- Vampire de Brooklyn
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Albert Fish
Pour les articles homonymes, voir Fish.Albert Fish Albert Fish en 1903, lors d'une arrestation.Nom de naissance Albert Hamilton Fish Surnom(s) Vampire de Brooklyn, Ogre de Wysteria, Gray Man & le croque-mitaine. Naissance 19 mai 1870
Washington, D.C.Décès 16 janvier 1936 (à 65 ans) Nationalité Américain Pays d'accueil USA, New York Albert Hamilton Fish, né le 19 mai 1870 et mort le 16 janvier 1936, est un célèbre tueur en série et cannibale américain, surnommé le Vampire de Brooklyn, Ogre de Wysteria, Gray Man ou encore croque-mitaine.
Durant la quasi-totalité de son existence, Albert Fish s'est livré à des perversions sexuelles telles que la pornographie, fétichisme sexuel, voyeurisme, sadisme, masochisme, flagellation active, auto-castration, bestialité, prostitution, coprophilie ou encore la coprophagie. Également cannibale, Fish a notamment commis ses crimes sur de nombreux enfants.
Sommaire
Jeunesse
Albert Fish est né Albert Hamilton Fish le 19 mai 1870, à Washington D.C., de Randall Fish (1795-1875), né dans le Maine, et d'Ellen Fish (1838 -?), née en Irlande. Il est le cadet de la famille et a trois frères et sœurs, Walter, Annie et Edwin Fish. Il souhaita être appelé "Albert" pour échapper au surnom "Ham & Eggs" qui lui fut attribué à l'orphelinat où passa la plupart de son enfance.
Il déclarera plus tard que sa famille avait un long passé de malades mentaux.[1] Son père, Randall, fut capitaine « de bateau de rivière », puis en 1870 devint fabricant d'engrais. Il mourut d'une attaque cardiaque en 1875 à Washington D.C.. Les registres du cimetière du Congrès démontrent que Randall est décédé le 16 octobre 1875 ; et a été enterré le 19 octobre 1875 dans la tombe numéro R96/89. Sa femme, Ellen, contrainte de trouver un emploi, ne fut plus en mesure de s'occuper d'Albert, et le plaça dans un orphelinat où il fut fréquemment fouetté et battu, et où selon ses dires, il y découvrit le plaisir de la souffrance physique ; les coups lui provoquant souvent des érections, pour lesquelles les autres orphelins se raillèrent de lui.
Majorité
En 1890, Albert Fish part s'installer à New York, où il dit être devenu prostitué, et avoir commencé à violer de jeunes garçons, crime qu'il continua à perpétrer après que son mariage fut arrangé par sa mère, en 1898 avec Anna, de neuf ans sa cadette. Le couple aura six enfants : Albert, Anna, Gertrude, Eugène, John et Henry Fish. Vers 1898 il travailla comme peintre en bâtiment, et dit avoir continué la molestation d'enfants de moins de six ans. Plus tard il raconta son escapade avec un amant qu'il l'emmena dans un musée de cire, où Fish fut fasciné par la dissection d'un pénis ; peu après il développa un intérêt morbide pour la castration. Durant une relation avec un attardé mental, Fish tenta de le castrer après l'avoir attaché. L'homme prit peur et s'enfuit. À cette période Fish fréquenta plus régulièrement les bordels où il pouvait être battu et fouetté [b 1]. En 1903 il fut arrêté et incarcéré pour détournement à Sing Sing.
En janvier 1917, sa femme le quitte pour John Straube [2]. Suite à ce rejet, Fish commença à entendre des voix. C'est aussi à cette époque que débutèrent les automutilations ; il s'introduisait des aiguilles dans le corps, notamment dans l'aine, qu'il retirait par la suite, mais il commença à les enfoncer plus profondément si bien que ce fut impossible de les ôter. Plus tard les rayons X révéleront la présence de 27 aiguilles logées dans son bassin.
À l'âge de 55 ans, Fish eut des délires et des hallucinations, Dieu lui commandant de torturer et de castrer des petits garçons. Les médecins dirent qu'il souffrait de « psychose religieuse ». Il se marie également en 1930 avec Estella Wilcox, pour divorcer une semaine plus tard.
