- Neuchâtel-Urtière
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Pour les articles homonymes, voir Neuchâtel (homonymie).
Neuchâtel-Urtière Administration Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Montbéliard Canton Pont-de-Roide Code commune 25422 Code postal 25150 Maire
Mandat en coursGérard Blanc
2008-2014Démographie Population 155 hab. (2008) Densité 25 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 373 m — maxi. 828 m Superficie 6,21 km2 Neuchâtel-Urtière est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Sommaire
Géographie
Communes limitrophes : Vermondans, Rémondans-Vaivre, Dambelin.
Neuchâtel-Urtière est situé dans une impasse : en voiture, on ne peut y accéder que par une route adjacente à la route D73. En modes doux, on peut y accéder par la route VC3 arrivant à Vermondans, réservée aux vélos, piétons et riverains.
Le village est traversé par un petit ruisseau qui rejoint la Ranceuse, ruisseau affluent du Doubs.
Toponymie
Le nom est attesté sous les formes latinisées Novo Castro en 1136, Novo Castello en 1148 dans des documents rédigés en latin médiéval, puis en langue romane : Nef Castel en 1255, Nuz Chestel en 1260, Nuef Chestel en 1280[1],[2]. En 1237, il est fait mention de Novum castrum et Novum castellum dans une charte rédigée en latin de l'empereur Frédéric II[3].
Formation romane semblable aux différents Neuchâtel et Neufchâtel, dans le second cas, la graphie avec F marque un retour à l'étymologie, mais ne correspond(ait) plus à la prononciation locale, tous se prononçaient « Neuchâtel » (neucâtel en zone normanno-picarde). L'adjectif antéposé est le signe une influence syntaxique du germanique. Aussi ne rencontre-t-on ces formes qu'au nord du domaine d'oïl, plus au sud, seul prévaut le type châteauneuf.
On peut traduire par « nouveau village fortifié »[4], « nouveau château » ou « château neuf ».
Histoire
Il semble que ce soit Amédée de Montfaucon qui bâti le château vers 1139[5] avec le concours de son frère Hugues dit Hugues d'Azuel, (Amédée pris le nom de Neuchâtel et fut la souche des grands sires de Neuchâtel-en-Bourgogne[6]) afin de protéger les villages de la fermetey qui formèrent les premières possessions de la seigneurie de Neuchâtel[3]. Peut-être qu'il lui a donné ce nom en guise d'hommage envers sa mère qui descendait de la maison de Neufchâtel outre-Joux ou pour signifier sa construction récente[5].
Description du château
Une haute tour occupait la partie septentrionale, à l'opposé il y avait deux édifices carrés côte à côte qui étaient le manoir féodal. Sur le côté oriental se trouvait la prison, creusée dans le roc. Un mur crénelé ceinturait l'ensemble. le château occupait une surface de quarante mètres sur vingt-cinq, il sera démantelé sur les ordres de Louis XIV en 1675, les matériaux seront utilisé pour la réfection du pont de Pont-de-Roide et la construction d'une écluse et des forges à Bourguignon (Doubs)[3]. Au pied de l'édifice se trouvait le village composé de quelques maisons groupées. les murailles qui protégeaient le bourg étaient percées de deux portes et flanquées de six tours. Sous les habitations avaient été creusé de vastes caves et des souterrains qui conduisaient jusqu'au donjon. Sur la colline proche au bout d'un chemin partant des portes de Neuchâtel et donnant sur la vallée de Dambelin il avait été construit une maison de plaisance appelée château de la Bombance qui a été détruit dans le courant du XVesiècle. Un second chemin menait au hameau des Orcières situé au fond du vallon. Ce hameau portait à l'origine le nom d'Hortières ou Orcières qui donna Urtière et qui était aussi ancien que Neuchâtel[3].
L'étendue du fief
La seigneurie se composait de trois éléments[7]:
- La Fermetey qui regroupe les villages de Pont-de-Roide, Vermondans, Urtières, Remondans, Vaivre, Dambelin et Neuchâtel. L'ensemble occupe un vallon situé au pied du Lomont.Les habitants de Neuchâtel-Urtière seront affranchis en 1338 par Thiébaut V[8].
