L'Argentiere-la-Bessee

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L'Argentière-la-Bessée

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L'Argentière-la-Bessée

Blason l Argentière-la-Bessée.svg

Carte de localisation de L'Argentière-la-Bessée
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Canton L'Argentière-la-Bessée
Code Insee 05006
Code postal 05120
Maire
Mandat en cours
Joël Giraud
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Écrins
Latitude
Longitude
44° 47′ 43″ Nord
       6° 33′ 36″ Est
/ 44.7952777778, 6.56
Altitude 945 m (mini) – 3 243 m (maxi)
Superficie 64,55 km²
Population sans
doubles comptes
2 302 hab.
(2006)
Densité 36 hab./km²

L'Argentière-la-Bessée est une commune française, située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

Héraldique

La commune de L'Argentière, à laquelle est unie l'ancienne paroisse de La Bessée, sur l'autre rive de la Durance, a repris les armes des Auruce.

Blason l Argentière-la-Bessée.svg

et le logo actuel LogoArgentiere.jpg

D'azur à la truite d'argent, lorée et mitraillée de gueules, posée en barre, au chef bastillé aussi d'argent.

Géographie

Chef-lieu du canton de l'Argentiérois, recouvrant le Pays des Écrins, situé aux confluents de la Gyronde, vallée de Vallouise, et du torrent du Fournel avec la Durance, à environ 1000 m d'altitude.

Géologie

Géologie et ici

Histoire

La commune est issue de la fusion en 1791 des anciennes communes de L'Argentière, sur la rive droite de la Durance, et de La Bessée, sur la rive gauche, sur la route de Briançon.

Sur le territoire de la commune, des fouilles ont découvert une ville romaine à Champcella[1].

Le village de La Bessée

Le village de La Bessée est connu depuis le XIIe siècle, il a été érigé en paroisse le 15 février 1843.

C'est dans ce village que se trouvaient les services administratifs, le juge, les notaires, le relais de poste et de diligence.

Cinq chanoines de la congrégation d'Oulx y desservaient un prieuré sous le vocable de Saint-Michel ; il semblerait que la maison adjacente à la sacristie de l'église actuelle fut le prieuré des chanoines d'Oulx. La chapelle Saint-Michel qui datait du Moyen Âge fut détruite au XIXe siècle pour permettre l'édification d'une église plus grande. Dans le registre historique rédigé par le curé Lagier de l'Argentière, ce dernier fait allusion à l'existence d'un monastère de religieuses installé à La Bessée Haute à là même époque que les chanoines d'Oulx, c'est-à-dire dès le XIIe siècle. Mais le père Lagier ne précise pas de quelle congrégation il s'agissait ; la présence d'un couvent à La Bessée peut nous conduire à émettre une hypothèse sur l'étymologie de ce nom. Jusqu'au début du XXe siècle en effet, le nom de ce village s'écrivait L'Abessée ou L'Abbessé ; on retrouve cette écriture dans certains titres notariés, ainsi que dans le cadastre napoléonien. Ce nom pourrait donc provenir de la présence d'une abbaye de femmes dirigée par une mère supérieure, une abbesse.

D'autres ont avancé l'hypothèse que le nom de La Bessée venait de la présence de nombreux bouleaux appelés bessede ou bessedo ; il existe effectivement dans la région plusieurs lieux plantés de bouleaux appelés Les Besses, mais dans ce cas précis le terme est toujours au pluriel, de plus on dénombre peu de bouleaux à proximité du hameau.

Sur les limites du village et de Saint-Martin-de-Queyrières, existait le Pertuis-Rostan, mur de rochers dans une faille duquel passait l'ancienne route. Pendant la plus grande partie du moyen âge, il servit de limite entre le Briançonnais et l'Embrunais. Pertuis-Rostan

La commune de L'Argentière

La commune doit son nom aux mines d'argent qui étaient exploitées dès l'époque romaine sur son territoire. Proche de l'entrée de la vallée de la Vallouise, à la porte du parc national des Écrins, et dominé par des sommets calcaires, dont celui de Montbrison (2800 m). A l'ouest, le vallon du Fournel est un site d'escalade sur cascades de glace réputé.

