- Mad Men
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Mad Men Titre original Mad Men Genre Série dramatique Créateur(s) Matthew Weiner Production Matthew Weiner Acteurs principaux Jon Hamm
Elisabeth Moss
John Slattery
Christina HendricksMusique Générique : A Beautiful Mine de RJD2
Épisodes : David CarbonaraPays d’origine États-Unis Chaîne d’origine AMC Nombre de saisons 4 Nombre d’épisodes 52 Durée ± 47 minutes Diffusion d’origine 19 juillet 2007 – en production modifier Mad Men est une série télévisée américaine créée par Matthew Weiner et diffusée depuis le 19 juillet 2007 sur AMC.
En France, la série est diffusée depuis le 16 mars 2008 sur TPS Star et depuis le 2 novembre 2008 sur Canal+, en VM. Au Québec, elle est diffusée depuis le 9 juin 2010 sur Télé-Québec. En Suisse, la série est diffusée depuis le 9 janvier 2011 sur TSR1[1]. En Belgique francophone, la série est diffusée depuis le 23 janvier 2011 sur La Deux en version française et sur La Trois en version originale sous-titrée français.
Mad Men se déroule dans les années 1960 à New York, initialement dans l'agence publicitaire fictive Sterling Cooper sur Madison Avenue, puis dans l'agence nouvellement créée Sterling Cooper Draper Pryce. La série est centrée sur le personnage de Don Draper, interprété par Jon Hamm, directeur créatif de Sterling Cooper et associé de Sterling Cooper Draper Pryce, dans sa vie professionnelle et personnelle. Au travers des différents personnages et des évènements, la série dépeint les changements sociaux et moraux qui ont eu lieu aux États-Unis dans les années 60.
Mad Men a reçu un grand succès critique, en particulier pour son authenticité historique et son style visuel. Elle a connu une audience croissante au cours des saisons, pour réunir plus de 2,9 millions de téléspectateurs par épisode devant la quatrième saison, en cours de diffusion aux États-Unis. La série a également reçu de nombreuses récompenses, dont treize Emmys et quatre Golden Globes. C'est la première série diffusée sur une chaine de base du câble à remporter l'Emmy de la meilleure série dramatique, gagné quatre années consécutives pour les quatre premières saisons en 2008, 2009 et 2010 et 2011.
Sommaire
Synopsis
Dans le New York du début des années 1960, l'agence publicitaire Sterling Cooper Advertising est une enseigne qui monte. Don Draper en est un des dirigeants, un homme au passé mystérieux et à l'instinct sûr qui séduit à la fois les femmes qui l'entourent et les entreprises qu'il courtise.
Autour de la série
Le titre est un jeu de mots avec Ad men, littéralement « les hommes de la pub », mais c'est aussi et surtout une expression de l'époque qui fait référence au fait que ces publicitaires travaillaient sur Madison Avenue à New York, d'où l'impossibilité de traduire le titre en français. Mad Men prend également tout son sens au vu de l'attention portée à la condition féminine dans l'ensemble de la série, une triple lecture du titre étant alors nécessaire.
Production
Conception
En 2000, alors qu'il travaille comme scénariste pour la série télévisée Becker, Matthew Weiner écrit la première version de ce qui sera l'épisode pilote de Mad Men[2],[3]. Le producteur de télévision David Chase recrute Weiner pour travailler sur sa série produite par HBO, Les Soprano, après avoir lu son script en 2002[4] : « il était vif et avait quelque chose de nouveau à dire ».
Weiner laisse le script du pilote de côté pour les sept années suivantes, durant lesquelles ni HBO, ni Showtime ne se montrent intéressés par son projet, jusqu'à ce que Les Soprano ait terminé sa dernière saison, et que la chaîne câblée AMC se lance dans le marché de la nouvelle programmation[4] : « la chaîne était à la recherche de différence pour le lancement de sa première série originale » a dit le président d'AMC, Ed Carroll, « et nous avons pris le pari de la qualité plutôt que de l'appel de la masse stéréotypée »[2].
Pré-production
Tim Hunter, réalisateur d'une demi-douzaine d'épisodes des deux premières saisons de la série, a qualifié Mad Men de « programme très bien géré ».
« Il existe un tas de réunions au cours de la pré-production. Le jour où le script arrive, on se réunit tous pour une première lecture, et Matt [Weiner] commence à nous dire comment il envisage l'épisode. Puis, on fait une autre réunion de lecture en conditions quelques jours plus tard. Enfin, on fait une dernière réunion avec toute l'équipe de production. »
— Tim Hunter, Bonus DVD de la saison 1
Tournage
L'épisode pilote (Smoke Gets In Your Eyes) a été tourné aux Studios Silvercup et à divers endroits autour de New York, et les épisodes suivants ont été filmés aux Studios Center de Los Angeles[5].