- La prévôté de Mathay qui recouvre une zone qui s'étend de Bavans à Pont-de-Roide et Mathay, englobant Bourguignon et Ecot.
- Le Lomont qui compte les villages du val de Vyt au sud du Lomont, le Mont de Belvoir avec Vellerot, Vyt, Valonne et Villars-sous-Dampjoux.
Dans le courant des XIVe et XVesiècles, les Neuchâtel occupaient un des premiers rangs parmi les seigneurs de la Franche-Comté. Ils ont possédés jusqu'à 400 vassaux tant dans la région que du côté de la Suisse et de l'Alsace, dont les maisons de Cusance, Belvoir, Montmartin, Montjoie-le-Château, Uzel, Mont-Voucy, Montby, Rougemont[3]...
Les seigneurs de Neuchâtel-Urtière
Peu de traces de cette famille existes avant le XIIIe siècle, en 1139 une charte de l'Empereur Conrad confirme la fondation de l'abbaye de Lucelle par Richard II de Montfaucon issu de la maison de Montfaucon, Hugues de Charmoille et Amédée de Neufchâtel[5]. À cette époque les terres de Neuchâtel était sous la mouvance du seigneur de Montfaucon et un cartulaire de cette maison fait mention de Gérard de Neufchâtel, connétable du comté de Bourgogne[5].C'est à partie du XIIIe siècle que le nom de cette seigneurie sera connu. Jusqu'à cette époque la seigneurie de Neuchâtel-Urtière se composait du château, du bourg de Neuchâtel, de Pont-de-Roide, de Vermondans, d'Orcières, de Remondans, de Vaivre et de Dambelin. En 1298 Thiébaud, comte de Ferrette, donnait à Thiébaud de Neuchâtel le fief de Dasle dont la juridiction s'étendait sur Hérimoncourt, Beaucourt, Vandoncourt et Audincourt[9]. Grâce au mariage de Marguerite de Montbéliard avec Thiébaud III de Neuchâtel ils vont recueillir la succession de Thierry III de Montbeliard qui était composée des terres de Blamont, du Châtelot, de Clémont, de Bermont et de Cusance[5].
L'Isle et l'Abbaye de Lieu-Croissant
À la succession de Thierry III de Montbéliard vont s'ajouter en 1242 les terres que Thibaut III de Neuchâtel acheta à l'abbaye de Lucelle à savoir : Dès le lieu de Saint Hippolyte jusqu'aux roches d'Ounans et de Monéchroux et Liebvillers aux montagnes du Lomont[5]. En 1260 ils construisent un château sur une île au milieu du Doubs qu'ils achetèrent à l'Abbaye de Lieu-Croissant, ils obtiendront aussi la vicomté de Baume, la garde de l'Abbaye de Lieu-Croissant et du monastère de Lanthenans de la part des comtes de Bourgogne en 1294[5].
La vicomté de Baume
La vicomté de Baumes a permis aux seigneurs de Neuchâtel de faire de leurs fiefs des biens héréditaires, en effet c'est le comte de Bourgogne Otte-Guillaume qui supprima les comtes inférieurs (sous la suzeraineté du roi de Bourgogne qui à cette époque était trop faible pour s'opposer à Otte-Guillaume comte supérieur des deux Bourgognes) et les remplaça par des vicomtes dont il fit ses vassaux[10]. C'est ainsi que le comté de Besançon revint à la maison de Rougemont dans le XIIe siècle, celle de Faucogney posséda le comté de Vesoul au XIe siècle, Dole et Salins aux maisons de l'Hôpital et de Monsaugeon et celle de Baume aux Neuchâtel à partir de 1308 officiellement avec Thiébaud IV de Neuchâtel, bien que cette famille intervenait dès le milieu du XIIIe siècle[10]. En effet, en 1244 le comte de Bourgogne présentait Thiébaud de Neuchâtel comme homme-lige du duc de Bourgogne pour le château de Baume et en 1261 Thiébaud de Neuchâtel donnait plusieurs biens (une vigne à Launot, un meix à Villers-le-sec, des possessions à Hièvres, Esnans, Luxiol et Grosbois) à l'abbaye de Baume-les-Dames[10].
