- Saint-mihiel
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Saint-Mihiel
Saint-Mihiel
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Meuse Arrondissement Commercy Canton Saint-Mihiel (chef-lieu) Code Insee abr. 55463 Code postal 55300 Maire
Mandat en coursPhilippe Martin
2009-2014Intercommunalité Communauté de communes du Sammiellois Site internet www.saintmihiel.fr Démographie Population 5 260 hab. (1999) Densité 159 hab./km² Gentilé Sammiellois Géographie Coordonnées Altitudes mini. m m — maxi. m m Superficie 33,00 km² Saint-Mihiel est une ville du nord-est de la France, chef-lieu de canton du département de la Meuse, sur la Meuse. En dialecte, la ville se nommait « Sint-Mié ».
Sommaire
Géographie
Traversée par la Meuse, Saint-Mihiel se situe au centre du département homonyme, à mi-chemin entre Bar-le-Duc et Verdun.
Histoire
Saint-Mihiel doit son nom à l'archange Michel qui est le saint protecteur de la commune à qui est dédiée l'abbaye bénédictine. La bourgade fut jusqu'à la cession du Barrois à la France (1766), le chef lieu du Barrois non-mouvant (rive droite de la Meuse, n'étant pas vassale du roi de France) et tenait lieu de centre juridique du Barrois. Saint-Mihiel fut au centre d'une importante bataille secondaire de la Première Guerre mondiale : le Saillant de Saint-Mihiel.
Héraldique
Blasonnement Commentaires : Les rochers du blason figurent les sept roches qui s’élèvent au nord de la ville et constituent un site assez remarquable. La devise Donec moveantur — Jusqu’à ce qu’ils se meuvent — illustre la fidélité des habitants à leur duc. Elle se voulait aussi inébranlable que les rochers du blason [3].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1815 1815 Charles Joseph Boyé (Cent-Jours) 1819 1822 Charles Joseph Boyé 1920 1925 Louis-Édouard Taton-Vassal AD Député mars 2001 2009 Alain Perelle UMP 2009 2014 Philippe Martin UMP Toutes les données ne sont pas encore connues. - Jumelage
- Enkenbach-Alsenborn (Allemagne) (9 octobre 1983)
Monuments et lieux touristiques
- L'abbaye bénédictine dont les édifices actuels datent du XVIIIe siècle. Sa bibliothèque renferme près de 9 000 ouvrages dont 74 manuscrits et 86 incunables. L'abbaye abrite également le musée d'Art sacré.
Article détaillé : Abbaye de Saint-Mihiel.- L'église Saint-Michel appartient à l'ensemble abbatial. En grande partie remaniée au XVIIIe siècle, elle conserve une tour-porche romane. On peut y voir la « Pâmoison de la Vierge » de Ligier Richier.
- L'église Saint-Étienne abrite le chef d’œuvre de Ligier Richier La mise au tombeau ou Saint sépulcre.
- L'ancien hôtel de ville dont la façade date du XVIIIe siècle.
- Le café des arcades, maison du XVIe siècle abritant les voyageurs après la fermeture des portes de la ville.
- Le couvent et lavoir des minimes, vestiges de l'église romane et du cloître.
- De nombreuses maisons (maison du roi, maison Ligier Richier) ou hôtels particuliers (hôtels Bousmard, de Gondrecourt, de Faillonnet de style Renaissance, hôtel de Rouÿn du XVIIe siècle) remarquables.
- L'ancienne synagogue, située 26 rue des Annonciades, date de 1866. Sa façade est ornée de motifs sculptés en pierre (tables de la loi, motifs végétaux et géométriques…)
Cette ancienne synagogue fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[4] depuis le 15 juin 2000.
- « les Sept Roches » : ces falaises pittoresques sont situées à la sortie nord de la ville. Elles sont constituées de sept blocs de roches calcaires, hauts de plus de 20 m.
Hommes célèbres
- Ligier Richier (vers 1500-1667), un des plus grands sculpteurs de la Renaissance, travaillait à Saint-Mihiel.
- Albert Girard (1597-1632), célèbre mathématicien, né à Saint-Mihiel
- Benoît de Maillet (1656-1738), issu d'une famille de la petite noblesse. Géologue amateur, et célèbre auteur du fameux Telliamed. Consul en Égypte, puis en Italie.
