Ségrégation raciale

Ségrégation raciale
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La ségrégation raciale est la séparation physique des personnes de couleurs différentes dans les activités qu'elles exercent couramment que ce soit manger au restaurant, boire de l'eau à une fontaine, utiliser des toilettes, aller à l'école ou au cinéma, ou pour louer ou acheter une maison. La ségrégation peut exister de jure (expression du latin signifiant de droit), instaurée par la loi, ou de facto (du latin, de fait). Dans ce dernier cas, la ségrégation de facto peut même exister illégalement et être contrainte par des moyens allant de la discrimination raciale à l'embauche et dans la location ou la vente de logement, à la formation de milices violentes visant certaines races. Lorsque des membres de races différentes préfèrent s'associer et faire des affaires avec ceux de leur propre race, on parlera de séparation ou de séparation de facto, plutôt que de ségrégation. La ségrégation et la discrimination de facto sont bien plus difficiles à éradiquer que celles de jure.

Des politiques de ségrégation ont été appliquées légalement lors de l'Apartheid en Afrique du Sud et dans le Sud des États-Unis, pendant la période d'esclavage jusqu'en 1865 et après la reconstruction de 1876 qui a suivi la guerre de Sécession.

En 1896, dans le jugement Plessy v. Ferguson, la Cour suprême des États-Unis autorise les États des États-Unis et certains quartiers qui le souhaitent à imposer par la loi des mesures de ségrégation raciale. En 1913, le président Woodrow Wilson instaure la ségrégation de la fonction publique fédérale. En 1948, le président Harry S. Truman ordonne la déségrégation dans l'armée américaine. En 1954, dans l'affaire Brown v. Board of Education, la Cour suprême déclare la ségrégation raciale inconstitutionnelle dans les écoles publiques et invalide le jugement Plessy c. Ferguson. Au cours des vingt années suivantes, des lois fédérales et des jugements successifs, notamment le Home Mortgage Disclosure Act(en) et les lois sur la discrimination lors d'un prêt pour le logement, invalident la ségrégation raciale et la discrimination de jure aux États-Unis.

La ségrégation de jure, autant aux États-Unis qu'en Afrique du Sud, a introduit des lois contre le métissage (mariages interraciaux) et des lois contre l'embauche de personnes appartenant à la race visée dans la plupart des emplois, sauf ceux considérés dégradants. La ségrégation à l'embauche a contribué au déséquilibre économique entre les races. Cependant, l'idée de ségrégation a souvent abouti à des relations interraciales étroites en autorisant, par exemple, une personne d'une race donnée à travailler comme serviteur pour une personne de l'autre race. La ségrégation entraîne une séparation physique des races, qui peut aussi prendre la forme de l'obligation pour des races données de fréquenter, par exemple, des écoles et des hôpitaux exclusivement à leur usage.

Entrée d'une salle de billard à Memphis, Tennessee, réservée aux « personnes de couleur » (photo prise en 1939). Le terme lui-même a été depuis ostracisé, au profit de africains-américains.

Sommaire

Historique

Nombre de sociétés ont pratiqué la ségrégation à travers l'histoire, mais cette attitude n'a jamais rien eu d'universel. D'ailleurs, certaines sociétés multiraciales comme l'Empire romain l'ont proscrite. Quelques sociétés modernes sont officiellement ségrégationnistes, mais la plupart désapprouvent la discrimination raciale. Cependant, les inquiétudes exprimées au sujet des différences de race, de religion et de culture se manifestent encore, mais, aujourd'hui, sous forme de controverses sociales ou politiques. Ces débats servent de prétexte officiel à une certaine forme de discrimination culturellement acceptée ou un moyen socialement convenable de discuter des frictions culturelles, religieuses et économiques, résultats de la discrimination raciale. Par exemple, les controverses sur l'immigration cachent souvent des préoccupations en ce qui concerne la culture ou la composition raciale des immigrants. Des problèmes de relation raciale touchent également des sujets qui n'y sont apparemment pas liés comme la pauvreté, la santé, les impôts, la religion, l'imposition à tous de normes culturelles, et, même, la mode.

