Équipe de France de rugby à XV

Équipe de France de rugby à XV
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 France  France
FFR.svg
Surnom Les Bleus
Stade Stade de France (81 338 places)
maillot couleurs de l'équipe maillot couleurs de l'équipe maillot couleurs de l'équipe
short couleurs de l'équipe
bas couleurs de l'équipe
maillot FFFFFF maillot FFFFFF maillot FFFFFF
short FFFFFF
bas FFFFFF
Entrée au Board 1978
Sélectionneur Philippe Saint-André
Capitaine Thierry Dusautoir
Record de sélections Fabien Pelous : 118
Record de points Christophe Lamaison : 380
Record d'essais Serge Blanco : 38
Premier match officiel
1er janvier 1906
Drapeau : France France 8 - 38 Nouvelle-Zélande Drapeau : Nouvelle-Zélande
Plus large victoire
2 juin 1974
Drapeau : France France 99 - 7[1] Brésil Drapeau : Brésil
Plus large défaite
9 juin 2007
Drapeau : Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 61 - 10 France Drapeau : France
Coupe du monde
 -Phases finales
 -Meilleur résultat

 7/7
 Finaliste (1987) (1999) (2011)
Tournoi des six nations
 25 fois vainqueur,
dont 9 Grands chelems

L’équipe de France de rugby à XV est l’équipe qui représente la France dans les compétitions majeures de rugby à XV ; d’autres équipes représentent la France dans des compétitions internationales de rugby à XV : l’équipe « A » qui est une équipe réserve de l’équipe fanion, l’équipe des moins de 20 ans, l’équipe féminine, etc.[2]

Elle rassemble les meilleurs joueurs de France sous le patronage de l'U.S.F.S.A. (1906-1919), puis de la Fédération française de rugby depuis 1919.

En 1910, elle est admise à participer à la compétition opposant l'Irlande, l'Angleterre, l'Écosse, et le pays de Galles, qui prend à cette occasion le nom de Tournoi des cinq nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article) et fait ainsi son apprentissage du rugby international en se mesurant à ces équipes; elle atteint leur niveau au milieu des années 1950 et remporte la première de ses 25 victoires dans le Tournoi en 1954. En 1968, le XV de France signe son premier Grand Chelem (huit autres suivront jusqu'en 2010) dans la compétition européenne.

Sur un plan mondial, de son premier match en 1906 à la finale de la Coupe du Monde 2011, le XV de France connait une rivalité historique avec l'Équipe de de Nouvelle-Zélande, marquée par sa première victoire à l'Eden Park d'Auckland (1979), son « essai du bout du monde » victorieux en 1994 au même endroit, deux succès en Coupe du monde (1/2 finale 1999 et quart de finale 2007) et deux défaites en finale de la compétition planétaire (1987 et 2011).

Sur le continent européen, c'est avec l'Angleterre que la rivalité est la plus forte, les oppositions annuelles entre les deux nations ayant gagné l'appelation The Crunch (le moment décisif).

Le XV de France, trois fois finaliste de la Coupe du monde et comptant depuis plus de 50 ans parmi les meilleures équipes de rugby de la planète, a gagné au fil de son histoire la réputation de pratiquer un jeu offensif est très apprécié par les amateurs de rugby à XV, en France et à l'étranger où on l'appelle le Beau jeu ou French flair

Au 17 octobre 2011, il occupe la troisième place au classement des équipes nationales de rugby[3].

Cette équipe a compté de nombreux joueurs talentueux, comme Serge Blanco, Jean-Pierre Rives, Philippe Sella, Jean Prat, Jo Maso et André Boniface qui font tous partie du Temple international de la renommée du rugby.

Sommaire

Historique

Origines du XV de France

Stade français-Racing club de France dans les années 1890

Le rugby à XV est introduit en France en 1872 par des marchands anglais qui fondent le Le Havre athletic club rugby[4].

Le premier match international a lieu au stade d'Édimbourg entre l'Écosse et l'Angleterre le 27 mars 1871[5],[6], mais la France devra attendre 35 ans pour avoir une équipe qui puisse être confrontée aux équipes nationales britanniques.

La première sélection nationale de rugby à XV de l'U.S.F.S.A. est formée dès 1893 pour affronter en Angleterre, l'équipe du Civil Service Athletic Club[7]. Cette sélection française est exclusivement composée de joueurs du Racing et du Stade français. Le 13 février, la sélection française affronte le Civil Service devant 10 000 spectateurs et s'incline de peu sur le score de 2-0. Le lendemain, deuxième match de cette mini-tournée anglaise face à Richmond FC renforcé par deux fameux joueurs d'autres clubs. Les dirigeants de Richmond ont assisté au match du 13, et se méfient, d'autant qu'une semaine plus tôt, Civil Service s'était imposé 15-0 face à leur équipe. Richmond s'impose finalement sur le score de 9-3.

Le 6 avril 1896, lendemain de la finale du championnat de France, la sélection française rencontre les Écossais d'Édimbourg avec 12 joueurs ayant joué la veille. Les Sports Athlétiques, organe officiel de l'U.S.F.S.A., publie le 21 novembre 1896, un article signé Louis Dedet qui plaide pour la constitution d'une équipe de France.

Une équipe de France comprenant des joueurs de trois clubs parisiens (Racing, Stade français et Cosmopolitain) dispute le tournoi olympique de 1900. Cette formation bat le club allemand du FC Francfort (par 27-17) le 14 octobre à la Cipale, puis remporte le titre olympique en battant aussi l'équipe anglaise des Moseley Wanderers le 28 octobre sur le score de 27-8[8]. Ce match est disputé à la Cipale devant 6 000 spectateurs, c'est la plus grosse affluence des Jeux olympiques.

De 1902 à 1905, la sélection française dispute et perd successivement plusieurs matchs contre une sélection canadienne (10-23), l'équipe de Swansea (0-20) et l'équipe irlandaise des Bective Rangers (8-13).

1906-1914 : l'apprentissage

Le premier match officiel du XV de France U.S.F.S.A. a lieu le 1er janvier 1906, face aux Originals (les futurs All Blacks de Nouvelle-Zélande) alors en tournée européenne. Ce match, arbitré par Louis Dedet, est disputé au Parc des Princes devant 3 000 spectateurs et se termine par une victoire des Néo-Zélandais par 38-8[9],[10]. Le capitaine Henri Amand a l'honneur d'être le premier capé du rugby français[11]. Cette équipe comporte aussi un Anglais, William Crichton ainsi qu'un Américain, Allan Muhr.

Le 22 mars, l'équipe de France, qui inaugure sa première tenue tricolore (maillot bleu, culotte blanche et bas rouges), rencontre l'Angleterre au Parc des Princes et perd 8 à 35. Ce résultat honorable conduit les Anglais à jouer un match annuel contre le XV de France, ils sont imités un peu plus tard par les Gallois et les Irlandais[12].

L'équipe de France est admise pour la première fois à disputer le Tournoi en 1910. Les Français n'étaient que quatorze la veille du match lors du rassemblement des joueurs à la gare Saint-Lazare, le dirigeant Charles Brennus a alors l'idée de récupérer d'urgence un joueur parisien, Joé Anduran, pour compléter l'équipe et permettre ainsi à l'équipe de France de jouer son premier match du Tournoi au complet[13]. Le XV de France fait son apprentissage du rugby international et termine régulièrement dernier du Tournoi jusqu'en 1914 (exception faite de l'année 1911 où il termine quatrième devant l'équipe d'Écosse).

De 1906 à 1914, l'équipe de France dispute 28 rencontres internationales et remporte une seule victoire, contre l'Écosse le 2 janvier 1911 sur le score de 16-15, c'est sa première victoire internationale[14],[15]. Dans cette équipe conduite par Marcel Communeau, l'ailier Pierre Failliot, surnommé l’Autobus, se met en évidence en marquant deux essais et en évitant un essai écossais à quelques secondes de la fin du match[16].

1919-1931 : progression du XV de France

Après la Première Guerre mondiale, l'équipe de France rencontre l'équipe de Nouvelle-Zélande, appelée alors les Kiwis, le 11 mai 1919. Les Français sont près de réaliser un exploit, ils ne s'inclinent que par 13-14. L'équipe de France progresse et parvient à remporter deux matchs sur quatre lors des Tournois des cinq nations en 1921, 1930 et 1931. Elle remporte son premier match en déplacement le 3 avril 1920 à l'occasion d'un match contre l'équipe d'Irlande à Dublin. Sous la conduite de son capitaine, Philippe Struxiano, la France l'emporte nettement par 15-7 en marquant cinq essais contre un aux Irlandais.

Elle dispute l'épreuve de rugby des Jeux olympiques de 1920 à Anvers, les équipes de France et des États-Unis sont les seules équipes participantes, les Français remportent une médaille d'argent après avoir perdu contre les Américains sur le score de 0-8[17]. Quelques semaines plus tard, l'équipe de France prend sa revanche en gagnant par 14-5 à Paris.

Les deux équipes se retrouvent en finale des Jeux olympiques de 1924 à Paris, l'équipe des États-Unis remporte à nouveau la médaille d'or en battant la France sur le score sans appel de 17-3. Cette victoire des Américains marque aussi la fin de la compétition de rugby dans le cadre des Jeux olympiques.

