- Stade français Paris rugby
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Infobox club sportif Stade français Paris Généralités Nom complet Stade français Paris Fondation 1883 Statut professionnel SASP Couleurs Bleu et Rose Stade(s) Stade Charléty
(20 000 places)Siège 2, rue du Commandant Guilbaud
75 016 ParisChampionnat actuel Top 14 Président Thomas Savare Entraîneur Michael Cheika Site web www.stade.fr Palmarès principal National[1] Championnat de France (13)
Coupe de France (1)Maillots DomicileExtérieurTroisièmeActualités Pour la saison en cours, voir :
Top 14 2011-2012Dernière mise à jour : 14 mai 2011. modifier Le Stade français Paris est un club de rugby à XV français basé à Paris. Il est issu de la fusion de la section rugby du Stade français et de celle du CASG Paris (Club athlétique des sports généraux). Treize fois champion de France (1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998, 2000, 2003, 2004, 2007), il participe actuellement au Top 14.
Sommaire
Historique
Les origines
Le Stade français est une institution sportive fondée en 1883 (ou 1887, selon les sources) par des élèves du lycée Saint-Louis, boulevard Saint-Michel à Paris. Il s'agit alors de faire du sport, notamment de la course à pied, mais rapidement, certains lycéens s'intéressent à ce « rugby football » pratiqué par des étudiants britanniques de Paris, et qui devient la discipline phare du club. Évidemment vu ses conditions de création, le Stade « français » n'est, à ses débuts, pas un club populaire. En effet, les lycées ont alors un recrutement fortement bourgeois et surtout aristocratique, comme le montrent les compositions d'équipes de l'époque (sept joueurs portant un nom à particule jouent la première finale du championnat, 4 côté Racing club de France, 3 côté Stade français), ce qui explique sans doute en partie cet engouement pour une discipline pratiquée par les Britanniques de la bonne société qu'il était de bon ton d'imiter alors. Georges Pastre attribue aussi cet intérêt des jeunes lycéens au fait que le rugby « leur parut bientôt le plus intellectuel de tous les sports »[2].
Les premières rencontres se font contre ces Britanniques de Paris, et ce seraient eux qui auraient accolé l'adjectif « français » au nom de « Stade », choisi par les étudiants en hommage aux athlètes de l'antiquité. Le Stade recrute même plusieurs Britanniques, dont C. Heywood, professeur au lycée Buffon et demi d'ouverture, qui sera le capitaine de l'équipe vaincue par le Racing club de France lors de la première finale de 1892.
Le Stade est le premier club français à participer seul à un match de rugby international en 1892 à Londres, face à Rosslyn Park. Le 26 mars 1894, le Stade français retrouve cette équipe de Rosslyn Park à Bécon-les-Bruyères, pour une première victoire hexagonale face à une équipe non française, sur le score de 9 à 8. Le capitaine est alors Louis Dedet. En 1892, le club estudiantin du Paris FC reçut également Rosslyn Park, mais dut s'incliner.
Entre 1893 et 1908, les Stadistes sont huit fois champions de France. Le club dispute bien la finale du championnat 1927, mais il devra attendre 90 ans avant de renouer avec le titre national. Le club tombe une première fois en Deuxième Division en 1947, remonte immédiatement, mais pour la seule saison 1948-1949 qui se solde par un match nul, neuf défaites et aucune victoire. Il évolue ensuite en deuxième et troisième divisions jusqu'au début des années 1990.
Le Stade français fournit énormément d’internationaux aux premières équipes de France. Cinq d’entre eux participent au premier match du XV de France, disputé le 1er janvier 1906 contre les All Blacks, dont Henri Amand qui devient le premier capitaine de l’histoire du rugby national. Au total, plus d’une cinquantaine de Stadistes porteront le maillot de l’équipe de France.
Le 10 août 1960, lors de la troisième tournée de l'équipe de France en Amérique du Sud, le club joue un match amical pour la première fois face à une sélection nationale (France A) à Santiago du Chili, qu'il perd 6 à 55.
