- Marc Cecillon
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Marc Cécillon
Marc Cécillon Pas d'image ? Cliquez ici. Fiche d'identité Date de naissance 30 juillet 1959 Lieu de naissance Bourgoin-Jallieu (France) Taille 1, 91 m Poids 115 kg Surnom Marco Position Troisième ligne centre, Troisième ligne aile, Deuxième ligne Carrière en junior Saint Savin Carrière en senior Saison(s) Équipe Matchs
(Points)*
1980-1983
1983-1999
1999-2003Saint savin
Bourgoin
BeaurepaireCarrière en équipe nationale Saison(s) Équipe Matchs
(Points)**1988-1995 France 47 (40) * Matchs joués et points marqués dans chaque équipe
comptant pour le championnat national
et les compétitions nationales et continentales.
** Matchs joués et points marqués pour l'équipe
nationale en match officiel.modifier Marc Cécillon (né le 30 juillet 1959 à Bourgoin-Jallieu) est un ancien joueur de rugby de l'Équipe de France. Il a tué son épouse en 2004. Condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2006, sa peine est réduite en appel à 14 ans (3 décembre 2008) .
Sommaire
Sa vie de joueur de rugby
Il se forme au métier de pâtissier mais, doté d'un gabarit impressionnant (1,91 m, 115 kg[1]), il fait ses classes au club de Saint-Savin, avant de rejoindre celui de Bourgoin-Jallieu.
Troisième ligne centre (ou aile) ou deuxième ligne, il compte 46 sélections en équipe de France de 1988 à 1995, dont il avait été cinq fois le capitaine. Il a participé aux tournées en Argentine en 1988 et 1992, en Nouvelle-Zélande en 1989, aux États-Unis en 1991, et en Afrique du Sud en 1993.
Il a été finaliste du championnat de France en 1997, de la Coupe de France en 1997 et 1999, du Challenge de l'Espérance en 1995, et vainqueur du Challenge européen 1996-1997 (plus finaliste en 1999).
Convivial, fêté pour ses exploits, il est celui qui « fait plus que la troisième mi-temps », et seul son père réussit à le calmer lorsqu'il dérape dans les boîtes de nuit de la région.
Un livre lui est consacré en 1998 : Marc Cécillon, l'homme tranquille du rugby français, de Guy Leduc, éd. Arts et Littératures.
Meurtre et procès
Après sa retraite en 1999 (il est alors encore demi-finaliste du championnat au printemps), il devient entraîneur-joueur du club de l'US Beaurepaire en Nationale 2. Par la suite, il devient « ambassadeur » du CSBJ à la demande du président berjallien Pierre Martinet, mais l'inactivité le ronge. Il semble que peu à peu, l'ancien champion sombre dans la dépression, l'alcoolisme et les médicaments.
Le 7 août 2004, ivre, il tue sa femme Chantal, secrétaire médicale avec qui il était marié depuis 24 ans, de cinq coups de feu au cours d'une soirée réunissant une soixantaine de personnes à Saint-Savin. Son épouse voulait demander le divorce, ne supportant plus l'alcoolisme, la violence exacerbée et le harcèlement jaloux de son mari, par ailleurs fréquemment infidèle. Ne supportant pas la volonté de départ de sa femme, Marc Cécillon lui demande lors de cette soirée de revenir avec lui, ce qu'elle refuse. Il frappe alors une amie qui s'interpose et est chassé par leur hôte. Il part chercher son pistolet, une arme 357 Magnum, en voiture à son domicile, ce qui pour la justice constituait la préméditation, avant de revenir et d'assassiner son épouse. Les convives ont ensuite le plus grand mal à le maîtriser[2] Son taux d'alcoolémie mesuré ensuite était de 2,65 grammes. Le couple a eu deux filles, de 22 et 24 ans, présentes lors du procès en 2006.
Le procès de Marc Cécillon devant la Cour d'assises de l'Isère commence le 6 novembre 2006. La défense de son avocat porte surtout sur les difficultés de reconversion d'un ancien champion, laissé à lui-même après avoir connu la gloire, et sur ses difficultés à exprimer ses sentiments. Le vendredi 10 novembre, bien que l'avocat général n'ait requis que 15 ans, le jury le condamne à 20 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de son épouse[3]. La semaine suivante, Marc Cécillon fait appel de sa condamnation.
Le procès en appel s'est déroulé du 1er décembre au 3 décembre 2008, à Nimes. Les juges de la Cour d'appel n'ont pas retenu la préméditation, et ont réduit la peine de Marc Cécillon à 14 ans de réclusion criminelle. Il était assisté à ce procès par Me Éric Dupond-Moretti [4].
Clubs
- Saint-Savin Sportif jusqu'en 1986
- CS Bourgoin-Jallieu 1986-1999
- US Beaurepaire 1999-2003
Lien externe
- Procès en appel de Marc Cécillon par la journaliste du Monde Pascale Robert-Diard
Notes & références
- ↑ Procès Cécillon: "Par pitié, ne dites pas qu'il avait tout prévu", AFP, 30 novembre 2008
- ↑ Le rugbyman Cécillon jugé pour l'assassinat de sa femme, Le Figaro, 6 novembre 2006
- ↑ Marc Cécillon en prend pour vingt ans ; Libération ; 11 novembre 2006 (article en ligne)
- ↑ Article du blog Chroniques judiciaires, hébergé par LeMonde.fr
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