Avec ce titre de vicomte les sires de Neuchâtel s'octroyaient le droit de gouverner et de juger sur ce territoire très étendu, différents fonctionnaires dépendaient d'eux : un maire (dirigeait la localité), un châtelain (représentait le vicomte dans la forteresse) et un prévôt (magistrat) mais et surtout il veillait au bon déroulement de l'élection de l'abbesse et avait voix délibérative à l'élection de l'abbesse (Premièrement est véritey que est et doit estre viscuens de Bame et pour raison de la vycomtey doit estre appelé toutes foys que élection ou postulation d'abbesse se fait)[10].
Les relations que Thiébaud V de Neuchâtel entretenait avec ses suzerains étaient tumultueuses. Au début du XIVe siècle il entra en conflit avec Eudes IV duc de Bourgogne, voyant qu'il risquait de perdre gros Thiébaud V, finalement, demandait le pardon au duc de Bourgogne et en réparation renonçait à la vicomté de Baume en 1343. Quatre ans plus tard le roi de France Philippe VI de France intervenait dans le conflit et renouvelait la garde du prieuré de Baume au Neuchâtel qui ne prendra effet qu'en 1415 pour la conduite des chemins et en 1460 pour la totalité des droits[10].
Soumission de Thiébaud de Neuchatel envers Eudes, Duc de Bourgogne[11].L'an de l'incarnation N.Sgr J.Ch corrant M.CCC et quarant trois... Mess. Thiebaud Sires de Nuefchatel Chevalier comparut en sa personne en la présence de très puissant Prince M. Eudes Duc de B. Comte d'Artois et de B. Palatin et seigneur de Salins en son chatel de Poligny, et Supplia lidit Chlr en grande humilité qu'il plût a Mr le duc de pardonner aud. Chevalier totes peines qu'il porroit ou devroit avoir encourues pour cause de plusieurs excès et méfaits par lui commis et perpétrés contre Mr.le Duc et plusieurs de ses gents et sujets ; et MR le Duc lui pardonnera et quitta le touit par la manière et forme que s'ensuivent. C'est a scavoir que lid. Chevalier promit par son fairement de répondre déument et tranchiement, et satisfier ez gens et sbjets de Mr le Duc aud. Comté de B. de tout cu qu'ils voudront lui demander en la cour dud. Duc et Comte, ou par les députés dud. Duc... et avec ce lid. Chevalier a renuntié et renunce perpetuellement au droit et a la posséssion qu'il difoit avoir en la garde du Lieu-Croissant, et en la garde de Lanthenans , lesquelles gardes demorent héréditablement a M. le Duc et a ses hoirs au Comté de B. item a renuncé de mème au droit qu'il pouvoit et devoit avoir en la vicomté de Baume-les-Nonains qui demorera a Mr. le duc Comte de B. ; sal, et retenu aud. Chlr le fié qu'il tient de l'Abbasse de Baumes. Item lid. Chlr. reprendra de Mr. le Duc Comte de B. en fié lige 150 l. livrées de terre au plus près de son chatel de l'Ille qu'il tient de franc aleu, et en fera a M. le Duc hommage en accroissant le fié qu'il tient de Mr. le duc ; et avec ce eclaircira en bonne foi les fiés qu'il tient et doit tenir de lui Comte de B. ; et par ainsi demeure led. Chlr. en la bonne grace de M. le Duc......... Ces choses furent faites aud. chatel de Poligny l'an et jour susd. present a ces choses noble Baron Mr. jean de Châlon, comte d'Auxerre, Seigneurs de Rochefort. M. Beraud d'Andelot. M.Pierre de Goinans Chlr , M. Jacques d'Audelaincourt, et Maire Visin de Montagû.Scellé de deux sceaux en cire vermeille.
