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Viticulture au Liban
Le Liban actuel est le premier producteur historique de vin dans le monde. La vallée de la Bekaa produit actuellement huit millions de bouteilles de vin par an. Au Liban, la bouteille coûte 18 dollars, alors qu’elle est vendue 90 dollars à l’hôtel Ritz, à Paris.
Sommaire
Historique
Aujourd'hui, plusieurs caves se sont montees en plus des trois plus gros producteurs Ksara, Château Musar, Kefraya, Domaine Wardy, Domaine de Baal, Clos Saint Thomas, Clos de Cana, Domaine des Tourelles, Chateau Khoury, Nakad...
(Le vin libanais faisait l’objet d’un article élogieux du Washington Post, à l’occasion de sa réintroduction définitive sur le marché américain.)
La région de Zahlé est renommée depuis des siècles pour la qualité de son raisin. Zahlé est située au centre de la plaine de la Békaa. Le Liban exporte également en Europe, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, en Australie et dans les pays arabes.
Il y a 50 ans, le Liban comptait trois producteurs de vin. La production est évaluée à environ 25 M USD et les exportations à 8 M.
Le Liban possède 16 à 17 types de raisins, et de superbes cépages. Douze entreprises se partagent la production. Elles se sont réunies dans l'Union vinicole, association qui s'est donné pour mission de mettre en place une structure interprofessionnelle pour gérer harmonieusement le développement de cette activité.
Exemple : domaine Château Kefraya, En 1996, on exportait pour environ 3 M USD, le Château du Kefraya produit 1,5 million de bouteilles par an, dont 40% sont destinées à l'exportation.
Depuis 1893, le Liban produit l’arak, qui est une eau de vie obtenue à partir de deux distillations successives de marc de raisins. Le résultat de ces distillations est mélangé à de l’anis vert puis distillé encore une ou deux fois pour concentrer les arômes anisés. M. Ghosn, chef d’une firme qui produit de l'arak au Liban, précise que son produit est à 70% exporté.
Serge Hochar, président de l’Union vinicole du Liban (UVL), déclare : «il était donc très intéressant pour nous de combiner cette tradition avec un tourisme lié au vin. » Pour lui, « l’intérêt que porteront les touristes étrangers à ce projet ne fait pas de doute, surtout que la nourriture libanaise est de plus en plus connue et appréciée dans le monde ». Il insiste sur l’aspect pédagogique de la route des vins : « apprendre aux visiteurs à goûter le vin pour mieux comprendre et apprécier la culture de notre pays ».
Principaux partenaires : Arabie saoudite, Union européenne, Union des émirats arabes
Notes et références
Bibliographie
Voir aussi
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