La paroisse date du XIIe siècle et a été fondée probablement par Oulx. Des documents de 1208, 1266 et 1276 mentionnent l'existence de l'église Saint-Apollinaire.

Elle faisait partie anciennement du fief des Rame et le très ancien château dont on voit encore les vestiges, dans une situation particulièrement forte, au-dessus du village, doit avoir été construit par cette famille princière. Elle devint le chef-lieu du mandement lorsque la ville de Rame fut ruinée par les crues de la Durance, son mandement fut divisé en deux, celui de Pallon et celui de l'Argentière.

En 1155, le Dauphin se fit concéder par l’empereur germanique Frédéric Ier Barberousse, les mines des gorges du Fournel et s'empara de l'Argentière, rattachant ce bourg au Briançonnais. Cette concession fut renouvelée en 1238.

Le castrum de L'Argentière est mentionné depuis 1202, date à laquelle il est confié au dauphin Guigues André par le comte de Forcalquier, Guillaume II, en gage du mariage du dauphin et de la petite-fille du comte. Le dauphin est seigneur majeur du castrum et perçoit notamment une partie des revenus de la mine de cuivre argentifère. Un châtelain, les Auruce, originaires de cette région, représentant du dauphin, réside à l'Argentière dès 1246. Ceux-ci firent édifier dans la plaine un autre château et une chapelle, autour desquels se groupèrent les maisons du bourg primitif. Seize hameaux composaient ce bourg, ancienne résidence de seigneurs où différentes constructions se sont succédé : donjon s'élevant près des mines, transformé dès le Moyen Âge en château fort ; château seigneurial, dans la vallée, et enfin le château Saint-Jean.

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait une petite commanderie dénommée dans les pouillés de 1208 : « preceptori Sancti Johannis de Gradibus Karuli. » Il subsiste la chapelle de Saint-Jean, l'un des plus beaux édifices de l'architecture romane dans la région.

En 1315 l'abbaye de Boscodon y détenait un hôpital. Aux XIIIe et XIVe siècles, le village principal se trouvait dans la grande enceinte repérée à Ville. De nombreux casales (exploitations rurales) étaient situés au pied du château, c'est-à-dire en contrebas du rocher. D'autres maisons étaient également établies à l'extérieur de l'enceinte, près des portes.

Au XIVe siècle, la famille Auruce vendit ses droits seigneuriaux à d'autres notables et c'est alors que fut bâti le troisième château de l'Argentière (XVe siècle) auprès de la chapelle de Saint-Jean.

À l'époque moderne, celle-ci s'est étendue du côté du pont de la Durance.

Révolution française

XIXe siècle

L'activité minière redémarre dans la 2e moitié du XIXe siècle et le train arrive à l'Argentière dans les années 1880.

XXe siècle

L'activité minière cesse au tout début du XXe siècle mais le relais est pris par la métallurgie de l’aluminium. Une centrale électrique est construite pour l’électrolyse du minerai de bauxite. Alimentée par quatre conduites forcées, dont deux autoportées pour le franchissement de la Durance, elle est à son inauguration en 1910 la plus puissante d’Europe[2]. Après la fermeture de l'usine d'aluminium dans les années 1980, l'Argentière-la-Bessée se tourne résolument vers le tourisme.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1900 avril 1908 Louis Destré Blein
1908 avril 1944 Pierre Alexis Alliey
1945 avril 1957 Aristide de Bardonnêche
1957 avril 1959 Auguste Gérard
1959 avril 1986 Pierre Auguste Giraud
avril 1986 mars 1989 Auguste Toye
mars 1989 réélu 2008 Joël Giraud [3] PRG député, vice-président du Conseil régional PACA

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[4])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
2238 2395 2434 2497 2191 2289 2302
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Les mines d’argent

L'origine du nom de la localité vient de la présence de mines de plomb argentifère. Dès l'an mille sont attestés d'importants sites d'extraction du minerai de plomb argentifère dans la vallée du Fournel. Leur agencement surprend pour l'époque : galeries de circulation, d'aération et d'écoulement. Prospère jusque dans les années 1870, elle est la plus importante et la mieux organisée du département, employant jusqu'à 500 ouvriers. Elle décline ensuite, et une ultime relance eut lieu de 1901 à 1908. Elle est reconnue au plan national pour la qualité de son minerai et ses performances (introduction de techniques nouvelles). Depuis 1991, des fouilles archéologiques mettent au jour de vieilles machines et permettent une bonne approche des vestiges de la révolution industrielle. Le site, remarquable par son cadre physique et son histoire mouvementée, est en cours de valorisation. Des visites sont organisées, elles connaissent un succès croissant. Visite du musée et des mines d'argent du Fournel à L'Argentière la Bessée et les mines d'argent dans le détail

