- Molines-En-Queyras
-
Molines-en-Queyras
Molines-en-Queyras Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Hautes-Alpes Arrondissement Briançon Canton Aiguilles Code Insee 05077 Code postal 05350 Maire
Mandat en coursFrancis Martin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Queyras Latitude
LongitudeAltitude 1 625 m (mini) – 3 160 m (maxi) Superficie 53,62 km² Population sans
doubles comptes325 hab.
(2006)Densité 6 hab./km² Molines-en-Queyras est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle appartient au parc régional naturel du Queyras.
Sommaire
Géographie
Molines est irriguée par l'Aigue Agnelle, descendant du col du même nom qui sert de frontière avec l'Italie, à une demi-heure de voiture. Aigue signifie "eau". La végétation ligneuse à cette altitude est essentiellement résineuse. Elle est constituée principalement de mélèzes qui ont la particularité de roussir en automne avant de perdre leurs aiguilles en hiver. La flore est colorée pour s'adapter au climat de montagne: la plante emblématique car récurrente est l’épilobe, aux longues tiges dominées par une fleur fuschia.
Elle est composée de sept hameaux : Molines, La Rua, Gaudissard, Clot la Chalp, Pierre-Grosse (1926 mètres), Le Coin et Fontgillarde (1990 mètres). Un huitième, Costeroux (2100 mètres) n'est plus habité depuis 150 ans.
Économie
Molines-en-Queyras est une station de ski de petite dimension. La station est située sur le massif de Beauregard ; son point le plus haut est le pic de Chateaurenard, à plus de 3000 m d'altitude. Molines appartient également au grand réseau de pistes de ski de fond du Queyras.
Histoire
L'histoire de Molines bénéficie de traces écrites exceptionnelles, les transitons de Molines, des registres écrits qui relataient les faits les plus marquants, les catastrophes, les épidémie qui avaient lieu dans le village, à la manière d'une chronique ou d'un journal rédigé par Paul Ebren et sa famille, du hameau de Fontgillarde.
Certains transitons sont visibles aux Archives Départementales de Gap. On y retrouve l'histoire des hameaux du village, y compris le plus haut d'entre eux, le hameau de Costeroux, sur la route du col Agnel, aujourd'hui disparu après une histoire riche en rebondissements.
Ces livres de familles dressaient, à l’origine, l’état des chemins ruraux, encore appelée transitons et la liste des consuls, élus pour gérer le village. Ensuite, les chefs de famille y notèrent les événements survenus dans la communauté ou, en dehors, à ses habitants (accidents, incendies, passages de troupes, travaux).
Les Transitons, rapportés par Jean Tivollier, l'historien du Queyras, mêlent les cahiers de plusieurs familles, entre 1469 et 1908 et forment le chapitre 25 de sa monographie du Queyras, parue en 1913.
Administration
Liste des maires successifs<[1] Période Identité Parti Qualité mars 2001 en cours (2008) Francis Martin Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 219 244 288 375 336 322 325 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et sites
L'église Saint-Romain de Molines est célèbre. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1628 et 1637. Les cloches sont apparentes en haut d'un clocher carré couvert d'une toiture en mélèze. Elle a été rénovée il y a deux ans.
Autre site fréquemment visité, le vieux four à pain, conservé au cœur du village.
Les hameaux et le village méritent l'intérêt et notamment leurs vieilles fustes, qui peuvent avoir plusieurs siècles.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
- Office de tourisme de Molines en Queyras
- Molines-en-Queyras sur le site de l'Institut géographique national
Sources
Notes
- ↑ Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
- ↑ Molines-en-Queyras sur le site de l'Insee
- Portail des Hautes-Alpes
- Portail des communes de France
Catégories : Commune des Hautes-Alpes | Station française de sports d'hiver
Wikimedia Foundation. 2010.