- Réserve naturelle nationale « des étangs du Romelaëre »
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Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre
Réserve naturelle des étangs de Romelaëre Emplacement Pas-de-Calais et Nord Ville proche Saint-Omer Coordonnées Superficie 104 ha Création 2008 Administration P.N.R. des Caps et Marais d'Opale Site web site officiel modifier
La Réserve naturelle nationale des étangs du Romelaëre [1]est une ancienne réserve naturelle volontaire (régionale) devenue le 5 mars 2008 par le Décret n°2008-220 réserve naturelle nationale (RNN 168)[2] (sur environ 104 ha).Sommaire
Localisation
La réserve est située dans l'Audomarois, à cheval sur le Nord et le Pas-de-Calais dans le bassin de l'Aa.
Le réseau Natura 2000 y gère, depuis avril 2006 , une Zone de Protection Spéciale (ZPS) (FR3112003)[3] de plus de 178 ha accueillant de nombreux oiseaux inféodés aux zones humides du marais et attirés par l'abondance de la nourriture.Communes concernées
Les communes de Saint-Omer (département du Pas-de-Calais) pour 66 ha et de Nieurlet (département du Nord) pour 38 ha sont concernées par cette nouvelle réserve nationale.
Histoire du site et de la réserve
C'est une ancienne zone de tourbières alcalines exploitées depuis le Moyen Âge, d'abord classée en Réserve naturelle volontaire avec le soutien de l’ex- « Parc naturel régional audomarois » devenu Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
La zone est située dans une région d'agriculture intensive et en aval d'un grand bassin industriel (Papeterie, verrerie-Cristallerie, Conserverie et fortement urbanisé, qui peuvent expliquer quelques éventuelles séquelles de pollution.Patrimoine naturel
- Les étangs de Romelaëre sont la dernière zone humide d’importance internationale (Convention de Ramsar) du Nord-Pas-de-Calais recevant plus de 200 couples de Grands Cormorans nicheurs (Phalacrocorax carbo).
- Le site, bien que très artificialisé sur sa périphérie jouxte presque la forêt de Clairmarais et il abrite de nombreuses espèces patrimoniales.
Flore
Faune
Invertébrés, insectes
Poissons
Oiseaux
Fauvette grisette
Cuculus canorus, Romelaëre
Merle à plastron (Turdus torquatus), Romelaëre
Mammifères
Reptiles et amphibiens
Champignons, lichens et autres organismes remarquables
Le site a fait l'objet d'un inventaire mycologique en 1996 par R.Courtecuisse, puis d'une thèse de Roseline Bouin en 2006 [4]. R Bouin a conclu que le site pouvait être situé parmi les sites d’intérêt mycologique majeurs au niveau régional, et a recommandé la poursuite régulière des investigations pour compléter cet inventaire. Elle a aussi recommandé la « conservation d'une quantité suffisante de bois mort » (source très importante et souvent sous-estimée de biodiversité) et à « inclure les connaissances mycologiques dans les informations délivrées au public ».
Ce travail a aussi montré que les boisements tourbeux, très riche en champignons montraient quelques signes d’alerte, consécutifs à l’assèchement et à l’eutrophisation et annonçant la substitution à terme de ces boisements par des milieux plus banals si rien n'est fait.
Etat, pressions ou menaces, réponses
La chasse et la pêche, les engrais ou pesticides émanant du maraichage et des zones périphériques comptent parmi les facteurs de pression, de même que la surfréquentation (canalisée par divers aménagements et une structure d'accueil)
Espèces invasives
La réserve naturelle n'est pas épargnée par la prolifération de quelques espèces invasives, dont localement l'Azolla filiculoides.
Degré de fragmentation écologique
Il est très modéré pour la partie centrale de la réserve. Cette dernière est relativement épargnée par la pollution lumineuse (facteur potentiel de fragmentation écologique de l'environnement nocturne, mais le halo de la ville voisine de Saint-Omer et d'Arques y sont très perceptibles.
Administration, Plan de gestion, règlement
C'est l'administration du Parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale qui gère cette nouvelle réserve.
La chasse et la cueillette de végétaux ou champignons et les activités sportives sont interdites dans la réserve (avec exception motivée concernant la chasse ou la collecte (pour limiter des populations animales ou végétales invasives ou surabondants dans la réserve, après avis du conseil scientifique régional du patrimoine naturel).
La pêche est autorisée en certains lieux et à certaines conditions fixées par un arrêté préfectoral.
Le pâturage est utilisé pour la gestion de certains milieux, conformément aux objectifs du plan de gestion de la réserve.
Intérêt touristique
- Sentiers de découvertes avec observatoires, accessibles toute l'année, et accessibles aux handicapés.
- D'autres sites, à vocation écologique, peuvent être visités à proximité.
Voir aussi
Liens externes
Articles connexes
- Liste des réserves naturelles nationales de France (classées par région et département)
- Liste des réserves naturelles régionales de France (classées par région et département)
- Conservation de la nature
- Liste de sites naturels de France
- Liste des réserves naturelles de France
- Réserve naturelle, Réserve de biosphère, Parc national
- Écologie, Conservation de la nature,
- Biologie de la conservation, écologie du paysage, corridor biologique
- Société nationale de protection de la nature
- Naturalité
- Droit de l'environnement, Natura 2000, Directive Oiseaux
- Liste des réserves naturelles en Corse
notes et références
- ↑ Deux nouvelles réservesMinistère de l'Écologie, du développement et de l'aménagement durable
- ↑ création de la réserve naturelle nationale « des étangs du Romelaëre » (Nord et Pas-de-Calais) Légifrance.com
- ↑ Marais audomarois (ZPS)réseau Natura 2000
- ↑ thèse de Roseline Bouin en 2006 "Contribution à l’inventaire mycologique de la Réserve Naturelle Volontaire du Romelaëre. Analyses fonctionnelle et patrimoniale, orientations de gestion." Soutenue le 9 juin 2006
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