- Saint-Georges-de-Montaigu
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Saint-Georges-de-Montaigu
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement La Roche-sur-Yon Canton Montaigu Code commune 85217 Code postal 85600 Maire
Mandat en coursÉric Hervouet
2008-2014Intercommunalité Communauté de Communes Terres de Montaigu Site web Site officiel Démographie Population 3 766 hab. (2008) Densité 112 hab./km² Gentilé Georgeois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 79 m Superficie 33,61 km2 Saint-Georges-de-Montaigu est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.
Sommaire
Géographie
Saint-Georges-de-Montaigu fait partie de la communauté de communes 'Terres de Montaigu' regroupant, outre Montaigu, les communes de La Bernardière, La Boissière-de-Montaigu, Boufféré, La Guyonnière et Saint-Hilaire-de-Loulay.
La commune de Saint-Georges-de-Montaigu (1° 17' 27" W et 46° 56'46" N) est située au nord-nord-est du département de la Vendée dans la partie bocage de ce département au confluent de deux rivières appelées les Maines. La petite Maine est au sud et la grande Maine au nord du bourg. Le bourg est allongé sur un plateau incliné vers le confluent des deux rivières. Sa plus grande hauteur est de 88 m, l’église est elle-même à 33 m au-dessus du niveau de la mer. Le confluent lui même n’est qu’à +25 m. Malgré ces faibles hauteurs sa position dominant les deux rivières et les plaines qui les bordent en ont fait dès les premières occupations humaines un lieu de regroupement et d’habitat.
La commune est traversée sur toute sa longueur par la RN 137 (Saint-Malo à Bordeaux par Nantes et Chantonnay). Elle se trouve à 30 min du centre de Nantes par l'autoroute A83 à laquelle Saint-Georges est rattachée par une bretelle d'accès direct et à 40 km du chef-lieu de département La-Roche-sur-Yon.
Les communes voisines sont Montaigu, chef-lieu de canton, La Guyonnière, Chavagnes-en-Paillers, Les Brouzils et Boufféré. Elle a à peu près la forme d’un losange. Elle couvre une superficie de 3 361 hectares et avait 3 200 habitants en 1998.
Jusque dans les années 1950, Saint-Georges-de-Montaigu était un bourg essentiellement agricole. De nombreux villages de quelques dizaines d’habitants l’entouraient reliés au bourg par de mauvais chemins ou par de petites voies communales. Il y avait même des fermes à l’intérieur du bourg. Dans le bourg même un artisanat peu développé uniquement nécessaire aux besoins des cultivateurs des villages environnants. Un forgeron, un sabotier, un ou deux menuisiers, quelques maçons deux boulangers, et quelques épiceries.Environnement
Saint-Georges-de-Montaigu possède trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris (passage de deux à trois fleurs pour le palmarès 2007).
Histoire
Peu d’informations sur les premiers hommes qui peuplèrent la commune durant la préhistoire. On sait qu’ils s’installèrent à la lisière des forêts et le long des cours d’eau. Pas de mégalithe non plus sur le territoire de St-Georges, pourtant on en trouve de nombreux en Vendée et en bas Poitou.
Deux siècles environ avant J.-C apparurent dans la région les Pictons. Ce sont l’une des nombreuses tribus celtiques venues de l’est et probablement d’Asie. Certains groupes continuèrent jusqu’à la mer et devinrent pêcheurs. D’autres stationnèrent dans le bocage et probablement sur le territoire de ce qui deviendra St-Georges et devinrent cultivateurs. Ils cultivèrent des céréales, des plantes textiles. Ils élevèrent de grands troupeaux de porcs. Ils forgèrent le fer et créèrent des armes et des bijoux. Ils vivaient dans des cabanes en torchis recouvert de chaume. En cas de danger, ils se réfugiaient dans des camps retranchés situés sur des collines ou au confluent des rivières.
Il est fort probable que de nombreux habitants du St-Georges actuel soient les descendants de ces tribus celtes, Pictons…[réf. nécessaire]
C’est en l’an 57 avant J.-C. que Jules César arrive en Poitou et c’est vers cette époque que le lieu surélevé situé entre les deux rivières prend le nom de Mansio Romana, avant de devenir plus tard Durivum. Il devint rapidement la capitale de la présence romaine dans l’ouest de la Gaule. La ville comptait alors 12 000 habitants. On y voyait de beaux jardins en terrasses (actuels coteaux) et les berges des rivières étaient bordées de quais.Au centre de la ville était le forum (actuel champ de foire). Deux grandes voies romaines traversaient Durivum et se croisaient à l’endroit où est bâti le clocher. Le centre du carrefour était surmonté d’une statue d’Apollon.