De 1920 à 1930, l'équipe de France dispute cinquante matchs internationaux et en remporte treize, elle bat au moins une fois toutes les équipes européennes mais subit une défaite nette contre l'équipe de Nouvelle-Zélande par 6-30 en janvier 1925, ce qui montre qu'elle doit encore progresser pour se hisser au niveau des meilleures équipes mondiales[18]. Parmi ces victoires, celle acquise le 2 avril 1927 a une importance particulière car c'est la première obtenue contre l'Angleterre. Jusqu'à cette date la France avait perdu 15 des 16 rencontres contre les Anglais et avait fait, au mieux, match nul en 1922. Adolphe Jauréguy est le capitaine du XV de France qui réussit cette performance ; l'année suivante, le 9 avril 1928, il conduit à nouveau son équipe pour une première victoire contre l'équipe du pays de Galles (8-3).

1932-1939 : l'exclusion du tournoi

En 1931, la France est exclue pour professionnalisme (paiement des joueurs, recrutement inter-clubs) et en raison de son jeu violent lors de certains matchs[19]. Le match France-Galles du Tournoi 1930 est d'une extrême brutalité, aussi bien sur la pelouse — avec de nombreux joueurs blessés — que parmi les spectateurs car ces derniers étaient pressés les uns contre les autres dans les tribunes ou sur le bord de touche alors qu'à l'entrée du stade, près de 20 000 spectateurs potentiels n'avaient pu assister au match[20].

Une majorité de clubs dénoncent aussi le professionnalisme pratiqué par les meilleures équipes et font sécession en décembre 1930 en fondant l'Union française de rugby amateur[21]. Ils refusent que leurs joueurs soient sélectionnés, ce qui abaisse sensiblement le niveau de jeu de l'équipe.

Pendant cette période, l'équipe de France rencontre uniquement des équipes d'un niveau inférieur à celui des équipes britanniques: les équipes d'Italie, d'Allemagne et de Roumanie[22].

La France est de nouveau admise dans le Tournoi en 1939 après que la Fédération française de rugby a trouvé un accord en 1932 avec les clubs entrés en dissidence. La Seconde Guerre mondiale interrompt le Tournoi pendant plusieurs années. Par la suite l'équipe de France ne participe à nouveau au Tournoi qu'à partir de 1947.

1945-1958 : des victoires partagées dans le Tournoi

Après la Seconde Guerre mondiale, l'équipe de France (les Bleus), reprend les matchs internationaux le 22 décembre 1945 contre le pays de Galles ; au cours de la même année elle dispute des matchs contre l'armée britannique en janvier et contre les Lions britanniques en avril[23].

Les Bleus ou Blancs poursuivent leur progression de 1945 à 1950, ils disputent 26 matchs et en remportent 14, ils obtiennent ensuite un bilan positif de 1950 à 1958 avec 30 victoires pour 49 matchs disputés[24]. Le 21 février 1948, ils parviennent pour la première fois à battre les Gallois sur leur terrain, à Swansea sur le score de 11-3. Cet exploit vaut à Robert Soro d'être surnommé le Lion de Swansea[25]. Un mois plus tôt, les Français avaient réalisé une autre première en battant l'Australie à Paris.

Le 24 février 1951, les Français, emmenés par leur capitaine Guy Basquet, parviennent pour la première fois à vaincre les Anglais dans leur stade de Twickenham (par 11-3). C'est le dernier adversaire du Tournoi qu'il leur restait à battre en déplacement[26].

En 1952, la France est à nouveau menacée d'être exclue du Tournoi, coupable selon les Britanniques de professionnalisme (recrutements, primes de match, intéressements)[27]. Pour éviter la sanction, la fédération française promet d'abolir le championnat de France et fournit une liste de joueurs jugés coupables de professionnalisme, dont Jean Dauger, Robert Soro et Maurice Siman. Cette nouvelle exclusion du Tournoi est ainsi évitée, le championnat de France 1952-53 est cependant maintenu à la suite de la pression exercée par la grande majorité des clubs français[28].

L'équipe de France obtient des victoires partagées[29] dans le Tournoi en 1954 (avec l'Angleterre et le pays de Galles) et 1955 (avec le pays de Galles). Elle montre ses progrès en perdant au plus deux matchs par Tournoi, sauf en 1952 (3), 1953 (3) et 1957 (4).

Le XV de France bat pour la première fois les All Blacks le 27 février 1954[30],[31], c'est Jean Prat qui est à la fois le capitaine des Bleus et le réalisateur des trois points qui donnent la victoire aux Français. Jean Prat est aussi le capitaine du XV de France qui bat pour la deuxième fois les Anglais à Twickenham en 1955, cette même année il est porté en triomphe par les Gallois au terme de sa carrière dans le Tournoi, un journaliste anglais le surnomme alors Mister Rugby[32].

Le 16 août 1958, l'équipe de France remporte sa première victoire par 9-5 face aux Springboks à l'Ellis Park de Johannesburg, sous la conduite de Lucien Mias[33],[34], le Docteur Pack. La tournée en Afrique du Sud de l'équipe de France, pourtant handicapée par plusieurs absences, est un succès complet car lors du premier match elle avait fait match nul 3-3. L'équipe de France démontre alors qu'elle peut rivaliser avec les meilleures équipes au monde, ces bons résultats préfigurent les succès à venir dans le Tournoi.

1959-1970 : premières victoires seule dans le Tournoi et un Grand chelem

Dans la continuité de son succès en Afrique du Sud en 1958, l'équipe de France remporte seule le Tournoi pour la première fois (victoire non partagée avec une autre équipe) en 1959 sous la conduite de Lucien Mias.

Elle remporte à nouveau le Tournoi en 1960 (avec l'Angleterre, les deux équipes comptent un match nul et trois victoires), 1961 (à nouveau invaincue, avec 3 victoires et un match nul) et 1962 (avec 3 victoires et une courte défaite 0-3 contre les Gallois).

Les équipes qui remportent ces premières victoires dans le Tournoi comprennent de nombreux joueurs de talent comme Alfred Roques, Amédée Domenech, Lucien Mias, François Moncla, Michel Crauste (le Mongol), Michel Celaya, André et Guy Boniface, Christian Darrouy et Pierre Albaladejo.

Les Bleus remportent une autre série de victoires dans le Tournoi en 1967, 1968[35] et 1970 (avec le pays de Galles). Entre les deux séries de victoires françaises, le Tournoi est dominé par les Gallois qui terminent en tête à quatre reprises.

Guy Camberabero, associé à son frère Lilian, est le principal artisan de la victoire de 1967 en réussissant 49 des 67 points marqués par les Bleus.

Au cours de cette période, la France remporte 52 des 93 matchs (56%) qu'elle dispute[36],[37]. Son principal succès est l'obtention de son premier Grand chelem en 1968 sous le capitanat de Christian Carrère et avec des joueurs renommés tels que Benoît Dauga, Walter Spanghero, Pierre Villepreux et les frères Camberabero[38]. Ce n'est pas une seule équipe de quinze joueurs qui a réalisé cette performance mais pratiquement deux car au total vingt-sept joueurs français ont participé aux quatre matchs du Tournoi de 1968.

Malgré ses bons résultats d'ensemble, le XV de France ne parvient pas à battre les All Blacks ; les huit rencontres qui opposent les deux équipes de 1961 à 1968, que ce soit au stade de Colombes ou lors de deux tournées effectuées en Nouvelle-Zélande, se terminent par huit victoires des Néo-zélandais.

Le bilan des Bleus contre l'équipe d'Afrique du Sud, de 1961 à 1968, est lui aussi négatif avec quatre défaites (dont deux à Colombes), deux victoires et un match nul. Les Français doivent se satisfaire d'avoir battu deux fois les Springboks sur leur terrain, à Springs en 1964 par 8-6[39] et en 1967 à l'Ellis Park sur le score de 19-14[40].

Pendant cette période, l'équipe de France ne rencontre que trois fois l'équipe d'Australie, battant deux fois les Wallabies et ne perdant que d'un point lors du troisième match en août 1968 à Sydney.

1971-1980 : un deuxième Grand chelem et rivalité avec les Gallois

Articles détaillés : Tournoi 1973 et Grand Chelem 1977.

La France remporte le Tournoi en 1973, toutes les équipes finissant avec le même nombre de points, et en 1977[41], avec un Grand chelem (GC), mais c'est la décennie du pays de Galles qui gagne cinq fois le Tournoi en sept éditions achevées. Le bilan des confrontations entre les deux équipes est nettement à l'avantage des Gallois qui remportent six victoires, pour trois défaites et un match nul. Les matchs entre les équipes de France et du pays de Galles mettent aux prises de brillantes individualités comme les Gallois Barry John, Gareth Edwards, JPR Williams, John Taylor et Gerald Davies et les Français Jean-Pierre Rives, Claude Dourthe, Jean-Pierre Lux, Jo Maso, Jean Trillo et Jean-Michel Aguirre. Les deux équipes se disputent la victoire dans le Tournoi 1976 (avec un Grand chelem à la clé) à l'Arm's Park de Cardiff, le match est très serré et se termine par une victoire des Gallois par 19-13. Malgré cet échec, ce Tournoi a mis en avant le potentiel du XV de France qui possède un pack surpuissant avec notamment Jean-Pierre Bastiat, Jean-François Imbernon, Michel Palmié, Gérard Cholley et Robert Paparemborde. Les deux équipes se disputent aussi la victoire dans le Tournoi avec GC en 1978 lors d'un autre match Galles - France dont les Gallois sortent à nouveau vainqueurs.

