- Risoul
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Risoul Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Hautes-Alpes Arrondissement Briançon Canton Guillestre Code commune 05119 Code postal 05600 Maire
Mandat en coursMax Brémond
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois Démographie Population 649 hab. (2008) Densité 21 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 872 m — maxi. 2573 m Superficie 30,34 km2 Risoul est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Toponymie
Les différents noms de Risoul: Castrum Risols en 1119, Castrum Risoli en 1143 (Bulle de Innocent IIi), Risol en 1150, Risolum en 1154 (bulle de Eugene III), Castrum Risoli en 1178 (bulle d'Alexeandre III), Rosoli en 1237, Castrum Risolis et Villa de Risolis en 1321, Risolum en 1384, Risole, Reysoli et Rysolli au XVe siècle, Risol en 1568, Rizoul en 1762 (État des paroisses)[1].
Géographie
Situé au cœur des Alpes du Sud, deux villages coexistent : Risoul village à 1 174 mètres d’altitude, en voie d'abandon voilà plus de trente années et ressuscité par l’éclosion de la nouvelle station de sports d'hiver Risoul 1850, à 1850 mètres d'altitude. Le téléski de la Plate de la None monte au sommet des pistes et relie la station moderne de Risoul 1850 à Vars, pour former le domaine de la Forêt Blanche, treizième domaine skiable en France pour la taille avec 108 pistes totalisant 185 km[2] et 56 remontées mécaniques. Risoul possède aussi le plus grand télésiège de france, un 8 places qii dessert entre "pré du bois"(front de neige) et le haut de la piste du même nom et les "chardons". Son plus haut sommet est le "Pic de Chabrières qui culmine à 2750 mètres.
Histoire
Risoul village : une présence gauloise fut mentionnée; des sépultures de l’âge de bronze ont été découvertes dans les ruines du château datant du XIIe siècle.
Certains auteurs placent au Plan de Phazy la victoire sur les Lombards remportée vers 516 par Mummol Sagittaire, évêque de Gap, et Salonius, évêque d'Embrun.
En 1124 Guillaume archevêque d'Embrun confirme à l'abbaye de Sainte-Croix à Châteauroux une donation faite par Gui Berton, seigneur de Barben.
En 1153 le pape Eugène III confirme les possessions temporelles de l'archevêque d'Embrun, incluant tout le fief précédemment possédé par Allald de Barben, dont la plaine de Phazy et le château de Barben.
L'église paroissiale Saint-Martin-de Tours, située au château, n'avait pas de chapelle; mais un ancien bâtiment près du village était dédié à Saint-Martin. Le 20 décembre 1118 elle est confirmée par le pape Gélase II à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[1] qui en percevait les revenus attachés[3].
En 1783 le clergé était limité à un curé et un vicaire. Le chapitre d'Embrun et le prieur de Guillestre se partageaient la dîme. Le seigneur de Risoul était l'archevêque d'Embrun, qui à l'occasion en aliénait les terres avec faculté de rachat. Une famille du nom de Risoul y aurait possédé quelque droit vers le XIVe siècle (Gaudin de Risoul, 1308; Giraud, Alexandre, Hughes et Guillaume, 1310 – 1329; Jean, 1329-...). En 1618 l'engagiste était Jean de Manent, sieur de Prunières, dont les armoiries seront adoptées par la commune en 1968[1].Risoul 1850 : la station a été implantée au milieu des années 1970 et développée jusqu'à ce jour. Située à 1860 m., elle est composée d’immeubles et de chalets en béton recouverts de bardeaux de bois, relativement bien intégrés dans la forêt de mélèzes qui les entoure.
Lieux et monuments
Risoul possède une église du XVIe siècle restaurée où subsiste encore de nos jours un porche à arcades avec quelques traces de fresques, et un clocher à flèche octogonale.
Dans les environs, nous pouvons admirer les ruines de la chapelle Saint-Sébastien du XVe siècle et la chapelle de Gaudissart.