La période moderne : résultats sportifs
En 1992, le Stade français est repris par Max Guazzini, l’un des fondateurs de la station de radio NRJ dont il était alors directeur général des programmes. À la tête d’une des plus grandes fortunes de France, ce passionné de rugby, originaire du Sud-Est et juriste de formation, décide de relancer à Paris le rugby de club de haut niveau, qui souffrait des déboires du Racing club de France. Le club est alors en Deuxième Division. Il y injecte de l’argent, le restructure et en 1995, provoque la fusion de la section rugby du Stade français avec celle du CASG Paris (Club Athlétique des Sports Généraux), alors en groupe B et locataire du Stade Jean-Bouin, site qui reste propriété de la Mairie de Paris, et organisateur du challenge du même nom pendant ses dernières années.
Son premier coup de maître est l’engagement comme entraîneur de Bernard Laporte, qui entraînait alors le Stade bordelais. Avec lui à sa tête, le club franchit chaque année un échelon : Groupe B en 1995, puis Groupe A2 en 1996, puis Groupe A1 de première division en 1997. Dès sa première saison au plus haut niveau, le Stade français est sacré champion de France à l’occasion de la première finale disputée au Stade de France, en battant l’USAP Perpignan en 1998.
Il remporte quatre autres titres nationaux (2000, 2003, 2004, 2007), et dispute trois autres finales perdues : deux en 2005 après prolongations, l’une nationale, contre Biarritz, l’autre européenne, contre le Stade toulousain, et une autre en Coupe d’Europe (2001) — incontestablement le « Graal » du club — contre Leicester.
Le titre de 2000 arrive dans des circonstances étranges. Les joueurs ne s’entendant pas avec l’entraîneur d’alors, Georges Coste, ils fomentent un « putsch » qui se solde par le départ du Catalan en mai. C’est virtuellement sans entraîneur qu’ils arrivent en finale, même si Fabrice Landreau a pris les rênes techniques de l’équipe et que Bernard Laporte a avoué par la suite avoir suivi l'équipe à la demande de Max Guazzini.
L’Australien John Connolly, futur entraîneur en chef des Wallabies, amena le Stade en finale de la Coupe d’Europe en 2001. Il fut remplacé en 2002 par le Sud-Africain Nick Mallett, ancien joueur de Saint-Claude et de l’ACBB qu'il fit remonter en Première division, et ancien coach des Springboks qu’il mena à une série record de 17 victoires consécutives en 1997 et 1998. Celui-ci fut à l’origine de deux nouveaux titres nationaux consécutifs en 2003 et 2004. C’est l’ancien capitaine du XV de France et du club, Fabien Galthié, qui lui succède. Sous sa houlette, dès sa première année en tant qu'entraîneur, le Stade dispute deux nouvelles finales, en H-Cup face au Stade toulousain (défaite après prolongations 12-18) et en championnat face au Biarritz olympique (défaite 34-37 après prolongations également).
En 2005-06, le club est éliminé lors de la phase de poules de la Coupe d'Europe, puis tombe en demi-finale du championnat de France contre Toulouse (9-12).
En 2007, après une nouvelle désillusion en Coupe d'Europe (défaite d'un point sur le terrain de Leicester, futur finaliste, en quart de finale), le Stade renoue avec un titre en remportant le championnat de France contre l'ASM Clermont Auvergne (23-18). Handicapés par les blessures d'un bout à l'autre de la saison (avec jusqu'à une quinzaine de joueurs sur le flanc en même temps), les Parisiens réalisent l'exploit de demeurer en tête du championnat de la première à la dernière journée, avant de battre Biarritz double tenant du titre en demi-finale, puis Clermont, vainqueur du Challenge européen 15 jours auparavant et fort de tout son effectif. La finale vaudra pour le suspens qui verra le vainqueur changer quatre fois au cours du dernier quart d'heure, le Stade inscrivant l'essai décisif à trois minutes du terme par Radike Samo.
