Rodolfo Graziani

Rodolfo Graziani
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Rodolfo Graziani
Représentants de la hiérarchie fasciste italienne et nazie lors des funérailles du chef de la police italienne, Arturo Bocchini (it), en 1940. De gauche à droite : Karl Wolff, Reinhard Heydrich, <inconnu>, Heinrich Himmler, Emilio de Bono, Rodolfo Graziani, Hans Georg von Mackensen (diplomate).
Représentants de la hiérarchie fasciste italienne et nazie lors des funérailles du chef de la police italienne, Arturo Bocchini (it), en 1940.
De gauche à droite : Karl Wolff, Reinhard Heydrich, <inconnu>, Heinrich Himmler, Emilio de Bono, Rodolfo Graziani, Hans Georg von Mackensen (diplomate).

Naissance 11 août 1882
Filettino, Italie
Décès 11 janvier 1955 (à 72 ans)
Rome, Italie
Allégeance Flag of Italy (1861-1946).svg Royaume d'Italie(1915-1943)
Flag of Italy.svg République sociale italienne (1943-1945)
Arme Regio Esercito (Armée royale italienne) (1914-1923)
Armée nationale républicaine (1943-1945)
Grade General
Vice gouverneur de la Cyrénaïque italienne
gouverneur de la Cyrénaïque italienne
gouverneur de la Somalie italienne
Maréchal d'Italie
gouverneur de l'Afrique orientale italienne
Vice-roi de l'Afrique orientale italienne
gouverneur de la Libye italienne
Ministre de la Défense (RSI)
Années de service 1903 - 1945
Conflits Guerre italo-turque
Première Guerre mondiale
Pacification de la Libye
Seconde guerre italo-éthiopienne
Seconde Guerre mondiale
Commandement 10e armée italienne

Rodolfo Graziani (Filettino, 11 août 1882 - Rome 11 janvier 1955) était un général et homme politique italien.

Il sert dans l'armée royale italienne, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale.

Expert dans les guerres coloniales, il a travaillé avec une forte efficacité, mais avec dureté dans la reconquête de la Libye italienne (1921-1931) et pendant la guerre d'Éthiopie et la répression qui s'en suit sur la guérilla Abyssinide (1935-1937). Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il devient gouverneur et commandant en Libye, mais est sévèrement battu par l'armée britannique (1940-1941) et est remplacé. Après une période de retrait, il accepte le poste que Mussolini lui propose dans la République sociale italienne, à savoir ministre de la guerre qu'il occupe jusqu'à l'effondrement final de 1945, participant à la lutte contre la Résistance italienne et tente de reconstruire une nouvelle armée italienne pro-allemande.

Sommaire

Premières années

Né dans une famille bourgeoise (son père était médecin), Rodolfo Graziani a d'abord été dirigé par ses parents vers des études religieuses au séminaire de Subiaco, mais il choisit de se tourner vers la vie militaire. Ne disposant pas d'un revenu suffisant pour entrer à l'Académie militaire de Modène, il fait son service militaire dans le peloton des cadets militaires de la 94e infanterie de Rome. Le 1er mai 1904, il est promu au grade de lieutenant et envoyé au 92e infanterie à Viterbe. En 1906, il devient officier dans le 1er régiment de grenadiers basé à Rome.

En 1908, il est envoyé en Érythrée. Sur place, il apprend l'arabe et le tigrinya, langues qui lui seront très utile dans sa carrière. Il est mordu par un serpent en 1911, reste pendant près d'un an dans un état très grave. Après avoir participé à la guerre italo-turque, il est nommé capitaine et participe à la Première Guerre mondiale où, plusieurs fois blessé, il est décoré pour bravoure militaire. En 1918, âgé de 36 ans seulement, il est nommé colonel, le plus jeune dans l'histoire de l'Italie. Après la guerre, il s'installe à Parme, où, au cours de la biennio rosso, il est secrètement condamné à mort par le comité révolutionnaire. Réalisant qu'il court de sérieux risques, Rodolfo Graziani renonce à son poste pendant un an pour se consacrer au commerce civil et militaire avec l'Orient, mais il obtient peu de résultats.

