- Saint-Hilaire-de-Loulay
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Saint-Hilaire-de-Loulay
Une rue du bourg, début 1900
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Vendée Arrondissement La Roche-sur-Yon Canton Montaigu Code commune 85224 Code postal 85600 Maire
Mandat en coursDanielle Liaigre
2008-2014Intercommunalité Communauté de Communes Terres de Montaigu Démographie Population 4 123 hab. (2008) Densité 102 hab./km² Gentilé Loulaysiens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 18 m — maxi. 72 m Superficie 40,62 km2 Saint-Hilaire-de-Loulay est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire. Forte de son occupation passée par de grands propriétaires terriens, la commune est aussi surnommée « Saint-Hilaire les sept châteaux ». Commune rurale, Saint-Hilaire-de-Loulay dépasse les 4 000 habitants. Son paysage est typique du bocage vendéen. Ses habitants sont les Loulaysiens et les Loulaysiennes.
Sommaire
Géographie
La commune de Saint-Hilaire-de-Loulay est située au nord du département de la Vendée et est limitrophe à la Loire-Atlantique. elle est située à une trentaine de kilomètres de Nantes et à une quarantaine de kilomètre de sa préfecture de département La Roche-sur-Yon.
Hydrographie
La commune de Saint-Hilaire-de-Loulay est traversée du sud au nord par la Maine, une rivière qui se jette, une vingtaine de kilomètres plus loin, dans la Sèvre Nantaise (affluent de la Loire)[1].
Ce cours d'eau est alimenté par de nombreux petits ruisseaux sur le territoire de la commune. Le Blaison se situe sur la limite ouest de la commune[2]. Le Riaillé au sud, délimite la frontière entre Montaigu et Saint-Hilaire. Le Loulay prend sa source dans l'actuelle agglomération et rejoint la Maine un kilomètre plus loin. L’Osée quant à lui ne rejoint la Maine qu'à Remouillé[3].
Géologie et relief
C'est un paysage bocager qui domine le territoire. Le sol de la commune est principalement formé de granit. On trouve aussi des limons éoliens ainsi que des formations argilo-sableuses coiffant le granit sous-jacent. Le sud-ouest du territoire présente un affleurement d’orthogneiss. L'orographie de la commune est constituée de petites collines. L’altitude de celles-ci ne dépasse que rarement les 60 mètres [4].
Climatologie
Saint-Hilaire-de-Loulay est soumise à un climat de type océanique[5]. Les données concernant le climat de Saint-Hilaire-de-Loulay qui suivent sont extraites d'une source basant le site de relevé des données météorologiques aux coordonnées 47°09'N - 1°37'O[6], ce qui correspond à la position de l'Aéroport Nantes-Atlantique situé sur la commune de Bouguenais, distant de 30 kilomètres.
Climatologie de Saint-Hilaire-de-Loulay d'après la station de Bouguenais sur la période 1961 - 1990 : Températures moyennes mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,0 5,9 9,0 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3,0 7,7 Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6,0 11,9 Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24,0 21,8 17,3 12,0 9,0 16,1 Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[6]Ensoleillement, humidité, précipitations mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956 Humidité relative (%) 88 84 80 77 78 76 75 76 80 86 88 89 81 Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45,0 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5 Nombre de jours avec pluie 12,8 11,0 11,1 8,9 11,0 7,7 6,7 7,0 8,4 10,4 11,1 11,5 117,6 dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 6,1 4,8 4,9 3,6 4,5 2,9 2,7 3,1 3,9 5,0 6,2 6,1 53,7 Source : Infoclimat, relevés 1961-1990[6]Accès et transports
La commune est traversée par la route départementale 137 du Nord-Est au Sud-Est entre Remouillé et Montaigu. Celle-ci relie Nantes à la Rochelle. Une déviation, la route départementale 1763, permettant le contournement des centres de Montaigu et de Saint-Hilaire-de-Loulay. On peut aussi noter les routes départementales 54, 77 et 93 permettent de relier les autres communes limitrophes à Saint-Hilaire-de-Loulay[4].
Étymologie
Le nom de Saint Hilaire de Loulay a pour origine l'Ollarium (lieu humide, champs de pots et urnes funéraires), devenu Lolayo puis Delolayo au XVIe siècle[7].
Saint-Hilaire est le nom d’un saint chrétien, évêque de Poitiers au IVe siècle et docteur de l'Église. L'origine du nom d’Hilaire vient du latin hilaris qui signifie gai, joyeux, de bonne humeur qui a donné le mot français « hilare »[8].