Premières agressions et enlèvements
Grace Budd
Le 25 mai 1928, Edward Budd, 18 ans, passe une annonce dans le Sunday edition du New York World:
« jeune homme de 18 ans, souhaite position à la campagne. Edward Budd, 406 West 15ème rue. »Le 28 mai 1928, Albert Fish, alors âgé de 58 ans, rend visite aux Budd à Manhattan. Il répondait à l'annonce de location du jeune homme. Il se présente comme étant Frank Howard, un fermier de Farmingdale, à New York. À l'appartement des Budd, Albert Fish trouve Edward parfait, mais ensuite il rencontre sa jeune sœur de dix ans, Grace.
Albert Fish promet de loger et employer Edward pour quinze dollars par semaine, et en attendant il convainc les parents, Delia Flanagan et Albert Budd I, de laisser Grace l'accompagner à une fête d'anniversaire organisée ce soir là, chez sa sœur Annie Fish. Albert Budd, le père, était bagagiste pour Equitable Life Assurance Society. Grace avait une sœur, Béatrice, et deux autres frères, Albert Budd II, et George Budd. Grace part avec Fish le jour même, mais ne reviendra jamais.
Il emmena la fillette avec lui à la gare et ils prirent tous deux le train pour Westchester. Arrivés à destination, ils se rendirent à Greenbourgh. Albert Fish y a repéré depuis longtemps une maison à l'écart, près d'un bois, abandonnée depuis plusieurs années.
Le 5 septembre 1930, la police arrête Charles Edward Pope, suspecté dans l'enlèvement. Gardien de maison de rapport de 66 ans, il fut accusé par sa femme aliénée. Il passa 108 jours en prison entre son arrestation et son jugement, le 2 décembre 1930[a 1]. Il fut jugé non-coupable.
La Lettre
En novembre 1934, alors que les parents de Grace avaient déjà mené la police vers Albert Fish, celui-ci enverra une lettre anonyme à la mère de la victime décrivant ses motivations et l'origine de son goût pour la chair humaine. La lettre ici en est la traduction, les fautes d'orthographe et les erreurs grammaticales faites par Albert Fish y sont corrigées :
Lettre aux Budd Novembre 1934« Chère Mrs Budd. En 1894, un de mes amis s'est embarqué sur le vapeur Tacoma du capitaine John Davis, allant de San Francisco à Hong Kong. En arrivant, il partit s'enivrer en compagnie de deux amis. À leur retour, le bateau était parti. La famine sévissait à cette époque. La viande coûtait $1-3 par livre. La famine était telle que les pauvres vendaient leurs enfants de moins de 12 ans comme viande de boucherie. Un jeune de 14 ans n'était pas en sécurité dans la rue. Toutes les boutiques vendaient cette viande grillée ou bouillie. Des membres de l'enfant étaient apportés et vous pouviez choisir la partie qui vous convenait. Les fesses étaient les parties les plus prisées et vendues en escalopes coûtaient le plus cher. John est resté en ces lieux tellement longtemps qu'il développa un goût pour la chair humaine. À son retour à New York, il kidnappa deux jeunes garçons de 7 et 11 ans. Il les attacha chez lui en les enfermant dans un placard. Puis il brûla tous leurs vêtements. Plusieurs fois par jour, il les torturait afin d'attendrir leur chair. Il tua le garçon de 11 ans, car il avait les fesses les plus charnues. Il cuisina et mangea toutes les parties à l'exception des os du crâne et des entrailles. Il a été rôti au four (les fesses), bouilli, grillé, frit, et préparé en soupe. Le même sort attendait le plus jeune. À cette période, je vivais au 409 Est de la 100e rue. Il me vantait tellement souvent les délices de la chair humaine que je me décidai à en goûter. Le dimanche 3 juin 1928, je vous ai appelée au 406 Ouest de la 15e rue. Je vous ai apporté un pot de fraise à la crème. Nous avons déjeuné ensemble. Grace s'est assise sur mes genoux et m'embrassa. Je fixai mon choix sur elle. Au prétexte de l'emmener à une fête, vous avez dit qu'elle pouvait y aller. Je l'emmenai dans une maison à Westchester que je venais de louer. Je lui demandai de rester à l'extérieur. Elle cueillit des fleurs. Je suis monté à l'étage et ai enlevé mes vêtements. Si je ne le faisais pas, je savais que le sang allait les tacher. Quand tout fut prêt, je l'appelai par la fenêtre. Puis je me suis caché dans le placard jusqu'à ce qu'elle entre dans la chambre. Lorsqu'elle ma vu nu, elle se mit à pleurer et essaya de fuir par l'escalier. Je l'ai attrapée, elle dit qu'elle se plaindrait à sa maman. D'abord, je l'ai déshabillée. Comme elle donnait des coups de pied, mordait et griffait, je l'ai étranglée, puis découpée en petits morceaux afin que je puisse emmener la viande dans mes chambres. Je l'ai cuisinée et mangée. Ses petites fesses étaient tendres après avoir été rôties. Ça m'a pris neuf jours pour la manger en entier. Je ne l'ai pas baisée, même si je l'ai regretté. Elle est morte vierge. »
Mme Budd étant illettrée et ne pouvant donc lire elle-même la lettre, la confia à son fils Edward[3]. Fish révéla à la police, lorsqu'il fut interrogé, qu'il n'avait "jamais eu en tête" l'idée de violer la petite fille[b 2] ; plus tard il avoua à son avocat qu'il avait effectivement violé Grace[b 3].