La répression de la révolte en Libye

En 1921, il est envoyé en Libye italienne pour réduire la rébellion anti-coloniale guidée par Omar Al Mokhtar: Rodolfo Graziani déménage son quartier général à Zuara et réussit à reprendre le contrôle (tout du moins au niveau de la politique) de la Cyrénaïque, et finit par vaincre l'armée d'Omar Al Mokhtar en 1931. Rodolfo Graziani a en effet compris que la rapidité dans les mouvements et dans les déplacements était fondamentale pour ne pas donner la possibilité à l'ennemi de se réorganiser, et de ce fait l'apport de la cavalerie indigène et des méharistes intégrés dans les "colonnes mobiles" donne à son armée un avantage très important[1].

Au cours de la campagne, il fait également un usage de mesures sévères contre les civils, considérés comme des partisans potentiels de la résistance. Ces mesures sévères concernent la déportation de centaines de milliers de personnes appartenant à des tribus nomades de la Cyrénaïque, emprisonnées dans des camps de concentration spécialement préparés[2]. Dans ces camps, le taux de mortalité est très élevé, en raison des terribles conditions sanitaires et d'une alimentation insuffisante, ainsi que de la qualité de l'eau qui coûte la vie à des dizaines de milliers de personnes. La "technique" (déjà testé par les Britanniques dans la guerre des Boers) consiste à transférer la population civile ce qui empêche tout soutien à la résistance, mais Rodolfo Graziani transforme cette "technique" en un instrument de nettoyage ethnique, sinon en une véritable extermination planifiée. Pour toutes ces actions, les populations locales surnomment Graziani "le boucher de Fezza"[3]. Le 11 janvier 1930, Rodolfo Graziani est personnellement choisi par Benito Mussolini en tant que vice-gouverneur de la Cyrénaïque. Immédiatement, il réforme le corps des troupes coloniales et donne une impulsion aux opérations militaires contre la rébellion menée par Omar Al Mokhtar qui a éclaté dans l'intervalle. En mars 1934, après la fin de l'intervention militaire, Rodolfo Graziani confie la Cyrénaïque au nouveau gouverneur Italo Balbo.

La campagne d'Éthiopie (le front sud)

Article détaillé : Seconde guerre italo-éthiopienne.

La conquête de Neghelli

La situation dans la corne de l'Afrique au milieu des années 1930.

Rodolfo Graziani de 1935 à 1936 commande les opérations militaires contre l'Abyssinie à partir de la Somalie italienne, sur le front sud. Il soutient les premiers affrontement pendant que Pietro Badoglio est engagé dans la bataille d'Amba Aradam. Les troupes de Ras Desta avancent en effet vers Dolo pour attaquer Graziani. A Rodolfo Graziani, il a été ordonné de maintenir une défense active afin de maintenir engagée dans le sud le plus grand nombre de troupes ennemies et de ne pas passer à l'offensive. Rapidement informé du mouvement des troupes de Ras Desta, les troupes italiennes sont prêtes à l'affrontement. Les colonnes de l'armée abyssinienne sont décimées par l'aviation italienne. C'est à cette occasion que sont utilisés pour la première fois les gaz asphyxiants.

L'offensive italienne suivante disperse le reste de l'armée abyssinienne. Le 20 janvier 1936, Rodolfo Graziani occupe la ville de Neghelli. Après la victoire de Ras Desta, contre Rodolfo Graziani, le Négus confie le commandement à Wehib Pascia, un général turc au service de l'empereur d'Éthiopie. Wehib Pascia essaye d'attirer Rodolfo Graziani dans un piège en lui faisant pousser le plus possible dans le désert de l'Ogaden. Mais dans l'accomplissement de cette opération, les troupes italiennes sous le commandement de Guglielmo Nasi et du général Franco Navarra infligent des pertes sérieuses aux Abyssinniens, ce qui pourrait mettre en péril la survie même de l'armée d'Abyssinie.

L'emploi des gaz et des projectiles explosifs Dum-dum

Le 26 décembre, l'assassinat brutal du pilote Tito Minniti, qui s'est écrasé en territoire ennemi, après avoir été torturé, castré et puis décapité constitue un prétexte idéal pour l'utilisation du gaz moutarde, certaines études récentes ramène en fin de compte la responsabilité de l'utilisation de ces armes (interdites par la Convention de Genève de 1925) directement à Benito Mussolini. En effet, dans ces ordres télégraphiés aux deux commandants de front, le Duce autorise l'utilisation du gaz moutarde en cas d'extrême nécessité[4].