Histoire
Les origines
On admet la présence de l'homme à Saint-Hilaire-de-Loulay pendant la période du Néolithique grâce aux menhirs de la Grande Bernerie et de la Buhonnière[4]. Pendant l'Antiquité, la région est habitée par les Ambilatres un peuple gaulois selon l'archéologue José Gomez de Soto[9]. Plus tard, César aurait rattaché ce territoire au pays Pictons dans l'Aquitaine seconde[10],[11].
Pendant l'Antiquité, le territoire est traversé par la voie gallo-romaine reliant Nantes à Saintes[4].
Au Moyen Âge, la paroisse accueille de nombreuses seigneuries, en témoignent les sept châteaux sur le territoire. Jusqu'à la Révolution Française, la paroisse de Saint-Hilaire-de-Loulay est une paroisse poitevine faisant partie des Marches avantagères du Poitou sur la Bretagne. La paroisse bénéficie alors d’un statut particulier, elle est notamment exemptée de taxes sur les marchandises[7]
Révolution et époque contemporaine
Pendant la Révolution française, des prêtres réfractaires de réfugient dans un vieux chêne près du château de la Grande Bernerie[4].
Plus tard, la commune est encore le théâtre de soulèvements légitimistes. La duchesse du Berry se rendit à Nantes durant l'insurrection royaliste de 1832. Elle fait une escale au château de la Preuille. Ensuite elle rallia Remouillé puis Montbert[12].
L´église de la commune est une des plus caractéristiques du milieu du XIXe siècle. On y trouve l'unique reproduction au monde du tableau Le saint Grégoire dont l'original se trouve au Vatican.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de la Vendée.Blasonnement De gueules à la crosse épiscopale d'or, à la mitre d'argent brochant sur le tout, au chef d'hermine chargé de trois tours, donjonnées chacune de trois tourelles d'or, ouvertes, ajourées et maçonnées de sable.Administration
Au 1er janvier 2011, Saint-Hilaire-de-Loulay n'est jumelée avec aucune ville[13].
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Danielle Liaigre[14] DVD Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
En 2008, Saint-Hilaire-de-Loulay comptait 4 123 habitants (soit une augmentation de 16 % par rapport à 1999). La commune occupait le 2 435e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 611e en 1999, et le 27e au niveau départemental sur 282 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Hilaire-de-Loulay depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Hilaire-de-Loulay, cela correspond à 2006, 2011, etc. Les autres dates de « recensements » (2008, etc.) sont des estimations[15],[N 1].
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 4 123 habitants.
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 21,7 %, 15 à 29 ans = 20,7 %, 30 à 44 ans = 23,1 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 11,5 %) ;
- 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 20,9 %, plus de 60 ans = 16 %).
Économie
L'agriculture tient une place importante dans l'économie de la commune, 14 % du territoire de la commune y est dédié. L’élevage de bovins est la principale activité et celle de l'élevage porcin s'y développe. En 2003, la commune recense 53 sièges d’exploitation[4]. Les vignerons de la commune sont aussi autorisés à produire du muscadet AOC sans dénomination locale[21].
Le secteur industriel et artisanal est un gros pourvoyeur d'emploi. En 2003, ce sont 69 entreprises artisanales qui employaient 258 salariés. La commune dispose de quatre zones d'activité[4] :
- La zone d’activités de l’Espérance de 6 ha ;
- La zone d’activités intercommunale des Landes de Roussais, d'une superficie de 7,3 ha. Cette zone accueille notamment l'usine et siège social de l'entreprise de mobilier de bureau Haworth, la plus grande entreprise de la commune.
- La zone d’activités de la Marionnière, 3,5 ha ;
- La zone artisanale des Touches 7,4 ha.
Vie Locale
Commerces, services et infrastructures
La commune dispose d'un supermarché, et plusieurs petits commerces de proximité. On peut noter la présence d'une agence postale.
La commune dispose d'une bibliothèque, d'une maison de jeunes, et d'une salle communale nommée « Yprésis ». Pour la pratique du sport la commune a un complexe sportif constitué de 2 terrains de football, 2 terrains de tennis et 3 salles omnisports.
Éducation
Saint-Hilaire-de-Loulay dépend de l'académie de Nantes. Pour l'enseignement élémentaire, la commune dispose d’une école publique appelée « le Chemin neuf » et d'une école privée appelée « Sainte Marie ».