Arrestation
Fish s'est marié le 6 février 1930, à Waterloo, New York, avec Estella Wilcox et divorce au bout d'une semaine [a 2]. Il est arrêté en mai 1930 pour avoir « envoyé une lettre obscène à une femme noire qui avait répondu à une annonce pour être femme de ménage ». Il fut envoyé à l'hôpital psychiatrique de Bellevue pour observations entre 1930 et 1931, suite a son arrestation.
Découvertes des crimes
Le porte-parole de la police admet qu'Albert Fish a été interrogé à plusieurs reprises sur des disparitions d'enfants, mais qu'il n'a jamais été vraiment suspecté. "C'était de la routine, il avait l'air tellement inoffensif..." "Cet homme n'est pas fou, pas dangereux pour la société à prime abords, même s'il présente une personnalité psychopathe à caractère sexuel..."
On ne sait pas exactement combien de victimes il a à son actif. Lui-même en a avoué une centaine aux enquêteurs. Bien qu'il n'ait été jugé que pour seize crimes prouvés, le juge d'instruction chargé de son dossier considérait ce chiffre comme hautement probable.
Son psychiatre de l'époque, le Dr Fredric Wertham, avec qui Albert Fish noua des relations de confiance réelles et profondes, pense que ce nombre dépassait quatre cents, ce qui ferait de lui le criminel ayant le plus fait de victimes.
Les journaux se déchaînent : " Pas dangereux, cet homme qui se promène en hurlant : "Heureux soit celui qui fracasse le crâne des petits enfants" ou "Il faut que je sacrifie des enfants, comme Abraham son fils Isaac, pour me faire pardonner mes péchés."
La profession de psychiatre connut pendant quelques mois aux États Unis une forte baisse de considération. Malgré les traces évidentes de sa complète désorganisation mentale, il fut exécuté sur la chaise électrique le 16 janvier 1936 et on l'on du s'y reprendre à 2 fois du fait des courts-circuits occasionnés par les aiguilles qu'il avait lui-même plantées dans son corps.
Billy Gaffney
Un enfant nommé Billy Gaffney jouait devant la maison de ses parents, à Brooklyn, avec son ami, Billy Beaton, le 11 février 1927. Tous deux disparurent, seul fut retrouvé l'ami, sur le toit de la maison. Lorsqu'on l'interrogea sur ce qui était arrivé au petit Gaffney, celui ci répondit que « le Croque-mitaine l'a pris ». Peter Kudzinowski [4] fut tout d'abord suspecté d'être l'assassin du garçon. Puis, Joseph Meehan, machiniste pour le tramway de Brooklyn, vit une photographie de Fish dans un journal, ce qui lui permit de l'identifier comme étant l'homme qui, le jour de l'enlèvement, tentait de calmer un petit garçon assis à côté de lui, dans le tramway. Le garçon ne portait pas de veste, pleurait sa mère et fut traîné dans et hors du tramway par l'homme. La police fit concorder la description du petit garçon avec celle de Billy Gaffney. Son corps ne fut jamais retrouvé. La mère de l'enfant, se rendit à Sing Sing afin d'obtenir auprès de Fish plus de détails sur la mort de son fils. Fish confessa ce qui suit :