Ce treizième titre marquera la fin d'une époque pour le stade. En effet, de nombreux joueurs emblématiques de la dernière décennie prennent leurs retraites (Pieter de Villiers, Christophe Dominici, David Auradou, Augustin Pichot, Mathieu Blin) ou quitte le club (Fabien Galthié, Juan Martin Hernandez, Sylvain Marconnet, Rémy Martin) au cours des saisons qui suivent. Si le club parvient néanmoins à se qualifier pour les demi-finales (toute deux perdues) lors des saisons 2007/2008 et 2008/2009, les deux suivantes sont plus décevantes, car le club n'arrive pas à accrocher les phases finales du Top 14. En 2011, ils arrivent néanmoins à se qualifier pour la finale du Challenge européen qu'ils perdent d'un point face aux Harlequins.
La période moderne : soutien populaire, stades et communication
Quand il devient président, Max Guazzini sait qu’il faut faire parler de son club pour qu'il se développe dans une ville aussi anonyme que Paris, où vit une population sinon peu rugbyphile dans sa majorité (voire ignorante du rugby), du moins sans club auquel s'attacher. Petit à petit, grâce à des « coups médiatiques », entourant des performances sportives exceptionnelles sans lesquelles rien ne serait possible, le club se construit et s’enracine.
Comprenant que les Parisiens sont difficiles à fidéliser, Max Guazzini tente d’abord une nouvelle approche tarifaire afin d’attirer le chaland. En 1996, alors que le Stade évolue dans le groupe A2, il ouvre gratuitement Jean-Bouin. 7 000 spectateurs assisteront ainsi à des rencontres contre Lourdes ou Valence-d’Agen. Par la suite, les femmes pourront entrer sans payer à certains matchs. Il affirme à l’époque : « À Paris, aucun club n’a jamais fait d’entrées. Même quand le Racing était champion de France en titre, ou en passe de le devenir. Moi, je préfère avoir 7 000 personnes heureuses dans notre stade que 200 qui rapportent une poignée de francs. C’est une question de philosophie. » « Nous avons en Île-de-France plus de 20% de la population de notre rugby et je trouve anormal que les stades soient vides. Ça ne pouvait plus durer ! » [3].
Parallèlement à la question des tarifs, Guazzini envisage le match comme l'élément principal d'une sortie en famille et travaille l'animation avant, pendant et après le match : pom-pom girls, musique, jingles ponctuant les points marqués, cloches qui sonnent à la fin de chaque mi-temps, voiture télécommandée apportant le tee au buteur, hymne du club entraînant (I Will Survive de Gloria Gaynor, bien avant qu’il soit repris par l’équipe de France de football) etc. Homme de show-business, il enrôle Mathilda May, Madonna et Naomi Campbell comme marraines. Cette stratégie vise ouvertement le public féminin et familial et fonctionne car beaucoup de femmes et d’enfants composent désormais le public du club.
Le calendrier des Dieux du Stade, dans lequel des joueurs célèbres posent pour des photos dénudées en noir et blanc, défraie la chronique dès sa première apparition en 2001. En un sens, il est le symbole de l’esprit du club, mêlant de l’innovation, un brin de provocation et un peu de business.
Comme tout grand club sportif, le Stade français est aussi une entreprise. Le club promeut ainsi la marque Stade français au travers d’une ligne de vêtements et d’objets dérivés de toute nature. Depuis 2005, le phare de la collection est le maillot rose, couleur considérée comme aux antipodes de la virilité affichée des rugbymen, qui déconcerte le monde du rugby en septembre 2005, lorsque les joueurs de l’équipe première du club l’endossent pour un match de championnat à Perpignan. Malgré la défaite sportive, le Stade français tient un succès commercial phénoménal. 20 000 exemplaires du maillot fabriqué par Adidas sont vendus en 2005-2006. L’année suivante, deux nouveaux dessinés par la maison Adidas sont lancés : l’un rose, l’autre bleu marine orné de lys roses (et non de fleurs de lys, à la connotation héraldique) (voir photo). Le motif du lys est décliné sur une coque pour téléphone portable[4] L’objectif du club pour 2006-2007 est de vendre 100 000 maillots au total.
