 8 juin 1876 : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ».
  • Fedor Dostoïevski : « Les femmes de l’univers entier doivent à présent porter le deuil de George Sand, parce que l’un des plus nobles représentants du sexe féminin est mort, parce qu’elle fut une femme d’une force d’esprit et d’un talent presque inouïs. Son nom, dès à présent, devient historique, et c’est un nom que l’on n’a pas le droit d’oublier, qui ne disparaîtra jamais (...). » Journal d’un écrivain, juin 1876.
  • Céline Dion dans son album D'elles, a rendu hommage à George Sand, en chantant une de ses lettres écrite à Alfred de Musset ( 2007).


Œuvres

manuscrit de Un hiver à Majorque.
  • Le Commissionnaire (avec Jules Sandeau) (1830).
  • Rose et Blanche (avec Jules Sandeau, roman, 1831)
  • La Fille d'Albano (1831)
  • Valentine (roman, 1831)
  • Indiana (roman, 1832)
  • Lélia (roman, 1833)
  • Aldo le Rimeur (1833)
  • Une conspiration en 1537 (1833)
  • Journal intime (1834)
  • Jacques (roman, 1834)
  • Le Secrétaire intime (roman, 1834)
  • La Marquise (roman, 1834)
  • Garnier (conte, Urbain Canel / Adolphe Guyot 1834)
  • Lavinia (1834)
  • Métella (1834)
  • André (roman, 1835)
  • Mattéa (1835)
  • Leone Leoni (roman, 1835)
  • Simon (roman, 1836)
  • Mauprat (1837)
  • Dodecation, ou le Livre des douze. Le Dieu inconnu (1837)
  • Les Maîtres mozaïstes (roman, 1838)
  • La Dernière Aldini (roman, 1838)
  • L'Orco (1838)
  • L'Uscoque (roman, 1838)
  • Gabriel (dialogue, 1839) [lire en ligne]
  • Spiridion (roman, 1839)
  • Les Sept Cordes de la lyre (théâtre, 1840)
  • Cosima, ou la Haine dans l'amour (théâtre, 1840)
  • Pauline. Les Mississipiens (roman, 1840)
  • Le Compagnon du tour de France (roman, 1841)
  • Mouny Roubin (1842)
  • Georges de Guérin (1842)
  • Horace (1842)
  • Un hiver à Majorque (récit, 1842)
  • La Comtesse de Rudolstadt (roman, 1843)
  • La Sœur cadette (1843)
  • Kouroglou (1843)
  • Carl (1843)
  • Jean Zizka (roman historique sur la vie de Jan Žižka, chef de guerre hussite, 1843)
  • Consuelo (roman, 1843)
  • Jeanne (roman, 1844)
  • Le Meunier d'Angibault (roman, 1845)
  • La Mare au diable (roman, 1846)
  • Isidora (roman, 1846)
  • Teverino (roman, 1846)
  • Les Noces de campagne (roman, 1846)
  • Evenor et Leucippe. Les Amours de l'Âge d'or (1846)
  • Le Péché de M. Antoine (1847)
  • Lucrézia Floriani (roman, 1847)
  • Le Piccinino (roman, 1847)
  • La Petite Fadette (roman, 1849)
  • François le Champi (roman, 1850)
  • Le Château des Désertes (roman, 1851)
  • Histoire du véritable Gribouille (1851)
  • Le Mariage de Victorine (théâtre, 1851)
  • La Fauvette du docteur (1853)
  • Mont Revèche (1853)
  • La Filleule (1853)
  • Les Maîtres sonneurs (1853)
  • Adriani (1854)
  • Flaminio (théâtre, 1854)
  • Histoire de ma vie (autobiographie, 1855)
  • Autour de la table (1856)
  • La Daniella (1857)
  • Le Diable aux champs (1857)
  • Promenades autour d'un village (1857)
  • Ces beaux messieurs de Bois-Doré (1858)
  • Elle et lui (récit autobiographique sur ses relations avec Musset, 1859)
  • Jean de la Roche (1859)
  • L'Homme de neige (1859)
  • Narcisse (1859)
  • Les Dames vertes (1859)
  • Constance Verrier (1860)
  • La Ville noire (1861)
  • Valvèdre (1861)
  • La Famille de Germandre (1861)
  • Le Marquis de Villemer (1861)
  • Tamaris (1862)
  • Mademoiselle La Quintinie (1863)
  • Les Dames vertes (1863)
  • Antonia (1863)
  • La Confession d'une jeune fille (1865)
  • Laura (1865)
  • Monsieur Sylvestre (1866)
  • Le Don Juan de village (théâtre, 1866)
  • Flavie (1866)
  • Le Dernier Amour (1867)
  • Cadio (théâtre, 1868)
  • Mademoiselle Merquem (1868)
  • Pierre qui roule (1870)
  • Le Beau Laurence (1870)
  • Malgré tout (1870)
  • Césarine Dietrich (1871)
  • Journal d'un voyageur pendant la guerre (1871)
  • Francia. Un bienfait n'est jamais perdu (1872)
  • Nanon (1872)
  • Contes d'une grand'mère vol. 1 (1873)
  • Ma sœur Jeanne (1874)
  • Flamarande (1875)
  • Les Deux Frères (1875)
  • La Tour de Percemont (1876)
  • Contes d'une grand'mère vol. 2 (1876)
  • Marianne (1876)
  • Légendes rustiques (La Reine Mab. La Fée qui court. Fanchette) (1877)
  • L'Orgue du Titan (1873)
  • Les Ailes du courages