Jacques Fouroux est le capitaine de l'équipe qui réalise le Grand chelem en 1977, il forme avec Jean-Pierre Romeu une paire de demis exemplaire. Cette année-là, l'équipe de France n'encaisse pas d'essai au cours des quatre rencontres du Tournoi et c'est la même équipe de quinze joueurs qui dispute et gagne les quatre matchs. Les Bleus prennent tout d'abord leur revanche sur les Gallois (16-9) puis battent les Anglais à Twickenham (4-3) à l'issue d'un match acharné, deux autres victoires contre les Écossais et les Irlandais leur permettent de réaliser le Grand chelem[42].

Pendant cette période, les Bleus gagnent 41 des 77 matchs (53%) qu'ils disputent. Cette statistique, qui indique une performance d'ensemble plutôt moyenne, masque le fait que l'équipe de France a réalisé plusieurs exploits tels que son Grand chelem de 1977 et un bilan positif face à la meilleure équipe au monde, les All Blacks. De 1973 à 1979, les Français ont rencontré cinq fois les All Blacks, ils ont remporté trois victoires contre deux défaites. La victoire par 24-19 obtenue le 14 juillet 1979 à l'Eden Park de Auckland est restée dans les mémoires en raison du panache avec lequel elle a été acquise[43],[44]. Les Bleus marquent quatre essais contre deux aux All Blacks et battent pour la première fois les Néo-zélandais sur leur terrain.

L'équipe de France est dominée par les Springboks qui remportent six des sept confrontations disputées entre 1971 et 1980, la septième rencontre se terminant sur un score nul 8-8. À l'inverse, elle remporte quatre de ses six matchs disputés contre les Wallabies et ne subit qu'une défaite en 1971 à Toulouse.

1981-1989 : les années Fouroux

C'est une période faste pour l'équipe de France conduite par son entraîneur emblématique, Jacques Fouroux, avec 6 Tournois gagnés en 1981[45], 1983 (victoire partagée avec l'Irlande), 1986 (victoire partagée avec l'Écosse), 1987[46], 1988 (victoire partagée avec le pays de Galles) et 1989, avec 2 Grands Chelems en 1981 et 1987. À l'exception d'une saison 1982 décevante, les Bleus ont toujours terminé à une des deux premières places du classement du Tournoi de 1981 à 1989.

Le Grand chelem de 1981 est réalisé une fois de plus grâce à une victoire acquise de haute lutte contre les Gallois à Paris, suivie par un succès à Twickenham contre des Anglais qui avaient pourtant réussi un Grand chelem un an plus tôt. Le capitaine des Bleus, Jean-Pierre Rives, gagne alors le surnom de Casque d'or qui souligne la vaillance dont il a fait preuve durant ce Tournoi. Dix-neuf autres joueurs ont contribué à la conquête de ce GC, notamment Robert Paparemborde, Roland Bertranne et Guy Laporte.

Pendant cette période, les Français perdent quatre de leurs matchs contre l'équipe d'Écosse qui remporte un Grand chelem dans le Tournoi 1984 et termine à égalité avec la France en 1986. Bien que les Bleus terminent invaincus le Tournoi de 1985 (2 victoires et 2 matchs nuls), ils ne le remportent pas car les Irlandais sont aussi invaincus et n'ont concédé qu'un match nul. Jérôme Gallion perd l'occasion de mettre la victoire d'un Tournoi à son palmarès.

Les Bleus remportent un nouveau Grand chelem en 1987, ils ont alors Daniel Dubroca comme capitaine. Après une victoire contre les Gallois (16-9), un essai de 80 mètres de Philippe Sella permet au XV de France de battre les Anglais à Twickenham, puis quatre essais français dont trois de Éric Bonneval (qui égale le record de Michel Crauste et de Christian Darrouy) permettent de vaincre les Écossais au Parc des Princes, la victoire décisive étant obtenue contre les Irlandais à Lansdowne Road sur le score de 19-13, avec deux essais de Éric Champ.

La décennie se termine par une nouvelle victoire dans le Tournoi en 1989, un sixième succès pour les Bleus pendant les années 1980 et autant de succès pour Serge Blanco et Pierre Berbizier.

Pendant cette période, l'équipe de France a disputé 77 matchs et remporté 47 victoires, soit 61 % de réussite[47]. Huit défaites des Bleus sont infligées par les All Blacks qui ne perdent que deux confrontations entre les deux équipes en 1986 et justifient pleinement le titre de champion du monde qu'ils obtiennent en 1987.

L'équipe de France présente un meilleur bilan contre les Australiens avec 3 victoires pour 4 défaites et un match nul, une des victoires lui permet d'éliminer les Wallabies en demi-finale de la première édition de la coupe du monde en 1987. Les Français sont menés (6-9) à la mi-temps et pendant une bonne partie du match, mais réussissent à gagner par 30-24 en marquant au total quatre essais[48]. Les Bleus ne renouvellent pas cet exploit en finale et sont battus par les All Blacks sur le score de 29-9[49].

1990-2001 : la rivalité avec les Anglais

Articles détaillés : Tournoi 1993, Grand Chelem 1997 et Grand Chelem 1998.

Les Anglais dominent le rugby européen durant les années 1990 avec 6 Tournois gagnés dont 3 Grand chelems (GC), mais la France se maintient à un haut niveau et rivalise avec les Anglais pour la suprématie en Europe : 3 Tournois gagnés en 1993, 1997[50] (avec une victoire chez les rivaux anglais) et 1998 dont 2 grands chelems en 1997 et 1998[51] sous la conduite respectivement des capitaines d'équipe Abdelatif Benazzi et Raphaël Ibañez. L'équipe de France comprend alors d'autres individualités marquantes comme Philippe Saint-André (le Goret), Olivier Magne (Charly), Thomas Castaignède (le petit Boni) et Jean-Luc Sadourny.

Pendant cette période, le XV de France est entraîné successivement par Daniel Dubroca et Jean Trillo (1990-1991), Pierre Berbizier (1991-1995), Jean-Claude Skrela (1995-1999) et Bernard Laporte (1999-2007).

Philippe Saint-André est à la conclusion d'une action d'éclat contre les Anglais lors du Tournoi 1991, il marque un essai au terme d'une action de 100 mètres lancée depuis la ligne d'en-but française par Serge Blanco et Pierre Berbizier, cet essai est considéré par de nombreux commentateurs comme le plus beau marqué dans un Tournoi des cinq nations[52],[53].

En 1993, la France remporte le titre de Champion d'Europe de rugby à XV qui est décerné pour la première fois au vainqueur du Tournoi, et gagne aussi le premier Trophée des 5 Nations.

En 1991, la France connaît son plus mauvais résultat en coupe du monde puisqu'elle est éliminée en quart de finale par les Anglais. Elle prend sa revanche lors de la Coupe du monde 1995 avec une victoire contre ces mêmes Anglais pour la 3e place.

Le Tournoi 1997 est l'occasion pour les Français de réaliser un nouveau Grand chelem, le premier de l'ère Skrela, une performance qui s'est dessinée par une victoire à Dublin, avec trois essais de David Venditti, une autre à Twickenham où ils gagnent par 23-20 (après avoir été menés 6-20) grâce à Christophe Lamaison et un final réussi à Paris contre les Écossais qui sont dominés sur le score de 47-20.

Les Français réussissent l'exploit de remporter consécutivement un autre Grand chelem en 1998, une performance permise par une première victoire contre les Anglais au Stade de France, où le XV de France fait ses débuts, et surtout une victoire à domicile contre l'Irlande obtenue difficilement par 18-16 ; Christophe Lamaison, Philippe Bernat-Salles et Thomas Castaignède sont les meilleurs marqueurs français.

Le XV de France est finaliste de la Coupe du monde 1999 après avoir battu de manière époustouflante les All Blacks en demi-finale par 43-31[54],[55]. Les Bleus sont cependant battus en finale par l'Australie sur le score de 35-12[56], ils atteignent le même niveau de performance qu'en 1987.

De 1990 à 2001, les Bleus jouent 133 matchs internationaux et en remportent 83[57], soit un taux de réussite de 62 % qui est au même niveau que celui de la décennie précédente malgré une année 1990 catastrophique (3 victoires en dix matchs).

Le bilan de l'équipe de France face aux All Blacks est assez équilibré avec 4 victoires pour 6 défaites, et avant tout, comme on l'a vu, une victoire contre les Néo-Zélandais en demi-finale de la Coupe du monde 1999. Parmi ces victoires, celle acquise le 3 juillet 1994 à l'Eden Park est restée dans les annales car les Français, qui étaient menés 17-20 à une minute de la fin du match, réussissent à l'emporter 23-20 grâce à un essai marqué en conclusion d'une action démarrée près de leur ligne de but, une série de passes et de renversements d'attaque impliquant de nombreux joueurs (P. Saint-André, J.M. Gonzalez, Deylaud, Benazzi, É. Ntamack, Cabannes, Delaigue, Accoceberry et J.L. Sadourny) aboutit à un essai que les journalistes néo-zélandais qualifient d'essai du siècle et que les Français appellent l'essai du bout du monde[58],[59].

Le bilan des Français face aux Springboks leur est aussi défavorable avec trois victoires pour sept défaites, dont une défaite par 19-15 en demi-finale[60] de la Coupe du monde 1995 que les Springboks remportent à domicile. Le XV de France manque de peu une qualification en finale car, sur une pelouse gorgée d'eau, Abdelatif Benazzi percute la défense des Springboks en fin de match et termine en glissant à quelques centimètres seulement de l'en-but sud-africain.

