- Portes de Paris
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Paris étant ceinturée par le boulevard périphérique, on appelle portes de Paris les accès routiers et piétons à la ville. Comme Paris a connu plusieurs enceintes successives au cours des siècles, on trouve des traces d'anciennes portes de Paris à l'intérieur de la ville.
Sommaire
Les portes de Paris aujourd'hui
Pour une correspondance des portes avec les boulevards des Maréchaux et les communes limitrophes, voyez la Liste des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris.
Liste des portes et poternes créées lors de l'extension de Paris en 1860 et ayant laissé aujourd'hui une trace dans sa toponymie, triée dans le sens horaire à partir du nord, démarrage de la route nationale 1 :
Nord-est
18e arrondissement est
19e arrondissement
- Porte d'Aubervilliers : route nationale 301
- Porte de la Villette : route nationale 2
- Porte de Pantin : route nationale 3
- Porte Chaumont
- Porte Brunet
- Porte du Pré-Saint-Gervais
- Porte des Lilas
Est
20e arrondissement
- Porte des Lilas
- Porte de Ménilmontant
- Porte de Bagnolet : autoroute A3
- Porte de Montreuil : route nationale 302
12e arrondissement
- Porte de Vincennes : route nationale 34
- Porte Jaune (dans le bois de Vincennes)
- Porte du Bel-Air (dans le bois de Vincennes)
- Porte de Saint-Mandé (dans le bois de Vincennes)
- Porte de Saint-Mandé
- Porte de Montempoivre
- Porte Dorée ou porte de Picpus
- Porte de Reuilly
- Porte de Charenton : route nationale 6
- Porte de Bercy : autoroute A4
Sud (rive gauche)
13e arrondissement
- Porte de la Gare
- Porte de Vitry
- Porte d'Ivry
- Porte de Choisy : route nationale 305
- Porte d'Italie : route nationale 7
- Poterne des Peupliers
14e arrondissement
- Porte de Gentilly
- Porte d'Arcueil
- Porte d'Orléans : route nationale 20
- Porte de Montrouge
- Porte de Châtillon
- Porte Didot
- Porte de Vanves
15e arrondissement
- Porte Brancion
- Porte de Plaisance
- Porte de la Plaine
- Porte de Versailles
- Porte d'Issy
- Porte de Sèvres
- Porte du Bas-Meudon (quai d'Issy)
Ouest
16e arrondissement
- Porte du Point-du-Jour
- Porte de Saint-Cloud : route nationale 10
- Porte Molitor
- Porte de Boulogne (dans le bois de Boulogne)
- Porte de l'Hippodrome (dans le bois de Boulogne)
- Porte d'Auteuil : autoroute A13
- Porte de Passy
- Porte de la Muette
- Porte Dauphine
- Porte de la Seine (dans le bois de Boulogne)
- Porte de Bagatelle (dans le bois de Boulogne)
- Porte de Madrid (dans le bois de Boulogne)
- Porte Saint-James (dans le bois de Boulogne)
- Porte de Neuilly (dans le bois de Boulogne)
- Porte des Sablons (dans le bois de Boulogne)
- Porte Maillot : route nationale 13
Nord-ouest
17e arrondissement
- Porte des Ternes
- Porte de Villiers
- Porte de Champerret
- Porte de Courcelles
- Porte d'Asnières
- Porte de Clichy
- Porte Pouchet
18e arrondissement
- Porte de Saint-Ouen
- Porte de Montmartre
- Porte de Clignancourt : route nationale 14
- Porte des Poissonniers
Anciennes portes de Paris
Les murs d'enceintes de Paris se sont succédé au fur et à mesure de l'extension urbaine, entraînant la création de nouvelles portes le long des principaux axes :
- Porte Saint-Honoré sur la rue Saint-Honoré ;
- Porte Montmartre sur la rue Montmartre ;
- Porte Saint-Denis sur la rue Saint-Denis ;
- Porte Saint-Martin sur la rue Saint-Martin ;
- Porte Saint-Antoine sur la rue Saint-Antoine.
Après la construction du mur des Fermiers généraux en 1785, les portes de Paris ont porté le nom de « barrières » jusqu'en 1860 : barrière de Clichy, barrière du Trône, barrière d'Italie…
Article détaillé : Liste des barrières de Paris.Elles servaient en effet de barrières d'octroi, matérialisées par des pavillons construits par Ledoux. Certains sont toujours visibles :
- la rotonde du parc Monceau sur la place de la République-Dominicaine ;
- la rotonde de la Villette sur la place Stalingrad ;
- les colonnes de la barrière du Trône sur la place de la Nation ;
- les pavillons de la barrière d'Enfer sur la place Denfert-Rochereau.