La Tour de l'Horloge

Construite dans l'axe de l'entrée des usines métallurgiques, la Tour de l'Horloge des Hermes est un témoignage de l'industrie florissante du début du XXe siècle.

L'église Saint-Apollinaire

Érigée sur la rive droite de la Durance à la fin du XVe siècle, elle est composée d'une nef unique, surmontée d'un clocher à flèche pyramidale.

Le portail principal s'ouvre sur la face sud. Le linteau, orné d'entrelacs gothiques, et les vantaux sont du XVIe siècle.

Les peintures murales du mur extérieur sud de l'abside datent de 1516. Elles figurent le thème des vertus, des vices et de leurs châtiments.

L'église en image

La chapelle Saint-Jean

Classée monument historique le 22 juillet 1886.

L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem possédait à l'Argentière-la-Bessée une petite commanderie dénommée dans les pouillés de 1208 : « preceptori Sancti Johannis de Gradibus Karuli ». L'emploi du terme «gradibus» reposerait sur le fait qu'à l'est de l'édifice, situé sur un promontoire, quelques marches descendaient en direction de la Durance, dont le lit au Moyen Âge était tout proche. Au XIXe siècle des historiens locaux évoquent la découverte de constructions environnantes, à appareil en arêtes de poisson. S'agissait-il des ruines de la maison hospitalière ? Les dispositions architecturales de Saint-Jean témoignent de l'attachement aux formes de la tradition lombarde.

Saint-Jean est composé d'une nef unique de trois travées, voûtées d'un berceau en plein cintre. Une abside semi-circulaire de 2m 70 de profondeur, voûtée en cul de four prolonge l'édifice à l'est. La largeur hors œuvre est de 5m 80 pour 13m 40 de longueur et l'épaisseur des murs varie entre 0m95 et 1m. Chaque travée reçoit la lumière par d'étroites fenêtres hautes en forme de meurtrières, fortement ébrasées : une à l'ouest, deux au sud, trois au nord, trois encore dans l'abside. Il existe deux accès au sud, dont le plus important a été aménagé plus tard et se situe dans l'axe de la baie opposée au nord. Sur le linteau que des sommiers soutiennent, prennent place une croix pattée et des motifs stylisés. Ces profils sont courants dans la région aux XVe et XVIe siècle. Le clocher est de section carrée avec des baies géminées aux deuxième et troisième étages ; il coiffe l'extrémité orientale de la nef. L'abside est surbaissée par rapport au corps de la chapelle et lui donne cette allure archaïque si typique.

La chapelle à l'origine en tuf blond, qui est dans la région un matériau traditionnel, a subi les méfaits de la pollution : ici et là l'appareil semble en être définitivement marqué. Les façades septentrionale et occidentale ne présentent pas un grand intérêt.

Sur la façade méridionale, sous les meurtrières, cinq modillons en tuf font saillie (il devait en exister un sixième), ils servaient de supports à un auvent en bois. Au sud encore, les baies plus récentes sont appareillées de moellons plus sobres et surmontées d'un élégant petit arc en plein cintre. Le chevet a davantage retenu l'attention des bâtisseurs. Bien que modeste, sur une voie de passage, il était bien visible par le pèlerin du Moyen Age. La décoration y a été soignée, des ouvertures en «trompe l'œil», où se mélangent des retraits dans l'appareil, se succèdent avec des espaces vides, des arcs en plein cintre. Les proportions du clocher carré parlent le langage d'une architecture discrète, mais qui veut se faire remarquer ! Ainsi toutes les baies sont géminées, c'est-à-dire double, sauf à l'est où elles sont triples.

