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Pixar Animation Studios
Logo de Pixar Animation StudiosCréation 3 février 1986 Dates clés 1986 : sortie de leur premier court-métrage, Luxo Jr..
1995 : sortie du premier long-métrage d'animation, Toy Story.
2006 : rachat par Disney.Personnages clés Steve Jobs
John LasseterAction NASDAQ : PIXAR Siège social Emeryville, Californie
États-UnisDirection Edwin Catmull Activité(s) Cinéma d'animation Produit(s) Films d'animation en image de synthèse Société mère The Walt Disney Company Société(s) sœur(s) Walt Disney Animation Studios Site Web www.pixar.com modifier Pixar Animation Studios est une société américaine de production de films en images de synthèse dont le siège social est situé à Emeryville, en Californie. À ce jour, le studio a remporté vingt-deux Oscars du cinéma, quatre Golden Globes et trois Grammy Awards ainsi que de nombreuses autres récompenses. Le studio est surtout connu pour ses longs métrages d'animation en images de synthèse créés avec PhotoRealistic RenderMan, sa propre version de l'interface de programmation de rendu RenderMan utilisée pour générer des images de haute qualité.
Pixar a été créé en 1979 sous le nom de Graphics Group, un service de la Lucasfilm Computer Division (division informatique de Lucasfilm) avant d'être acheté par le co-fondateur d'Apple, Steve Jobs, en 1986. The Walt Disney Company a racheté Pixar en 2006.
Le studio a réalisé plus de dix longs-métrages, qui ont débuté avec Toy Story en 1995, et chacun d'eux a reçu un succès critique et commercial. Pixar a poursuivi l'expérience de Toy Story avec 1001 Pattes en 1998, Toy Story 2 en 1999, Monstres et Cie en 2001, Le Monde de Nemo en 2003 (qui est, à ce jour, le plus gros succès commercial de Pixar, récoltant plus de 800 millions de dollars américains au niveau mondial), Les Indestructibles en 2004, Cars en 2006, Ratatouille en 2007, WALL•E en 2008 et Là-haut en 2009 (le premier film de Pixar présenté en Disney Digital 3-D). Le onzième film de Pixar, Toy Story 3, est prévu pour le 28 juillet 2010.
Les six films de Pixar sortis après la création de l'Oscar du meilleur film d'animation en 2001 ont tous été nominés pour la récompense et quatre d'entre eux, Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, Ratatouille et WALL•E, l'ont remporté.
Sommaire
Historique
1979-1986 : débuts au sein de Lucasfilm
Pixar a d'abord été fondé en tant que Graphics Group, un service de la division informatique (Computer Division) de Lucasfilm Ltd. qui a été lancée en 1979 avec l'embauche d'Edwin Catmull, du New York Institute of Technology (NYIT)[1], où il était en charge du laboratoire graphique de l'université, le Computer Graphics Lab (CGL). Au NYIT, les chercheurs ont initié de nombreuses techniques de graphisme par ordinateur qui sont désormais tenues pour acquises et ont travaillé sur un film expérimental intitulé The Works. Lorsque le groupe est passé à Lucasfilm, l'équipe a travaillé sur la création du précurseur de RenderMan, nommé Motion Doctor, qui permettait aux animateurs habitués à l'animation traditionnelle d'utiliser l'animation par ordinateur avec un minimum de formation[1].
L'équipe commence alors à travailler sur des séquences de film produites par Lucasfilm avec Industrial Light & Magic pour les effets spéciaux[1]. Après des années de travail, et des travaux sur des films comme Star Trek II : La Colère de Khan et Le Secret de la pyramide[1], le groupe, qui comptait environ 45 personnes à l'époque[2], a été acheté en 1986 par Steve Jobs peu de temps après son départ d'Apple Inc.[3]. Jobs a déboursé 5 millions de $ pour acheter le service graphique de George Lucas et a payé 5 autres millions pour fonder et donner un capital à la nouvelle société[4],[5],[6],[7]. Un facteur ayant contribué à la vente par Lucas fut l'augmentation de ses problèmes de trésorerie du à son divorce en 1983, qui a coïncidé avec la chute brutale des revenus de la licence de Star Wars après la sortie du Retour du Jedi et le désastre au box-office de Howard... une nouvelle race de héros (1986)[1]. Pixar, la nouvelle société indépendante, était dirigée par Edwin Catmull et Alvy Ray Smith, Steve Jobs étant à la fois le PDG et le chief executive officer[8].