Héricourt, Blamont et Montaigu
En 1361 ils reçurent en donation les fief des terres de Montjoie et de Rougemont de Jeanne de Montbéliard et bénéficiaient des titres (les péages) sur la conduite des chemins depuis Pont-Charrot (près de Bavans) à Palente (près de Besançon)[5]. En novembre 1377 ils possédaient la seigneurie d'Héricourt à titre de "propre et franc-alleu"[12]. À la fin du XIVe siècle Thiébaud VI reprit de Philippe-le-Hardi, comte de Bourgogne les deux bourgs de Blamont, les neuf villages de la châtellenie ainsi qu'une dizaine de fiefs dont celui de la vicomté de Baume, la garde de l'Abbaye de Lieu-Croissant et du Prieuré de Lanthenans qui avaient été retiré à son père, mais aussi le château et le bourg de L'Isle avec sa châtellenie et une quinzaine de fiefs dans les environs, le fief de Montbarrey avec la forteresse de Rang, le fief important de Dampierre, la moitié des dîmes de Villars-sous-Ecot et enfin la forteresse de Montaigu avec le bourg, ses dépendances et sept villages qui en formaient le fief[3].
La fin d'un fief
En 1505, à la mort de Guillaume de Neuchâtel (dernier de la ligne directe), la seigneurie et surtout ses dépendances furent remisent à Jean de Neuchâtel-Montaigu, frère de Guillaume à défaut de descendants survivants à ce dernier[13]. Le testament de Thiébaud IX de Neuchâtel, père de Guillaume et de Jean, stipulait qu'à défaut d'héritier direct tous les biens devaient être transmis à la branche de Neuchâtel-Montaigu, à défaut à la maison de Cusance et en dernier lieu aux héritiers, homme ou femme, d'Henriette de Montbéliard[13]. Contre tous usages les époux des deux filles de Claude de Neuchâtel qui étaient les comtes de Furstemberg et de Werdemberg se saisirent à main armée des seigneuries. Héricourt, Clémont, Châtelot et l'Isle-sur-le-Doubs échurent à Guillaume de Furstemberg ; en 1525 il les vendit à Ferdinand Ier, archiduc d'Autriche qui les rétrocéda en 1527 à Gabriel de Salamanque, comte d'Ortembourg. Suite à cela les Montbéliard réclamèrent ces seigneuries. Pour se protéger les comtes se déclarèrent de l'appui de Charles-Quint qui le leur accorda le 6 août 1543[12].En 1521 s'éteignit le nom de Neuchâtel-Urtière avec le décès de Ferdinand de Neuchâtel-Montaigu. Tous ses frères étaient décédés sans postérité masculine. Par mariage la seigneurie passa ensuite dans la famille de Rye. Claude-François de Rye, né en 1542, fils de Marc de Rye et de Jeanne de Longwy, avait hérité de la seigneurie de Neuchâtel-Urtière[12]. puis en 1660 le comte de Poitiers l'acheta[5].
Généalogie[14],[3]
GénéalogieAux XIe siècle et XIe siècle les seigneurs suzerains portaient le titre de sire qui signifie maître. Thiébaud III de Neuchâtel-Urtière était surnommé le grand sire. Ses descendants prirent le titre de baron qui désigne un homme brave et noble ainsi que de chevalier banneret qui distingue un chevalier ayant le droit de lever une bannière et de réunir des hommes d'armes sous son commandement. À la fin du XVIe siècle, en 1584, ils porteront le titre de comte. Ils tenaient un rang élevé au XIIIe siècle et XIVe siècle au moins équivalent aux comtes de Montbéliard. Le comte palatin de Bourgogne les traitaient d'ailleurs de cousins et féaulx[3].
Les armes de la maison de Neuchâtel-Urtière, nommée aussi Neufchâtel en Bourgogne sont : De gueules à une bande d'argent, écartelé de gueules à une aigle éployée d'argent[15].
Thiébaud I de Neuchâtel, vécu en 1160, il épouse Yolande de Lévi de qui il a :
- Vandeline de Neuchâtel qui épouse le 23 janvier 1180 Jean de Rye (Jura),
- Thiébaud II qui suit,
- Amédée de Neufchâtel,
- Clémence de Neuchâtel qui épouse Pierre IV, seigneur de Scey, Montron et Montbéliard.
