- Maserati Ghibli I
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Maserati Ghibli I Constructeur Maserati Années de production 1966 – 1973 Production 1 149 coupés et 100 spiders exemplaires Classe Grand Tourisme Usines d’assemblage Modène, Italie Moteur et transmission Énergie Essence Moteur(s) V8 90° Position du moteur Avant Cylindrée 4 719 puis 4 930 cm3 Puissance maximale 320 puis 355 ch Couple maximal 390 puis 480 Nm Boîte de vitesses 5 rapports Poids et performances Poids 1 600 kg Vitesse maximale 255 km/h Châssis - Carrosserie Carrosseries Coupé et Spider Châssis Tubulaire Dimensions Longueur 4 700 mm Largeur 1 790 mm Hauteur 1 160 mm Empattement 2 550 mm Chronologie des modèles Maserati 5000 GT Maserati Bora
Maserati Khamsinmodifier La Maserati Ghibli I est une automobile de grand tourisme du constructeur automobile italien Maserati. Elle doit son nom au ghibli, un vent tempêtueux du désert égyptien. Produite en série et commercialisée entre 1966 et 1973, ce n'est qu'en 1992 que le nombre I est ajouté au nom de façon à la distinguer avec la Ghibli II.
Concurrente directe des prestigieuses Ferrari Daytona et Lamborghini Miura, la Maserati Ghibli est « un chef-d'œuvre esthétique, de puissance et de souplesse »[1] reconnu par bon nombre comme l'une des réalisations italiennes les plus réussies des années 1960[2],[3].
Sommaire
Genèse
La Maserati Ghibli est dévoilée en première mondiale sur le stand Ghia du salon automobile de Turin 1966, où elle partage la vedette avec la De Tomaso Mangusta[4]. Elle y est très bien accueillie, aussi bien par la presse que par le public[3].
À l'image des Ferrari Daytona et Lamborghini Miura, la Ghibli est, malgré un empattement généreux de 2,55 m et une longueur de 4,70 m, une stricte berlinette deux places[4]. Un an après son lancement, elle est déclinée en version décapotable. Alors que 1 150 coupés seront produits, seul 125 cabriolets – dont 25 Ghibli SS de 4,9 l. – verront le jour[2].
Moteur et performances
La Maserati Ghibli est dans un premier temps propulsée par un moteur V8 de 4,7 litres à quatre arbres à cames en tête. Entièrement réalisé en aluminium, il développe une puissance de 320 ch et un couple de 390 Nm. En ce qui concerne l'alimentation, Giulio Alfieri conserve les quatre carburateurs Weber double corps tout comme l'injection indirecte Lucas. En 1970, la cylindrée est portée à 4,9 l., octroyant davantage de puissance (355 ch) et de couple (480 Nm) à la Ghibli, rebaptisée pour l'occasion Ghibli 5000 SS[5].
Associée à une boîte manuelle ZF à 5 rapports ou Borg-Warner à 3 rapports automatiques en option – cette dernière étant destinée principalement au marché américain –, elle parvient à atteindre les 260 km/h[2]. Au-delà de cette vitesse, la stabilité devient précaire, la carrosserie n'ayant fait l'objet d'une étude aérodynamique spécifique[5].
Châssis et suspensions
La mécanique de la Ghibli repose sur un châssis tubulaire considéré comme « quelque peu archaïque », associé à un pont arrière oscillant à ressorts à lames. Si les muscle cars de l'époque utilisent également ce type de suspensions, les européennes privilégient habituellement des triangles superposés. Malgré cela, les essais de l'époque confirme que sa tenue de route équivalait à celle de ses concurrentes[2].
Design
Le dessin de la carrosserie fastback de la Maserati Ghibli est le résultat du travail de Giorgetto Giugiaro, pour le compte de Ghia. Ce dernier a en effet quitté la carrosserie Bertone en 1965 pour rejoindre Ghia dans le but d'en rajeunir l'image[4],[2].
Impressionnant par son long capot, la Ghibli est « d'une merveilleuse pureté », impression renforcée par les lignes droites du pavillon et du plan arrière. Elle est d'ailleurs, selon l'ouvrage Voitures de légende, la dernière des vraies GT italiennes[2].
L'utilisation d'une lubrification du moteur par carter sec lui octroie une silhouette particulièrement basse. Le moteur ainsi moins haut, sa garde au sol n'est que de 1,16 m, favorisant ainsi le « dynamisme inouï de ses formes »[4].
Annexe
Notes et références
- (fr) Gilles Bonnafous, « Maserati Ghibli » sur Motorlegend. Mis en ligne le 23 juin 2001, consulté le 5 septembre 2009
- (fr) Michael Bowler (2003), Voitures de légende, Maserati Ghibli, pp. 392-393
- (en) John Apen, « 1967 Maserati Ghibli 4.7 Coupe » sur Sports Car Market. Consulté le 5 septembre 2009
- (fr) Gilles Bonnafous, « Maserati Ghibli » sur Motorlegend, p. 1. Mis en ligne le 9 mai 2003, consulté le 5 septembre 2009
- (fr) Gilles Bonnafous, « Maserati Ghibli » sur Motorlegend, p. 2. Mis en ligne le 9 mai 2003, consulté le 5 septembre 2009
Bibliographie
- Michael Bowler, Giuseppe Guzzardi, Enzo Rizzo, Voitures de légende, Editions Gründ, 2003 (ISBN 978-2844590787)
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Automobile Maserati
- Automobile des années 1960
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