1986-1995 : reconversion dans l'animation
Initialement, Pixar était une entreprise de matériel informatique haut de gamme dont le produit principal était le Pixar Image Computer, un système essentiellement vendu à des organismes gouvernementaux et au secteur médical. L'un des principaux acheteurs du Pixar Image Computer était Disney, qui utilisait le système dans le cadre de son projet CAPS, afin de passer de la méthode laborieuse d'animation du ink and paint à une méthode plus automatisée et donc plus efficace. Le Pixar Image Computer ne s'est jamais bien vendu[9]. Dans le but d'en augmenter les ventes, l'employé de Pixar John Lasseter — qui avait pendant longtemps créé de courtes démonstrations d'animation tels que Luxo Jr. pour montrer les capacités de l'appareil — a exposé ses créations à la SIGGRAPH, le plus grand séminaire de l'industrie de l'infographie[9].
Étant donné que les mauvaises ventes des ordinateurs de Pixar menaçaient de mettre la société en faillite, le département animation de Lasseter a commencé la production de publicités animées par ordinateur pour des entreprises extérieures. Les premiers succès sont survenus avec des publicités pour des marques telles que Tropicana, Listerine et Life Savers[10]. Durant cette période, Pixar a continué à entretenir de solides relations avec Walt Disney Feature Animation, un studio dont l'entreprise mère, à terme, deviendra son partenaire le plus important.
1995-2003 : Disney, distributeur exclusif
En mai 1991, après de nombreux licenciements dans le département informatique de la société, Pixar signe un contrat de 26 millions de dollars avec Disney pour produire trois longs métrages d'animation, dont le premier a été Toy Story. Malgré cela, la société coûtait tellement que Steve Jobs a envisagé de la vendre.
C'est seulement après la confirmation que Disney distribuera Toy Story pour les fêtes de fin d'année de 1995 qu'il a décidé de lui donner une autre chance[11],[12]. Le film a recueilli plus de 350 millions de $ de recettes brutes dans le monde.
Après le film Toy Story réalisé en partenariat avec la Walt Disney Company, la société Pixar a signé un accord en février 1997 pour co-produire avec Disney cinq longs métrages d'animation totalement en image de synthèse et pour l'achat par Disney de 5 % du capital de Pixar[13].
En 1998, 1001 Pattes sort au cinéma, suivi de Toy Story 2 (1999).
2003-2006 : problèmes avec le contrat de distribution de Disney
Durant la production de Toy Story 2, Pixar et Disney commencent à avoir des points de désaccord. Toy Story 2, la suite de Toy Story, était d'abord destiné à une sortie directement en vidéo. Pour Disney, cette production ne faisait pas partie du contrat des trois films signés en 1997. Toutefois le film est finalement sorti en salles, suite à une décision prise pendant la production. Pixar a alors demandé qu'il soit inclus dans les trois films prévus par le contrat, mais Disney a refusé[14]. Pixar se voit donc contraint à produire quatre autres films inédits, exceptions faites d'éventuelles suites. Pixar produit donc Monstres et Cie (2001) puis Le Monde de Nemo (2003) et Les Indestructibles (2004).
Fin 2003, Pixar n'a plus qu'un seul film à faire pour réaliser sa part du contrat, ce sera Cars : Quatre Roues, prévu pour 2006. Depuis 1995, l'association avec Disney a été fructueuse, les cinq premiers longs-métrages de Pixar ont recueilli à eux cinq plus de 2,5 milliards de dollars, soit le revenu moyen par film le plus haut de l'industrie, bien que Pixar et Disney aient tous deux profité de ces revenus.
Pixar se plaindra plus tard que l'accord n'était pas équitable. Pixar était responsable de la création et de la production, tandis que Disney gérait le marketing et la distribution. Les profits et les coûts de production étaient répartis à 50-50, mais Disney avait la possession exclusive de l'histoire et des droits de suite ainsi que les droits de distribution. L'absence de la possession de l'histoire et des droits de suite est peut-être un des aspects les plus lourds pour Pixar et a créé les conditions de mauvaises relations entre Disney et Pixar[15], comme le confirme le problème de Toy Story 2.