Aux critiques qui affirment qu’il dénature le rugby avec ses « provocations » et son insistance sur la communication, notamment à ceux qui se déclarent garants de l’esprit traditionnel du sport, Guazzini répond que cela est nécessaire, car pour que le rugby devienne un sport réellement populaire et national, il doit aller au-delà de son public naturel : « La com’ ne doit pas s’adresser aux initiés. Ce ne sont pas eux qu’il faut draguer, ce sont les autres. Il faut capter l’intérêt de tous ceux qui ne connaissent pas le rugby. Ou mal… Ou pas assez… Il faut donc un regard décalé. (…) Le rugby n’est plus un sport amateur. (…) Il faut être créatif. (…) Les initiés qui parlent aux initiés, très peu pour moi. » Parlant des réceptions d’après-match, il égratigne au passage les gardiens du temple du Sud-Ouest : « C’est un peu dépassé l’éternelle tente avec les bandas, le foie gras et le saucisson. Il ne faut pas se limiter à la culture Sud-Ouest qui ne représente quand même pas toute la France. » [5].
Guazzini reste néanmoins attaché à certaines traditions. Dès son arrivée en 1992, il impose ainsi aux joueurs de porter le blazer et la cravate officiels du club. « Je ne tolère aucun laisser-aller. La tradition rugby c’est blazer-cravate et je trouve ça très bien. »
Il faut environ dix ans pour que le club trouve enfin son enracinement populaire. Le Stade joue presque tous ses matches à domicile à guichets fermés. Devant les limites du stade Jean-Bouin (10 000 places environ), et toujours désireux de promouvoir son club en l’attente d’un stade plus grand, Guazzini se veut toujours plus ambitieux. En avril 2005, il souhaite organiser un premier match au Parc des Princes, situé en face du stade Jean-Bouin, à l'occasion du quart de finale de la Coupe d’Europe contre Newcastle. Le succès est total : le match se joue à guichets fermé (48 000 spectateurs environ).
Guazzini veut donc logiquement remettre cela à l’occasion d'un match de championnat contre Toulouse et d'un match de Coupe d'Europe contre Leicester à l'automne. Mais cette fois-ci, les dirigeants du Paris Saint-Germain s'y opposent, craignant les dégâts que les rugbymen causeraient à la pelouse. Guazzini, vexé, et choqué par le peu de solidarité du voisin, affirme qu’il remplira le Stade de France. Grâce à une stratégie commerciale agressive (la moitié des places est proposée à 5 ou 10 €, des sponsors sont démarchés) et une communication efficace, il parvient à ses fins : le 15 octobre 2005, le Stade français bat le record mondial d'affluence pour un match de championnat de rugby à XV de saison régulière (79 502 spect.). Il récidivera trois fois : contre Biarritz (4 mars 2006, 79 604 spect.), puis toujours contre Biarritz (14 octobre 2006, 79 619 spect.) et enfin contre Toulouse (27 janvier 2007, 79 741 spect.).
Au-delà de la politique tarifaire, le dispositif d’animation est très renforcé au Stade de France : milliers de drapeaux bleus ou roses posés sur les sièges, chanteurs et musiciens célèbres (les Tambours du Bronx le 15 octobre 2005, Michel Delpech le 27 janvier 2007), artistes de cirque, karaoké géant, défilé des enfants de écoles de rugby de la région parisienne (27 janvier 2007) arrivée du ballon à chaque fois différente et spectaculaire, apporté une fois sur un char tiré par deux chevaux (15 oct. 2005), une fois par Miss France 2006 émergeant d'un œuf géant au centre du terrain (27 jan. 2007), danseuses du Moulin rouge, combats de catch, les Gipsy Kings (13 mai 2007), feu d'artifice après la rencontre etc. Chaque match est prétexte à de nouvelles idées originales.