Sur la commune, près de Guillestre, se trouvent les sources du Plan de Phazy, fournissant des eaux soufrées connues depuis la Haute Antiquité. Ses eaux chaudes jaillissent de terre à 28,5 °C.. Riches en fer, silice et manganèse, elles soignent les maladies de peau, les affections respiratoires et les rhumatismes. Des bassins permettent de s'y baigner (entrée libre), avec quelques aménagements pour les visiteurs. De mi-juin à mi-septembre, la Rotonde accueille une association d’artisans et d’agriculteurs qui vendent les produits de la région. On y trouve juste à côté un marais salin atypique qui doit son existence aux caractéristiques de la source[4].
En se promenant l'été à Risoul, on peut découvrir l'ancien hameau des Florins, maintenant abandonné, vers la commune de Saint-Clément-sur-Durance.
Une table d'orientation se trouvant sur l'Homme de Pierre (2 361 mètres d'altitude) permet d'observer la forêt de mélèzes, la vallée de la Durance, le fort de Mont-Dauphin, Guillestre, et le massif des Écrins en toile de fond.
Voir aussi
Les fontaines de Risoul[5]
La montagne de Risoul, très riche en sources, tire peut-être son nom de cette abondance en eau (Ris et Rize). Cette eau a été captée et amenée depuis longtemps jusqu'à une profusion de fontaines dans les hameaux pour être utilisée aussi bien par les habitants que par le bétail, nombreux dans le passé. Les fontaines servaient également de lavoir pour laver le linge. On les trouve encore dans les hameaux: au Languieu, au Villaret, aux Fourniers, à la Place, à Barbeinc etc., où elles offrent un attrait de plus pour les randonneurs ou les adeptes de VTT qui peuvent toujours remplir leurs gourdes au passage. Cette richesse en eau permet de nos jours l'alimentation des canons à neige de la station de ski, un appoint important pour les fins de saison difficiles.Les fours à pain
À Risoul comme dans de nombreux autres villages, le pain était fabriqué en quantité dans des fours banaux (fours à pain traditionnels). (Un four à pain banal au hameau de Gaudissard Bas a été restauré récemment par la municipalité avec l'aide de l'association Pays Guillestrin.)Économie
Au XIXe siècle existaient de nombreuses activités agricoles et artisanales (chaux, plâtre, ...)[1].
La pomme de Risoul vient uniquement de la région de Risoul où elle y est cultivée depuis plusieurs siècles. Réputée pour son excellente conservation allant de trois à neuf mois, et son excellente résistance aux maladies, elle a longtemps constitué un élément essentiel de l'alimentation des risoulins.
À son apogée dans les années 1940-1960, sa production représentait une activité importante pour toute la vallée du Guil. À cette époque les pommes de Risoul étaient exportées jusqu'en Afrique du Nord. Son déclin a commencé avec l'avènement de la “ Golden ” et autres variétés américaines dans les années 60, le coup de grâce étant asséné par le développement de nouvelles technologies permettant une conservation de plus en plus longue.
De nombreux pommiers ont subsisté, parfois inexploités, sur toute la commune de Risoul et notamment dans les vergers de la Rua et des Isclasses. Cette pomme connait de nos jours un regain grâce à l'intérêt pour le développement durable et donc pour les produits régionaux, ainsi que par l'accroissement du secteur touristique local. Sa production est aujourd'hui principalement transformée en un excellent jus de pomme offert à la vente chez les producteurs et dans la plupart des commerces de la station, de Risoul et du canton[6]. Risoul est aussi une candidate pour une étape d'arriveé de tour de France et pour le Dauphiné Libéré.La construction de la station de ski dans les années 1970 a stoppé l'exode rural devenu endémique. De nombreux risoulins cumulent plusieurs occupations au cours de l'année, notamment des activités rurales en été et d'autres activités liées directement ou indirectement au ski en hiver[7]. Le poids économique de l'activité touristique estivale est négligeable (0,5% seulement du CA). Présentement, l'économie de Risoul ne se décline pas sans sa station de sports d'hiver et l'infrastructure du domaine de la Forêt Blanche dont elle fait partie.
