Yan Ulrich

Yan Ulrich

Jan Ullrich

Pix.gif Jan Ullrich Icône cycliste
Jan Ullrich.jpg
Jan Ullrich lors du Tour d'Italie 2006, le 23 mai
Informations
Nom Ullrich
Prénom Jan
Date de naissance 2 décembre 1973
Pays Allemagne Allemagne
Type de coureur Courses par étapes
Équipe(s) pro
1995-2002
2003-03
2004-2006
 Deutsche Telekom
Team-Coast / Team-Bianchi
T-Mobile
Principales victoires
2 Grands Tours

Jersey yellow.svg Tour de France 1997
Jersey gold.svg Tour d'Espagne 1999
10 étapes dans les grands tours
Tour de France (7 étapes)
Tour d'Italie (1 étapes)
Tour d'Espagne (2 étapes)
6 championnats
Olympic flag.svg Champion olympique 2000 sur route
Flag of Germany.svg Champion d'Allemagne 1997, 2001
Arc en ciel.png Champion du Monde du contre la montre 1999, 2001
Flag of Germany.svg Champion d'Allemagne du contre la montre 1995
3 classements annexes de grand tour
Jersey white.svgClassement du Meilleur Jeune 1996, 1997, 1998
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Jan Ullrich (né le 2 décembre 1973 à Rostock) est un ancien coureur cycliste professionnel allemand. Professionnel de 1995 à 2006, il a remporté le Tour de France 1997, devenant le premier vainqueur allemand de cette épreuve. Il s'est ensuite imposé sur le Tour d'Espagne 1999, a été champion olympique de la course en ligne en 2000 et champion du monde du contre-la-montre en 1999 et 2001. Sa carrière s'est achevée en 2006, après qu'une analyse ADN a permis de l'identifier parmi les clients du docteur Fuentes, dans le cadre de l'affaire Puerto.

Sommaire

Situation familiale

Il a une fille, Sarah Maria (née le 1 juillet 2003). Il est marié depuis septembre 2006 avec Sara Steinhauser, sœur de l'ancien coureur cycliste Tobias Steinhauser, de laquelle il a un fils Max, né le 7 août 2007.

Biographie

Son père, maçon, a quitté le foyer familial alors que Jan n'était encore qu'un enfant. C'est donc sa mère qui l'a élevé avec ses deux frères.

Jan Ullrich pratique le cyclisme depuis 1983 dans le club de Dynamo Rostock avec comme entraîneur Peter Saager.
Il débute en 1987 dans une formation des futurs athlètes de la RDA à l'école nationale des sports du SC Dynamo Berlin avec comme entraîneur Peter Becker.

Il a vécu une grande partie de sa vie dans le petit village de Merdingen. En 2004, il emménage en Suisse, à Scherzingen au bord du lac de Constance, où il vit toujours.

Carrière

Il remporte son premier titre en 1988 comme champion junior de RDA sur route. En 1993, il devient Champion du Monde Amateur à Oslo en Norvège.

Mais Jan Ullrich se révèle en 1996 en terminant 2e du Tour de France pour sa toute première participation à la Grande Boucle dans l'équipe Deutsche Telekom.

Il se classe cette année-là derrière Bjarne Riis[1], son leader au sein de l'équipe allemande. Confirmant son extraordinaire potentiel, il escalade incroyablement la montée d'Arcalis, en laissant même sur place Richard Virenque et Marco Pantani[2]. Par la suite il prend le maillot jaune pour le ramener à Paris, il remporte ainsi aisément le Tour de France en 1997 malgré l'opposition de Richard Virenque. L'ancien coureur d'Allemagne de l'Est semble alors promis à de nombreuses victoires sur le Tour.

Mais parfois peu professionnel dans ses préparations hivernales, prenant ainsi beaucoup de poids, il est d'abord battu en 1998 par le coureur italien Marco Pantani suite à des crevaisons et à une grosse défaillance dans le Galibier. Puis démarre le règne de Lance Armstrong en 1999 : depuis cette année, toutes les fois où Ullrich a participé au Tour, il n'a pas fait mieux que 2e derrière le champion américain. Pas seulement battu par Lance Armstrong, battu aussi par son ombre, son propre coéquipier de luxe et ami, le coureur allemand Andreas Klöden, 2e lors du Tour de France 2004. Ce qui en fait finalement le Poulidor allemand, car il a fini 2e à cinq reprises depuis 1996, une fois 3e et 4e alors qu'il était considéré comme un vainqueur potentiel.