Les détracteurs font remarquer qu'il n'est pas difficile de remplir le Stade de France avec une politique tarifaire aussi basse. Pierre Blayau, le président du Paris Saint-Germain, qui refusa de prêter le Parc des Princes en 2005, affirma même à cette occasion : « Je trouve leur communication (…) un peu excessive. (…) Je ne sais pas combien de demandes j'aurais eues si on avait programmé un PSG-Lyon avec des billets à trois, cinq ou sept euros. Peut-être 400 000 »[6].
La nouvelle direction du Paris Saint-Germain a toutefois accepté d'accueillir à nouveau le Stade français à l'occasion d'un match de Coupe d'Europe contre les Sale Sharks, le 10 décembre 2006 (44 112 spect.). Quant au match de Coupe d'Europe contre Leicester, il se joua finalement au stade Charléty. Le stade Roi-Baudouin à Bruxelles et le stade Félix-Bollaert de Lens avaient offert leurs services, mais le maire de Paris Bertrand Delanoë, très proche de Guazzini et bailleur de fonds du club, avait mis son veto, affirmant que le Stade français était un club parisien et qu'il se devait donc de jouer à Paris[7].
Depuis 2004-2005, le Stade français a joué dix fois hors de Jean-Bouin en championnat, dont cinq fois au Stade de France et quatre au Parc des Princes, auxquels s'ajoutent la saison 2010-2011 joué quasi-intégralement au stade Sébastien Charlety. Trois rencontres supplémentaires devraient se tenir au Stade de France lors de la saison 2007-08 contre Clermont-Ferrand, Toulouse et Biarritz. Néanmoins, ces matchs de gala ne peuvent être organisés plus de deux à trois fois par an et ne masquent pas ce qui, selon Max Guazzini, est le problème principal du Stade français : l’absence d’un vrai stade consacré exclusivement au rugby, base indispensable pour développer sérieusement le club en accueillant le public dans des conditions de confort raisonnable. Guazzini démarcha pendant de longues années la mairie de Paris dans ce but, affirmant que le club risquait de redescendre en Pro D2 et menaçant de démissionner s’il n’avait pas gain de cause. Après maintes discussions et recours, le projet de nouveau stade est définitivement adopté par la mairie de Paris le 29 mars 2010. Le permis de construire est délivré le 12 mai et la destruction de l'ancien stade commence dès la saison 2009/2010 terminé. La capacité du stade sera d'environ 20 000 places couvertes, incluant des loges (absentes dans la configuration actuelle), un parking de 500 places et une galerie commerciale. L’enceinte devrait être inaugurée en septembre 2013, pour un coût prévisionnel de 160 millions d’euros.
En avril 2011, le magazine le 10 Sport annonce la mise en vente du club par son propriétaire Max Guazzini[8]. En effet, le club est en proie de grave problèmes financiers, notamment à cause du dépôt de bilan de sa régie publicitaire et actionnaire minoritaire Sportys.
Au mois de mai 2011, Bernard Laporte et le fonds canadien FACEM entrent dans le capital du club[9],[10]. Laporte pense permettre ainsi au club de sauver sa place dans l'élite en résorbant son déficit, estimé à 6 millions d'euros. Toutefois, la FACEM ne verse pas les 12 millions promis, Laporte se dit victime d'une escroquerie : le club replonge dans la crise financière, et suspend son avenir au jugement de la DNACG le 27 juin[11]. Date à laquelle le nouvel actionnaire, Thomas Savare, arrive pour présider le club de la capitale à la place de Max Guazzini et décide de se séparer de Bernard Laporte. L'ancien troisième ligne du club parisien Richard Pool-Jones devient vice-président du Stade.