La ségrégation raciale diffère de la discrimination raciale sur certains points. La discrimination va des actes individuels à des comportements discriminatoires socialement ancrés, jusqu'au traitement légal des différences de statut entre membres de races différentes. La ségrégation a, de façon générale, fortement renforcé la discrimination : si des personnes de races différentes vivent dans des quartiers distincts, vont à des écoles différentes, reçoivent une assistance sociale différente, etc., alors les personnes de la race favorisée peuvent largement être à l'abri de la précarité sociale de celles des autres races.

Australie (XXe siècle)

Dans la Fédération australienne (1901) jusqu'aux années 1970, ce qui sera connu sous le nom de Australie blanche appliquait officiellement une discrimination contre les non-Blancs et les empêchait d'immigrer vers l'Australie en rendant délibérément difficiles leurs tests pour l'immigration. L'histoire de cette forme de discrimination raciale est décrite dans une publication officielle[1]. Les différentes lois et réglements votés par les gouvernements qui ont mis en place la politique discriminatoire ont été amendés sur une période d'une vingtaine d'années, du milieu des années 1950 vers le milieu des années 1970.

Dans le passé, la politique était d'amener les Aborigènes d'Australie à vivre en missions; on voulait ainsi les mettre à l'écart des territoires en développement des colons blancs. Du début du XXe siècle jusque vers les années 1950, la politique officielle concernant les enfants métis était celle de l'assimilation : ces enfants seraient élevés dans les missions pour intégrer la société blanche. puis incités à épouser uniquement des Blancs. Le but visé était de gommer la physionomie aborigène, à partir de la troisième génération. Aux environs des années 1960, la politique officielle concernant tous les Aborigènes d'Australie a changé en faveur de l'intégration : les Aborigènes auraient le droit de vivre dans la société occidentale, dans les missions ou dans la société traditionnelle.

Malgré la politique officielle d'intégration, un pourcentage élevé d'Aborigènes vit loin des zones urbaines, dans des conditions socio-économiques relativement difficiles les laissant dans une forme de ségrégation vis-à-vis du reste de la société australienne. Certains critiques et groupes militant pour les droits civils qualifient cette situation d'apartheid[2],[3],[4]. En fait, certains voient dans la politique du gouvernement australien l'origine du régime d'apartheid en Afrique du Sud[5] [6] [7].

Allemagne nazie (XXe siècle)

Dans les années 1930, les lois de Nuremberg promulguées en Allemagne par les nazis contre la communauté juive allemande, sont un bon exemple de lois contre le métissage. Ces lois interdisent les mariages entre Juifs (considérés comme Untermenschen — « sous-hommes ») et Allemands aryens (considérés comme Übermenschen — « race supérieure »).

En 1940, sous le gouvernement général de la Pologne occupée, la population est divisée en catégories. Les groupes ainsi formés sont différemment traités sur les points suivants : droits, rations alimentaires, autorisations de sorties en ville, transports publics. Le classement est le suivant :

Au cours des années 1930 et 1940, on oblige les Juifs, dans les États aux mains des Nazis, à porter un ruban jaune ou étoile de David et ils sont, au même titre que les Roms (gitans), victimes de discrimination en vertu des lois raciales. Les médecins et enseignants juifs ne sont pas autorisés à exercer leur profession auprès des aryens (en fait, les gentils). L'accès à tout transport public, à l'exception du ferry, est également interdit aux Juifs, et ils n'ont qu'une plage de deux heures par jour pour faire leurs courses, dans des boutiques juives. Après la Kristallnacht (« Nuit de cristal »), 1 000 000 de Deutsche Marks sont réclamés aux Juifs pour compenser les dégâts causés par les troupes nazies et les SS.