Extrait d'une lettre envoyée aux parents de Billy Gaffney« Je l'ai fouetté jusqu'à ce que le sang coule sur ses jambes, J'ai coupé les oreilles et le nez, agrandi la bouche d'une oreille à l'autre, sorti les yeux des orbites. (...) Enfoncé le couteau dans le ventre et y ai placé ma bouche pour boire le sang. Puis, je l'ai démembré, et j'ai coupé le tronc au-dessus du nombril, et les jambes à environ cinq centimètres en dessous de son derrière. Après j'ai tranché la tête, les pieds, les bras et les jambes au-dessus du genou. (...) Je suis rentré chez moi en emportant de la viande, mes morceaux préférés, son sexe, ses rognons, et un délicieux petit derrière bien grassouillet pour le rôtir au four et le dévorer. J'ai préparé un ragoût avec ses oreilles, son nez, des morceaux de visage et du ventre. J'y ai mis des oignons, des carottes, des navets, du céleri. C'était bon ! Les fesses, je les ai coupées en deux, et mises sur un plat avec sur chacune des lanières de bacon. (...) J'ai versé un demi-litre d'eau pour le jus de la sauce avant d'y mettre des oignons. (...) À intervalles réguliers, j'ai arrosé de jus son derrière avec une cuillère en bois afin que la viande soit juteuse. (...) Jamais je n'ai mangé une dinde rôtie qui ait été la moitié aussi excellente que ce délicieux petit cul grassouillet. (...) J'en ai mangé pendant quatre jours. Par contre, ses petites roubignolles étaient trop dures. Je n'arrivais pas à les mâcher. Je les ai jetées dans les toilettes. (...) »
Jugement et condamnation
Le jugement d'Albert Fish pour le meurtre prémédité de Grace Budd s'ouvrit le 11 mars 1935, White Plains, New York, avec le juge Frederick P. Close, le vice-procureur de la République, Elbert F. Gallagher, pour l'accusation. James Dempsey assura la défense de Fish. Le jugement dura 10 jours. Fish plaida la folie, et déclara qu'il entendait la voix de Dieu lui demandant de tuer des enfants. Plusieurs psychiatres attestèrent de son Fétichisme sexuel, celui ci incluant la coprophilie, l'ondinisme, la pédophilie et de sado-masochisme, mais ils furent en désaccord, à savoir si ses activités signifiaient qu'il était fou. L'expert témoin de la défense, Fredric Wertham, psychiatre ayant étudié le développement des enfants, dirigea les expertises psychiatriques pour la cour criminelle de New York ; il affirma que Fish était aliéné. Un autre témoin de la défense, Mary Nicholas, belle-fille de Fish, alors âgée de 17 ans. Elle décrira comment celui-ci lui enseigna, à elle et à ses frères et sœurs un « jeu » impliquant le masochisme et la molestation. Le jury estima qu'il était sain et coupable, et le juge le condamna à la peine de mort.
Après sa condamnation, Fish confessa le meurtre de Francis X. McDonnell, huit ans, qu'il tua à Staten Island. McDonnell jouait en face du porche de sa maison non loin de Port Richmond, le 15 juillet 1924. Sa mère vit un « vieil homme » marcher tout en serrant et desserrant ses poings. Il passa sans rien dire. Plus tard le jour même, le vieil homme fut aperçu à nouveau, mais cette fois ci observant McDonnell et son ami jouer. Le corps du jeune garçon fut retrouvé dans des bois, près du lieu où un voisin remarqua le « vieil homme » prenant l'enfant plutôt dans l'après-midi. Il avait été agressé et étranglé avec ses bretelles [a1 1][a1 2].
Fish arriva en mars 1935, et fut exécuté le 16 janvier 1936, sur la chaise électrique à Sing Sing. Il entra dans la salle à 23h06 et la mort fut prononcée 3 minutes plus tard [a1 3]Il fut enterré au cimetière de la prison. Il est tenu pour avoir dit que l'électrocution serait « le tressaillement suprême de ma vie »[b 4] Juste avant que le commutateur ne fut actionné, il déclara « Je ne sais même pas pourquoi je suis là », s'accordent à dire les témoins présents, il fallut deux décharges avant que Fish ne meure, ce qui contribua à la légende de l'appareil se mettant en court-circuit, à cause des aiguilles que Fish s'inséra auparavant dans le corps.
