- Marine royale (Thaïlande)
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Marine royale thaïlandaise
กองทัพเรือ, ราชนาวีPériode 1900-Présent Pays Thaïlande Branche Flotte royale thaïlandaise
Aviation de la Marine royale thaïlandaise
Corps des Marines royal thaïlandaisType Marine militaire Effectif 64 000 personnes Fait partie de Forces armées royales thaïlandaises Garnison Bangkok Couleurs Bleu marine Devise ร่วมเครือนาวี จักยลปฐพีไพศาล (Engagez-vous dans la Marine pour voir le Monde) Équipement Porte-aéronefs, LPD, aéronefs, frégate, corvettes, patrouilleurs Guerres Guerre franco-siamoise
Guerre franco-thaïlandaiseBatailles Bataille de Koh Chang Commandant Amiral Khamthorn Pumhiran Commandant historique Abhakara Kiartiwongse modifier La Marine royale thaïlandaise est la force navale de la Thaïlande.
Sommaire
Histoire
Stratégie
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la Thaïlande a toujours cherché à garantir sa sécurité en tentant d'apaiser ses rivaux les plus puissants, aujourd'hui l'US Navy et la Marine chinoise, qui se livrent une lutte d'influence dans ses eaux territoriales. En ce qui concerne ses voisins immédiats, la Marine royale parvient à endiguer à l'est la petite Marine royale cambodgienne et les ambitions sous-marines de la Marine populaire vietnamienne ; à l'ouest à contrôler plus ou moins l'entrée du détroit de Malacca, essentiel pour ses échanges maritimes et sa sécurité. L'important trafic dans cette zone et son étroitesse en font, en effet, une zone privilégiée pour la piraterie et une cible potentielle du terrorisme ; aussi la Marine royale a reçu récemment des budgets conséquents afin d'acquérir des bâtiments et des systèmes d'arme adéquats, aptes également à se défendre contre une escalade militaire dans le conflit territorial en mer de Chine méridionale. Par ailleurs, l'achat du Chakri Naruebet a été justifié en son temps par la nécessité de surveiller la zone économique exclusive thaï (ses 80 plates-formes pétrolières comme sa flotte de pêche, la 3e au monde) et de contrôler les mers au vu des contestations des frontières de la Thaïlande par le Cambodge, le Viêt-Nam et la Malaisie. L'acquisition de ce porte-aéronefs comme d'un Landing Platform Dock traduit la volonté de la Marine royale de s'aventurer en haute mer, notamment vers la mer d'Andaman. De notoriété publique, la concurrence que se livrent le Corps des Marines royal thaïlandais et l’Air and Coastal Defense Command (ACDC) donne la priorité à l’acquisition de sous-marins, de patrouilleurs et de navires amphibies. En attendant, la flotte thaÏlandaise vieillit, les bâtiments les plus récents étant deux frégates Type 053 chinoises (à équipement occidental) et deux Classe Knox américaines, symboliques du positionnement géopolitique de Bangkok[1].
Organisation
Équipements
Porte-aéronefs
C'est en juillet 1992 que la Marine royale thaïlandaise commande une copie allégée au niveau autodéfense du porte-aéronefs espagnol Príncipe de Asturias, qu’elle commissionne à Sattahip dans le golfe de Thaïlande le 10 août 1997 sous le nom d’HTMS Chakri Naruebet (thaï จักรีนฤเบศร). La Marine royale est alors la première marine d’Asie du Sud-Est à posséder un tel bâtiment de 11 486 tonnes[2] dénommé Offshore Patrol Helicopter Carrier (OHPC). À cet effet, l'Espagne transfère 7 Harrier AV-8S Matador de 1re génération (sans radar), 2 Harrier TAV-8S biplaces d'entraînement, tandis que sont acquis 6 hélicoptères SH-60B Sea Hawk ASM. Bonne plate-forme de surveillance des sous-marins, le Chakri Naruebet est largement sous-employé et n’est intervenu, ni durant la crise au Timor oriental de 1999 de l’ONU, ni lors du tsunami de 2004. Par ailleurs, les Harrier AV-8S sont quasiment inopérationnels faute de rechanges (moteurs, etc) et il n’est pas prévu l’acquisition de Sea Harrier. Des ambitions d’origine à la réalité budgétaire (peu d’activité en haute mer, faible entraînement de l’équipage, réparations non effectuées, dépendance de son escorte, impossibilité de lutter contre la contrebande, etc), le Chakri Naruebet demeure « un outil de prestige mal employé » [3].