Il a disputé son meilleur Tour de France en 2003 (outre sa victoire de 1997). L´allemand a en effet été tout proche de battre Lance Armstrong sur le Tour pour la seule fois de sa carrière. Alors que le Tour 2002 s'était refusé à lui en raison de problèmes physiques et de suspension pour dopage, il débute la Grande Boucle à court de compétition, avec le tout nouveau Team Bianchi, anciennement Team Coast. D'abord distancé sans surprise dans les Alpes, Ullrich bat largement Armstrong lors du contre-la-montre de Cap Découverte, où il reprend plus d'une minute et demie à l'américain. Il lâchera de nouveau son rival dans la montée vers le Plateau de Bonascre, le lendemain, pour se retrouver à 15 secondes du maillot jaune au matin de l'étape de Luz-Ardiden. Dans le Tourmalet, Ullrich lâche à nouveau légèrement l'Américain, le Tour de France semble alors basculer. Dans la montée finale, Armstrong va pourtant porter un coup de massue en remportant l'étape en solitaire, Ullrich étant relégué à plus d'une minute au général. Lors du dernier chrono a Nantes, Ullrich tombe sous la pluie et perd définitivement espoir de victoire finale. Il terminera deuxième à Paris.

Le 19 octobre 2006, il résilie sa licence suisse de cyclisme professionnel tout en assurant ne pas mettre un terme à sa carrière. Après plusieurs essais infructueux pour trouver une équipe, il annonce le 26 février 2007 mettre un terme à sa carrière.

Jan Ullrich Nacht von Hannover 2005.jpg

Résultats

Excellent rouleur et efficace en montagne, il axe l'essentiel de ses saisons sur le Tour de France (où, outre sa victoire en 1997, il a terminé à cinq reprises à la deuxième place, en 1996, 1998, 2000, 2001 et 2003), ce qui ne l'a pas empêché de remporter également un Tour d'Espagne (1999), deux Tour de Suisse (2004 et 2006), deux titres de champion du monde du contre-la-montre (1999 et 2001) et une médaille d'or sur route aux JO de Sydney (2000) (et vice-champion olympique du contre-la-montre en 2000). Par ailleurs Champion d'Allemagne sur route 1997 et 2001, du contre-la-montre 1995, Tour de Cologne 2003, Regio Tour 1996, Grand Prix de Francfort 1997, Hew Cyclassics Hambourg 1997, Tour de Berlin 1998, Copa Agostini 2000, Tour d'Emilie 2001, Classic Dortmund 2001 et Champion du monde amateur sur route en 1993. Il fut ainsi reconnu 2e du classement UCI en 1997, et Vélo d’Or en 1997 (2e: 1999; 3e: 2000).

Maintenant résident dans le Bade Wurtemberg, Jan rêve toujours de remporter le Tour à nouveau. Quatrième en 2004, il ne battra pas Armstrong en 2005 puisque l'Allemand termine à la 3e place (derrière Basso) après avoir remonté le classement général durant le contre-la-montre de Saint-Étienne. Il rêve également de remporter son tour national, dont il termine second en 2005.

Vainqueur du contre la montre à Pontedera lors de la 11e étape du Tour d'Italie 2006, il devance l'italien Ivan Basso de 28", il a donc remporté au moins une victoire d'étape dans chaque grand Tour.

Affaires de dopage

Son palmarès est terni par plusieurs affaire de dopage. En effet, il est impliqué dans l'affaire Puerto en 2006 qui l'empêchera de disputer le Tour. Licencié par son équipe T-Mobile, il s'était alors mis à la recherche d'une équipe, mais n'ayant trouvé aucune équipe pour l'embaucher, il a annoncé le 26 février 2007 qu'il mettait un terme à sa carrière.