Début 2004, avec la fin imminente du contrat entre Disney et Pixar, les deux sociétés ont cherché à définir un nouveau contrat, Pixar le souhaitant plus équitable. Le nouveau contrat ne portait que sur la distribution, Pixar devant contrôler la production et avoir la propriété des films. La société voulait également financer ses films et recueillir la totalité des recettes, donnant à Disney seulement 10 à 15 % des revenus sur les droits de distribution[16]. Plus important encore, dans le cadre d'un accord sur la distribution avec Disney, Pixar a exigé un contrôle sur les films déjà en production qui étaient sous les conditions de l'ancien accord, y compris Les Indestructibles et Cars. Disney a jugé ces conditions inacceptables, mais Pixar n'a pas cédé[16].
Les désaccords entre Steve Jobs et le PDG de Disney, Michael Eisner, ont rendu les négociations plus difficiles que ce qu'elles n'auraient été. En janvier, Steve Jobs déclare que Pixar s'emploie activement à la recherche d'autres partenaires que Disney[17]. De son coté, Eisner annonce que la société Disney vient de fonder un studio d'animation en image de synthèse, Circle 7 Animation, qui a pour but de produire Toy Story 3.
La rupture devient très nette à partir de la mi-2004, Cars est annoncé comme la dernière des coproductions Disney/Pixar. En prévision d'une concurrence possible entre Pixar et Disney, Jobs a annoncé à la fin de 2004 que Pixar ne sortirait plus de films en fin d'année, mais au cours de la période plus lucrative du début de l'été. Cela permettrait également de sortir les DVD des films Pixar durant la période des achats de Noël. Un avantage supplémentaire du report de Cars a été d'étendre le délai restant sur le contrat entre Pixar et Disney afin de voir comment les choses se joueraient entre les deux sociétés[18]. Toutefois, Pixar n'est pas entré en négociation avancée avec d'autres distributeurs.
Après une longue interruption, les négociations entre les deux entreprises ont repris après le départ d'Eisner de Disney en septembre 2005. Le projet, entre Jobs et Robert Iger, nouveau PDG de Disney depuis octobre 2005, se transforme non plus en un contrat de distribution mais en une acquisition de Pixar par Disney.
En attendant le résultat des négociations, les deux sociétés signent un contrat de distribution spécifique pour la sortie de Ratatouille en 2007[19]. Cette signature est justifiée au cas où l'acquisition échouerait et pour veiller à ce que la distribution du film soit tout de même assurée par Disney mais avec des conditions nouvelles. Contrairement à l'ancien contrat entre Disney et Pixar qui aurait fait de Ratatouille une propriété de Pixar, Disney ne reçoit que les revenus sur les droits de distribution[19]. Mais avant la sortie du film, avec l'acquisition effective de Pixar par Disney, ce contrat de distribution devient caduc[19].
Depuis 2006 : acquisition par Disney
Le 24 janvier 2006, Disney annonce le lancement d'une opération boursière visant à acheter Pixar pour environ 7,4 milliards de dollars, pour moitié par un échange d'actions[20]. En signe d'apaisement, le studio Circle 7 Animation est lui officiellement fermé le 21 mars 2006.
Suite à l'approbation des actionnaires de Pixar, l'acquisition a été finalisée le 5 mai 2006[21].
Dans le cadre de l'opération, les personnalités de Pixar ont vu leur situation changer :
- Steve Jobs, qui était l'actionnaire majoritaire de Pixar avec 50,6 %[21], est devenu le plus grand actionnaire de Disney avec 7 %[22]. Ses parts sont alors plus importantes que celles que détenait Michael Eisner, ancien plus grand actionnaire qui détenait 1,7 % et celles de Roy Edward Disney, qui détenait près de 1 % des parts de la société. Jobs a par contre perdu ses fonctions de PDG et CEO de Pixar, mais a obtenu un siège au conseil d'administration de Disney en tant que directeur non-indépendant[21].
- le co-fondateur de Pixar, John Lasseter, est devenu directeur de la création pour Pixar et Walt Disney Animation Studios ainsi que conseiller créatif de Walt Disney Imagineering, qui conçoit et construit les parcs à thème Disney[22].
- Ed Catmull a maintenu sa position de président de Pixar, tout en devant président de Walt Disney Animation Studios. celui-ci prenant à la place une place au conseil d'administration de Disney[21],[23].
Les positions de Lasseter et Catmull, à la fois chez les studios Disney et Pixar, ne signifient pas que les deux sociétés ont fusionné. En fait, des conditions supplémentaires ont été posées dans le cadre de l'accord pour veiller à ce que Pixar reste une entité distincte, une préoccupation que les analystes avaient à propos du contrat avec Disney[24].