Portes qui sont des voies officielles
Seul un petit nombre de « portes » situées sur le territoire de Paris sont des « voies officielles » figurant dans la Nomenclature des voies officielles (édition de mars 1997). On en trouve dans le bois de Boulogne et le bois de Vincennes. Et sont aussi qualifiées de « portes » les accès (pour les piétons et au moyen d’escaliers mécaniques) à la partie souterraine du Forum des Halles.
- Portes située dans le bois de Boulogne (16e arrondissement) :
- la porte de Bagatelle (quartier de la Muette) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929 ;
- la porte de Boulogne (quartier d’Auteuil) qui a fait partie du territoire de la commune de Boulogne-Billancourt jusqu’en 1925 ;
- la porte de l'Hippodrome (quartier d’Auteuil) qui a fait partie du territoire de la commune de Boulogne-Billancourt jusqu’en 1925 ;
- la porte de Madrid (quartier de la Muette et quartier de la Porte-Dauphine) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929 ;
- la porte de Neuilly (quartier de la Porte-Dauphine) du bois de Boulogne (à distinguer de la porte de Neuilly de l’ancienne enceinte de Thiers, aussi connue sous le nom de porte Maillot) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929 ;
- la porte des Sablons (quartier de la Porte-Dauphine) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929 ;
- la porte Saint-James (quartier de la Porte-Dauphine) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929 ;
- la porte de la Seine (quartier de la Muette) qui a fait partie du territoire de la commune de Neuilly-sur-Seine jusqu’en 1929.
- Portes située dans le bois de Vincennes (12e arrondissement) :
- la porte du Bel-Air (quartier du Bel-Air) qui a fait partie du territoire de la commune de Saint-Mandé jusqu’en 1929 ;
- la porte Jaune[1] (quartier du Bel-Air) qui a fait partie du territoire de la commune de Fontenay-sous-Bois jusqu’en 1929 ;
- la porte de Saint-Mandé du bois de Vincennes (quartier du Bel-Air) (à distinguer de la porte de Saint-Mandé de l’ancienne enceinte de Thiers) qui a fait partie du territoire de la commune de Saint-Mandé jusqu’en 1929.
- Portes servant d’accès (pour les piétons et au moyen d’escaliers mécaniques) à la partie souterraine du Forum des Halles (1er arrondissement) :
- la porte Berger, qui tient son nom de la rue Berger ;
- la porte du Jour, qui tient son nom de la rue du Jour ;
- la porte Lescot, qui tient son nom de la rue Pierre-Lescot ;
- la porte du Louvre, qui tient son nom de la rue du Louvre ;
- la porte du Pont-Neuf, qui tient son nom de la rue du Pont-Neuf, rue menant au pont Neuf ;
- la porte Rambuteau, qui tient son nom de la rue Rambuteau ;
- la porte Saint-Eustache, qui tient son nom de l’église Saint-Eustache.
Les portes de l’enceinte de Thiers ne figurent plus que parmi les anciennes voies de Paris dans la Nomenclature officielle des voies.
Quartiers administratifs portant le nom d’une porte
Parmi les 80 quartiers administratifs de Paris, les quartiers suivant se réfèrent à une « porte » :
- le quartier de la Porte-Saint-Denis (ou 38e quartier de Paris), dans le 10e arrondissement (ou arrondissement de l'Entrepôt), tenant son nom de la porte Saint-Denis ;
- le quartier de la Porte-Saint-Martin (ou 39e quartier de Paris), dans le 10e arrondissement (ou arrondissement de l'Entrepôt), tenant son nom de la porte Saint-Martin ;
- le quartier de la Porte-Dauphine (ou 63e quartier de Paris), dans le 16e arrondissement (ou arrondissement de Passy), tenant son nom de la porte Dauphine.
Divers
Certains accès à des bâtiments ou des monuments de Paris sont aussi qualifiés de « portes ». Ces appellations sont officieuses en tant qu’elles ne sont pas officalisées par la Ville de Paris.
L’accès principal de la gare Montparnasse (qui dessert la côte atlantique) est la porte Océane ; cette porte est surplombée par le jardin Atlantique.
Voir aussi
- Enceintes de Paris
- Enceinte de Thiers
- Boulevards des Maréchaux
- Liste des boulevards des Maréchaux et des portes de Paris
Bibliographie
- Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Ville de Paris sous la direction de Jean Verdier, 8e édition, août 1972, XI pages + 836 pages.
- Nomenclature officielle des voies publiques et privées [de Paris], édité par la Mairie de Paris, 9e édition, mars 1997, XXIV pages + 670 pages, préface de Jean Tiberi, maire de Paris. (ISBN 2-9511599-0-0)
- Nomenclature officielle des voies publiques et privées de Paris (accès interactif sur le site de la Ville de Paris).
Notes et références
- Curieusement rangée à la lettre L sous le titre LA PORTE JAUNE dans l’édition de mars 1997 de la Nomenclature officielle des voies.
Catégories :- Porte de Paris
- Liste concernant Paris
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