Les Bleus sont largement dominés par les Australiens qui remportent huit des dix matchs qui les opposent, en particulier la finale de la Coupe du monde 1999. Les Wallabies sont redoutables pendant cette période car ils sont champions du monde en 1991 et 1999.

2002-2007 : fin de l'ère Laporte

France-Irlande du Tournoi 2006 : la mêlée française s'apprête à libérer la balle pour son demi de mêlée (no 9), Jean-Baptiste Élissalde
Articles détaillés : Grand Chelem 2002, Grand Chelem 2004 et Tournoi 2006.

L'équipe de France effectue de très bons débuts dans les années 2000 avec quatre Tournois gagnés en 2002[61], 2004, 2006 et 2007, dont 2 GC en 2002 et 2004; Fabien Pelous, Fabien Galthié, Olivier Magne et Raphaël Ibañez sont capitaines d'équipe lors des deux Grand chelems réussis. Ces succès sont à mettre aussi au crédit de Bernard Laporte qui entraîne cette équipe depuis 1999, fonction qu'il occupe jusqu'au terme de la Coupe du monde 2007.

Le Grand chelem de 2002 est le premier remporté par les Français dans le Tournoi à six nations. Après un succès contre les Italiens et une courte victoire au Millennium Stadium obtenue contre les Gallois (37-33), le match décisif est une nouvelle fois disputé contre les Anglais ; les Bleus l'emportent par 20-15 et confirment ensuite leur suprématie en battant les autres nations britanniques.

La France termine 4e de la Coupe du monde 2003, battue par l'équipe d'Angleterre en demi-finale sur le score de 7-24, les 24 points anglais étant marqués par des drops et pénalités de Jonny Wilkinson, l'équipe d'Angleterre remporte cette Coupe du monde 2003 en battant les Wallabies en finale (20-17).

Le Grand chelem de 2004 est le 8e de l'histoire des Bleus, l'équipe emmenée par Fabien Pelous a réussi cette performance essentiellement en allant vaincre les Gallois à Cardiff (29-22) et en battant les Anglais qui détiennent alors le titre de champions du monde, par 24-21 lors d'une véritable finale jouée au Stade de France devant 79 900 spectateurs (record d'affluence) et près de 9 millions de téléspectateurs[62].

De 2002 à 2006, les Bleus remportent 38 des 62 matchs internationaux qu'ils disputent, soit 61% de réussite[63].

Le bilan du XV de France contre les All Blacks est à nouveau négatif avec cinq défaites consécutives dont une lors de la petite finale de la Coupe du monde 2003 et un match nul obtenu en 2002. Les Français n'ont pas battu les Néo-Zélandais depuis le 18 novembre 2000 à Marseille où ils gagnèrent 42-33[64].

Depuis 2002, l'équipe de France a disputé quatre matchs contre les Springboks, elle compte deux victoires contre une défaite et un match nul, elle reste sur un succès acquis au Cap par 36-26 en juin 2006[65].

Les confrontations entre les Bleus et les Wallabies sont à l'avantage de ces derniers qui comptent trois victoires pour deux défaites et un match nul; les rencontres entre les deux équipes sont peu nombreuses, elles ne se sont pas rencontrées lors de la Coupe du monde 2003.

Le XV de France débute bien le Tournoi des six nations 2007 en battant nettement les Italiens à Rome (39-3), les Irlandais à Croke Park (20-17)[66] et les Gallois au Stade de France (32-21), mais il s'incline contre les Anglais à Twickenham (18-26). Une victoire acquise par 46-19 contre les Écossais au Stade de France permet aux Bleus de remporter le Tournoi 2007 en devançant les Irlandais à la différence de points.

L'équipe de France déçoit lors de la Coupe du monde 2007 qu'elle organise. Les Bleus terminent 4e après avoir été éliminés successivement par les Anglais en demi-finale et par les Argentins lors de la petite finale. Leur victoire contre les All Blacks en quart de finale avait entretenu l'espoir d'une première victoire en Coupe du monde.

2008-2011 : L'ère Lièvremont

Articles détaillés : Grand Chelem 2010 et coupe du monde 2011.
Maxime Médard à l'entraînement à Sydney en juin 2009.
France - Tonga en octobre 2011.

Après la Coupe du monde, Marc Lièvremont est nommé pour remplacer Bernard Laporte. Il choisit d'être assisté par Émile Ntamack pour les arrières et par Didier Retière pour les avants[67]. Après deux victoires en Écosse et face à l'Irlande, l'équipe perd face à l'Angleterre, au Stade de France, puis à Cardiff et termine à la troisième place du tournoi 2008. Pour la tournée d'été en Australie, les Bleus sont privés des demi-finalistes du Championnat de France[68] et perdent lourdement 34-13 et 40-10. En novembre, ils battent les Argentins et les Pacific Islanders mais s'inclinent une nouvelle fois contre les Australiens[69].

En 2009, après une nouvelle troisième place dans le tournoi, l'équipe de France se déplace en Océanie en juin. Elle remporte le premier match face aux Néo-zélandais à Dunedin sur le score de 27 à 22. C'est sa première victoire en Nouvelle-Zélande depuis 1994. La défaite sur un écart plus restreint la semaine suivante à Wellington (14-10) leur permet de remporter pour la première fois le Trophée Dave Gallaher[70]. Les Bleus perdent ensuite contre l'Australie à Sydney. Lors de la tournée d'automne, ils s'imposent 20-13 contre l'équipe d'Afrique du Sud, championne du monde en titre, et les Samoa mais chutent une nouvelle fois face aux All Blacks (39-12).

Lors du tournoi des six nations 2010, l'équipe de France s'impose en réalisant le neuvième Grand chelem de son histoire. Ce succès est en large partie dû à la supériorité de leur pack mené par Morgan Parra. Avec 61 points inscrits, il est le meilleur réalisateur du tournoi à égalité avec le Gallois Stephen Jones[71].

Auteur d'une excellente performance, Morgan Parra est nommé pour le titre de meilleur joueur du tournoi des six nations 2010[72] mais c'est finalement l'Irlandais Tommy Bowe qui est désigné[73].

La tournée qui suit est un échec. Elle se solde par deux humiliations en Afrique du Sud (17-42) et en Argentine (13-41) et finit par faire oublier les espoirs nés pendant le tournoi des 6 nations.

Battue, le samedi 27 novembre 2010, 59 à 16 (13 à 13) par l'Australie au Stade de France, elle subit ce jour-là, la plus lourde défaite de son histoire à domicile. Largement dominés en mêlée en première mi-temps, les Wallabies ont, par la suite, portant le ballon à la main, négligeant le jeu au pied, déployé une succession de quinze attaques grand champ, à la manière treiziste.

La France perd son titre de champion du Tournoi des Six nations lors de l'édition 2011. Elle débute avec une victoire contre l'Écosse et l'Irlande, mais chute en Angleterre, puis en Italie sur le score de 22-21 (la première défaite française chez les Italiens dans l'histoire du tournoi). La France se rattrape en battant le pays de Galles lors du dernier match et termine finalement à la deuxième place, derrière l'Angleterre.

La France gagne ses deux derniers test matches avant la Coupe du monde face à l'Irlande (19-12 puis 26-22).

Les Français débutent la coupe du monde en battant, non sans se faire accrocher, le Japon (47-21) puis le Canada (46-19). Le match suivant opposant la France au pays hôte, la Nouvelle-Zélande, voit les All Blacks s'imposer facilement 37-17. Puis des doutes s'installent vraiment après la défaite surprise face au Tonga (14-19). L'équipe de France avec deux défaites et deux victoires parvient néanmoins à se hisser en quart-de-finale grâce aux points de bonus offensifs. Elle devient la deuxième équipe à se qualifier pour les quarts de finale de la compétition avec deux défaites, après les Fidji en 1987. Le groupe s'impose face à l'Angleterre en quart de finale sur le score de 19-12 puis en demi-finale contre le pays de Galles 9-8, et se qualifie pour la finale contre les All Blacks. Grâce à cette victoire sur les Gallois, la France remonte à la 3e place du classement IRB des meilleurs nations et devient entre-temps la seule nation de l'hémisphère nord à entrer dans le trio de tête depuis 16 mois (le dernier pays était aussi la France en juin 2010). Le XV de France s'incline finalement en finale 7-8 face à la Nouvelle-Zélande. Critiqués tout au long de la compétition pour leur jeu et pointés du doigt par la presse mondiale qui criait au hold-up, les hommes de Marc Lièvremont se montrent héroïques face aux Néo-Zélandais, en ne s'inclinant que par le plus petit écart jamais constaté en finale de coupe du monde.

2011 : Saint-André

Le 22 août 2011, Philippe Saint-André est choisi pour remplacer, avec Patrice Lagisquet et Yannick Bru, le trio Lièvremont-Ntamack-Retière à l'issue de la coupe du monde[74].

Emblèmes du XV de France

Avant 1912, le premier maillot du XV de France n’est pas bleu et n’est pas encore marqué du coq, mais il est blanc et porte en guise de blason deux anneaux, un rouge et un bleu. Il s'agit de l'emblème de l'USFSA, dont émane l'équipe nationale de rugby (et la plupart des équipes sportives françaises nationales), un emblème qui préfigure les cinq anneaux olympiques (que dessinera Pierre de Coubertin en 1913[75], ce dernier est alors secrétaire général de l'USFA) et qui reprend les couleurs du drapeau national (bleu et rouge sur fond blanc)[76].