Certaines de ces conditions étaient que la politique en gestion des ressources humaines de Pixar reste intacte, y compris en ce qui concerne l'absence de contrats de travail. Aussi, le nom de Pixar devait persister, et le studio devait rester à son siège social actuel à Emeryville, en Californie. Enfin, la marque des films sortis après la fusion serait « Disney • Pixar » (ce qui a commencé avec Cars)[25]. D'après l'annonce faite par John Lasseter, nouveau responsable de Walt Disney Pictures, le studio Pixar continuera à produire un film en images de synthèse par an tandis que Walt Disney Animation Studios reprendra le dessin traditionnel[26] au même rythme.
En 2008, Jim Morris, le producteur de WALL•E, a été nommé directeur général de Pixar. À ce nouveau poste, Morris est en charge de la gestion au jour le jour du fonctionnement des installations et des produits du studio[27].
Le 9 avril 2008, Disney et Pixar ont annoncé plusieurs longs métrages à venir, dont The Bear and the Bow, Newt et Cars 2[28]. Au cours de l'été 2008, Pete Docter a également laissé entendre qu'une suite à Monstres et Cie était en préparation[29]. En signe de détente, Disney a annoncé pour 2009 la sortie de Toy Story 3 sous la direction de Lee Unkrich et non plus de John Lasseter comme prévu initialement[30].
Pixar a également des projets qui vont au-delà de l'animation par ordinateur, avec un film en prises de vues réelles, intitulé 1906 et réalisé par Brad Bird, qui sortira prochainement[31].
Le 6 septembre 2009, la société Luxo engage un procès contre Disney-Pixar pour la commercialisation de lampes et de la création d'un audio-animatronic au parc Disney's Hollywood Studios, basés sur le court métrage Luxo Jr. (1986) mettant en scène des lampes de bureau reprenant le design de la marque[32].
Productions cinématographiques
Longs métrages
- 1995 : Toy Story (Toy Story) de John Lasseter, Oscar spécial (1995)
- 1998 : 1001 Pattes (A Bug's life) de John Lasseter
- 1999 : Toy Story 2 (Toy Story 2) de John Lasseter, Golden Globe du Meilleur Film - Comédie ou Comédie Musicale (2000)
- 2001 : Monstres et Cie (Monsters, Inc.) de Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich
- 2003 : Le Monde de Nemo (Finding Nemo) de Andrew Stanton et Lee Unkrich, Oscar du meilleur film d'animation (2003)
- 2004 : Les Indestructibles (The Incredibles) de Brad Bird, Oscar du meilleur film d'animation (2004)
- 2006 : Cars : Quatre roues (Cars) de John Lasseter, Golden Globe du Meilleur Film d'Animation (2007)
- 2007 : Ratatouille (Ratatouille) de Brad Bird et Jan Pinkava, Oscar du meilleur film d'animation (2008)
- 2008 : WALL•E (WALL-E) de Andrew Stanton, Oscar du meilleur film d'animation (2009)
- 2009 : Là-haut (Up) de Pete Docter et Bob Peterson
- 2010 : Toy Story 3 (Toy Story 3) de Lee Unkrich
- 2011 : The Bear and the Bow (The Bear and the Bow) de Brenda Chapman
- 2011 : Newt (Newt) de Gary Rydstrom
- 2011 : Cars 2 (Cars 2) de Brad Lewis
- 2012 : John Carter of Mars (John Carter of Mars) d'Andrew Stanton
Courts métrages
- 1984 : Les Aventures d'André et Wally B. (Pixar était alors encore une division de Lucasfilm)
- 1986 : Luxo Jr., Ours d'argent au Festival du cinéma de Berlin pour le meilleur court métrage
- 1987 : Red's Dream
- 1988 : Tin Toy, Oscar du meilleur court métrage, section animation
- 1989 : Knick Knack
- 1997 : Le Joueur d'échecs (Geri's Game), Oscar du meilleur court métrage, section animation
- 2000 : Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension (For the birds), Oscar du meilleur court métrage, section animation
- 2002 : La Nouvelle Voiture de Bob ou La nouvelle voiture de Mike au Canada (Mike's New Car) est un complément du film Monstres et Cie
- 2004 : Saute-mouton (Boundin')
- 2005 : Baby-Sitting Jack-Jack (Jack-Jack Attack) est un complément du film Les Indestructibles
- 2005 : L'Homme-orchestre (One Man Band)
- 2006 : Martin et la Lumière fantôme ou Mater et la lueur fantôme au Canada (Mater and the Ghostlight) est un complément du film Cars : Quatre roues
- 2006 : Extra-terrien (Lifted)
- 2007 : Notre ami le rat (Your Friend the Rat) est un complément du film Ratatouille
- 2008 : Presto
- 2008 : BURN•E est un complément du film WALL•E
- 2008 : Tokyo Martin (Tokyo Mater) qui fait partie de la série de court-métrages Cars Toon diffusée sur Disney Channel.