Sous-marins conventionnels
La Marine royale ne possède plus de sous-marins depuis la Seconde Guerre mondiale. À la fin des années 1990, elle discute d'un accord pour l'achat de Type 209 auprès de TKMS ou de classe Gotland auprès de Kockums. Selon certaines sources, elle envisagerait, dans les années 2000, l'acquisition en seconde main de 2 classe Gall israéliens ou de classe Amour russes neufs[4] et elle a finalement acquis 2 sous-marins Type 206 de la marine allemande pour 220 millions de dollars américains (154 millions €) en 2011.
Landing Platform Dock
- [5]?
Frégates
modifier] Corvettes
Classe Ratanakosin:
- Rattanakosin (FS 441)
- Sukhothai (FS 442)
Classe Khamronsin:
- Kamronsin (FS 531)
- Tayanchon (FS 532)
- Long Lom (FS 532)
Patrouilleurs
Aéronefs
L'aviation navale thaïlandaise (Kongbin Tha Han Lur) opère du 1er juin 1938 à juin 1951 (date à laquelle elle est dissoute après le coup d’État avorté contre Phibun[12]) différents types d’hydravions et d’aéronefs japonais, britannique et américains, sans posséder de porte-aéronefs. Aujourd'hui, elle s'organise autour de Sea Harrier et de SH-60B Sea Hawk, opérant à partir du porte-aéronefs Chakri Naruebet.
Principaux aéronefs de la marine royale thaïlandaise Aéronefs Type Nombre en service Harrier AV-8S/TAV-8S Avion d'attaque au sol 9 A-7E Corsair II Avion d'attaque au sol 18[13] F.27-200/400 Avion de transport, d'attaque 6[14] P-3T/UP-3T Orion Avion de patrouille maritime 3 T337 Avion d'entraînement, d'attaque et de surveillance 14 Dornier Do 228 Avion de surveillance 6 ERJ-145 Avion de transport VIP, EVASAN 1[15] CL-215 Avion bombardier d'eau, SAR 1 SH-60B Sea Hawk Hélicoptère multirôle 6 MH-60S Navy Hawk Hélicoptère de transport, SAR 2[15] S-76B Hélicoptère SAR 6 Super Lynx 300 hélicoptère ASM 2[16] Bell 212 Hélicoptère de transport 8 Bell 214ST Hélicoptère de transport VIP 4 Voir aussi
Liens externes
- (en) Site officiel de la Marine royale thaïlandaise
- (en) Description de la Marine royale thaïlandaise sur le site Global Security
Notes et références
- (fr)Philippe Langloit, « Marine thaïlandaise : Les défis d'une force au cœur du maelström », dans Défense et Sécurité internationale, no 43, décembre 2008, p. 59-61 (ISSN 1772-788X)
- Pour une longueur de 182,6 mètres et une largeur de 22,5 mètres
- (fr)Jean-Louis Promé, « L’Asie accède au Porte-aéronef », dans Défense et Sécurité internationale, no 17, juillet 2006 (ISSN 1772-788X)
- (en)« Thailand's submarine ambitions back on agenda », dans Jane's, 25 septembre 2009 [texte intégral (page consultée le 26 septembre 2009)]
- 2008, livrable en 2012 Commandé le 11 novembre
- Version améliorée de la hélicoptère
- Kraburi, un fleuve qui se jette dans la Mer d'Andaman. Doit son nom à la
- Chao Phraya, qui, comme la Bang Pakong, se jette dans la Baie de Bangkok. Doit son nom à la
- Tapi, qui comme la Khirirat, se jette dans la Baie de Bandon. Doit son nom à la
- missiles antinavire AGM-84 Harpoon, de cellules (non installées) pour missiles surface-air RIM-7 Sea Sparrow et d'une plate-forme pour hélicoptère Version améliorée de la canon de 127 mm, de lanceurs pour 8
- Naresuan le Grand (1555-1605) - Taksin est aussi un roi de Thaïlande (1734-1782). Doit son nom au roi d'Ayutthaya
- La Kongbin Tha Han Lur est reformée en 1963
- Cellules stockées
- missiles antinavire AGM-84 Harpoon Équipé de
- 2010 En commande, livraison en
- patrouilleurs 4 en commande pour les
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