Coq sur le maillot bleu du XV de France.

Après la première victoire de l'équipe de France obtenue contre l'Écosse en 1911, Marcel Communeau, alors capitaine de l'équipe, impose que les joueurs portent le Coq gaulois comme emblème de la France[77]. L'origine de l'utilisation du coq comme symbole d'une équipe de France est cependant plus ancienne, car Jean Rigal, un ancien joueur de football, portait cet emblème en mai 1910 lors d'un match contre l'Italie et a fait don de son écusson au musée national du Sport[76]. Le coq fut choisi car c'était un symbole de longue date de la France, depuis que les Romains, dans l'Antiquité, avaient remarqué que dans leur langue, coq et Gaulois se disaient avec le même mot, gallus. L'identification a perduré par la suite, sans déplaire aux Français puisque le coq est un animal fier, combatif et parfois agressif. À quelques minutes de la fin d'un match France-Angleterre des années soixante et alors que le XV de France mène 13-12 mais traverse un passage difficile, le pilier Aldo Gruarin fait appel à l'orgueil de ses coéquipiers en leur disant : « Ho ! Sur la poitrine, c'est un coq qu'on porte ! C'est pas une pintade ! Alors chantez[78] ! »

L'écusson est initialement blanc et rouge (toujours selon les principes de l'USFSA, qui n'éclate en plusieurs fédérations qu'en 1919-1920), il est ensuite brodé et multicolore à partir de 1945 puis doré depuis les années 1970[79]. La représentation du coq sur les écussons est intialement réaliste et détaillée, par la suite la silhouette du coq s’est profondément simplifiée et est devenue plus abstraite et stylisée.

Ce symbole de l'équipe de France de rugby connaît un vif succès, il est ensuite porté par les membres de la délégation française qui participent aux Jeux olympiques de 1920, le coq est dans ce cas perché sur les cinq anneaux olympiques[80]. Le coq est adopté comme logo du Comité national olympique et sportif français, les règlements du CIO imposant aux comités nationaux d’adopter un emblème qui associe un symbole national, les couleurs du pays et les anneaux olympiques.

Le coq est largement reconnu comme le symbole des équipes de France, les sportifs français sont même surnommés les coqs et certains supporters du XV de France ont l’habitude d'amener et de lâcher un coq vivant sur le terrain de jeu avant un match.

L'équipe de France joue depuis le début du XXe siècle avec un maillot bleu roi, un short blanc et des bas rouges. Pour cette raison, les joueurs sont aussi surnommés les Bleus. Ce choix de couleur a posé un problème initialement aux Écossais qui ont dû abandonner leur couleur traditionnelle, bleu marine, lors des matchs disputés en Écosse. Lorsque c'est nécessaire (matchs à domicile contre des équipes elles-mêmes en bleu : Écosse, Italie, Samoa...), les joueurs français portent un maillot blanc.

Dans la première décennie des années 2000, les couleurs du XV de France, jusque là inchangées, subissent deux modifications principales. En 2003, le short, blanc depuis toujours, devient bleu. En 2007, le bleu, auparavant bleu roi, s'assombrit en bleu nuit et s'élargit également aux bas. Ainsi l'équipe de France de rugby joue alors en bleu nuit de la tête aux pieds. Après une parenthèse d'un an (2009-2010) où elle retrouve ses trois couleurs traditionnelles, maillot bleu (bleu foncé, toutefois), short blanc et bas rouges, les couleurs pour la coupe du monde 2011 reviennent au bleu de la tête au pied, avec les épaules en bleu roi et le reste en bleu nuit.

Elle est actuellement habillée par l'équipementier américain Nike depuis 1999, et ce jusqu'en 2012.

Composition et préparation du XV de France

De gauche à droite : Aurélien Rougerie, Fabien Pelous et Pieter de Villiers lors de France-Irlande 2006

Composition de l'équipe

L'équipe de France est composée par le sélectionneur/entraîneur et le manager de l'équipe ; Marc Lièvremont entraîne le XV de France depuis 2007 et Jo Maso en est le manager depuis 1995[81]. Le manager préside le comité de sélection, il fait la synthèse des joueurs sélectionnables qui est soumise à l'entraîneur, ce dernier décide de la composition finale après concertation[82]. Une liste de 22 joueurs est définie habituellement, une à deux semaines avant une rencontre internationale, la composition définitive de l'équipe est définie quelques jours avant le match pour tenir compte des blessures éventuelles de joueurs ou de leur état de forme pendant le stage préparatoire à chaque match. Dans le cas du Tournoi, cette liste est faite à partir d'un groupe de 40 joueurs qui sont sélectionnés pour l'ensemble des cinq matchs du Tournoi[83].

Dans le cas de la coupe du monde de rugby, une liste de joueurs est établie plusieurs mois avant la compétition, elle est ensuite réduite à l'approche du premier match mais elle comprend plus de joueurs que pour une seule rencontre internationale pour tenir compte du fait qu'il y a plusieurs matchs à disputer, espacés seulement de quelques jours. Lors de la coupe du monde de 2003, trente joueurs français ont participé à au moins une rencontre et sept joueurs seulement ont disputé les six matchs du XV de France.

Pour être sélectionné en équipe de France, un joueur doit avoir disputé le Championnat de France de rugby à XV depuis au moins trois ans et ne doit pas avoir joué pour une sélection nationale étrangère (règle pas toujours suivie par le passé dans l'hémisphère Sud, mais qui est rigoureusement appliquée maintenant), il est ainsi possible à un joueur de nationalité étrangère de jouer avec le XV de France ; ce fut le cas de plusieurs joueurs tels que les Sud-Africains Éric Melville, Pieter de Villiers et Brian Liebenberg et le Néo-Zélandais Tony Marsh. La toute première équipe de France, qui a rencontré les Néo-zélandais en 1906, comprend déjà deux joueurs étrangers : l'Anglais William Crichton et l'Américain Allan Muhr qui évoluaient respectivement au Havre AC et avec le Racing.

Au moment de leur sélection, les joueurs du XV de France évoluent le plus souvent dans le championnat de France, contrairement à la pratique actuelle pour l'équipe de France de football, mais plusieurs joueurs peuvent participer au championnat d'Angleterre, ce fut le cas de Raphaël Ibañez et de Sébastien Chabal. Laurent Cabannes est le premier joueur qui a joué avec le XV de France alors qu'il évoluait dans un club étranger : la Western Province (Philippe Sella a joué avec les Saracens dès 1996 mais il a pris sa retraite internationale en 1995).

Les joueurs sont requis par la fédération française de rugby pour disputer les matchs du XV de France, et ne peuvent pas refuser une sélection, sauf bien sûr s'ils sont arrêtés pour blessure ou maladie. Cette réquisition de joueurs est parfois la source de tensions entre la fédération française de rugby et les clubs car ces derniers ne peuvent pas disposer de tous leurs joueurs pour disputer certains matchs du championnat. Cependant la programmation du Top 14 est faite de telle sorte que peu ou pas de matchs sont disputés lorsque le XV de France dispute de grandes compétitions, c'est le cas notamment pendant le déroulement du Tournoi des six nations et de la coupe du monde de rugby.

Équipe actuelle

La liste suivante indique les joueurs appelés pour la Coupe du monde de rugby à XV 2011 qui s'est déroulée en Nouvelle Zélande du 9 septembre au 23 octobre 2011 .

Un * signale les joueurs sortis du groupe sur forfait/blessure.
Un ** signale les joueurs intégrés au groupe en remplacement d'un joueur forfait.

Préparation de l'équipe

Chaque rencontre est préparée dans le Centre national du rugby de Linas-Marcoussis qui dispose de tous les moyens nécessaires: terrains d'entraînement (dont un couvert), salle de musculation, amphithéâtre, logement et piscine.

La préparation est dirigée par l'entraîneur national, aidé par l'encadrement de l'équipe qui comprend un préparateur physique, un médecin, un kinésithérapeute, des responsables des lignes avant ou arrière de l'équipe, un arbitre, un spécialiste de la défense et un conseiller des buteurs.

Entraîneurs

Le tableau ci-contre donne la liste des entraîneurs du XV de France qui se sont succédé depuis 1963, auparavant l'équipe de France n'avait pas d'entraîneur à proprement parler, le capitaine de l'équipe tenait ce rôle.

De 1976 à 1979, l'équipe est dominée par la forte personnalité de Jacques Fouroux qui est alors capitaine d'équipe, mais qui joue un rôle important dans le choix des joueurs et des options tactiques. On lui doit notamment la constitution d'un pack surpuissant qui va dominer ses adversaires en 1977, année du deuxième Grand chelem des Bleus. Fouroux est alors surnommé le petit caporal, sa petite taille ne l'empêchait pas de diriger la manœuvre de son pack de fer de manière énergique. En 1978 il quitte le XV de France car il est en désaccord avec le président du comité de sélection, Élie Pebeyre, mais il revient deux ans plus tard et devient l'entraîneur de l'équipe de 1981 à 1990. Il est doté de tous les pouvoirs : à la fois entraîneur et sélectionneur, d'où son nouveau surnom de petit Napoléon[84]. C'est alors la période faste du XV de France avec six victoires dans le Tournoi, deux Grands chelems et une place de finaliste de la coupe du monde de 1987.