Rhodésie (XXe siècle)

Durant la première moitié du 20e siècle, la colonie britannique de Rhodésie du Sud et celle de Rhodésie du Nord étaient administrées par des gouvernements dirigés par des colons britanniques sous la responsabilité du gouvernement de Grande-Bretagne. Des lois ségrégationnistes de type du Colour bar étaient alors en vigueur. Une bataille judiciaire très médiatisée a lieu notamment en 1960, autour de l'ouverture d'une salle de théâtre (Reps Théâtre) accessible à tous, sans distinction de races. On surnomme cet évènement The Battle of the Toilets. Après l'échec de la fédération de Rhodésie et du Nyasaland, tentative de la Grande-Bretagne pour maintenir la suprématie politique, économique et sociale des Blancs, la Rhodésie du Sud, peuplée alors de 200 000 blancs (10% de la population totale) et dirigée par Ian Smith, chef du gouvernement autonome, se déclare unilatéralement indépendante. Pendant les quinze années qui suivent, la minorité blanche tente de faire vivre une Rhodésie indépendante jusqu'à ce que des sanctions internationales et une guérilla meurtrière obligent Ian Smith à organiser des élections multiraciales.

Pendant une courte période, en 1979-1980, la Rhodésie du Sud se retrouve alors sous administration directe de la Grande-Bretagne avant d'accéder à une nouvelle indépendance le 18 avril 1980 sous le nom de Zimbabwe.

Afrique du Sud (XXe siècle)

Article détaillé : Apartheid.
Photo prise en 1989 d'une pancarte à Durban expliquant que l'endroit est réservé aux seuls blancs. Les langues exposées sont l'anglais, l'afrikaans et le zoulou, la langue de la population noire habitant en zone de Durban.

En Union d'Afrique du Sud, suite à la victoire du Parti national lors des élections générales de mai 1948, une nouvelle politique de développement séparé des races intitulée apartheid a commencé à être mis en place. Cette politique succédait à un système empirique de discrimination raciale entamée 300 ans plus tôt au sein des différentes colonies sud-africaines et des républiques boers. Les premières lois d'apartheid définissent les races et imposent des interdictions comme The Prohibition of Mixed Marriages Act(1949)[8], loi qui rend illégale l'union maritale interraciale. La politique d'apartheid, poursuivie après l'indépendance de la République d'Afrique du Sud en 1961, a connue son apogée sous les gouvernements de JG Strijdom et Hendrik Frensch Verwoerd avec la mise en place de bantoustans semi-autonomes pour les noirs. Constamment réformés à partir des années 1970, du fait notamment de l'impossibilité d'imposer une séparation concrète absolue entre les différents peuples d'Afrique du Sud et de la réprobation internationale que cette politique rencontrait, les dernières lois d'apartheid ont été abolies en 1991 par le président Frederik de Klerk, lors de la période de transition vers l'établissement de la démocratie multiraciale en 1994.

États-Unis (XXe ‑ XXIe siècle)

Après que la proclamation d'émancipation eut aboli l'esclavage dans le sud des États-Unis, la discrimination raciale était régie par les lois Jim Crow qui obligeaient une ségrégation stricte des races. Bien que ces lois aient été instituées juste après la fin de la guerre, dans la plupart des cas, elles ont été formalisées uniquement après la fin de la Reconstruction menée par les républicains dans les années 1870 et 1880 pendant la période appelée Nadir of American race relations. Cette ségrégation légale a eu cours jusqu'aux années 1960, principalement en raison de l'influence considérable des conservateurs du sud.

En 1896, dans Plessy v. Ferguson, la majorité de la Cour suprême soutient ouvertement des infrastructures "séparées mais égales" (précisément dans le transport), mais le juge John Marshall Harlan fait entendre sa voix minoritaire en alléguant que cette décision est une expression de la suprématie blanche. À son avis, la ségrégation pourrait « encourager des agressions [...] contre les droits admis des citoyens noirs », « inciter à la haine raciale » et « perpétuer un sentiment de méfiance entre races. »[9]

Afro-américain buvant à une fontaine réservée aux Noirs, vers la moitié du XXe siècle

En 1948, le président Harry S. Truman ordonne la déségrégation dans l'armée américaine.