Les bombes au gaz moutarde dont les C500T sont un exemple (où T était l'abréviation de Temporizzata en italien): il s'agit d'un mécanisme de fusée qui explose à 250m d'altitude environ ce qui permet d'augmenter le rayon d'action. Elles sont utilisées sur le front sud commandé par Rodolfo Graziani dans les alentours de Dolo. Rodolfo Graziani le 27 octobre 1935, peu avant d'attaquer la forteresse de Gorrahei reçoit ce télégramme de Benito Mussolini: "J'autorise l'emploi du gaz moutarde comme derniers recours pour écraser toute résistance ennemie ou en cas de contre-attaque". Les gaz toxiques ne sont pas utilisés dans l'attaque de la forteresse de Gorrahei, seulement quelques jours après. Le 24 décembre, Rodolfo Graziani envoie trois Caproni 101 bis à Areri avec la mission de bombarder les troupes de Ras Desta, ces bombes sontt remplies de gaz moutarde et de phosgène. Les attaques se répétent le 25, le 28, le 30 et le 31 décembre pour un jet total de 125 bombes. Dans une dépêche télégraphique du 10 janvier 1936 au général Giuseppe Bernasconi, Rodolfo Graziani proclame que "Les dernières mesures prises ont montré l'efficacité de l'utilisation du gaz. À cet égard, S.E. le chef du gouvernement, par télégramme aujourd'hui n.333, m'en autorise l'emploi dans l'urgence actuelle, contre l'armée de Ras Desta[5].

La communauté internationale, prompte à critiquer publiquement les actions de Benito Mussolini et de Rodolfo Graziani, interdit l'utilisation d'armes chimiques dans ce conflit. Néanmoins, le gaz moutarde a été utilisé à nouveau par deux fois dans la zone nord par Pietro Badoglio. Le 30 décembre 1935 un bombardement italien à Malca Dida, exécuté selon les ordres explicites de Rodolfo Graziani, vient frapper un hôpital suédois ce qui causa la mort de vingt-huit pensionnaires et d'un médecin suédois[6].

Les soldats Abyssiniens utilisent eux-aussi des armes interdites, en particulier les projectiles explosifs Dum-dum, qui sont eux aussi interdits par la convention de Genève, projectiles régulièrement fournis par le Royaume-Uni et la Suède. L'historien James Strachey Barnes, fasciste britannique naturalisé italien sous le nom de Giacomo soutient à l'époque, comme Arrigo Petacco le rapporte, face à l'usage du gaz moutarde que font les Italiens, "légalement les Abyssiniens violent d'autres conventions: la castration des prisonniers, l'emploi de projectiles explosifs et l'abus du symbole de la Croix Rouge"[7].

Rodolfo Graziani, dans son livre Fronte sud de 1938 a confirmé la théorie de l'utilisation du gaz moutarde comme une mesure de représailles, afin de justifier ses actions.

L'occupation d'Harar et de Dire Dawa

Le 15 avril 1936, Benito Mussolini ordonne à Rodolfo Graziani d'atteindre et occuper Harar. Rodolfo Graziani atteint Dagahbùr le 25 avril. Puis, les pluies le ralentissent par rapport à son avance sur l'objectif préétabli c'est-à-dire Dire Dawa, il y arrive quelques heures après le passage de l'empereur en voyage pour l'exil. Rodolfo Graziani, afin d'intercepter le train qui emmenait en exil l'empereur battu et ainsi le faire prisonnier, demande la permission de bombarder les voies pour bloquer le train, mais cette permission lui est refusé plusieurs fois par le Duce en personne[8]. Après l'occupation d'Harar, Rodolfo Graziani est nommé Maréchal de l'Italie et marquis de Neghelli.