Ascendance

Aurore Dupin (1804-1876) dite George Sand est arrière-petite-fille du maréchal de Saxe (1696-1750) :

Maurice de Saxe (1696-1750)
x (filiation naturelle) Marie Geneviève Rinteau (1730-1775) dite « Mademoiselle de Verrières »
│
└──> Marie-Aurore de Saxe (1748-1821)
     x 1777 (d'abord à Londres, puis réhabilitation de mariage) 
     │ Charles Louis Dupin de Francueil (1716-1780)
     │
     └──> Maurice Dupin (1778-1808)
          x 1804 Victoire Delaborde (1773-1837)
          │
          └──> Aurore Dupin (1804-1876) dite George Sand

Source : Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines, tome II, 1994, L'Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, chapitre « George Sand ».

Par cette ascendance, George Sand était cousine au 7e degré civil des rois de France Louis XVI (mort avant sa naissance), Louis XVIII et Charles X, qui étaient petit-neveux, dans la branche légitime, de Maurice de Saxe, et cousins issus de germain de son père Maurice Dupin.

Correspondance

  • Correspondance, 1812-1876, édition de Georges Lubin, 25 tomes, Paris, Garnier frères, 1964-1991.
  • George Sand - Marie Dorval, Correspondance inédite, édition de Simone-André Maurois, préface d'André Maurois, Paris, Gallimard, 1953.
  • Correspondance Gustave Flaubert, George Sand, édition d'Alphonse Jacobs, Paris, Flammarion, 1981.
  • Marie d'Agoult, George Sand : correspondance, Bartillat, 1995.
  • George Sand et Eugène Delacroix, Correspondance : le rendez-vous manqué (édition de Françoise Alexandre). – Paris : les Éditions de l'Amateur, coll. « Regard sur l'art », 2005. – 303 p.-[8] p. de pl., 22 cm. – ISBN 2-85917-381-1.