Positif aux amphétamines

Durant l'été 2002, il est contrôlé positif aux amphétamines alors qu'il est blessé, sans toutefois admettre un lien avec une tentative de dopage. Il dira :

  • Pour moi, il ne s'agit pas de dopage. Jamais dans ma carrière, je n'ai essayé d'améliorer mes performances par des substances prohibées.

Ullrich expliquera avoir pris deux pilules de « drogues récréatives » en boîte de nuit dans les semaines de déprime qui ont suivi une lourde opération au genou le privant du Tour de France 2002. Le coureur sera suspendu durant six mois par la commission de discipline de la Fédération allemande et écopera d'une lourde amende. Ce n'est qu'à partir du 23 mars 2003 qu'il sera autorisé à reprendre la compétition.

Affaire Puerto

En juillet 2006, Ullrich est exclu de son équipe T-Mobile avec son coéquipier Oscar Sevilla, et ce à la veille du départ du Tour de France cycliste. Son nom est apparu dans une affaire de dopage en Espagne, l'affaire Puerto. En effet, la radio Cadena Ser a fait savoir que le nom de Jan Ullrich figure sur la liste des patients du docteur Eufemiano Fuentes, médecin impliqué dans un gigantesque réseau de dopage en Espagne, démantelé en 2006.

Suite à une plainte de l'ancienne athlète, professeur à l'université de Bielefeld, Britta Bannenberg, le parquet de Bonn ouvre une procédure contre lui (ainsi que contre son équipier, l'espagnol Oscar Sevilla et contre son directeur sportif, le belge Rudy Pevenage) pour escroquerie[3]. Il est licencié le 21 juillet 2006 de l'équipe cycliste T-Mobile.

En août 2006, suite à l'affaire Puerto, le directeur de l'équipe Coast (employeur de Ullrich lors de la saison 2003), Günther Dahms a déclaré vouloir obtenir le remboursement des salaires versés au cycliste allemand car le contrat liant l'équipe Coast et Ullrich indiquait que le recours au dopage était interdit[4].

Le 4 septembre 2006, la chaîne de télévision publique allemande ARD a annoncé que dès la fin de l'année 2006, elle mettrait un terme à sa collaboration avec Jan Ullrich. La chaîne payait Ullrich jusqu'à 195.000 euros pour des interviews et analyses[5].

Le 8 septembre 2006, le parquet de Bonn déclare que les rapports de la police espagnole contiennent des éléments indiquant que le coureur cycliste se serait procuré des produits interdits dès l'année 2003[6].

Tour de France 1997

L'hebdomadaire allemand Focus a révélé le 19 novembre 2007 que le Jan Ullrich, maillot jaune du Tour de France 1997, s'était dopé à l'EPO durant cette période. Le magazine a eu accès à des enregistrements de conversations entre Rudy Pevenage, mentor de Jan Ullrich, et Jef d'Hont, ancien soigneur de l'équipe Telekom, qui avait révélé au printemps 2007 que l'utilisation de l'EPO était généralisée dans la formation allemande Telekom dans les années 1990.[7]

Ses équipes

Jan Ullrich sous le maillot de la formation Bianchi

Palmarès

Places d'honneur

Résultats sur le Tour de France

Résultats sur le Tour d'Espagne

Résultats sur le Tour d'Italie

Résultats sur le Tour de Suisse

Distinctions

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références


Champions olympiques de cyclisme sur route

1896 : Aristídis Konstantinídis • 1912 : Rudolph Lewis • 1920 : Harry Stenqvist • 1924 : Armand Blanchonnet • 1928 : Henry Hansen • 1932 : Attilio Pavesi • 1936 : Robert Charpentier • 1948 : José Beyaert • 1952 : André Noyelle • 1956 : Ercole Baldini • 1960 : Viktor Kapitonov • 1964 : Mario Zanin • 1968 : Pierfranco Vianelli • 1972 : Hennie Kuiper • 1976 : Bernt Johansson • 1980 : Sergueï Soukoroutchenkov • 1984 : Alexi Grewal • 1988 : Olaf Ludwig • 1992 : Fabio Casartelli • 1996 : Pascal Richard • 2000 : Jan Ullrich • 2004 : Paolo Bettini • 2008 : Samuel Sánchez
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