Historique des saisons en championnat de France Saison Championnat Nb équipe/poule Division Classement Phase finale Titres 2010-2011 Top 14 14 Première division 11e - - 2009-2010 Top 14 14 Première division 8e - - 2008-2009 Top 14 14 Première division 4e Demi-finale - 2007-2008 Top 14 14 Première division 3e Demi-finale - 2006-2007 Top 14 14 Première division 1er Finale Champion de France 2005-2006 Top 14 14 Première division 2e Demi-finale - 2004-2005 Top 16 16 Première division 1er Finale - 2003-2004 Top 16 8 Première division 4e Finale Champion de France 2002-2003 Top 16 8 Première division 2e Finale Champion de France 2001-2002 Top 16 8 Première division 4e Qualification - 2000-2001 Pro D1 11 Première division 2e Quart de finale - 1999-2000 Pro D1 12 Première division 2e Finale Champion de France 1998-1999 Pro D1 8 Première division 1er Quart de finale - 1997-1998 Pro D1 10 Première division 1er Finale Champion de France 1996-1997 Groupe B ? Seconde division ? - - 1995-1996 Groupe B ? Seconde division ? - - Palmarès
- Challenge européen :
- Finaliste (1) : 2011.
(Seul club à avoir été sacré Champion de France sur trois siècles, soit au XIXe, au XXe puis au XXIe siècle)
- Coupe de l'Espérance :
- Finaliste (1) : 1916.
- Championnat de France 2e série
- Finaliste : 1914 (CASG)
- Finaliste : 1920 (Stade français)
(7 joueurs du Stade français ont été champions olympiques en 1900: Alexandre Pharamond, Auguste Giroux, Constantin Henriquez de Zubiera, Victor Larchandet, Jacques Hervé, Jean-Guy Gautier, et Joseph Olivier, capitaine)
Les finales du Stade français
On accède à l'article qui traite d'une saison particulière en cliquant sur le score de la finale.
Championnat de France
1 Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 5 clubs. Le Stade français eut 10 points, l'Olympique 8.
² Le titre fut décerné à l'issue d'une poule finale comprenant 6 clubs. Le Stade français eut 10 points, le Racing 6.
³ En 1901, le Stade bordelais gagna la finale à la régulière sur le score de 3-0. Mais l'U.S.F.S.A. annula le résultat et décida que la finale devait être rejouée à Paris, le Stade bordelais avait en effet fait jouer trois joueurs irrégulièrement. Le Stade bordelais refusant cette décision, le Stade français fut déclaré vainqueur sur tapis vert.
4 Plus grand nombre de spectateurs pour une finale de championnat de France de rugby.
5 Plus grand nombre de points marqués en finale.Coupe d’Europe
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs 19 mai 2001 Leicester Tigers Stade français Paris 34-30 Parc des Princes, Paris 44.000 22 mai 2005 Stade toulousain Stade français Paris 18-12 AP Murrayfield, Édimbourg 51.326 Challenge européen
Date de la finale Vainqueur Finaliste Score Lieu de la finale Spectateurs 20 mai 2011 Harlequins Stade français Paris 19-18 Cardiff City Stadium, Cardiff 12 236 Transferts Saison 2011/12
Arrivées
- Olivier Milloud (Pilier / CS Bourgoin-Jallieu)
- Francisco Nahuel Tetaz Chaparro (Pilier / Pampas XV)
- Stan Wright (Pilier / Leinster)
- Zurhab Zhvania (Pilier)
- Aled de Malmanche (Talonneur / Chiefs)
- Scott LaValla (2e ligne / Dublin University FC)
- Gerhard Mostert (2e ligne / Sharks)
- Anton Van Zyl (2e ligne /3e ligne / Stormers)
- Arthur Chollon (3e ligne / Bordeaux Bègles)
- David Lyons (3e ligne / Llanelli Scarlets)
- Lei Tomiki (3e ligne / Queensland Reds)
- Jérôme Fillol (DM / Racing Métro 92)
- Byron Kelleher (DM / Stade Toulousain)
- Felipe Contepomi (DO/ 3/4 centre / RC Toulon)
- Paul Warwick (arrière/DO / Munster)
- Vilive Namosolo (3/4 centre, ailier / Province de Nadi)
- Morgan Turinui (3/4 centre / US Dax)
- Alexander Rokobaro (arrière/ailier / Melbourne Rebels)
- Paul Sackey (ailier / RC Toulon)
- Paul Williams (arrière/ailier / Sale Sharks)
- Francis Fainifo (ailier / ACT Brumbies)
- Christophe Laussucq (Entraîneur 3/4)
- Mario Ledesma (Entraîneur avants / ASM Clermont)
Départs
- Arthur Joly (Pilier / CS Bourgoin-Jallieu)
- Pedro Ledesma (Pilier / Arrêt)
- Arnaud Marchois (2ème ligne / Lyon OU)
- Mauro Bergamasco (3ème ligne)
- Romain Dibel (3ème ligne)
- James Haskell (3ème ligne/Ricoh Black Rams) Contrat non renouvelé par le staff.