L’une des voies venait de Bressuire et se dirigeait vers Saint-Gilles, l’autre venait des Essarts et à la sortie ouest de Durivum se confondait avec une autre voie venue d’Angers, par Cholet. Cette dernière voie traversait les rivières au confluent sur une chaussée qui a servi depuis à alimenter un moulin. On en trouve des traces encore maintenant sur le grand chemin qui vient du grand Planty à 100 m du Pont Boisseau[1].
Les plus lointains vestiges d’occupation de la commune ont été trouvés en 2006-2007 Une nécropole a été mise à jour datant de 2 périodes, {{IerIIIe siècle s}} au et VIe au Xe siècle. Quelque 100 sépultures ont été mises à jour. Les sépultures ont été découvertes selon une orientation précise la tête relevée et posée sur des coussins d'herbe. De l'occupation antique, il peut être indiqué qu'une carrière de schiste a été exploitée puis remblayée. Des ouvriers ont travaillé sur le site, les fondations d'un four gallo romain ayant été mises à jour. Beaucoup de déchets ont également été recueillis (morceaux de vaisselle ou d'os d'animaux façonnés par l’homme, céramiques) ceci étant de bons indicateurs sur le mode de vie des gens ordinaires de l'époque. Un petit bout de voie romaine a aussi été découvert.
Des vestiges de murs typiquement romains (petites pierres taillées et bien alignées) existaient encore en bordure du chemin creux qui menait à Chauveau, au lieu dit La Prison. Ces vestiges de murs ont disparu après les années 50 lors de la construction des voies d’accès aux lotissements.Les habitants de Saint-Georges-de-Montaigu sont appelés les Georgeois mais aussi les Palauds car autrefois une fois la nuit tombée les Palauds voyaient le reflet de la Lune dans l'eau de la rivière (la Maine) et ils voulaient l'attraper dans l'eau alors ils essayèrent de vider l'eau avec des pelles, d'où le nom Palauds. Palaud vient de deux mots pal qui vient du mot pelle et auds de l'eau.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.Blasonnement D'azur au pairle d'argent, accosté à dextre d'une roue dentée d'or et à senestre d'un épi de blé feuillé du même, au pont de quatre arches aussi d'or mouvant de la pointe, surmonté d'une crosse de sable, brochant sur le pairle.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 1995 mars 2008 Joseph Bonnet mars 2008 Eric Hervouet[2] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Georges-de-Montaigu comptait 3 766 habitants (soit une augmentation de 19 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 679e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 931e en 1999, et le 31e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Georges-de-Montaigu depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Georges-de-Montaigu, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[3],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 3 766 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,5 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 23,4 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 17,9 %, 30 à 44 ans = 22,9 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 15 %).
Aérodrome
L'aérodrome de Saint-George de Montaigu a été inauguré le 28 juin 1980. Il dispose de deux pistes de 80m et 40m de large pour 900m de long. Le plus gros club de France de Paramoteur, Atlantic Paramoteur, est basé sur ce terrain, ainsi que le club de Vol à Voile de Nantes, le Planeur Club de L'Atlantique[9], qui s'est déplacé sur ce terrain lors de sa création, puisque ce dernier avait pour but de délocaliser l'activité planeur de l'Aéroport Nantes Atlantique. Le terrain a accueilli en 2011 le Championnat Régional des Pays de la Loire de Planeur, ainsi que le Tour de France ULM qui y est passé pour une nuit.
Événements
- Super show moto cross (dernier week end d'aout) :
Sur une nuit entière, avec de nombreux pilotes connus.
- Binouse story : depuis l'an 2000 et chaque premières fins de semaine de juin, se déroule une soirée concert sur le thème de la musique et de la bière.
- Fête de la Fressure (1er week-end de février)
- Fête de la Saint Georges
- La fête de La SeptSix : depuis 2004, toutes les deuxièmes fins de semaines de septembre.
- Championnats de France de Vol à Voile[10] :
Organisés sur le Terrain d'aviation de Saint-George en 2003, 2004, 2007 et 2008, et complété en 2006 et 2011 par des Championnats régionaux. Cet évènement accueil environ 50 à 70 personnes sur le terrain pour une semaine, et le public peut venir profiter des départs et arrivées en début, et fin d'après-midi
Lieux et monuments
- Maison de la Rivière et du Pêcheur
- Aérodrome
- Usine Sodebo
Personnalités liées à la commune
- Thomas Coville: skipper du bateau Sodebo
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Référence monographie rédigée par M. Monneron instituteur en 1943 à Saint-Georges
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 10 juin 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 10 juin 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 10 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 10 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 10 juin 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 10 juin 2011
- Site du Planeur Club de l'Atlantique
- Site du Planeur Club de l'Atlantique
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