Entraîneur Période d’activité
Jean Prat 1963-1967
Fernand Cazenave 1968-1972
Jean Desclaux 1973-1980
Jacques Fouroux 1981-1990
Daniel Dubroca 1990-1991
Pierre Berbizier 1991-1995
Jean-Claude Skrela 1995-1999
Bernard Laporte 1999-2007
Marc Lièvremont 2007-2011
Philippe Saint-André 2011 -

Jacques Fouroux tient ensuite un rôle important au sein de la fédération française de rugby : il est vice-président avec le soutien du président de l'époque Albert Ferrasse, puis tombe en disgrâce après une tentative manquée de prendre la présidence. Après une période d'intérim assurée par l'ancien joueur international Daniel Dubroca, c'est un autre international et ancien capitaine, Pierre Berbizier, qui devient entraîneur du XV de France en décembre 1991 ; âgé de trente-trois ans, il est le plus jeune entraîneur d'une équipe de France, tous sports confondus[85]. Berbizier est contesté dès 1992 mais maintenu dans son rôle d'entraîneur alors que Guy Laporte devient patron d'un comité de sélection en novembre 1992.

Pierre Berbizier démissionne en septembre 1995, il est remplacé par Jean-Claude Skrela qui fut aussi joueur international. Il est aidé dans sa tâche par un autre joueur international toulousain et complice, Pierre Villepreux, qui le rejoint en janvier 1997. Leur mandat est une réussite car le XV de France remporte deux Grands chelems en 1997 et 1998, et est finaliste de la coupe du monde 1999.

Bernard Laporte devient entraîneur-sélectionneur des Bleus après la coupe du monde 1999. Avec lui, le XV de France réalise deux fois le Grand chelem dans le Tournoi des six nations en 2002 et 2004, remporte le Tournoi en 2006 et 2007, et est demi-finaliste de la coupe du monde 2003. Dans son rôle il collabore étroitement avec le manager du XV de France, Jo Maso, leur but commun étant de préparer au mieux l'équipe pour la coupe du monde 2007 en France.

Staff actuel

Marc Lièvremont lors de la demi-finale de Top 14 le 29 mai 2009.

Le 24 octobre 2007, Marc Lièvremont est nommé pour remplacer Bernard Laporte. Il choisit d'être assisté par Émile Ntamack pour les arrières et par Didier Retière pour les avants[86].

Les nouveaux entraîneurs, avec l'aval de la DTN, décident de mettre en place un staff réduit dans un premier temps, puis de l'élargir à partir de la tournée en Australie de l'été 2008, en recrutant des spécialistes (technique individuelle, jeu au pied, etc.).

Une bonne partie du staff est renouvelée, notamment dans le secteur médical. C'est ainsi Jean-Philippe Hager et Jean-Michel Grand qui deviennent respectivement médecin et kinésithérapeute du XV de France après avoir travaillé pour les moins de 21 ans, quand Michel Riff est le nouvel ostéopathe. Ce nouveau staff médical est cependant contesté par quelques clubs du Top 14, en particulier le Stade toulousain à propos de son pilier Benoît Lecouls.[réf. nécessaire]

Le rôle de préparateur physique est confié à Jean-Luc Arnaud qui a travaillé ponctuellement avec le XV de France pour la préparation de la Coupe du monde 2007. Quant à Jo Maso et David Ellis, ils conservent dans un premier temps leurs postes de manager et de spécialiste de la défense. Jean Dunyach devient lui le chef de délégation des bleus.

En mai 2008, le XV de France se dote d'un spécialiste du jeu au pied, en la personne de Gonzalo Quesada, l'ancien demi d'ouverture des Pumas[87]. Les skills (technique individuelle) se voient confiés à Thierry Janeczek, l'entraîneur de l'Équipe de France de rugby à 7 au début du mois d'août 2008.

Les matchs du XV de France

Match de rugby au Stade de France

Les stades du XV de France

De 1906 à 1914, l'équipe de France dispute dix matchs au Parc des Princes, quatre au Stade olympique Yves-du-Manoir à Colombes et un à Bordeaux (Stade Sainte-Germaine au Bouscat). À partir de 1920 et jusqu'en 1940, elle effectue la plupart de ses matchs à Colombes (30) et seulement six au Parc des Princes.

De 1945 à 1972, le XV de France effectue la très grande majorité de ses matchs à Colombes (au total 98 matchs au stade Yves du Manoir de 1908 à 1972[88]), puis à partir du 13 janvier 1973 elle évolue dans un Parc des Princes rénové.

Depuis 1998, l'équipe de France effectue les matchs du Tournoi et la plupart des test matchs au Stade de France, elle dispute aussi des test matchs dans d'autres villes de province: au Stade Gerland à Lyon, au Stade Vélodrome à Marseille, au Stadium à Toulouse, etc.

Palmarès

Coupe du monde (0) Tournoi des 6 nations (25) Trophées divers
  • 1987 : médaille d'argent , monde Vice-champion
  • 1991 : Quart de finaliste
  • 1995 : médaille de bronze , monde Troisième
  • 1999 : médaille d'argent , monde Vice-champion
  • 2003 : Quatrième
  • 2007 : Quatrième
  • 2011 : médaille d'argent , monde Vice-champion
1968, 1977, 1981, 1987, 1997, 1998, 2002, 2004 et 2010.
  • Victoires non partagées (17)
1959, 1961, 1962, 1967, 1968, 1977, 1981, 1987, 1989, 1993, 1997, 1998, 2002, 2004, 2006, 2007 et 2010.
  • Victoires partagées (8)
1954, 1955, 1960, 1970, 1973, 1983, 1986 et 1988.
1960 et 1961.
2 mars 2002, 30 août 2003, 27 mars 2004, 13 février 2005, 12 mars 2006, 11 août 2007, 18 août 2007 et 20 mars 2010.
13 juin 2009.
17 novembre 2001, 13 novembre 2004, 5 novembre 2005.
3 février 2007, 9 mars 2008, 21 mars 2009, 14 mars 2010.
1995 et 1997.
1955, 1979, 1983 et 1993.
1935, 1936, 1937, 1938, 1952, 1954.

Distinctions

En 1967 et 2002, le XV de France obtient le Prix Emmanuel Rodocanacchi de l'Académie des sports comme Meilleure équipe sportive française pour l'année écoulée[89] (les universitaires ayant obtenu le Prix François Lafon -de cette même Académie- en 1996, eux comme Meilleurs espoirs sportifs français de l'année).

Joueurs emblématiques

La liste suivante est limitée aux joueurs qui ont au moins 50 sélections en équipe de France, plus quelques personnalités marquantes (capitaines des Bleus, membres du Temple international de la renommée du rugby, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux). D'autres joueurs auraient mérité de figurer dans cette liste car le XV de France a connu de très nombreux joueurs de valeur, le lecteur trouvera leur nom dans la liste des sélectionnés en équipe de France de rugby à XV.

Premières et deuxièmes lignes

Troisièmes lignes

Demis

Trois quarts et arrières

Parmi ces joueurs emblématiques, le tableau suivant distingue quelques joueurs qui possèdent le meilleur palmarès en termes de nombre de sélections et de titres remportés avec l'équipe de France. Par leur activité, ils couvrent la période 1954 à 2011.

Joueur Période Poste Capes Tournois Distinctions
Abdelatif Benazzi[90],[91] 1990-2001 Numéro 8 78 GC[92] 1997
T2[93] 1993
Finaliste CM 1999
Serge Blanco[94],[95] 1979-1991 Arrière 93 GC 1981 et 1987
T6 [96] 1993

1983,1986, 1988 et 1989

Finaliste CM 1987, Temple international de la renommée du rugby
André Boniface[97],[98] 1954-1966 Trois quart centre 48 PC[99] 1961
T5[100] 1953

1954, 1955, 1959, 1962

Temple international de la renommée du rugby
Benoît Dauga[101],[102] 1964-1972 Deuxième ligne 63 GC 1968
T3 1967, 1970
9 fois capitaine
Amédée Domenech[103],[104] 1954-1963 Pilier gauche 52 PC 1960 et 1961
T5 1954, 1955, 1962
Surnom : Le Duc, a aussi joué no 8, 8 essais marqués, en 1961 il fut positionné à l'aile en remplacement de Jean Dupuy
Thierry Dusautoir[105],[106] 2006- Troisième ligne aile 49 GC 2010 Participation CM 2007 (demi-finaliste), 2011 (finaliste)
Meilleur joueur du Monde IRB 2011
Fabien Galthié[107],[108] 1991-2003 Demi de mêlée 64 GC 1997, 1998, 2002 Participation CM 1991, 1995 (troisième), 1999 (finaliste), 2003 (demi-finaliste)
Meilleur joueur du Monde IRB 2002
Olivier Magne[109],[110] 1997-2006 Troisième ligne aile 84 GC 1997, 1998, 2002, 2004
T5 + 2006
Finaliste CM 1999
Fabien Pelous[111],[112] 1997-2007 Deuxième ligne 118 GC 1997, 1998, 2002, 2004
T5 + 2006
Finaliste CM 1999
Jean Prat[113],[114] 1945-1955 Troisième ligne aile 51 T2 1954, 1955 Temple international de la renommée du rugby
Jean-Pierre Rives[115],[116] 1975-1984 Troisième ligne aile 59 GC 1977-1981
T3 + 1983
Temple international de la renommée du rugby
Philippe Sella[117],[118] 1982-1995 Trois quart centre 111 GC 1987
T6 + 1983, 1986, 1988, 1989, 1993
Finaliste CM 1987
Temple international de la renommée du rugby
Walter Spanghero[119],[120] 1964-1973 Numéro 8 51 GC 1968
T3 [121] 1993

+ 1967, 1973

11 fois capitaine

Statistiques

Statistiques sur les matchs

Bilan des matchs

Au 1er juillet 2011, l'Équipe de France a joué 672 matchs, dont 375 victoires, 267 défaites et 30 matchs nuls[122].

