- Sail-sous-Couzan
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Sail-sous-Couzan
Château de Couzan.Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Arrondissement de Montbrison Canton Canton de Saint-Georges-en-Couzan Code commune 42195 Code postal 42890 Maire
Mandat en coursLudovic Buisson
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Astrée Site web http://www.pays-astree.com/ Démographie Population 963 hab. (2008) Densité 130 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 396 m — maxi. 689 m Superficie 7,43 km2 Sail-sous-Couzan est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Sail-sous-Couzan fait partie du Forez.
Gentilé
Couzannais, Couzannaises . surnom: "Les Rossignols"
Histoire
Au XIe siècle, le prieuré de Sail-sous-Couzan appartenait aux barons de Semur et dépendait de l'abbaye de Cluny. Puissant château construit au XIe siècle, par Geoffroy de Semur, premiers barons du Forez. Le château sera la possession de la maison de Damas de Couzan jusqu'au milieu du XVe siècle. Il passa ensuite à la puissance famille de Lévis , puis à la maison de Luzy en XVIIe siècle, enfin aux Thy de Milly à partir de la fin du XVIIIe siècle. C'est à l'aide de cette forteresse que, entre 1180 et 1226, les seigneurs de Couzan défendirent leur indépendance lors d'une longue guerre contre les comtes du Forez.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1965 1989 Michel Houzet DVG 1989 2001 Simone Daval PS 2001 2008 Jean-Claude Chazelle DVG 2008 Ludovic Buisson S.E. Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Lieux et monuments
- Le Château de Couzan est une forteresse médiévale construite sur un promontoire rocheux. Il a été bâti au XIe siècle par les premiers seigneurs de Couzan. C'est un remarquable exemple d'architecture militaire défensive du Moyen Âge. Il offre une exceptionnelle vue panoramique, sur une grande partie de la plaine du Forez, sur la vallée encaisse du Lignon, les monts du Forez et les monts du Lyonnais. Voir le site de La Diana, société archéologique
- L'Église du XIe siècle (aujourd'hui paroissiale) faisait partie d'un prieuré bénédictin fondé par les Semur, seigneurs du château de Couzan, et donné au prieuré de Marcigny en 1055. Le prieuré de Marcigny en fit don à l'abbaye de Cluny avant 1100.
- Centre culturel
Économie
Les eaux minérales de Sail-sous-Couzan furent connues dès l'époque romaine (satio-aqua-saliens, l’eau jaillissante) mais l'érosion en amont a comblé la source. Cette source fut abandonnée au Moyen Âge. L’eau de Couzan-Brault fut retrouvée en 1612 par le docteur de la Roue, un médecin forézien. Sail-sous-Couzan fut aussi une station thermale.
En 1919 sont créés les établissements Gauchon qui font du laminage et des brides de raccord. Depuis 2002 ils ont fusionné avec les établissements Moizieux de Boën-sur-Lignon (créés en 1889) pour former l'entreprise SBS (groupe Genoyer)[2].
Culture
- 1967 Création des Estivades de Sail sous Couzan avec Marcel Maréchal. Pour cela, de nombreuses énergies furent mobilisées pour faire de Couzan un site théâtral. Les créations de Maréchal se poursuivront jusqu'en 1972.
- 1971 Construction du centre culturel avec l'aide de nombreux bénévoles.
La tête solaire : Au Moyen Âge, on utilisait au château de Couzan une pierre de taille, carrée, dans laquelle était creusée une cuvette: c'était la pierre à Dîme. Chaque paysan devait au seigneur une partie de sa récolte qu'il jetait dans la dîme. Sur chaque face de la pierre sont gravés des visages entourés d'un soleil. Les années de bonnes récoltes, représentées par un soleil souriant et les années de famine par un soleil grimaçant. Lors de la construction du centre culturel, toute l'action culturelle de l'équipe municipale se devait d'avoir un symbole figurant à l'entrée du bâtiment: La Tête Solaire est née à partir de la dîme, en regroupant à l'intérieur du soleil une moitié de visage souriante et l'autre moitié triste.
- Grâce à l'élan des Estivades Sail sous Couzan va s'ouvrir aux arts plastiques.
De nombreux artistes participeront aux expositions de Sail sous Couzan de 1971 à 1982 : Lovato, Girodon, Galland, Avoscan, Ciesla,Chopy... Sculptures et fresques jalonnent depuis les rues de Sail.
Personnalités liées à la commune
- Alexandre Prachay, né le 17 mai 1895 à Sail sous Couzan, victime du nazisme. Ancien professeur de mathématique au collège de Pontoise élu au conseil municipal en 1935, Alexandre Prachay était devenu député communiste de la circonscription à la faveur du Front populaire de 1936. Moins de 4 ans plus tard, la Chambre des députés interdisant le Parti communiste, Alexandre Prachay allait être arrêté, jugé, privé de ses droits civiques et condamné à une lourde amende. Il disparu quelque temps, reparut à Alger où, soigné à l'hôpital de la Maison Carrée, il mourut en 1943. La ville de Pontoise rebaptisera sa Grand rue en rue Alexandre Prachay, l'enfant de Sail sous Couzan.
- Aimé Jacquet, ancien sélectionneur de l'équipe de France de football, vainqueur de la Coupe du monde de football de 1998, puis directeur technique national, est né le 27 novembre 1941 à Sail-sous-Couzan. Le stade communal porte son nom.
- Marcel Maréchal crée en 1967 les Estivades de Sail-sous-Couzan.
- Yves Triantafilos, né le 27 octobre 1948 à Montbrison, a grandi à Sail-sous-Couzan. Il était footballeur professionnel à Saint-Etienne.
- José Pelletier, né le 8 mars 1947 à Sail sous couzan, footballeur professionnel à l'ASSE.
- Aimé Chavanon, né à Lyon où son père était à la fois, ingénieur chez les frères Lumière et professeur à l'École Centrale. En 1921, il obtient un emploi aux Etablissements Couzan-Brault de Sail-sous-Couzan, société de mise en bouteilles d'eaux minérales dont il devient le directeur. Un accident du travail lui fait perdre la vue en 1946. Malgré sa cécité, il supervise pendant deux ans, en tant qu'ingénieur-conseil, le montage d'une chaîne de mise en bouteilles. En 1948, il se retire à Saint-Vincent-de-Mercuze dans l'Isère, le pays de son épouse. Il étudie alors le Braille. Il devient bientôt le vice-président du Comité Régional de l'A.V.H. de l'Isère. Il imagine alors un appareil à dessiner en relief pour réaliser des dessins géométriques précis et des relevés de cartes, appareil qui est utilisé ensuite dans les écoles pour aveugles. Il fabrique également une machine à écrire le Braille sur feuilles doubles, feuilles qui peuvent être facilement reliées et constituer ainsi des volumes. Ces inventions lui valent en 1958, le 1er Prix et la Médaille d'Or du 50ème Concours Lépine.
- Etienne Tholoniat né à Sail sous couzan, s'installe à Paris au 47 rue de chateau d'eau. En 1952, il devient Meilleur Ouvrier de France et se forge une réputation internationale grace à son travail du sucre qui fait référence après guerre. Le pape Paul VI lui commande une corbeille en sucre aux couleeurs du Vatican. La reine d'Angleterre lui passe régulièrement des commandes. Ce fut le premier patissier Français starisé au Japon.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Loire
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