Profil psychiatrique
Il est envoyé entre 1930 et 1931 à l'hôpital psychiatrique de Bellevue pour observation, en raison des motifs de ses arrestations. Albert Fish prétend avoir erré à travers les États-Unis, assassinant au moins une personne dans chacun des vingt-trois états qu'il a visités, comme d'autres victimes qu'il croisa lors de son voyage, bien que cette déclaration ne soit pas soutenue par les documents connus de sa vie.
Les médecins l'ayant examiné ont déclaré qu'il était sadomasochiste : il se livrait à l'auto-mutilation, s'introduisait des aiguilles dans le corps, la plupart du temps autour de ses parties génitales. Albert Fish dit qu'il avait essayé de mettre une aiguille dans les testicules mais que ce fut trop douloureux. Il introduisait aussi des boules de coton imbibées d'essence dans son anus pour ensuite y mettre le feu. Il se fouettait également jusqu'au sang avec une planche truffée de clous. Parmi ses hobbies, il disait qu'il voulait manger de la chair humaine les jours de pleine lune, il s'introduisait des carottes et des saucisses dans l'anus avant de les manger (coprophagie).
On a dit qu'il consommait non seulement la chair de ses victimes, mais également leur urine, leur sang et leurs excréments. On a attribué ces tendances aux maltraitances qu'il reçut durant l'enfance. Il a également déclaré que Dieu lui donnait des « missions » pour tuer.
Ses meurtres comprenaient souvent une longue torture avant la mise à mort de sa victime. Il attachait les enfants et les fouettait avec une ceinture coupée à moitié avec des clous collés dedans pour « attendrir la chair pour la cuisine ». Il appelait ses instruments (scie, hachoir, divers couteaux) les « instruments de l'enfer ».
Un grand nombre de spécialistes du comportement se sont penchés sur son existence et tous considèrent cet individu, initié à la masturbation dès l'âge de cinq ans, et attiré par le sadomasochisme deux ans plus tard, comme l'un des plus grands pervers criminels. Son comportement sadomasochiste extrême résultait peut-être d'un dommage au lobe frontal.
Méthodes criminelles
Sa technique est à peu près toujours la même. Il séduit les enfants en leur offrant des bonbons ou quelques pièces de monnaie.
- Il se créait de fausses identités afin de ne pas attirer les soupçons. Il découvre ses victimes dans les petites annonces (affaire Grace Budd), ou bien lors de vagabondages.
- Il les réduit à l'impuissance soit en les attachant, soit en les mutilant. Il pratique le viol, la torture et la molestation . Il tue toujours ses victimes.
- Il ne les bâillonne que lorsque il estime sa sécurité en jeu, préférant "de beaucoup les entendre hurler de douleur et de terreur". Il choisit ses victimes de préférence parmi la population noire des ghettos, remarquant que les autorités ne s'inquiètent guère de la disparition d'enfants noirs (à son époque).
Les victimes
Connues
- Francis X. McDonnell, 8 ans, 15 juillet 1924
- Billy Gaffney, 8 ans, 11 février 1927
- Grace Budd, 10 ans, 3 juin 1928
Potentielles
- Yetta Abramowitz, 12 ans, en 1927[5]
- Mary Ellen O'Connor, 16 ans, 15 février 1932[6]
- Benjamin Collings, 17 ans, 15 décembre 1932[a1 4]
Articles connexes
Films & documentaires
- "Serial Killers, les vrais Hannibal Lecters", octobre 2001 de Sean Buckley
- "Albert Fish: In Sin He Found Salvation", 2007 (documentaire) de John Borowski
- Pogo et ses amis, 2008, Court métrage québécois réalisé par François Guay
Littérature
- Stephen King: La Maison Noire
- Harold Schechter: Dérangé. Simon & Schuster, New York 1990
- Colin Wilson & Patricia Pitman: Encyclopédie du meurtre. Pan Books Ltd., Londres, 1984
- Colin Wilson: Écrit dans le sang. Grafton Books, London 1989
Musique
- Le groupe japonais de visual kei Dio - Distraught Overlord sort en 2008 un album nommé Dictator dans lequel se trouve la chanson "Instrument of Hell" dans laquelle le chanteur se met a la place d'Albert Fish et parle du meurtre de Grace Budd.
- Le groupe des États-Unis nommé Macabre a plusieurs chansons parlant de plusieurs tueurs en série. Celle d'Albert Fish se nomme "Albert was worse than any fish in the sea" et est sortie en 1999.