- 2009 : Passages nuageux de Peter Sohn
- 2009 : Dug's Special Mission est un complément du film Là-haut
Réception des productions
Récompenses et nominations
Les productions cinématographiques de Pixar ont été acclamées par la critique, remportant à maintes reprises de nombreuses récompenses. Pixar a obtenu l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation trois fois, avec Tin Toy, Le Joueur d'échecs et Drôles d'oiseaux sur une ligne à haute tension[33].
Quatre longs métrages ont reçu l'Oscar du meilleur film d'animation : Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, Ratatouille et WALL•E. Cars, Ratatouille et WALL•E ont également, tous trois, remporté un Golden Globe du meilleur film d'animation, récompense créée en 2007 et qui, jusqu'en 2009, n'avait été attribué qu'à des productions Pixar.
Les longs métrages de Pixar sont aussi nombreux à avoir remporté un Annie Award du meilleur film d'animation : Toy Story en 1996, Toy Story 2 en 2000, Le Monde de Nemo en 2003, Les Indestructibles en 2004, Cars en 2006 et Ratatouille en 2007.
Box office
Article détaillé : Box-office des films d'animations Pixar.Recettes
Recettes des films Pixar
d'après le site Box Office MojoTitre Année Budget
(en millions de $)Recettes États-Unis
(en $)Recettes International
(hors USA, en $)Recettes mondiales
(en $)Toy Story[34] 1996 - 191 796 233 170 162 503 361 958 736 1001 Pattes[35] 1998 120 162 798 565 200 600 000 363 398 565 Toy Story 2[36] 1999 90 245 852 179 239 163 000 485 015 179 Monstres et Cie[37] 2001 115 255 873 250 269 493 347 525 366 597 Le Monde de Nemo[38] 2003 94 339 714 978 524 911 000 864 625 978 Les Indestructibles[39] 2004 92 261 441 092 370 001 000 631 442 092 Cars : Quatre Roues[40] 2006 120 244 082 982 217 900 167 461 983 149 Ratatouille[41] 2007 150 206 445 654 414 980 354 621 426 008 WALL•E[42] 2008 180 223 808 164 297 460 073 521 268 237 Nombre d'entrées
Nombre d'entrées durant l'année de sortie du film
d'après la Base Lumière de l'Observatoire européen de l'audiovisuelFilm Allemagne Espagne France Italie Royaume-Uni États-Unis Toy Story[43] 2 620 372 2 491 776 2 729 174 781 262 6 242 300 10 337 328 1001 Pattes[44] 3 570 275 3 382 987 3 127 407 927 130 7 186 474 34 135 503[BO 1] Toy Story 2[45] 2 948 160 3 042 688 4 490 932 983 330 9 976 606 47 839 892[BO 2] Monstres et Cie[46] 3 317 980 3 614 010 3 469 504 1 136 409 8 264 859 47 253 051[BO 3] Le Monde de Nemo[47] 7 656 947 3 957 977 7 892 247 3 193 531 7 801 139 56 337 475 Les Indestructibles[48] 2 199 987 3 439 197 4 745 498 2 609 196 6 235 065 40 524 476 Cars[49] 2 204 816 2 540 739 2 018 850 2 272 718 3 377 322 37 264 577 Ratatouille[50] 5 911 416 2 656 190 7 770 116 2 929 775 4 901 804 30 006 635 WALL•E[51] 3 168 267 1 920 732 3 234 750 1 455 024 4 422 608 31 169 880 Analyse des productions
Le credo de Pixar est que la technologie doit être au service d'une bonne histoire. John Lasseter a d'ailleurs déclaré à ce sujet : « Ce n'est pas la technologie qui divertit le public. Ni aucun médium en particulier. C'est ce que vous en faites qui compte. Et chez Pixar, nous sommes avant tout attachés à l'histoire. Raconter une belle histoire avec des personnages solides »[52].