Biographies

  • Jean-Claude Sandrier, George Sand, le parti du peuple, Sury-en-Vaux, Ed. AàZ Patrimoine, 2004.
  • Joseph Barry, George Sand ou le scandale de la liberté (1982), Paris, Seuil Collection Points essais, 2004.
  • Michel Souvais, George Sand et son Pantheon, Dualpha, 2003.
  • Hortense Dufour, George Sand la somnambule, Monaco, Le Rocher, 2004.
  • Anne-Marie de Brem, George Sand, un diable de femme, Gallimard Collection Découvertes/Paris-Musées, 1997.
  • Jacques-Louis Bouchin, George Sand, l'amoureuse, Paris, Ed. Ramsay J.-J. Pauvert, 1992.
  • Huguette Bouchardeau, George Sand, la lune et les sabots, Paris, R. Laffont, 1991.
  • Hubert Delpont, "La naissance de George Sand", Ed d'Albret, 2004.
  • Georges Lubin, Album Sand, Gallimard Collection Bibliothèque de la Pléiade, 1973.
  • Charles Maurras, Les Amants de Venise, George Sand et Musset, Paris, Boccard, 1914.
  • André Maurois, Lélia ou la vie de George Sand, 1952.
  • Auguste Devaux, George Sand, ..., Paris, P. Ollendorff, 1895.

Études

  • Christine Planté (éd.), George Sand critique, 1833-1876, Tusson, du Lérot, 2007.
  • George Sand, terroir et histoire, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2006.
  • Brigitte Diaz et Isabelle Hoog Naginski (dir.), George Sand, pratiques et imaginaires de l'écriture : l'écriture sandienne, Caen, Presses universitaires de Caen, 2006.
  • Sophie Martin-Dehaye, George Sand et la peinture, Royer, 2006.
  • George Sand, le roman monstre, Revue des deux mondes, 2004.
  • Henry James, George Sand, Le Mercure de France, 2004.
  • Martine Reid, Signer Sand : l'œuvre et le nom, Belin, 2003.
  • Béatrice Didier, George Sand écrivain : "un grand fleuve d'Amérique", Presses universitaires de France, Paris, 1998.
  • Béatrice Didier et Jacques Neefs (dir.), George Sand, écritures du romantisme II, Saint-Denis, Presses Univ. de Vincennes, 1990.
  • Georges Lubin, George Sand en Berry, Hachette, 1967
  • Magdeleine Paz : La vie d'un grand homme, George Sand, Corréa, 1947

À voir

  • Sa propriété, à Nohant (Indre), dans la romantique vallée noire de la province du Berry.
  • Sa maison de Gargilesse dans le Val de Creuse (Indre) où, avec son amour Manceau, elle passera en villégiature de nombreuses années.
  • Sa maison-musée à Gargilesse.
  • Le château et le village de Culan, à 30 kilomètres de Nohant.
  • Son fonds manuscrits à la bibliothèque historique de la ville de Paris.

George Sand dans la culture populaire

Cinéma

Musique

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

  1. Caroline Marbouty s'est habillée en homme pour suivre Honoré de Balzac en Italie. André Maurois, Prométhée ou la vie deBalzac, Hachette, 1965, p. 330-337
  2. A cette date, elle signe Jules Sand ses articles dans Le Figaro, en collaboration avec son amant Jules Sandeau, en cela très encouragée par Henri de Latouche. J.P Beaumarchais, Daniel Couty, Alain Rey : « Dictionnaire des littératures de langue française », Bordas, 1999, t.III p.2106 (ISBN 2040272445).
  3. a  et b Baudelaire l'appelait « la femme Sand », Henri Guillemin la traitait de « goule », Barbey d'Aurevilly et Nietzsche la traitaient de « vache à écrire ». « Dictionnaire des littératures de langue française », Bordas, 1999, t.III, p.2104
  4. Auquel elle conseille d'écrire Massimilla Doni : Lettre de Balzac à Maurice Schlesinger, Folio classique n° 2817, p. 272 (ISBN 2070344857)
  5. dont elle fait l'éloge dans Le Courrier de Paris du 2 septembre 1857.
  6. Mais George Sand est morte avant d'avoir terminé la compilation : « Charles Spoelberch de Lovenjoul, George Sand. Étude bibliographique sur ses œuvres, Paris, H. Leclere, 1914, Collection Lovenjoul »
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