La ségrégation raciale institutionnalisée a pris fin grâce au travail de militants pour les droits civiques comme Rosa Parks et Martin Luther King, qui ont lutté de la période allant de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, à l'adoption du Civil Rights Act et du Voting Rights Act soutenue par le président Lyndon Johnson. La majorité de leurs actions ont pris la forme d'actes de désobéissance civile, dans le but de violer les lois favorisant la ségrégation raciale. On les a vus refuser, par exemple, de céder leur siège à un Blanc, dans le compartiment réservé aux Noirs dans un bus (Rosa Parks), ou organiser des sit-ins dans des restaurants réservés aux Blancs.

Si toutes les lois favorisant la ségrégation raciale n'ont pas été abrogées aux États-Unis, la Cour Suprême les a cependant rendues inapplicables. Par exemple, la constitution de l'Alabama stipule toujours que « des établissements scolaires distincts doivent être fournis pour les enfants blancs et les enfants noirs, et aucun enfant de l'une de ces deux races n'est autorisé à aller dans un établissement réservé à l'autre »[10]. Une proposition d'abroger cette disposition a échoué de justesse en 2004. Cependant, sur un terrain différent, la Cour suprême des États-Unis, en février 2005, dans Johnson v. California (125 S. Ct. 1141), a statué que la pratique informelle de la ségrégation raciale à l'égard des prisonniers détenus dans des établissements de la Californie — ségrégation que la Californie affirmait pratiquer pour la sécurité des détenus (les gangs de Californie, comme ceux du reste des États-Unis, étant habituellement organisés en fonction des races) — est assujettie à une mesure judiciaire. Bien que la Cour ait renvoyé le dossier à la juridiction inférieure, il est probable que sa décision aura pour effet d'obliger la Californie à modifier sa politique de ségrégation dans ses centres de détention.

D'après le Civil Rights Project de l'Université Harvard, la déségrégation réelle des écoles publiques aux États-Unis a plafonné en 1988. Depuis, les écoles sont devenues, dans les faits, plus séparées. En 2005, la proportion d'élèves noirs dans des écoles majoritairement blanches est « à un niveau plus bas que celui de n'importe quelle année depuis 1968 »[11].

Histoire contemporaine

Bahreïn

En 2002, après la victoire du parti Al Wefaq aux élections municipales de Manama (capitale de Bahreïn), le nouveau maire, Murthader Bader, appelle à l'introduction d'une ségrégation raciale. Il demande le retrait de la ville de tous les habitants sud-asiatiques non bahreïni et la création d'un township pour les reloger[12]. Sa proposition est rejetée par le gouvernement.

Fidji

Les deux coups d'État militaires en 1987 ont destitué un gouvernement mené par un Fidjien autochtone, mais principalement appuyé par l'électorat des indiens de Fidji, soit environ la moitié de la population d'alors. Une nouvelle constitution a été promulguée en 1990 ; elle fondait la République des îles Fidji prévoyant que les fonctions de président, premier ministre, les deux-tiers du Sénat et une majorité nette de la Chambre des représentants seraient réservés aux Fidjiens autochtones, même si ceux-ci représentent moins de la moitié de la population. La propriété du territoire par les Fidjiens autochtones (territoire développé principalement par les indo-fidjiens) a également été ancrée dans la constitution.

La condamnation de la constitution de 1990 à travers le monde et la fuite des cerveaux, c'est-à-dire le départ de libéraux et d'hommes d'affaires indo-fidjiens, ont poussé le gouvernement fidjien à réviser sa constitution en 1997. Des amendements ont supprimé la plupart des clauses discriminatoires et les élections qui ont suivi, en 1999, ont porté un nouveau gouvernement au pouvoir et placé un Indo-fidjien, Mahendra Chaudhry, à la tête du pays. C'était une première.