Le tableau suivant dresse le bilan des matchs contre tous les adversaires de l'équipe de France, il est mis à jour au 14 juillet 2008[123].

L'équipe de France présente un bilan négatif par rapport à quatre autres équipes majeures du rugby à XV (Afrique du Sud, Angleterre, Australie et Nouvelle-Zélande). Elle est à égalité avec le pays de Galles (43 victoires contre 43 défaites et 3 nuls). Elle dépasse cependant l'Écosse, l'Irlande et l'Italie qui disputent aussi le Tournoi des six nations et fait pratiquement jeu égal avec le XV d'Australie qui possède deux titres de champion du monde.

Avant les années 1960, les Français ont accumulé un retard important par rapport à l'équipe d'Angleterre, tout particulièrement avant leur premier succès en avril 1927, mais sur la période 1970-2008, les Bleus dominent les Anglais : 23 victoires, 21 défaites et 3 matches nuls (voir France-Angleterre en rugby à XV).

Pour la même période, les Bleus ont un bilan largement positif par rapport aux Gallois avec 27 victoires pour 15 défaites et 1 match nul (voir France-Galles en rugby à XV), aux Écossais (28 victoires, 1 nul, 13 défaites) et surtout aux Irlandais (32 victoires — dont les 7 derniers matches —, 3 nuls, 8 défaites).

À noter qu'elle n'a disputé qu'un match contre les Lions, sélection des meilleurs joueurs britanniques et d'Irlande.

Adversaires Nombre de
matchs
Victoires
françaises
Nuls Défaites
françaises
Points
Marqués
Points
Encaissés
% Victoires
françaises
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 36 10 6 20 531 709 27,77
Drapeau : Allemagne Allemagne 15 13 0 2 298 89 86,66
Drapeau : Angleterre Angleterre 95 37 7 51 1124 1389 38,95
Drapeau : Argentine Argentine 42 31 1 10 1020 631 73,80
Drapeau : Australie Australie 39 16 2 21 685 814 41,03
Drapeau : Canada Canada 7 6 0 1 228 82 85,71
Drapeau : Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 1 1 0 0 54 18 100,00
Drapeau : Écosse Écosse 84 47 3 34 1163 999 55,95
Drapeau : États-Unis États-Unis 8 6 0 2 181 100 75
Drapeau : Fidji Fidji 7 7 0 0 264 81 100,00
Drapeau : Pays de Galles Galles 89 43 3 43 1258 1280 48,31
Drapeau : Géorgie Géorgie 1 1 0 0 64 7 100,00
Drapeau : Irlande Irlande 85 52 5 28 1327 921 61,17
Drapeau : Italie Italie 29 28 0 1 845 287 96,55
Drapeau : Japon Japon 3 3 0 0 128 68 100,00
Drapeau : Lions britanniques et irlandais Lions 1 0 0 1 16 27 0,00
Drapeau : Namibie Namibie 5 5 0 0 216 59 100,00
Drapeau : Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 51 12 1 38 663 1236 23,53
Îles du Pacifique 1 1 0 0 42 17 100,00
Drapeau : Roumanie Roumanie 49 39 2 8 1275 451 79,59
Drapeau : Samoa Samoa 2 2 0 0 81 15 100,00
Drapeau : Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 2 2 0 0 47 9 100,00
Drapeau : Tonga Tonga 4 2 0 2 111 57 50,00
Drapeau : Zimbabwe Zimbabwe 1 1 0 0 70 12 100,00
Total 657 365 30 262 11.691 9.358 55,56
Autres équipes (date de la rencontre)
British Army (25/02/40 & 01/01/45) 2 1 0 1
British Empire (28/04/45 & 01/01/46) 2 1 0 1

La plus large victoire de la France a été obtenue aux dépens de l'équipe du Brésil le 2 juin 1974 sur le score de 99 à 7 et en coupe du monde sur l'équipe de Namibie, le 16 septembre 2007, sur le score de 87 à 10 (voir Coupe du monde de rugby à XV 2007: France - Namibie).

La plus large défaite de la France est subie contre les All Blacks sur le score de 61 à 10, le 9 juin 2007. La plus lourde défaite à domicile a été enregistrée le samedi 27 novembre 2010, contre les Australiens : 59 à 16 (13 à 13).

Le 25 juin 2005, l'équipe de France fêtait son 600e match officiel (Afrique du Sud - France 27-13) .

Bilan coupe du Monde

Adversaires Nombre de
matchs
Victoires
françaises
Nuls Défaites
françaises
% Victoires
françaises
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 1 0 0 1 0,00
Drapeau : Angleterre Angleterre 5 2 0 3 40,00
Drapeau : Argentine Argentine 3 1 0 2 33,33
Drapeau : Australie Australie 2 1 0 1 50,00
Drapeau : Canada Canada 3 3 0 0 100,00
Drapeau : Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Écosse Écosse 3 2 1 0 66,66
Drapeau : États-Unis États-Unis 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Fidji Fidji 4 4 0 0 100,00
Drapeau : Pays de Galles Galles 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Irlande Irlande 3 3 0 0 100,00
Drapeau : Japon Japon 3 3 0 0 100,00
Drapeau : Namibie Namibie 2 2 0 0 100,00
Drapeau : Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 6 2 0 4 33,33
Drapeau : Roumanie Roumanie 2 2 0 0 100,00
Drapeau : Géorgie Géorgie 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Tonga Tonga 2 1 0 1 50,00
Drapeau : Zimbabwe Zimbabwe 1 1 0 0 100,00
Total 39 28 1 10 72,22

Statistiques concernant les joueurs

Les données qui suivent sont valables au 21 juin 2009[124]. Les noms en gras indiquent les joueurs qui sont encore en activité.

Record de sélections

Le record de sélections dans le XV de France est détenu par Fabien Pelous qui a dépassé Philippe Sella le 18 août 2007. Sylvain Marconnet peut progresser dans ce classement car il peut être encore sélectionné.

no  Joueur Nombre de sélections
1 Fabien Pelous 118[125]
2 Philippe Sella 111
3 Raphaël Ibañez 98
4 Serge Blanco 93
5 Olivier Magne 90
6 Damien Traille 84[126]
7 Sylvain Marconnet 83[127],[128]
8 Abdelatif Benazzi 78
9 Imanol Harinordoquy 76
10 Yannick Jauzion 73

Il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la Coupe du monde en 1987, la périodicité désormais « biannuelle » des tournées et le passage du Tournoi de cinq à six nations influent sur ce classement et doivent donc être rappelés. Cas particulier des tournées: les "caps" ne sont accordées que pour les test matchs contre la nation hôte de la tournée et non pour les matchs contre des équipes locales de provinces ou de clubs qui sont considérés comme de simples matchs d'entraînement.

Record d'essais

Serge Blanco est le joueur qui a marqué le plus grand nombre d'essais avec le XV de France. Vincent Clerc est le joueur en activité le mieux placé. Les 10 meilleurs marqueurs d'essais jouent tous dans les lignes arrières, la plupart étant principalement ailiers à l'exception de Blanco (principalement arrière), de Sella et Jauzion (principalement centres).

Joueur Nombre d'essais
Serge Blanco 38
Philippe Saint-André 32
Philippe Sella 31
Vincent Clerc 31
Philippe Bernat-Salles 26
Émile Ntamack 25
Christophe Dominici 25
Christian Darrouy 23
Aurélien Rougerie 22
Patrice Lagisquet 20
Yannick Jauzion 20

En outre, le record de points marqués et le record de transformations réussies sont détenus par Christophe Lamaison avec 380 points dont 61 transformations, le record de pénalités réussies est détenu par Thierry Lacroix avec 89 pénalités et le record de drops réussis est détenu par Jean-Patrick Lescarboura avec 15 drops[129].