Le domaine est 16e en France par son chiffre d'affaires (estimé à 100 M €), en 2e position dans les Alpes du Sud derrière Serre Chevalier et devant Montgenèvre. 15,5 M € ont été investis dans les remonte-pente entre 2005 et 2008[8]. La station a été dotée en 2009, d'un parking aérien métallique démontable de 4 560 m2 de surface, avec 637 places dont 430 places couvertes[9].
Sport
Risoul accueille des compétitions de ski FIS ou de snowboard, et la cyclosportive Risoul Vauban. En cyclisme, il a été ville étape du Tour de l'Avenir et pour la première fois du Critérium du Dauphiné libéré en 2010. L'été et l'hiver, il possède une piste de luge(dite 4 saisons). Cependant Risoul fu aussi la station retenue des épreuves de Freestyle pour les J.O de 2018 à Pelvoux Ecrins.
Administration
Risoul fait partie du canton de Guillestre et de la communauté de communes du Guillestrois.
La commune s'étend sur une superficie de 30,34 km2 dont le point le plus bas, situé au bord de la Durance, se trouve à 872 m d'altitude et le point le plus haut à 2573 m d'altitude.
Elle s'est dotée d'un Plan Local d'Urbanisme[10].Liste des maires successifs[11] Période Identité Étiquette Qualité 1996 mars 2001 Robert Maurel mars 2001 mars 2008 Aristide Bonnaffoux mars 2008 Max Bremond Démographie
En 1763 le curé Albert compte 900 habitants sur la commune. Au XIXe siècle elle atteignit 930 habitants[1]. Après une explosion démographique (accroissement de 54% sur la période de 1968 à 1982), Risoul connait quelque stagnation[8].
Évolution démographique
(Source : Insee[12])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 287 289 317 447 526 622 643[13] 675 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Communes limitrophes
Guillestre, Vars, Réotier, Saint-Clément, Saint André d'Embrun.
Personnages liés à la commune
Auger de Balben, natif de Risoul et Grand Maitre de l'Ordre de Malte, y aurait fait construire un château à proximité de l'église et dont les ruines, selon Ladoucette, apparaissaient encore en 1848. son nom suggère que ce personnage aurait peut-être été originaire du hameau qu'on appelle aujourd'hui Barbein. L'histoire locale raconte par ailleurs que le mûrier planté devant la première maison du village aurait été ramené de Jérusalem par un ancêtre.
Liens internes
- Liste des communes des Hautes-Alpes
- Anciennes communes des Hautes-Alpes
- Liste des stations de sports d'hiver des Alpes
- Réseau routier des Hautes-Alpes
Liens externes
- Association culturelle Pays Guillestrin
- Le site de l'Office du tourisme de Risoul
- Présentation de Risoul + météo des neiges ( iski.fr )
- Risoul sur le site de l'Institut géographique national
- Histoire, patrimoine et actualités du village et de la station de ski de Risoul
Sources
- Un bref aperçu sur la commune de Risoul en Pays Guillestrin. Par l'Association culturelle Pays-Guillestrin.
- Le domaine de la Forêt Blanche, site de l'Office de Tourisme de Risoul 1850.
- ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 226 Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (
- Le Plan de Phasy
- Présentation des fontaines de Risoul, par l'Association du Pays Guillestrin
- La pomme de Risoul sur le site de la mairie.
- Berger et moniteur à Risoul
- Programme régional d’aménagement solidaire des stations des Alpes du Sud : Étude de positionnement stratégique du domaine de la Forêt Blanche. Rapport établi par la S.A.R.L Europa Développement en 2009.
- L'urbanisme à la station, site de la mairie de Risoul.
- POS de la commune de Risoul
- Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
- Risoul sur le site de l'Insee
- Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 17 février 2009
Catégories :- Commune des Hautes-Alpes
- Station française de sports d'hiver
- Sport dans les Hautes-Alpes
- Villes et villages fleuris
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