Un nouveau coup d'État suit en 2000 et George Speight, soutenu par des officiers sympathisants de l'armée et des forces de police, s'empare du pouvoir avec l'intention de mettre fin à l'influence indo-fidjienne en politique. La démocratie et la constitution modérée de 1997 ont toutefois été préservées par la suite. Le premier ministre Laisenia Qarase, désigné ensuite, refuse néanmoins de se conformer à la constitution en n'incluant pas dans le gouvernement les membres du Parti travailliste fidjien, majoritairement indo-fidjien. En outre, Qarase prône et mène une politique de priorité aux intérêts des autochtones.

En décembre 2006, le chef des armées, Voreqe Bainimarama, accuse le gouvernement Qarase de racisme à l'encontre des Indo-Fidjiens, et le renverse. Bainimarama promet de nouvelles institutions politiques à l'horizon 2014, qui inhiberaient les politiques racistes. Il promet notamment d'abolir les listes électorales fondées sur l'appartenance 'raciale', décrétant que la vie politique du pays ne doit opérer aucune distinction ethnique entre les citoyens. À ce jour, les Fidji demeurent une dictature militaire.

Malaisie

L'article 153 de la constitution de la Malaisie sépare nettement, d'une part, les Malais et les autres population indigènes de Malaisie, (collectivement désignés bumiputras c'est-à-dire « enfants du territoire »), et, d'autre part, les non-Malais, en accordant aux premiers des privilèges particuliers. Parmi ces dispositions, on note des financements octroyés aux bumiputras par le gouvernement et l'obligation, même pour le secteur privé de l'économie, de favoriser les bumiputras de même que des pénalités prévues pour les sociétés qui n'emploient pas un certain quota de bumiputras. De plus, toute discussion qui porterait sur l'abolition de l'article 153 est prohibée et considérée comme un acte de sédition. Cette forme de ségrégation d'État est qualifiée d'apartheid par les opposants à cet article. Quant aux supporters de cette politique, ils affirment qu'il s'agit de discrimination positive en faveur des bumiputras qui ont souffert pendant la période coloniale de l'histoire de la Malaisie : ils invoquent le concept de Ketuanan Melayu (« suprématie malaise »).

Influence des études sociologiques sur les lois (Brown v. Board)

Dans le verdict Brown v. Board, Earl Warren, président de la Cour suprême des États-Unis, s'exprimant au nom d'une cour unanime, déclare que « dans le domaine de l'éducation nationale, la politique "séparés mais égaux" n'a pas sa place. Les établissements séparés sont fondamentalement inégaux. Séparer, uniquement à cause de leur race, des personnes du même âge et ayant les mêmes capacités crée un sentiment d'infériorité capable d'affecter des êtres dans leur cœur et dans leur âme, d'une façon difficilement remédiable. »

Le verdict a montré clairement que le procès avait été influencé, du moins en partie, par les recherches de Kenneth B. Clark. Celles-ci démontraient qu'un système éducatif séparé avait un effet psychologique négatif sur les écoliers des établissement réservés aux Noirs. De sérieux doutes ont été ultérieurement émis sur ces études, spécialement sur celle de la poupée de Clark (doll study). Des poupées noire et blanche étaient présentées à des élèves noirs d'écoles séparées et on demandait aux enfants laquelle ils préféraient. Une majorité d'élèves noirs choisissaient la poupée blanche, ce qui a été considéré par Clark comme la preuve que la ségrégation était à l'origine de la faible estime de soi des Noirs. Cependant, Clark n'a pas présenté à la cour ses recherches faisant la preuve que les élèves noirs d'établissements où il n'existait pas de ségrégation étaient plus enclins à préférer la poupée blanche que les précédents.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références


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