- Neuville (Puy-de-Dôme)
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Neuville Administration Pays France Région Auvergne Département Puy-de-Dôme Arrondissement Clermont-Ferrand Canton Billom Code commune 63252 Code postal 63160 Maire
Mandat en coursYannick de Oliveira[1]
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Billom-Saint-Dier Démographie Population 332 hab. (2007) Densité 29 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 342 m — maxi. 494 m Superficie 11,55 km2 Neuville est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région d'Auvergne. Neuville fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.
Sommaire
Dénomination
- Autres communes nommées Neuville ou comportant le nom Neuville dans leur dénomination.
Géographie
Lieux-dits et écarts
Communes limitrophes
- dans le canton de Billom :
Bongheat, Bort-l'Étang et Glaine-Montaigut ; - dans le canton de Saint-Dier-d'Auvergne (arrondissement de Clermont-Ferrand) :
Trézioux ; - dans le canton de Courpière (arrondissement de Thiers) :
Sermentizon.
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 Yannick de Oliveira Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique (Source : INSEE[2]) 1882 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 669 250 262 231 257 284 311 330 332 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Château du Cheix.
Personnalités liées à la commune
Noël, Victor, François CHAMERLAT (1841 - 1911)
"Né le 28 novembre 1841 à Neuville (Puy-de-Dôme), mort le 13 avril 1911 à Paris-8e.
Député du Puy-de-Dôme de 1895 à 1911.
Issu d'une des plus anciennes familles d'Auvergne originaire de Courpière, parent de Blaise Pascal par sa grand'mère maternelle, Noël Chamerlat fit ses études de pharmacie à Paris, où il fréquenta les milieux d'opposition républicaine, puis, en 1869, vint s'établir pharmacien à Courpière, berceau ancestral. Nommé adjoint au maire de cette ville le 4 septembre 1870, il démissionna en 1874, puis en devint maire en septembre 1877. Elu conseiller d'arrondissement en 1877, il le resta jusqu'en 1889 où il entra au Conseil général. Il présidait la délégation cantonale.
Il vendit son officine en 1885 pour se consacrer aux affaires publiques et à l'agriculture : il tenait à propager la plantation de la vigne dans sa région et s'y employait de toutes ses forces.
Le monde rural lui manifesta sa reconnaissance en l'élisant député de la circonscription de Thiers à l'élection partielle du 5 mai 1895, en remplacement de M. Duchasseint, décédé. Il emporta le siège par 10.165 voix, contre 9.558 à M. Marignier, sur 19.929 votants, au premier tour de scrutin. Il devait être constamment réélu jusqu'à sa mort : aux élections générales du 8 mai 1898 par 11.295 voix contre 9.294 à M. Marignier, sur 20.708 votants; à celles du 27 avril 1902 par 12.920 voix contre 4.302 à M. Dunand, sur 18.185 votants; à celles du 6 mai 1906 par 13.764 voix contre 5.201 à M. Nourisson, sur 20.156 votants ; enfin à celles du 24 avril 1910, par 10.216 voix contre 184 à M. Fayet, sur 14.576 votants, toujours au premier tour de scrutin. Inscrit au groupe radical-socialiste, il appartint à diverses commissions, dont celle de la comptabilité, celle de la législation des boissons, celle d'hygiène publique et celle de l'armée. Sa santé déficiente ne lui permit pas de donner sa mesure : il se borna à déposer quelques propositions de loi d'intérêt local, qu'il fut chargé à plusieurs reprises de rapporter. Il rapporta également quelques projets de loi d'intérêt local.
Il mourut le 13 avril 1911, à Paris, âgé de 70 ans. A la séance du même jour, le Président Henri Brisson prononça son éloge funèbre: « Modeste à l'excès, dit-il, et trop souvent souffrant, il se mêlait peu à nos luttes, il se répandait peu. Mais j'ai longtemps siégé à son banc et à son côté ; j'allais le voir quelquefois lorsque la maladie le retenait à son foyer; je sais quelle bonté, quelle chaleur d'âme animaient ce bon citoyen, combien grand était son amour pour la France et pour la République qu'il ne séparait point dans son cœur; il était un des meilleurs parmi les meilleurs, et je me reprocherais de ne pas lui rendre ce témoignage suprême. Sa famille, ses amis, ses concitoyens le pleureront et la Chambre lui accordera d'unanimes regrets. » Une rue de Courpière porte son nom. Sources : http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=1624
Pierre Teilhard de Chardin,ainsi que sont frère, résidait au château des Moulins, entre Neuville et Sermentizon, où Teilhard de Chardin venait se reposer.
Divers
- La commune de Neuville est adhérente du Parc naturel régional Livradois-Forez.
Voir aussi
Notes et références
- Site de la préfecture du Puy-de-Dôme, consulté le 8 janvier 2008
- Neuville sur le site de l'Insee
Liens externes
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