Santé
La population bénéficie également des services d’un chirurgien-dentiste, de 2 médecins généralistes, de 2 infirmières et d’un pharmacien. Aussi on trouve le « foyer Soleil » qui accueil les personnes âgées[4].
Environnement
La collecte des déchets est gérée par le Syndicat Mixte de Montaigu - Rocheservière du Pays de Maine. Les déchets ménagers sont ramassés tous les 15 jours en agglomération. La déchetterie la plus proche de St-Hilaire-de-Loulay se situe à Boufféré[4].
Saint-Hilaire-de-Loulay a obtenu deux fleurs au Concours des villes et villages fleuris (palmarès 2007).
Lieux et monuments
Il y a sept petits châteaux privés, témoignages des seigneuries autrefois présentes sur le territoire de la commune. Parmi ceux-ci, on peut citer la maison forte de la Preuille, la Mussetière, le château de la Lande et le château de Bois-Corbeau.
Le pont de Sénard enjambant la Maine, est construit en pierre et daterait du Moyen Âge classique. Une légende locale raconte que suite à des difficultés pour finir l'édifice, l’entrepreneur passa un marché avec le diable en échange de l'âme du premier passant. Pris de remords, la Sainte Vierge envoya un âne sur le pont. En représailles, le diable jura que le pont ne serait jamais fini. Ainsi il manque toujours quelques pierre à ce pont[22].
Côté nature, on peut citer l'étang du pré gestin, les espaces de loisirs de la Vergnaie et de l'Ecornerie.
Personnalités liées à la commune
- Georges de Villebois-Mareuil (22 mars 1847 à Nantes - 5 avril 1900, Afrique du Sud), est un militaire français. Il passe sa jeunesse au château familial du « Bois-Corbeau ».
- René Giraudet (Luçon le 4 décembre 1907- 12 juin 1945, Kremlin-Bicêtre, Paris), vicaire de Saint-Hilaire-de-Loulay, il devient pendant la guerre aumônier général du mouvement d'Action Catholique, puis fut déporté à Sachsenhausen dit « Sachso », un camp de concentration nazi puis Bergen-Belsen.
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Cours d'eau : rivière la maine (M74-030-) ». Consulté le 1er mars 2011 Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, «
- Cours d'eau : ruisseau du blaison (M744610A) ». Consulté le 1er mars janvier 2011 Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, «
- Cours d'eau : ruisseau de l'osée (M745420A) ». Consulté le 1er mars 2011 Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau, «
- PLAN LOCAL D’URBANISME », 2003. Consulté le 1er mars 2011 Commune de Saint-Hilaire-de-Loulay, «
- Carte France - Climat sur site CartesFrance.fr. Consulté le 1er mars 2011
- Relevés 1961-1990 Normale et records - Nantes, Loire-Atlantique (44), 26 m - 1961-1990 sur site infoclimat, 21/03/2010. Consulté le 21 mars 2010
- Historique, sur le site de la mairie, consulté le 1er mars 2011.
- ISBN 2844783384) Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Cheminements, 2004, p.160-161 (
- Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6) [lire en ligne], p. 90 José Gomez de Soto, in
- P.R. Giot, J. Briard, L. Pape, Protohistoire de la Bretagne, Ouest-France Université, 1995, p. 370
- Louis Pape, La Bretagne romaine, Ouest-France Université, 1995, p. 16
- Histoire de la Vendée du Bas Poitou en France - Madame la Duchesse de Berry à la Preuille (1832), consulté le 12-04-2010.
- Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 5 mars 2011.
- Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 11 juin 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 11 juin 2011
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 11 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 11 juin 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 11 juin 2011
- Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 sur insee.fr. Consulté le 11 juin 2011
- Décret no 2008-1140 du 3 novembre 2008 relatif aux appellations d’origine contrôlées sur www.legifrance.gouv.fr consulté le 1er mars 2011.
- Le Pont Sénard, Saint Hilaire de Loulay, sur le site autourdupuydufou.com, consulté le 5 mars 2011.
Pour approfondir
Bibliographie
- Benoît Carteron, Châtelains et paysans de Saint-Hilaire : transmission des terres et organisation sociale dans le Bocage vendéen, 1840-1995, thèse, Université de Paris X, 1999, 2 tomes, 724 p.
- Collectif, Patrimoine des communes de la Vendée, t. 1, Flohic Éditions, 1999, p. 538-540.
Articles connexes
Liens externes
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