- Juan Manuel Leguizamón (3ème ligne / Lyon OU)
- Noel Herman Oelschig (DM)
- Benjamin Tardy (DM / Section paloise)
- Lionel Beauxis (DO / Stade toulousain)
- Guillaume Boussès (3/4 centre / Racing Métro 92)
- Mathieu Bastareaud (3/4 centre / RC Toulon)
- Romain Raine (ailier)
- Ollie Phillips (ailier)
- Hugo Southwell (Arrière/London Wasps) Contrat non renouvelé par le staff.
- Didier Faugeron (Entraîneur 3/4)
Effectif professionnel actuel
Nom Poste Naissance Nationalité sportive Sélections
(points) - 10/2011Dernier club Arrivée au club
(année)Aled de Malmanche Talonneur 11/09/1984 Nouvelle-Zélande 5(0) Chiefs 2011 Laurent Sempéré Talonneur 09/07/1985 France - Racing Métro 92 2008 Dimitri Szarzewski Talonneur 26/01/1983 France 50 (30) AS Béziers 2005 Rémi Bonfils Talonneur 26/09/1988 France - PUC 2008 David Attoub Pilier 07/06/1981 France 1 (0) Castres olympique 2007 Olivier Milloud Pilier 09/12/1975 France 50 (5) CS Bourgoin-Jallieu 2011 Rodrigo Roncero Pilier 16/02/1977 Argentine 47 (20) Gloucester Rugby 2004 Stan Wright Pilier 29/09/1978 Îles Cook 9 (0) Leinster 2011 Rabah Slimani Pilier 18/10/1989 France - Formé au club - Francisco Nahuel Tetaz Chaparro Pilier 11/06/1989 Argentine 1 (0) Pampas XV 2011 Gerhard Mostert Deuxième ligne 29/04/1986 Afrique du Sud 2 (0) Natal Sharks 2011 Tom Palmer Deuxième ligne 27/03/1979 Angleterre 33 (0) London Wasps 2009 Pascal Papé Deuxième ligne 05/10/1980 France 33 (15) Castres olympique 2007 Anton van Zyl Deuxième ligne 23/02/1980 Afrique du Sud - Western Province 2011 Abrahim Sako Deuxième ligne 23/10/1988 France - Formé au club - Scott LaValla Deuxième ligne 04/07/1988 États-Unis 9 (0) Dublin University FC 2011 Alexandre Flanquart Deuxième ligne 09/10/1989 France - Lille Rugby 2006 Antoine Burban Troisième ligne 22/07/1987 France - PUC 2006 Arthur Chollon Troisième ligne 15/12/1988 France - Union Bordeaux Bègles 2011 David Lyons Troisième ligne 15/06/1980 Australie 44 (20) Llanelli Scarlets 2011 Sergio Parisse Troisième ligne 13/09/1983 Italie 83 (43) Benetton Trévise 2005 Pierre Rabadan Troisième ligne 03/07/1980 France 2 (0) PARC 1998 Lei Tomiki Troisième ligne 22/07/1983 Tonga - Queensland Reds 2011 Hugues Briatte Troisième ligne 11/03/1990 France - Formé au club - Julien Dupuy Demi de mêlée 19/12/1983 France 6 (35) Leicester Tigers 2009 Jérôme Fillol Demi de mêlée 10/02/1978 France Racing Métro 92 2011 Byron Kelleher Demi de mêlée 03/12/1976 Nouvelle-Zélande 57 (40) Stade toulousain 2011 Felipe Contepomi Demi d'ouverture 20/08/1977 Argentine 74 (586) RC Toulon 2011 Paul Warwick Demi d'ouverture 01/08/1981 