À l'intérieur, les voûtes qui séparent les trois travées ont été refaites, tout comme les arcs en plein cintre et l'arc à double rouleau de l'abside. Les trois baies de l'abside malgré un air d'austérité dans leur facture, invitent à un recueillement dépouillé. Au-dessus d'elles, un fin cordon délimite l'espace entre les baies et la naissance de la voûte en cul de four. A la retombée des arcs en plein cintre qui délimitent les travées, un bandeau en pierres arasées épouse le mur. Dans ce pays de montagne, même le roc affleure dans le lieu saint ! Malheureusement Saint-Jean ne resplendit pas par sa décoration inférieure. Les colonnes engagées s'arrêtent à peu près à mi-hauteur du mur sur des culs de lampe terminés par une scotie et un boudin, et enfin en forme de trapèze inversé. Seuls, trois chapiteaux sur les huit sont dotés d'un astragale, mais les corbeilles sont plus récentes, du XIIIe ou du XIVe siècle. L'emploi de motifs végétaux en forme de palmettes, arabesques ou rinceaux, rappelle également des formes plus modernes. Un seul chapiteau à boutons paraît plus ancien.

À l'extérieur, sur le plan décoratif, le visiteur ne manquera pas de s'attarder plutôt à l'abside : elle est divisée par quatre colonnes engagées qui délimitent cinq pans. Des lésènes, qui composent treize arcatures, ont à leur retombée des culots ornés de masques humains ou d'animaux. Les baies axiales sont un peu décalées par rapport aux espaces réservés par les colonnes engagées. D'anciens clichés de 1908 montraient nettement la composition du matériau du bahut.

L’église comporte d’intéressants les protomés d'animaux (bovidé, cheval, loup ?) ou les visages humains aux rictus expressifs. L'un d'eux garde sa facture «lombarde» de diable, avec ses yeux saillants dans un espace évidé, le nez aplati, et la bouche grimaçante. Pour le XIIe siècle comme tout cela reste archaïque, mais si suggestif. Les structures de ce monument Modeste mais typique sont aussi un rappel et un hommage insistant à la Trinité. Ne retrouve-t-on pas dans toutes les parties de l'édifice cette présence symbolique marquée par trois travées, l'abside à trois baies, l'éclairage ternaire, le rythme d'arcades triplées au chevet ? L'empreinte lombarde est profonde, elle nous rappelle dans la rusticité de son vocabulaire, et la modestie avec laquelle elle s'est implantée aux portes du majestueux massif des Ecrins, que le prestigieux modèle d'Embrun n'est pas éloigné.

La campagne de fouilles du côté de l'abside de la chapelle, en 2000 a permis la mise au jour de 7 remarquables tombes rupestres avec plusieurs phases de remploi depuis le XIIe siècle jusqu'à l'époque moderne. Le mobilier archéologique associé est également remarquable : céramique et verre médiévaux, céramique décorée du XVIe siècle, éléments de parure ou de vêtement en bronze...

Personnalités liées à la commune

  • André Lagarrigue, né à Aurillac (1924-1975), issu de Polytechnique, il prend contact avec la physique expérimentale en proposant ses services à l'équipe de recherche animée par son professeur, Louis Leprince-Ringuet. Celui-ci, décelant son goût naissant et ses solides qualités, l'incite à demander son détachement et à s'orienter vers la recherche scientifique. Lagarrigue participe alors à des expériences destinées à déterminer, au moyen de la chambre de Wilson, à L'Argentière-la-Bessée, la masse de la particule appelée alors méson m, actuellement nommée muon.
  • Joseph ibn Caspi (né à L'Argentière en 1279, mort en 1340) également connu sous son nom provençal de Sen Bonfos ou Don Bonafoux de l'Argentière, est un Rabbin et philosophe juif averroïste du XIIIe siècle.

Voir aussi

Liens externes

Sources

Notes

  1. Bernard Amouretti, « Pourtant, la vallée de la Durance a toujours été un axe de passage », Direction de l'environnement, du développement durable et de l'agriculture, La Durance : lien de vie du territoire régional, Conseil régional PACA, p 27
  2. Samantha Mugnier, « Extrême en Durance », in Jacques Sapiega, La Durance, parcours & regards, Conseil régional PACA, 2004 (DVD)
  3. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
  4. L'Argentière-la-Bessée sur le site de l'Insee
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