- Le groupe américain The Number 12 Looks Like You reproduit un extrait audio de la lettre de Albert Fish aux parents de Grace Budd dans l'interlude "Document.Gracebudd" sur l'album Put on your rosy red glasses.
- Le groupe japonais Church Of Misery dans son album, sortit en 2009 " Houses of the unholy " avec la musique " the gray man ".
- Le groupe américain Marilyn Manson choisissait des noms de scène pour chacun des membres du groupe en prenant le nom d'un tueur en série et le prénom d'un sex symbole. C'est le batteur Frank Wilson qui choisi de prendre le prénom de la danseuse Ginger Rogers et le nom du cannibale sexuel, Albert Fish, pour donner Ginger Fish.
- John 5, musicien de rock virtuose de la guitare et ex-membre du groupe Marilyn Manson, intitula une de ses chansons "The Werewolf of Westeria" sur son album The Devil Knows My Name qui était un des surnom d'Albert Fish. Il intitula une autre chanson du même album "27 Needles" qui est encore une référence au tueur. Dans un rayon X infâme, on a constaté que l'assassin a eu 27 aiguilles insérées dans son bassin.
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Albert Fish ».
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Albert Fish ».
- ↑ (en) Albert Fish
- ↑ Taylor, Troy. Albert Fish: The Life & Crimes of One of America's Most Deranged Killers." Dead Men Do Tell Tales. 2004. Retrieved February 14, 2007.
- ↑ de A à Z Encyclopédie, par Schechter Harold et David Everitt. Livre de Poche, 2006. Page 163
- ↑ (en)http://en.wikipedia.org/wiki/Peter_Kudzinowski Wikipédia anglaise
- ↑ (en) Amanda Howard, River of Blood: Serial Killers and Their Victims, Universal-Publishers, 2004 (ISBN 1581125186), p. 116
- ↑ (en) Gini Graham Scott, American Murder, Greenwood Publishing Group, 2007 (ISBN 0275983889)
- ↑ "Fish nie sa culpabilité dans le crime de Gaffney." New York Times, 17 décembre 1934. Retrieved February 14, 2007
- ↑ "Fish est condamné ; Avoue de nouveau crimes ; condamné à la chaise électrique fixée pour la semaine du 29 avril, 1935. Verdict réfuté." New York Times. 26 mars, 1935. [[White Plains (New York)|]]. 25 mars 1935. Albert H. Fish fut condamné à mort sur la chaise électrique à Sing Sing, les autorités de Westchester ont révélé aujourd'hui qu'il a confessé d'autres crimes dans différents endroits du pays. Retrieved February 14, 2007
- ↑ « Albert Fish, 65, application de la peine à Sing Sing. Bronx Negro est également mis à mort. » New York Times. 17 janvier 1936. [[Ossining (New York)|]], 16 janvier, 1936. Albert Fish, 65 ans, habitant au 55 East 128th Street, Manhattan, peintre en bâtiment qui tua Grace Budd, 6 ans, après l'avoir agressé dans une ferme de Westchester en 1928, fut mit à mort ce soir sur la chaise électrique à la prison de Sing Sing. Retrieved 14 février, 2007.
- ↑ "La police tente de relier le tueur de la fille Budd à trois autres meurtres ; Fish fut interrogé au sujet des cas de O'Connor, de Collings et de Gaffney. Il a démenti une partie de son implication." New York Times. 15 décembre 1934. Retrieved on February 14, 2007.
- ↑ Les Tueurs en série, par Wilson Colin et Donald Seaman. Virgin publishing Ltd.2004, page 176.
- ↑ Les Tueurs en série, par Wilson Colin et Donald Seaman. Virgin publishing Ltd.2004, page 70.
- ↑ Les Tueurs en série, par Wilson Colin et Donald Seaman. Virgin publishing Ltd.2004, page 69
- ↑ Les Tueurs en série, par Wilson Colin et Donald Seaman. Virgin publishing Ltd.2004, page 173.
Liens externes
- (en)Article de crimelibrary.com
- (en)bibliographie d'Albert Fish
- (en)Article de la Crime Library : Albert Fish
- (en)Find a Grave
- (en)site Prairie Ghosts: Albert Fish
- (en)histoire de la famille Fish
- (en)
(fr+en) The Gray Man (2007) sur l’Internet Movie Database
- (en)
(fr+en) Albert Fish: In Sin He Found Salvation (2007) sur l’Internet Movie Database
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