Australie - Munster Rugby 2011 Jules Plisson Demi d'ouverture 20/08/1991 France - AC Boulogne-Billancourt 2007 Brian Liebenberg 3/4 centre 19/09/1979 France 12 (25) FC Grenoble 2002 Gonzalo Tiesi 3/4 centre 24/04/1985 Argentine 29 (30) Harlequins 2010 Morgan Turinui 3/4 centre 05/02/1982 Australie 20 (30) US Dax 2011 Jean-Baptiste Gobelet 3/4 centre 13/03/1982 France Biarritz olympique 2011 Jonathan Danty 3/4 centre 07/10/1992 France Formé au club - Vilive Namosolo Aria 3/4 centre 17/04/1991 Fidji - Province de Nadi 2011 Quentin Valançon 3/4 centre 31/03/1989 France Union Bordeaux Bègles 2010 Julien Arias 3/4 aile 26/10/1983 France 2 (0) US Colomiers 2004 Djibril Camara 3/4 aile 22/06/1989 France - Formé au club - Francis Fainifo 3/4 aile 25/11/1983 Australie - Brumbies 2011 Paul Sackey 3/4 aile 08/11/1979 Angleterre 22 (55) RC Toulon 2011 Alexander Rokobaro 3/4 aile 06/10/1989 Fidji - Sydney University 2011 Martín Rodríguez Gurruchaga Arrière 12/04/1985 Argentine 14 (61) Atlético del Rosario 2010 Paul Williams Arrière 22/04/1983 Samoa 11 (53) Sale Sharks 2011 Hugo Bonneval Arrière 19/11/1990 France - Formé au club - Liste des entraîneurs
Joueurs emblématiques
Notes et références
- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Georges Pastre, Les Boucliers du printemps, Histoire générale du rugby, Tome I, Midi Olympique, 1968.
- Récupéré le 13 février 2007.
- Un Sony Ericsson Stade Français - Récupéré le 13 février 2007.
- Midi Olympiquemag, n°84, février 2007.
- Stade français-Toulouse : Pierre Blayau trouve la communication "excessive" sur Yahoo! sports
- L'Humanité ; 15 octobre 2005 (article en ligne) Un match déjà gagné ;
- Le Stade Français! est à vendre! - Le 10 Sport, 7 avril 2011
- [1] - Le Parisien, 1 juin 2011
- [2] - Le Parisien, 1 juin 2011
- [3]
Annexes
Bibliographie
- Le Rugby et le Stade français : des origines à nos jours 1890 - 1939 (tome I), par Didier Dorsemaine, coll. "Le sport au Stade français", éd. Société des Écrivains, 2000 (t. II non paru)
- Dieux du stade. Les rugbymen du Stade français Paris et leurs invités photographiés nus, de François Rousseau, éd. Stade français, 2004
- Stade français - Un club à la une, éd. L'Équipe, 2006
- Le Rugby et le Stade français, tome 1 et 2, collectif dont Didier Dorsemaine, éd. Atlantica, 2006 (le tome I reprend celui de 2000)
DVDthèque
- Dieux du Stade. Making of des calendriers, éditions 2004-2005 (coffret) et 2006, par ULM
Lien externe
Catégories :- Club de rugby à XV en Île-de-France
- Stade français
- Challenge européen :
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