- Mikhaïl Koronatovitch Bakhirev
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Mikhaïl Koronatovitch Bakhirev
Mikhaïl Koronatovitch Bahir, en russe : Михаил Коронатович Бахирев, né le 17 juillet 1868 à Novotcherkassk, décédé le 16 janvier 1920 à Petrograd.
Amiral russe, doté d'un grand courage, d'une grande force de caractère, il bénéficia d'une grande popularité en Russie impériale.
Sommaire
Biographie
Né à Novetcherkassk (la capitale des Cosaques du Don) dans une famille de militaires servant dans des régiments de cavalerie cosaques du Don, [1] Mikhaïl Koronatovitch Bahir étudia au lycée de Novocherkasskoï, ses études terminées, il entra à l'Académie de Marine, en 1888, il obtint son diplôme et fut promu aspirant de marine.
Russie impériale
Mikhaïl Koronatovitch Bahir fit toute sa carrière dans la Marine impériale de Russie.
Carrière militaire
En 1889 Mikhaïl Koronatovitch Bahir débuta sa carrière dans la Marine impériale de Russie en qualité de chef de veille sur la canonnière Beaver appartenant à la Flotte de Sibérie. En qualité de navigateur puis de chef navigateur il servit sur le navire de transport Cupidon. En janvier 1898, il fut transféré dans la Flotte de la mer Baltique puis en 1899 en Extrême-Orient. Entre 1900 et 1901, à bord de la canonnière Gilyak, il participa à la répression menée lors de la révolte des Boxers (1900-1901). Le 4 juillet 1900, Mikhaïl Koronatovitch Bahir prit part à l'assaut donné contre les forts de Taku. Démontrant un grand courage dans cette attaque, le 19 octobre 1900, il fut décoré de l'Ordre de Saint-Georges (quatrième classe). Entre 1901 et 1904 il servit à bord du croiseur Russie (mis en service le 13 septembre 1897 - démoli le 3 octobre 1922), [2] sur le clipper Djigit, à bord du cuirassé Navarin (mis en service le 19 juin 1895 - coulé le 27 mai 1905). [3]
De 1904 à 1905, en qualité de commandant du destroyer Strong, Mikhaïl Koronatovitch Bahir participa à la défense de Port-Arthur. Malgré de nombreuses pertes humaines, dans les situations les plus difficiles, il parvint à imposer le calme et la discipline. En raison de son comportement courageux, il fut investi d'une délicate mission : forcer le blocus de Port-Arthur. Son courage et son dévouement lors de la défense de Port-Arthur furent récompensés par la remise de l'épée d'or « Pour bravoure » le 12 février 1905.
En décembre 1905 Mikhaïl Koronatovitch Bahir fut promu captaine (deuxième rang -lieutenant dans l'infanterie et l'armée de l'air). En 1906, il fut placé à la tête de la flottille de la rivière Amour. En 1907, de nouveau transféré dans la Flotte de la mer Baltique, il fut nommé commandant du croiseur Abrek. Entre 1907 et 1908 il exerça le commandement à bord du croiseur Retivey, de 1908 à 1910 commandant du destroyer Armurets. En 1910, il fut nommé chef de la 5ème division de croiseurs de la flotte de la mer Baltique, il resta à ce poste jusqu'en 1911. Cette même année, Mikhaïl Koronatovitch Bahir fut élevé au grade de capitaine (premier rang - équivalent au grade de colonel dans l'infanterie et l'armée de l'air) et commanda le croiseur Rurik (II) (1911-1914), (mise en service 1909 - mis au rebut 1917). [4]
Le 24 décembre 1914 Mikhaïl Koronatovitch Bahir fut promu contre-amiral, du 19 décembre 1915 au 23 mai 1917, il exerça le commandement des cuirassés de la Flotte de la mer Baltique (Petropavlovsk, Gangut, Sebastopol et Poltava). Le 6 décembre 1916 élevé au grade de vice-amiral et l'année suivante (21 août 1917) nommé chef des forces navales dans le golfe de Riga.
Le 12 janvier 1918 Mikhaïl Koronatovitch Bahir fut limogé et privé du droit de percevoir une retraite.
Révolution russe
Après son renvoi de la marine, Mikhaïl Koronatovitch Bahir exerça la profession de chef comptable dans une société industrielle. Au début d'août 1918 il fut arrêté par les Bolcheviques et libéré le 13 mars 1919. Le 1er avril 1919, il fut nommé officier de la Commission historique de la Marine, il rédigea les manuscrits concernant les combats dans le golfe de Riga de 1915 à 1917.
Décès
Après l'échec du général Nikolaï Yudenich (1862-1933) face à l'Armée rouge, une nouvelle vague d'arrestations eut lieu dans l'ancienne capitale des tsars. Mikhaïl Koronatovitch Bahir refusa de fuir en Finlande. Le 17 novembre 1919, accusé de complicité avec le général Nikolaï Yudenich, il fut une nouvelle fois emprisonné. Le 16 janvier 1920 il fut fusillé comme otage à Petrograd.
Distinctions russes
- 30 octobre 1895 : Ordre de Saint-Stanislas (premier classe)
- 19 octobre 1900 : Ordre de Saint-Georges (quatrième classe)
- 6 décembre 1901 : Ordre de Sainte-Anne (troisième classe)
- 1902 : Ordre de Saint-Vladimir (quatrième classe)
- 11 octobre 1904 : Ordre de Saint-Stanislas (deuxième classe avec épées)
- 19 décembre 1905 : Épée d'or « Pour bravoure »
- 19 mars 1907 : Ordre de Sainte-Anne (deuxième classe avec épées)
- 6 décembre 1913 : Ordre de Saint-Vladimir (troisième classe)
- 24 décembre 1914 : Ordre de Saint-Vladimir (troisième classe avec épées)
- 10 août 1915 : Ordre de Saint-Stanislas (première classe avec épées)
- 11 janvier 1916 : Ordre de Sainte-Anne (premier classe avec épées)
Distinctions étrangères
- 1902 : Chevalier de la Légion d'honneur (Ordre français)
- 1902 : Ordre du Trésor sacré (quatrième classe - Ordre japonais)
- 1909 : Officier de la Légion d'honneur (Ordre français)
Notes et références
Sources
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Bahir, Mikhaïl Koronatovich ».
Voir aussi
Liens externes
- ru.wikipedia.org
- Российский императорский флот
- guerre russo-japonaise en mer 1904-1905 ans
- www.arsvest.ru
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