Vice-roi d'Éthiopie

Nommé vice-roi d'Éthiopie, à la suite du renoncement de Pietro Badoglio pour cette charge, Rodolfo Graziani fait construire de nombreux bâtiments publics en se servant de la main-d'œuvre et des ressources locales. Dans le même temps, il organise la répression des fidèles du Négus. En effet, des camps de prisonniers sont mis en place, des potences publiques construites et les rebelles tués. Ras Desta à peine capturé est exécuté[9]. Rodolfo Graziani ordonne de tuer les rebelles capturés en les faisant jeter des avions en vol. Beaucoup de militaires italiens se font prendre en photo à côté des cadavres suspendus à la potence ou accroupis autour des paniers pleins de têtes tranchées. Pour tous ces faits, des journaux italiens de l'après-guerre surnomment le Vice-roi "le boucher de l'Éthiopie".

L'attentat d'Addis Adeba contre Rodolfo Graziani et les représailles

Le 19 février 1937 est organisée une cérémonie pour fêter la naissance du prince de Naples Vittorio Emanuele di Savoia. La cérémonie se déroule près du Petit Ghebi impérial.

Au cours de la cérémonie, une distribution de "Talleri d'argent" est prévue pour les pauvres, distribution qui commence tout de suite après l'arrivée de l'abuna Kirillos. À midi, une première bombe éclate à l'improviste, puis ensuite toutes les autres, jusqu'à atteindre le nombre total de neuf bombes.

Rodolfo Graziani, gravement blessé, est tout de suite transporté à l'hôpital de Consolata[10]. Tout de suite après l'attentat, quelques complices des auteurs de l'attentat ouvrent le feu, coups de feu auxquels les carabiniers italiens répondent[10]. Immédiatement après, commence l'enquête menée par la police, ce qui aboutit à plusieurs tirs dans les rues de la ville, et en quelques heures les représailles commencent, généralement menées par des civils dans la colonie italienne. L'attaque tue sept personnes, dont quatre Italiens et deux zaptiés, une cinquantaine de blessés, souffrant de blessures dues aux éclats d'obus, sont transférés à l'hôpital[11].

Dans les jours qui suivent, les représailles du gouvernement font de nombreuses victimes parmi la population éthiopienne : au moins 3 000 morts selon les estimations britanniques et 30 000 selon les sources éthiopiennes. L'enquête italienne réalisée peu après dénombre la mort de plus de 300 Éthiopiens[12]. Il peut-être utile de rappeler que si les sources italiennes minimises le nombre de victimes italiennes, les sources britanniques et françaises ont tendances à exagérer le nombre de décès éthiopiens du fait de leur hostilité à l'Italie mussolinienne. Rodolfo Graziani reste hospitalisé pendant soixante-huit jours, dont les premiers jours en état critique.

Par la suite, Rodolfo Graziani ordonne aux soldats italiens d'accomplir une incursion dans le célèbre monastère éthiopien de Debré Libanos, où les auteurs de l'attentat se sont réfugiés temporairement, et il fait massacrer indistinctement les moines et les nonnes du monastère. L'historien Angelo Del Boca, a calculé le nombre de victimes du massacre à 449, mais un nouveau document rédigé par un chercheur britannique et un rapport éthiopien estime les victimes entre 1200 et 1600 moines[13].

La Seconde Guerre Mondiale

La campagne nord-africaine

En juin 1940, suite à la mort dans un accident d'avion du maréchal Italo Balbo, Graziani prend le commandement des forces italiennes en Libye alors que Mussolini a déclaré la guerre au Royaume-Uni. En septembre 1940, il entame une progression sur le territoire égyptien avec sept divisions et 300 chars. Il arrête ses troupes à environ 90 kilomètres de la frontière, à Sidi Barrani. En décembre 1940, les Italiens sont repoussés par des troupes britanniques largement inférieures numériquement. La contre-offensive du général britannique Archibald Wavell n'est repoussée qu'avec l'intervention de l'Afrikakorps, et le rôle de l'armée italienne dans la campagne du désert devient celui d'auxiliaire des Allemands.

Il est le seul maréchal italien à rester fidèle à Mussolini après son éviction du pouvoir par Pietro Badoglio en juillet 1943. Au sein de la République sociale italienne, État fasciste restauré dans le nord de l'Italie, Graziani est le ministre de la Défense et réorganise une force armée pour continuer à combattre les Alliés aux côtés des Allemands, ainsi que les résistants italiens jusqu'à la fin de la guerre.

