- María Teresa Fernández de la Vega
-
María Teresa
Fernández de la VegaMandats 1re vice-présidente du gouvernement espagnol
Ministre de la Présidence
Porte-parole du gouvernement18 avril 2004 – 20 octobre 2010 Président du gouvernement José Luis Rodríguez Zapatero Prédécesseur Rodrigo Rato (1er VP)
Javier Arenas (Présidence)
Eduardo Zaplana (Porte-parole)Successeur Alfredo Pérez Rubalcaba (1er VP et porte-parole)
Ramón Jáuregui (Présidence)
Manuel Chaves (Fonction publique)Biographie Nom de naissance María Teresa Fernández de la Vega Sanz Date de naissance 15 juin 1949 Lieu de naissance Valence (Espagne) Nationalité espagnole Parti politique Parti socialiste ouvrier espagnol Diplômé de Université Complutense de Madrid Profession Greffière
Magistrate
modifier María Teresa Fernández de la Vega Sanz (Valence, 15 juin 1949) est une femme politique espagnole liée Parti socialiste ouvrier espagnol[1], ancienne première vice-présidente du gouvernement, ministre de la Présidence et porte-parole du gouvernement.
Sommaire
Études et profession
Elle obtient sa licence en droit de l'Université Complutense de Madrid au début des années 1970, puis déménage à Barcelone, où elle décroche son doctorat. En 1974, elle devient greffière (Secretaria Judicial) spécialisée dans le droit du travail.
Nommée directrice du cabinet du ministre de la Justice socialiste Fernando Ledesma Bartret en 1982, elle devient Directrice générale des Services du ministère de la Justice trois ans plus tard. L'année suivante, en 1986, elle participe au comité de coopération judiciaire du Conseil de l'Europe, puis accède, en 1990, aux fonctions de magistrate. Elle est élue membre du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ) par le Sénat en 1994 mais abandonne ce poste en 1996.
Carrière politique
Du PSUC au PSOE
María Teresa Fernández de la Vega commence son engagement politique en adhérant au Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC), qu'elle abandonne en 1979 pour rejoindre le Parti socialiste ouvrier espagnol de Felipe González. Après une carrière judiciaire et administrative, elle est nommée secrétaire d'État à la Justice par Juan Alberto Belloch, ministre de la Justice et de l'Intérieur, le 13 mai 1994, mais doit démissionner peu après, ayant été élue au CGPJ.
Députée de premier plan
Elle revient à la vie politique lors des législatives anticipées du 3 mars 1996, au cours desquelles elle est élue députée pour Jaén. Réélue pour Ségovie au scrutin du 12 mars 2000, elle est désignée secrétaire générale du groupe Socialiste au Congrès des députés.
Ministre de la Présidence
Devenue députée pour Madrid suite aux législatives du 14 mars 2004, María Teresa Fernández de la Vega est nommée première vice-présidente du gouvernement, ministre de la Présidence et porte-parole du premier gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero le 18 avril suivant.
Le 24 avril 2004, elle devient la première femme à occuper la présidence du gouvernement, durant les huit heures du premier voyage de Zapatero à l'étranger.
En mars 2006, elle effectue, avec la secrétaire d'État à la Coopération Leire Pajín, une tournée africaine qui l'emmène au Kenya et au Mozambique. Dans la capitale de ce dernier, Maputo, elles célèbrent la journée internationale des droits de la femme et clôturent le forum Espagne-Afrique : des femmes pour un monde meilleur.
Elle annonce le 20 octobre 2007 qu'elle sera tête de liste du PSOE dans la province de Valence à l'occasion des législatives prévues l'année suivante[2]. Le 9 mars 2008, elle est réélue au Congrès des députés, puis retrouve l'ensemble de ses fonctions gouvernementales le 14 avril suivant.
Victime d'une occlusion intestinale, elle est opérée en urgence le 16 septembre 2009, sans connaître de difficultés ou complications post-opératoires[3]. Elle sort de l'hôpital cinq jours plus tard[4].
Départ symbolique du gouvernement
Le 20 octobre 2010, elle quitte le gouvernement à l'occasion d'un important remaniement ministériel. A cette occasion, le président du gouvernement Zapatero lui adresse sa « plus sincère gratitude », expliquant que ses remerciements « ne peuvent s'exprimer avec des mots »[5]. A peine dix jours plus tard, elle devient membre du Conseil d'État, en rappelant son « rejet instinctif de l'injustice »[6]. Elle démissionne alors du Congrès des députés.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- « María Teresa Fernández de la Vega, una vicepresidenta para las grandes crisis », El País, 20 octobre 2010. Elle n'est cependant pas membre du parti.
- (es) De la Vega prendra la tête de liste de « l'espoir » face à celle de la « victimisation » - Archives des pages valenciennes du quotidien El País
- (es) De la Vega « évolue très bien » après avoir été opérée en urgence pour un problème intestinal - Site de la RTVE
- (es) De la Vega quitte l'hôpital - Site du quotidien Público
- (es) Zapatero annonce un important remaniement ministériel dont Rubalcaba sort renforcé, Cadena SER, le 20 octobre 2010
- (es) La conseillère d'État de la Vega promet de lutter contre l'injustice, El País, le 5 novembre 2010
Catégories :- Personnalité politique espagnole de l'époque démocratique
- Ministre espagnol de l'époque démocratique
- Ministre espagnol de la Présidence
- Personnalité du Parti socialiste ouvrier espagnol
- Femme politique espagnole
- Étudiant de l'université Complutense de Madrid
- Député de la province de Jaén
- Député de la province de Ségovie
- Député de la province de Valence
- Député de Madrid
- Député espagnol de la VIe législature
- Député espagnol de la VIIe législature
- Député espagnol de la VIIIe législature
- Député espagnol de la IXe législature
- Naissance en 1949
- Naissance à Valence (Espagne)
Wikimedia Foundation. 2010.