- Yvoy-le-Marron
-
Yvoy-le-Marron Administration Pays France Région Centre Département Loir-et-Cher Arrondissement Romorantin-Lanthenay Canton Lamotte-Beuvron Code commune 41297 Code postal 41600 Maire
Mandat en coursDaniel Lombardi
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de la Sologne des étangs Démographie Population 603 hab. (2007 INSEE) Densité 12 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 94 m — maxi. 138 m Superficie 48,92 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/Loir-et-CherYvoy-le-Marron est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Petit village de la Sologne entre La Ferté-Saint-Aubin et Lamotte-Beuvron.
Environnement
En raison de la qualité de son environnement nocturne (très peu de sources de pollution lumineuse grâce à une extinction programmée des lampadaires la nuit, la commune est la première de France à avoir été labellisée "Villes et villages étoilés" (*Village 1 étoile* par l'ANPCEN)[1]
Histoire
Le village s'appelait précédemment Yvoy-le-Galeux et n'a pris son nom actuel qu'en 1841 par une ordonnance de Louis-Philippe. Son ancien nom est probablement à rapporter à la présence d'une fontaine « guérisseuse » sur le territoire de la commune, et connue depuis le VIe siècle. Cette source porte le nom de Saint Caprais, évêque d'Agen du IVe siècle et saint guérisseur de la gale[2].
Il existe à Yvoy-le-Marron plusieurs tumulus ou « tombelles » datant de l'Âge du Bronze[3].
Des années 1950 aux années 1970 a eu lieu un festival de variétés, sous la houlette de Jean Prouvost, qui accueillit plusieurs chanteurs reconnus : Johnny Hallyday, Nana Mouskouri, Sylvie Vartan[4]...
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1871 1879 Ludovic de Loynes d'Estrées 1879 1884 Joseph de Loynes d'Estrées 1884 1912 Benoit Bonnin 1912 1935 Joseph de Loynes d'Estrées 1935 1939 Marius-Paul Otto 1939 1944 Maurice Otto 1944 1944 Membres de la Délégation Spéciale 1945 1947 Jean-Batiste Privet 1947 1951 Jean Badimon 1951 1977 Jean Prouvost 1977 1977 Elisabeth Prouvost 1978 1983 Claude Chevalier-Appert 1983 2001 Guy de Bodman 2001 2005 M. Bouhier de l'Ecluse 2005 Daniel Lombardi Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Yvoy-le-Marron comptait 609 habitants (soit une augmentation de 14 % par rapport à 1999). La commune occupait le 14 194e rang au niveau national, alors qu'elle était au 14 544e en 1999, et le 138e au niveau départemental sur 291 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Yvoy-le-Marron depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[5], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[6]. Pour Yvoy-le-Marron, le premier recensement a été fait en 2007[7], les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Yvoy-le-Marron, est une évaluation intermédiaire[8]. Le maximum de la population a été atteint en 1906 avec 810 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 15,7 %, 15 à 29 ans = 11,9 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 24,9 %, plus de 60 ans = 30,7 %) ;
- 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 10,6 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 36,8 %).
Lieux et monuments
- Fontaine Saint-Caprais
- Église
Les premiers chrétiens d'Yvoy construisirent leur église vers le début du VIe siècle. Elle a été transformée, agrandie et plusieurs fois restaurée au cours des siècles. Elle est composée de trois parties construites à des époques différentes :
- Au centre, se trouve la partie la plus ancienne, c'est ce qui reste probablement de la première église d'Yvoy construite en pierre.
- Au XVe ou XVIe siècle, l'église étant trop petite, on entreprit de l'allonger. L'abside fut démolie et au bout de la nef on construisit une nef plus haute. Le chœur fut percé de trois fenêtres gothiques. Deux existent encore. Celle du fond, au-dessus de l'autel, fut obstruée. De chaque côté de l'autel, s'ouvraient deux portes : l'une conduisait à la sacristie à droite, l'autre au presbytère à gauche.
- Une porte latérale donnant sur le cimetière fut au XVIe siècle ou percée ou agrandie. En anse de panier, cette porte était surmontée d'un écusson vraisemblalement fleurdelisé car il fut martelé à la Révolution. Ces travaux furent exécutés par un maçon d'Yvoy : Étienne Foutant. À sa mort, on l'enterra dans le cimetière au pied d el'église et son épitaphe se trouve aujourd'hui sellé dans le mur :
Ci-gît Étienne Foutant, maçon de ecens lequel trépassa le VIe jour de février MDXXVI
. A noter :ecens
signifie « d'ici », etVIe jour de février MDXXVI
signifie « 6 février 1526 ».