- Jean Bérain père (1640-1711), né à Saint-Mihiel, dessinateur de la Chambre et du Cabinet du Roi Louis XIV.
- Pierre Joseph Vallée (18 décembre 1758 - Saint-Mihiel ✝ 3 octobre 1828 - Paris), magistrat et homme politique français ;
- Charles Joseph Boyé, baron d'Abaumont (1762 - Ehrenbreitstein (Électorat de Trèves) † 16 mai 1832 - Saint-Mihiel), militaire français d'origine germanique des XVIIIe et XIXe siècles, maire de Saint-Mihiel.
- Alphonse Charles Mathurin Paillard[5] (9 mars 1817 - Saint-Mihiel (Meuse) ✝ 2 mars 1903 - Château de Charly, Mazille), Substitut du procureur de la République à Avesnes (1842), à Valenciennes (1845, démissionne en 1848), Sous-préfet de Forcalquier (1849-1851), sous-préfet de Dunkerque (1851-1854), préfet du Cantal (1854-1858), Préfet du Puy-de-Dôme (1864-1866), préfet du Pas-de-Calais (1866-1870), Chevalier (10 décembre 1850), puis Officier (25 septembre 1852), puis Commandeur de la Légion d'honneur (7 août 1869), Officier de l'instruction publique (1866), Chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique (1854), Commandeur de Saint-Grégoire-le-Grand (1858).
- Nicolas Lebel (1838-1891), militaire français, qui a contribué à la création du fusil de l'armée française qui porte son nom : le Lebel modèle 1886.
- Léon Millot (1881-1960), homme politique
- Charles Vallin (1903-1948), homme politique
- Stéphane Léoni, footballeur du FC Metz
Divers
- La ville de Saint-Mihiel est citée dans Les Misérables de Victor Hugo, partie III (Marius), livre septième (Patron-Minette), III, où l'on dit à propos de Babet : « Il avait joué le vaudeville à Saint-Mihiel. »
- La devise de la ville est : « Donec Moveantur » « Jusqu’à ce qu’elles bougent » et fait référence aux sept roches coralliennes de la ville.
Bibliographie
- (de) Anja Gillen, Saint-Mihiel im hohen und späten Mittelalter : Studien zu Abtei, Stadt und Landesherrschaft im Westen des Reiches, Kliomedia, Trèves, 2003, 566 p. (ISBN 3-89890-065-7) (texte remanié d'une thèse d'histoire à l'Université de Trèves, 2000)
- (fr) Claude Bonnabelle, Notice sur Saint-Mihiel : son abbaye, ses dépendances : et aperçu sur le canton, C. Lacour, Nîmes, 2006, 155 p. (ISBN 2-7504-1233-1) (fac simile de l'édition de Bar-le-Duc, Imprimerie Contant-Laguerre, 1889)
- (fr) René Yaigre, Saint-Mihiel : balade dans l'histoire et les rues de Saint-Mihiel, Sphères, Saint-Mihiel, 2008, 64 p.
- (fr) Marcel Yonque, Le Saillant, Saint-Mihiel et la région : quatre ans de guerre, 1914-1918, Éd. Sphères, Saint-Mihiel, 1997, 398 p. (ISBN 2-9510064-1-1)
- (fr) Marcel Yonque, La guerre 1939-1945, Saint-Mihiel et la Meuse : les combats, l'Occupation, la Libération, Éd. Sphères, Saint-Mihiel, 2000, 413 p. (ISBN 2-9510064-2-X)
Notes et références
- ↑ Histoire des Villes de France, par A. Guilbert [and others.] sur Google Books, page 612
- ↑ Nobiliaire de Saint-Mihiel sur Google Books vol. 1, page 3 d'azur à trois rocs d'argent, posés 2 en chef et 1 en pointe
- ↑ Site de l'UCGL
- ↑ Notice no IA55000133, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ↑ Alphonse Paillard sur roglo.eu
Liens externes
- Site officiel de la commune
- Un écrivain qui parle de Saint-Mihiel
- La Meuse à Saint-Mihiel
- Cimetière de Saint-Mihiel sous la neige
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