Thèmes et éléments récurrents
Selon une interview de John Lasseter par Tavis Smiley[53], les films Pixar suivent le thème du développement personnel. Avec l'aide d'amis ou de la famille, un personnage s'aventure dans le monde réel, et apprend à apprécier ses amis et sa famille. À la base, selon John Lasseter, « il faut être concentré sur le développement du personnage principal, et sur la façon dont il évolue »[53].
Les productions de Pixar possèdent de nombreux éléments récurrents. Parmi ceux-ci figure par exemple la compagnie Dinoco, station essence dans Toy Story et sponsor de Strip Weathers dans Cars[54]. Le numéro A113 est récurrent au point d'apparaître dans tous les longs métrages de Pixar. Il serait tiré du numéro d'une classe de CalArts, école où ont travaillé John Lasseter et Brad Bird[55],[54]. La chaîne de pizzerias Pizza Planet apparaît également dans de nombreux longs métrages de Pixar, souvent sous la forme du camion de livraison de pizzas, comme par exemple dans Cars[56].
De nombreuses connexions et références se trouvent également entre les films. C'est ainsi que Nemo se retrouve en tant que jouet de Boo dans Monstres et Cie ou que Rex apparaît dans WALL•E[57].
Notion de suites
À ce jour, Toy Story est le seul film Pixar à avoir eu des suites. Toy Story 2 avait été « commandé » par Disney pour sortir directement en vidéo, sous un format de 60 minutes. Lorsque les dirigeants de Disney ont vu l'impressionnant travail fait sur l'imagerie de la suite, ils ont décidé qu'elle devrait être remaniée pour une sortie en salles. Le changement de statut de Toy Story 2 a été l'une des principales causes de désaccord entre les deux sociétés. Toy Story 3 sera la deuxième suite à sortir au cinéma, le 28 juillet 2010[58]. Cars 2, la troisième suite de Pixar à sortir au cinéma, est prévu pour l'été 2011[59].
Les studios Pixar ne sont pas contre les suites mais pensent qu'ils ne devraient en faire que si elles peuvent aboutir à une histoire aussi bonne que celle du premier épisode. Suite à la sortie de Toy Story 2, Pixar et Disney ont effectué un gentlemen's agreement grâce auquel Disney ne ferait aucune suite sans la participation de Pixar, bien qu'ils aient le droit de le faire. En 2004, Pixar a annoncé l'échec de leur tentative de trouver un nouvel accord et Disney a annoncé qu'ils allaient continuer de l'avant en faisant des suites aux films de Pixar, avec ou sans eux, mais ils ont déclaré qu'ils préféreraient quand même que Pixar accepte de travailler dessus. Toy Story 3 a alors été mis en pré-production à la nouvelle division de Walt Disney Animation Studios, Circle 7 Animation[60].
Lorsque Lasseter a été mis en charge de toute l'animation de Disney et de Pixar d'après la fusion, il a déclaré que toutes les suites vont immédiatement être mises en suspens, Disney allant même jusqu'à déclarer que Toy Story 3 a été annulé[61]. Cependant, en mai 2006, il a été annoncé que Toy Story 3 est de retour en pré-production, désormais sous le contrôle de Pixar.
Lasseter a encore alimenté la spéculation sur l'avenir des suites quand il a déclaré : « Si nous avons une bonne histoire, nous ferons une suite. » (If we have a great story, we'll do a sequel)[62]. Cars 2, la première suite de Pixar ne reposant pas sur Toy Story, a officiellement été annoncé le 8 avril 2008.