Thiébaud II de Neuchâtel, décédé vers 1259, il épouse vers 1210 Marie de Château-Vilain puis Jeanne de Commercy. Il a trois fils :
- Thiébaud III qui suit,
- Gérard de Neuchâtel connétable de Bourgogne de 1249 à 1263,
- Eudes ou Odon ou Hues de Neuchâtel doyen de Besançon en 1267.
Thiébaud III de Neuchâtel, dit le grand sire, décédé en 1270, il épouse Marguerite de Montbéliard, fille de Thierry III de Montbéliard dit le grand baron, de qui il a :- Thiébaud IV qui suit,
- Regnault de Neuchâtel curé à Dole en 1278,
- Richard seigneur de Neuchâtel décédé en 1305,
- Marguerite de Neuchâtel abbesse de Battant en 1303,
- Agnès de Neuchâtel qui épouse Alexandre de Montaigu, seigneur de Sombernon et de Mulain.
Thiébaud IV seigneur de Neuchâtel, décédé en 1308, il épouse Agnès de Commercy, fille de Gaucher II de Commercy seigneur de Château-Vilain et Montrivel, de qui il a :- Thiébaud V qui suit,
- Jean de Neuchâtel sire de Blamont,
- Marguerite de Neuchâtel qui épouse Jean II, comte de la Roche,
- Catherine de Neuchâtel qui épouse Jean II de Faucogney, vicomte de Vesoul,
- Jeanne de Neuchâtel qui épouse Henri de Belvoir puis Hugues II, seigneur de Rigney, de Frôlois et sénéchal de Bourgogne.
Thiébaud V de Neuchâtel, décédé en 1361, il épouse vers 1310 Agnès de Geroldseck puis vers 1335 Jeanne de Châlons, décédée en 1339, fille d'Alix de Montbéliard et de Jean II comte d'Auxerre, de qui il a :- Thiébaud VI qui suit,
- Jean décédé en 1398, nommé cardinal de Neuchâtel en 1385 par le pape Clément VII,
- Mahaut de Neuchâtel décédée vers 1412, épouse en 1378 Jean III d'Arberg,
- Catherine de Neuchâtel décédée en 1353, elle épouse le 28 mai 1343 Louis comte de Neuchâtel en suisse,
- Marguerite de Neuchâtel, décédée en 1369 qui épouse en 1365 Vauthier de Cusance.
Thiébaud VI seigneur de Neuchâtel et de Blamont, décédé en 1400, il épouse vers 1350 Marguerite de Bourgogne, fille d'Henri de Bourgogne, seigneur de Montrond et de Montaigu, de qui il a :- Thiébaud VII qui suit,
- Humbert de Neuchâtel décédé en 1418 évêque de Bâle en 1398,
- Jean de Neuchâtel,
- Catherine de Neufchâtel, qui épouse en 1398 Jean de Granson, seigneur de Pesme, Villey, Nancuise, Durne, Montrambert, Barr, ils eurent : Guillaume de Granson, chevalier, sire de Pesme, Durne, Willaffans, la Marche, le Val de saint-Julien, Poix, Barr, Montrambert, Nancuise, et Villey, qui épouse Jeanne de Vienne ; Antoine de Granson, écuyer banneret ; Henriette de Granson, qui épouse Jean de Vienne, chevalier, seigneur de Neublans et de Saillenay ; Jean de Granson, chevalier, sire de Pesme en partie, qui épouse le 27 février 1432 Jeanne de Toulongeon,
- Adélaide de Neuchâtel, qui épouse en 1391 Thuring de Ramestein,
- Jeanne de Neuchâtel, qui épouse en 1382 Liébaud de Beauffremont-Senecey, puis Ferri de Henstad en 1392,
- Alix de Neuchâtel, décédée en 1414, elle épousa en 1368 Humbert V de Rougemont, sire de Rougemont et d'Usie.