Vers 1525 l'église qui venait d'être agrandie reçue un cadeau d'importance : Claude d'Étampes, seigneur de la Ferté-Nabert (c'est-à-dire La Ferté-Saint-Aubin) et sa femme Anne Robertet (fille du ministre des finances de Charles VII de France, Louis XII et François Ier) offrirent à l'église des fonts baptismaux en pierre sculptée. Ils se composent de deux cuves en pierre ornées d'élégants motifs sculptés Renaissance, posés sur des colonnettes. Ils portent les armoiries des Robertet et de Claude d'Etampes. Les cuves doublées de plomb et de couvercles de cuivre ou d'étain les fermaient. Ils sont classés sur l'inventaire des monuments historiques le 23 décembre 1957.
On peut admettre que la première église n'avait pas de clocher mais une cloche placée dans un campanile qui s'effondra. Au XVIIIe siècle l'église reçut une nouvelle cloche, nommée Caprais, bénite par François Colle de Villiers, curé. L'église possédait une deuxième cloche, en 1861 elle se brisa. Une nouvelle cloche, nommée Hector-Louise, fut baptisée par Monseigneur Pallu, évêque de Blois.
Sur chaque cloche figure une inscription (reproduite ici aussi fidèlement que possible) :- texte de la première cloche :
« L'AN 1788 IAY ETE BENITE PAR Mre FRANCOIS COLLE DE VILLIERS CURE DE CETTE Psse NOMMEE CAPRAIS PAR HAUT ET PUISSANT Sgr
CHARLES RENE VALENTIN MARQUIS DE COUE MESTRE DE CAMP DE CAVALERIE CHVR DE L'ORDRE ROYALE ET MILITAIRE DE ST LOUIS Sgr DE
LA BARONNIE FERTE DE LOVENDAL DE CETTE PAROISSE ET PAR DLLE MARIE HENRIETTE DE LUKER FILLE DE HAUT ET PUISSANT Sgr
EDOUARD JEAN MARQUIS DE LUKER BRIGADIER DES ARMES DU ROY CHEVR DE L'ORDRE ROYALE ET MILITAIRE DE ST LOUIS ET DAME MARIE ANGELIQUE DE STE HERMINE SON EPOUSE
P GAUTIER SINDIC
I PRESSON »- texte de la deuxième cloche :
« L'AN 1861 J'AI ETE BATISEE PAR Mgr PALU DU PARC EV DE BLOIS NOMMEE HECTOR DAUDIER PROPre
A YVOY LE MARRON ET PAR Mme LOUISE ANNE MARIE DE LA TAILLE EPOUSE DE MR DE LOYNES D'ESTREES PROPre ET MAIRE DE CETTE
Cne Mr QUENTIN ETANT CURE MR CHERIER TRESORIER
FONDERIE D'ORLEANS DE BOLLEEE AINE »Personnalités liées à la commune
- Jean Prouvost (1885-1978), industriel du textile, grand patron de presse (propriétaire de Paris-Soir, Match, Marie-Claire), propriétaire à Yvoy-le-Marron et maire de la commune pendant de nombreuses années.
Voir aussi
Notes et références
- Article concernant la remise du label "Villes et villages étoilés"
- À la claire fontaine de Saint-Caprais, S Drouet, journal de la Sologne, automne 2006, n° 135, p. 72-73
- Henri Delétang : Études de terrain, photographie aérienne et archives, un réexamen des tumulus d'Yvoy-le-Marron. Bulletin du Groupe de Recherches Archéologiques et Historiques de Sologne, tome 18, 1996, n°1, La Sologne et son passé 18
- Aucante P, la fête événement, Journal de la Sologne, Printemps 2008, p. 52
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009
- Calendrier des recensements des communes du département du Loir-et-Cher sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 12 février 2011
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales publiées
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 12 février 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 12 février 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 12 février 2011
- Évolution et structure de la population à Yvoy-le-Marron en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 11 octobre 2010
Liens externes
Catégories :- Commune de Loir-et-Cher
- Commune de la Sologne
Wikimedia Foundation. 2010.