Expansion à la télévision
Toy Story a été le premier film de Pixar à connaître une déclinaison à la télévision avec le film Buzz l'Éclair, le film : Le Début des aventures et la série télévisée Les Aventures de Buzz l'Éclair. Cars a également fait l'objet d'une adaptation à la télévision, avec Cars Toon, une série de courts-métrages (de trois à cinq minutes) diffusée sur Disney Channel[63]
Esprit d'entreprise
Premiers recrutements
Alors que quelques-uns des premiers animateurs de Pixar travaillaient auparavant sur l'animation traditionnelle, dont John Lasseter, certains travaillaient sur de l'animation en volume, d'autres sur de l'animation par ordinateur, et plusieurs animateurs venait même d'obtenir leur diplôme récemment[1]. Un grand nombre des animateurs de Pixar ont été embauchés à l'époque de la sortie de 1001 Pattes et de Toy Story 2. Bien que Toy Story ait été un succès, c'était le seul long métrage de Pixar à l'époque. La majorité de l'industrie de l'animation était, et est toujours, basée à Los Angeles, alors que Pixar était situé à environ 500 km au nord, dans la région de la baie de San Francisco. D'ailleurs, l'animation traditionnelle en 2D était encore le procédé majoritairement utilisé pour les longs métrages. Peu d'animateurs basés à Los Angeles étaient prêts à aller avec leur famille si loin au nord, à renoncer à l'animation traditionnelle et à s'essayer à l'animation par ordinateur. Partiellement à cause de cela, bon nombre d'animateurs embauchés à Pixar autour de cette période venaient directement de l'université. Pour ceux qui avaient des compétences en animation traditionnelle, le logiciel d'animation Pixar (Marionette) était conçu de telle sorte qu'il faudrait un minimum de formation aux animateurs traditionnels avant qu'ils ne deviennent productifs[1].
Ambiance de travail
Les studios Pixar, fabriqués en brique rouge[64], ont été conçus de sorte que tous les employés se rencontrent sans distinction de grade. Le bâtiment est conçu symétriquement, avec les bureaux de chaque côté, et au centre, un lieu unique pour les toilettes. Ce lieu est unique pour que les techniciens puissent échanger leurs idées et parler entre eux sans distinction de grade[64]. John Lasseter le décrit comme un paradis pour l'homme.
Les bureaux sont éclairés par de larges baies vitrées, et à l'extérieur, sont installées une piscine et une table de ping-pong[64]. Les employés ont également accès à des jeux vidéo, un baby-foot, une cuisine et une cafétéria[64].
Tout est prévu pour le confort des employés qui, lors de la conception d'un film d'animation, sont souvent bloqués par le temps. Lorsque manque l'inspiration, ces divertissements proposés dans ces lieux sont considérés par John Lasseter comme une « bouffée d'oxygène » pour les employés de Pixar.
Ainsi, lors du tournage de Ratatouille, les employés ont pu se détendre lorsque l'inspiration leur manquait. Effectivement, l'équipe de tournage ne disposait que de deux ans pour ré-écrire le scénario, concevoir les personnages et réaliser le film. Brad Bird avouera que sans ces lieux de détente, ils n'auraient sans doute pas terminé le film à temps, en les décrivant comme une ressource.
En 2004, Pixar a annoncé agrandir ses locaux afin d'accueillir 1 300 employés supplémentaires dans trois nouveaux bâtiments d'un total de 49 500 m2[65],[66].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pixar ».
- ↑ a , b , c , d , e , f et g (en) Thomas Hormby, « The Pixar Story: Fallon Forbes, Dick Shoup, Alex Schure, George Lucas, Steve Jobs, and Disney », 2007, Low End Mac. Consulté le 1er mars 2007
- ↑ (en) The Toy Story Story
- ↑ (en) Andy Hertzfeld, « The End Of An Era » sur Folklore.org
- ↑ (en) Karen Paik, John Lasseter et Leslie Iwerks, To Infinity and Beyond!: The Story of Pixar Animation Studios, p.52
- ↑ (en) Pixar History, Pixar. Consulté le 11 avril 2008
- ↑ (en) The dynamic duo behind Pixar's big success / Lasseter and Catmull driving force behind studios' blockbusters
- ↑ (en)Take Our Word For It, page two, Words to the Wise
- ↑ (en) Advertisement Misunderstood Masterpieces: Howard the Duck, 411mania. Consulté le 22 avril 2008
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- ↑ (en) Toy Stories and Other Tales, Université de la Saskatchewan. Consulté le 22 avril 2008
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- ↑ (en) Cecily Burt, « Emeryville council upbeat over Pixar expansion plan », 2004, The Oakland Tribune. Consulté le 14 août 2009
- ↑ (en) Ken Bautista, « Pixar Plans 1,300-Job California HQ Expansion », 2004. Consulté le 14 août 2009
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- (fr+en) Pixar Animation Studios sur l’Internet Movie Database
Bibliographie
- (en) Karen Paik, John Lasseter et Leslie Iwerks, To Infinity and Beyond!: The Story of Pixar Animation Studios
- (en) David A. Price, The Pixar Touch: The Making of a Company
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