Thiébaud VII de Neuchâtel, seigneur de Chastelot et de Risnel décédé en 1396 à Nicopolis, son mausolée est en l'église des Cordeliers à Nancy, il épouse vers 1375 Alis de Vaudémont dame de Châtel-sur-Moselle, de Bainville, de Chaligny et de La Ferté-sous-Amance[15], de qui il a :- Thiébaud VIII qui suit,
- Jeanne de Neuchâtel et Marguerite de Neuchâtel.
Thiébaud VIII de Neuchâtel conseiller et grand maître de la maison du roi en 1420, chevalier de la toison d'or en 1433, décédé le 26 mars 1455, il épouse en premières noces le 14 mai 1398 Agnès de Montbéliard, décédée en 1439 de qui il a :- Thiébaud IX qui suit,
- Jean II, décédé en 1489, seigneur de Montaigu, chevalier de la toison d'or le 2 mai 1451, lieutenant- général au duché et comté de Bourgogne, il épouse en 1437 Marguerite de Castro, fille d'honneur d'Isabelle de Portugal de qui il a Jean de Neuchâtel, seigneur de saint-Aubin, qui épouse Catherine de Rougemont.
Puis en seconde noces Guillemette de Vienne en 1440, décédée en 1472, veuve d'Antoine de Vergy, dame de Bussière et de Port-sur-Saône, de qui il a :
- Antoine de Neuchâtel, seigneur de Clémont et de l'Isle-sur-le-Doubs,
- Henri de Neuchâtel, curé de Gy puis chanoine et chambrier à Besançon,
- Bonne de Neuchâtel, qui épouse Antoine de Maison de Vergy seigneur de Montferrand puis Jean de la Baume Montrevel, seigneur de Vallefin et Saint-Sorlin.
Thiébaud IX de Neuchâtel, (1412 - 1469), chevalier de la toison d'or en 1433, maréchal de Bourgogne en 1444, il épouse en 1437 Bonne de Châteauvillain, décédée le 9 août 1474, il choisit pour héritiers la branche de Montaigu, ils eurent onze enfants :- Thiébaud de Neuchâtel dit l'ainé, né en 1438, capitaine et seigneur d'Héricourt, décédé en 1462,
- Henri de Neuchâtel, né en 1440, pas d'enfant,
- Claude de Neuchâtel, seigneur du Fays et de Chamabou, chevalier de la toison d'or en 1491, décéde en 1505[16], eut trois filles,
- Guillaume de Neuchâtel, seigneur de Montrond, pas d'enfant,
- Antoine de Neuchâtel, abbé de Luxeuil puis évèque de Toul en 1459, pas d'enfant,
- Louis de Neuchâtel, prêtre, pas d'enfant,
- Léonard de Neuchâtel, prêtre, pas d'enfant,
- Jeanne de Neuchâtel, épouse Girard de Longwy, pas d'enfant,
- Agnès de Neuchâtel, religieuse de Remiremont en 1463, pas d'enfant,
- Marguerite de Neuchâtel, abbesse de Baume en 1493, pas d'enfant,
- Catherine de Neuchâtel, abbesse de Remiremont et de Baume, pas d'enfant.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Gérard Blanc [17] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
En 1657 il est recensé 107 habitants pour 24 ménages. on y trouve des Bailly, Beley, Billon, Couillery, Courtot, Devaure, Devillers, Donzelot, Escarrot, Grammont (le seigneur du lieu), Henryot, Huguenin, Lambelin, Lheritier, Matatoz, Mathille, Marrain, Pance, Paulmier, Payge, Petitot, Robardey, Sylvestre et Valangin[18].
Évolution démographique
(Source : Insee[19])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 63 73 66 83 129 149 154 151 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
- Famille de Neuchatel-en-Bourgogne, dont :
- 1379 † 1431), seigneur de Montaigu et de Fontenoy-le-Château, conseiller et chambellan des ducs de Bourgogne Jean Ier et Philippe III ; gardien et gouverneur du comté de Bourgogne, Grand bouteiller de France, chevalier de la Toison d'or (exclus de l'ordre en 1431 pour avoir fui lors de la bataille d'Anthon le 11 juin 1430) ;
- Thibault VIII de Neuchâtel-Urtière (1387 † 1455), seigneur de Neuchâtel, Grand maître de la maison du Roi, chevalier de la Toison d'or ;
Voir aussi
Sources
Bibliographie
- Ancienne chevalerie de lorraine, ou, Armorial historique et généalogique des maisons qui ont formé ce corps souverain, eu droit de sièger aux assises, Jean Cayon, 1850, p. 146.