En 1950, un tribunal italien le condamne, en raison de sa collaboration avec les nazis, à une peine de prison de 19 ans, dont il ne purge que quelques mois.

Distinctions

Cavaliere di Gran Croce OCI Kingdom BAR.svg

Ordre de la Couronne d'Italie.

Cavaliere BAR.svg

Ordre Militaire de Savoie.

Valor militare silver medal BAR.svg

Médaille d'argent de la valeur militaire (2 fois).

Valor militare bronze medal BAR.svg

Médaille de bronze de la valeur militaire (2 fois).

Medaglia al merito di lungo comando nell'esercito 20 BAR.svg

Médaille militaire du mérite d'un long commandement (20 ans).

Croix d'or pour le nombre d'années de service (40 ans).

Médaille commémorative des opérations militaires en Afrique orientale.

Médaille commémorative de la guerre italo-turque.

1GMx4.png

Médaille commémorative de la guerre italo-autrichienne 1915-1918 (quatre années de campagne).

Medaglia a ricordo dell'Unità d'Italia BAR.svg

Médaille commémorative pour l'indépendance italienne.

Allied Victory Medal BAR.svg

Médaille commémorative italienne de la victoire.



Précédé de :
Domenico Siciliani
Vice-gouverneur de la Tripolitaine
1930 - 1934
Suivi de :
Guglielmo Nasi
Précédé de :
Maurizio Rava
Gouverneur général de la Somalie Italienne
6 mars 1935 - 9 mai 1936
Suivi de :
Gouvernement du Royaume d'Italie d'AOI
Précédé de :
Titre inexistant
Gouverneur de la Somalie Italienne (comme partie de l'AOI)
9 mai 1936 - 22 mai 1936
Suivi de :
Angelo De Ruben
Précédé de :
Pietro Badoglio
Vice-roi d'Éthiopie
11 juin 1936 - 21 décembre 1937
Suivi de :
Amédée II de Savoie-Aoste
Précédé de :
Alberto Pariani
Chef d'Etat-major de l'armée royale italienne
1939 - 1941
Suivi de :
Mario Roatta
Précédé de :
Italo Balbo
Gouverneur de la Libye
1er juillet 1940 - 25 mars 1941
Suivi de :
Italo Gariboldi

Annexes

Articles connexes

Notes et références

  1. Domenico Quirico, Lo squadrone bianco, p. 309-310.
  2. (en) Italian atrocities in world war two. The Guardian. Consulté le 19 septembre 2011.
  3. David M. Hart, Muslim Tribesmen and the Colonial Encounter in Fiction and on Film: The Image of the Muslim Tribes in Film and Fiction, p. 121.
  4. Bernard Bridel, les ambulances de la Croix-Rouge du CICR sous les gaz en Éthiopie, Le Temps.
  5. Comando delle Forze Armate della Somalia, La guerra italo-etiopica, cit., vol ume III, annexe n.313, p. 401.
  6. Andrea Molinari, La conquista dell'impero. 1935-1941 La guerra in Africa Orientale, p. 99.
  7. Arrigo Petacco, "Faccetta nera" storia della conquista dell'impero, p. 118.
  8. Arrigo Petacco, "Faccetta nera" storia della conquista dell'impero, p. 165.
  9. Giuseppe Mayda, "Storia Illustrata", Graziani il Maresciallo dal pugno di ferro, Anno XI, n. 114, 1967.
  10. a et b Beppe Pegolotti, L'attentato a Graziani, article paru dans "Storia illustrata", p. 99.
  11. Angelo Del Boca, Gli italiani in Africa Orientale III, p. 83.
  12. Beppe Pegolotti, « L'attentato a Graziani », paru dans Storia illustrata, 1971, p. 100.
  13. Andrea Semplici, « La strage cancellata », paru dans Nigrizia, p. 19-21.

Bibliographie

  • (en) ‘’History of the Ethiopian Patriots (1936-1940), The Graziani Massacre and Consequences’’, Dr. Richard Pankhurst, Addis Tribune [lire en ligne]
  • Angelo Del Boca, Naissance de la nation libyenne, Editions Milelli, 2008, ISBN 978-2-916590-04-2.

Filmographie


Wikimedia Foundation. 2010.

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