Quelques repères chronologiques

Palmarès internationaux des autres équipes de France de rugby à XV

Notes et références

  1. http://www.rugbydata.com/fr/brazil/france
  2. Les équipes de France, sur ffr.fr
  3. (en) IRB World Rankings, sur irb.com. Consulté le 17 octobre 2011
  4. (en) How Le Havre became the birthplace of french rugby, sur terrynorm.ic24.net
  5. (en) Rugby Chronology, sur rfu.com
  6. Le rugby : une culture monde territorialisée, par Jean-Pierre Augustin, sur cairn.info
  7. Une sélection française affronte le Civil Service Athletic Club , sur rugby-nomades.qc.ca
  8. (en)Rugby at the Olympics sur rugbyfootballhistory.com.
  9. (en)France - Nouvelle-Zélande de janvier 1906, sur irb.com
  10. 1er janvier 1906 : « Pouvons-nous compter sur vous ? », sur rugby-nomades.qc.ca
  11. Amand, Henri 1er de France, sur rugby-nomades.qc.ca
  12. H.Garcia (2005), p. 8.
  13. Joe Anduran : international contre un… Corot, sur rugby-nomades.qc.ca
  14. 1906-1920: Des premiers pas avec de lourdes valises, sur lnr.fr
  15. 2 janvier 1911 : la naissance d’une Nation, sur rugby-nomades.qc.ca
  16. Escot et Rivière (1997), p. 48.
  17. (en) 1920 Antwerp Olympics, sur rugbyfootballhistory.com
  18. (en)31st All Black Test New-Zealand France 1925, sur stats.allblacks.com
  19. (fr) «Histoire tournament», sur rugby-nomades.qc.ca
  20. (fr) « Match France - pays de Galles de 1930 », sur flickr.com
  21. "La légende du Tournoi", H.Garcia (2005), p. 46.
  22. Rencontres de l'équipe de France 1932-1939, sur lnr.fr
  23. 1945-1950: Les Bleus s'affirment dans le paysage européen, sur lnr.fr
  24. 1951-1960 : La France parmi les Grands, sur lnr.fr.
  25. 7 février 1948 : Robert Soro, le Lion de Swansea, sur rugby-nomades.qc.ca
  26. 24 février 1951 : tout en haut du Temple, sur rugby-nomades.gc.ca
  27. Un siècle de rugby, Escot et Rivière (1997), p. 117.
  28. Un siècle de rugby, Escot et Rivière (1997), p. 119.
  29. Victoire partagée indique que plusieurs équipes terminent à égalité de points au classement et se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition. Le pays de Galles a bénéficié du changement de règlement au détriment de l'Angleterre.
  30. (en) 84th All Black Test : 416th All Black Game sur www.stats.allblacks.com. Consulté le 29 novembre 2009.
  31. Jean Durry, « 27 février 1954 : un XV de France sans ballon bat la Nouvelle-Zélande » sur rugby-nomades.qc.ca. Consulté le 29 novembre 2009.
  32. Jean Prat Monsieur Rugby, sur rugby-nomades.qc.ca
  33. (en)Afrique du Sud-France du 16 août 1958, sur genslin.us
  34. 16 août 1958 : « le grand combat du XV de France », sur rugby.nomades.qc.ca
  35. «Vidéo de France-pays de Galles du Tournoi 1968», sur ina.fr
  36. Les matches de l'équipe de France 1951-1960, sur lnr.fr
  37. Les matches de l'équipe de France 1961-1970, sur lnr.fr
  38. 23 mars 1968 : un printemps historique, sur rugby-nomades.qc.ca
  39. Afrique du Suf France de juillet 1964, sur genslin.us, voir 1964
  40. Afrique du Sud - France du 29 juillet 1967, sur genslin.us, voir 1967
  41. (fr) « Vidéo de France-Galles du Tournoi 1977 », sur ina.fr
  42. Les gentils bandits du Grand chelem 1977, sur rugby-nomades.qc.ca
  43. (en) Nouvelle-Zélande France à Auckland, 14 juillet 1979, sur stats.allblacks.com
  44. 14 juillet 1979 : la montée vers l’Eden, sur rugby-nomades.qc.ca
  45. (fr) « Vidéo de Angleterre-France du Tournoi 1981 », sur ina.fr
  46. (fr) «Vidéo de Angleterre-France du Tournoi 1987 », sur ina.fr
  47. Les matches de la France de 1981 à 1990, sur lnr.fr
  48. 13 juin 1987 : le match des matchs, sur rugby-nomades.qc.ca
  49. Finale CM 1987 : Nouvelle-Zélande France Vidéo des archives de l'INA
  50. (fr) «Vidéo de France-Ecosse du Tournoi 1997 », sur ina.fr
  51. «Vidéo de Galles-France du Tournoi 1998 », sur ina.fr
  52. (fr) « Angleterre-France 1991 : essai irréel conclu par Philippe Saint-André », sur lequipe.fr
  53. Un siècle de rugby, Escot et Rivière (1997), p. 255.
  54. (en) France - Nouvelle-Zélande en coupe du monde 1999, sur stats.allblacks.com
  55. 31 octobre 1999 : les 26 minutes qui ont fait chavirer le Temple, sur rugby-nomades.qc.ca
  56. Finale CM 1999 Australie-France Vidéo des archives de l'INA
  57. Les matches de la France de 1991 à 2004, sur lnr.fr
  58. 3 juillet 1994 : l’essai du bout du monde, sur nomades.qc.ca
  59. (en)Nouvelle-Zélande France de juillet 1994, sur stats.allblacks.com
  60. (en)Afrique du Sud - France de la coupe du monde 1995, sur genslin.us, voir 1995
  61. (fr) «Vidéo de France-Irlande du Tournoi 2002 », sur ina.fr
  62. La légende du Tournoi, H. Garcia (2005), p. 246.
  63. (en) Les matchs de la France jusqu'en 2006, sur rugbydata.com
  64. (en) France - Nouvelle-Zélande de novembre 2000, sur stats.allblacks.com
  65. (en) Afrique du Sud - France en juin 2006, sur rugbydata.com
  66. Résumé vidéo Irlande-France 2007 à Croke Park, sur orange.fr
  67. Thomas Mico, « Lièvremont aux commandes » sur www.sport365.fr, 24 octobre 2007. Consulté le 5 septembre 2011
  68. Ph.V., « Chabal et 12 nouveaux » sur www.lequipe.fr, L'Équipe, 9 juin 2008. Consulté le 5 septembre 2011
  69. La France tombe sur un os sur www.lequipe.fr, L'Équipe, 20 novembre 2008. Consulté le 5 septembre 2011
  70. Aymeric Marchal, « Les Bleus si près de l'exploit » sur www.lequipe.fr, L'Équipe, 20 juin 2009. Consulté le 5 septembre 2011
  71. Tournoi des 6 nations 2010 - Statistiques générales sur www.itsrugby.fr. Consulté le 5 septembre 2011
  72. Morgan Parra, meilleur joueur du tournoi ? sur www.asm-rugby.com, ASM Clermont Auvergne. Consulté le 19 mars 2010
  73. Bowe meilleur joueur sur www.lequipe.fr, L'Équipe, 25 mars 2010. Consulté le 26 mars 2010
  74. Richard Escot, « Saint-André succèdera à Lièvremont » sur www.lequipe.fr, L'Équipe, 22 août 2011. Consulté le 5 septembre 2011
  75. Le drapeau olympique, sur multimedia.olympic.org
  76. a et b Le Coq dans le sport (CRDP de Bordeaux) : plus d'infos sur l'USFSA, les deux anneaux entrelacés et le coq
  77. Le 2 janvier 1911 : la naissance d’une Nation, sur rugby-nomades.qc.ca
  78. Daniel Herrero (2003), p. 340.
  79. Exemples de coqs, crdp.ac-bordeaux.fr
  80. Ecusson en forme de coq, devenu emblème national, sur www.museedusport.fr
  81. Le XV de France, sur ffr.fr
  82. Rencontre avec Jo Maso, manager général de l'équipe de France, sur lepanorama.net
  83. Interview de Jo Maso, sur ffr.fr
  84. H. Garcia (2005), p.162
  85. Escot et Rivière (1997), p. 261.
  86. Lièvremont aux commandes, sur sport365.fr
  87. XV de France : Quesada en renfort sur Sports.fr
  88. Duboisset (2006), p.476-479
  89. Prix Emmanuel Rodocanachi
  90. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  91. Fiche de Abdelatif Benazzi, sur ffr.fr
  92. Signifie que le joueur a remporté un(des) Grand(s) Chelem(s).
  93. T2 Signifie que le joueur a remporté 2 Tournois des cinq/six nations.
  94. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  95. Fiche de Serge Blanco, sur ffr.fr
  96. T6 Signifie que le joueur a remporté 6 Tournois des cinq/six nations.
  97. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  98. Fiche de André Boniface, sur ffr.fr
  99. Signifie que le joueur a remporté un(des) Petit(s) Chelem(s).
  100. T5 Signifie que le joueur a remporté 5 Tournois des cinq/six nations.
  101. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  102. Fiche de Benoît Dauga, sur ffr.fr
  103. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  104. Fiche d'Amédée Domenech, sur ffr.fr
  105. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  106. Fiche de Thierry Dusautoir, sur ffr.fr
  107. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  108. Fiche de Fabien Galthié, sur ffr.fr
  109. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  110. Fiche de Olivier Magne, sur ffr.fr
  111. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  112. Fiche de Fabien Pelous, sur ffr.fr
  113. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  114. Fiche de Jean Prat, sur ffr.fr
  115. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  116. Fiche de Jean-Pierre Rives, sur ffr.fr
  117. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  118. Fiche de Philippe Sella, sur ffr.fr
  119. (en) Fiche du joueur sur espnscrum.com
  120. Fiche de Walter Spanghero, sur ffr.fr
  121. T3 Signifie que le joueur a remporté 3 Tournois des cinq/six nations.
  122. Matchs joués par l'équipe de France, sur rugbydata.com
  123. Matchs joués par l'équipe de France, sur rugbydata.com
  124. Records du XV de France, sur ffr.fr. Consulté le 21 juin 2009.
  125. (en) Fabien Pelous sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 5 juin 2011
  126. (en) Damien Traille sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 19 septembre 2011
  127. Record national pour un pilier
  128. (en) Sylvain Marconnet sur www.espnscrum.com, ESPN. Consulté le 5 juin 2011
  129. Records des joueurs du XV de France, sur ffr.fr

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Bibliographie

Lien externe

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