- Annuaire départemental du doubs, A.Laurens, Doubs, 1844, p. 119.
- Bourgs et villages du Doubs, Eric Coulon, Marc Paygnard, Éditions Cabedita, 2005, p. 104.
- Dépêches des ambassadeurs milanais sur les campagnes de Charles-le-hardi duc de Bourgogne de 1474 à 1477, Frédéric de Gingins-la-Sarra (baron), 1858, p. 164.
- Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, volume 2, Edouard Clerc, 1846, p. 72, 74, 75.
- Histoire généalogique des sires de salins au comté de Bourgogne, volume 1, Jean Baptiste Guillaume, 1757, p. 42, 43, 45, 121, 122, 126, 162, 164, 184.
- La population de la Franche-comté, tome 2, ouvrage collectif, Presses univ. Franche-Comté, p. 56, 57.
- Le pouvoir des comtés de Bourgogne au XIIIe siècle, Marie-Thérèse Allemand-Gay, Presses Univ. Franche-comté, 1988, p. 125.
- Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, volume 1, Jacquin, 1838, p. 187, 188.
- Mémoires historique sur l'abbaye de baume-les-Dames, Louis François Nicolas Besson, 1845, p. 49 à 60.
- Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches relatives à l'histoire de comté de Bourgogne, François-Félix Chevalier, 1767, p. 414.
- Mémoires pour servir à l'histoire du comté de Bourgogne, contenans l'idée générale de la noblesse et le nobiliaire du dit comté, François-Ignace Dunod de Charnage, 1740, p. 48.
- Procès-verbaux et mémoires, P.Jacquin, Académie des sciences, belles lettres et arts de Besançon, 1838, p. 99, 100.
- Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne, Jean François N.Richard, 1840. Google livres
- à noter que cet ouvrage est tiré du cartulaire de Neuchâtel, écrit en lettres gothiques et sur parchemin, achevé en 1423, il est divisé en trois partie. La première présente la nomenclature des villages dépendants de la seigneurie ainsi que celle des redevances des vassaux et des sujets de cette maison. La seconde présente les lettres de franchise accordées à ces villages ou à des particuliers ainsi que les traités conclus par les seigneurs de Neuchâtel avec leurs voisins. La dernière contient les reprises de fiefs et les dénombrements de terres donnés à leurs suzerains par les vassaux de Neuchâtel aussi bien en Franche-Comté qu'en Haute-Alsace ou à Porrentruy. Il réunit les chartes des 12e, 13e, 14e et début du 15e siècle.
- Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon et de la maison de Chalons dans le Pays de Vaud, Frédéric Jean Charles de Gingins-la-Sarra, 1857, p. 6.
- Recherches sur les sires de Cossonay et sur ceux de Prangins volume 5, parties 1 à 2, Louis de Charrière, 1845, p. 116.
- Toponymie générale de la France, volume 1, Ernest Nègre, 1990.
Notes
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1998. p. 1462.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 493.
- recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neufchâtel
- Ernest Nègre, Op. cité
- Essai sur l'histoire de la franche-Comté
- Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon
- Le pouvoir des comtés de bourgogne au XIIIe siècle
- Bourgs et villages du Doubs
- Annuaire départemental du Doubs
- Mémoire historique sur l'abbaye de baume-les-Dames
- Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny
- Mémoire et documents
- Procès-verbaux
- Histoire généalogique des sires de Salin
- Ancienne chevalerie de Lorraine
- Dépêches des ambassadeurs milanais
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- La population de la Franche-comté
- Neuchâtel-Urtière sur le site de l'Insee
Liens externes
Catégorie :- Commune du Doubs
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