La série a été tournée de façon à être disponible en haute définition et diffusée sur AMC-HD et en vidéo à la demande (VOD) sur les chaînes câblées affiliées[6].
Les scénaristes, notamment Matthew Weiner, ont amassé de nombreux documents de recherche sur la période à laquelle Mad Men se déroule de manière à rendre la plupart des aspects de la série — y compris les décors, les costumes et les accessoires — historiquement précis et vraisemblables[3], en produisant un style visuel authentique, encensés par la critique[7],[8].
Chaque épisode a un budget de 2 à 2,5 millions de dollars américains, bien que celui de l'épisode pilote ait été de 3 000 000 $[2],[3].
Pour les scènes affichant un tabagisme important (ce qui est le cas dans chacun des épisodes), Weiner a déclaré que « faire cette série sans tabac aurait été une blague. Cela aurait été hygiénique... et cela aurait fait bidon »[9].
Weiner a collaboré avec le directeur de la photographie Phil Abraham et avec les créateurs de décors Robert Show (qui n'a travaillé que sur le pilote) et Dan Bishop, pour développer une style visuel qui serait « davantage influencé par le cinéma que par la télévision[5] ». Alan Taylor, ancien réalisateur pour Les Soprano, a réalisé le pilote et a également aidé à créer le ton visuel de la série. Pour donner une « apparence de mystère » autour de Don Draper, Taylor avait tendance à filmer derrière lui ou à masquer partiellement son corps. Beaucoup de scènes se déroulant à Sterling Cooper ont été filmées d'un point de vue inférieur à l'axe de l'œil humain, pour intégrer les plafonds dans la composition picturale, ce qui reflète la photographie, le graphisme et l'architecture de cette période. Alan a estimé que ni la steadicam, ni la caméra à l'épaule ne seraient appropriées à la « grammaire visuelle de l'époque, et que l'esthétique ne correspondent pas à [leur] approche classique » : les décors ont par conséquent été conçus pour l'utilisation de la méthode de travelling[5].
Format
Le générique figure en surimpression une animation graphique d'un homme d'affaires chutant d'une grande hauteur, entouré de gratte-ciels aux reflets d'affiches publicitaires d'époque, et accompagnée d'une courte version instrumentale de A Beautiful Mine de RJD2. L'homme d'affaires apparaît comme une silhouette en noir et blanc.
Cette séquence d'ouverture rend hommage aux génériques de gratte-ciels du créateur de graphismes Saul Bass, ayant travaillé pour Alfred Hitchcock dans La Mort aux trousses (North By Northwest, 1959), et la chute de l'homme fait référence à l'affiche du film Sueurs froides (Vertigo, 1958). Weiner a par ailleurs cité Hitchcock comme une influence majeure sur le style visuel de la série[9].
Diffusion
Fiche technique
En plus d'avoir créé la série, Matthew Weiner est le responsable du programme, scénariste principal et son producteur exécutif unique. Il contribue à chaque épisode, en tant que scénariste ou co-scénariste, parfois en tant que réalisateur — il réalise notamment les derniers épisodes de chaque saison — et participe à l'approbation de la distribution des rôles, des décors et des costumes. Il est réputé pour être très sélectif sur tous les aspects de la série et préconise un haut niveau de secret entourant les détails de la production.
À partir de la troisième saison, sept des neuf scénaristes de la série sont des femmes, en dépit des statistiques révélées par la Writers Guild of America en 2006, qui indiquent que les scénaristes masculins sont plus nombreux que leurs homologues féminines à 2 pour 1. Maria Jacquemetton indique :
« Nous avons un personnel scénaristique essentiellement féminin — des femmes de 20 à 50 ans — et de nombreux chefs de département et administrateurs masculins. [Les producteurs exécutifs] Matt Weiner et Scott Hornbacher embauchent des personnes en qui ils croient en fonction de leur talent et de leur expérience. "Pouvez-vous capturer ce monde ? Pouvez-vous apporter une histoire intéressante ?" »
— Maria Jacquemetton
Composition de l'équipe technique[10] :
- Réalisateurs : Phil Abraham, Tim Hunter, Lesli Linka Glatter, Andrew Bernstein, Alan Taylor, Matthew Weiner, Jennifer Getzinger, Michael Uppendahl, Barbet Schroeder ;
- Scénaristes : Matthew Weiner, Kater Gordon, Marti Noxon, Tom Palmer, Chris Provenzano, Cathryn Humphris, Dahvi Waller ;
- Producteurs : Matthew Weiner (producteur exécutif), Scott Hornbacher (co-producteur exécutif), Lisa Albert (producteur superviseur), André Jacquemetton (producteur superviseur), Maria Jacquemetton (producteur superviseur), Blake McCormick (co-producteur), Dwayne L. Shattuck (co-producteur) ;
- Compositeur : David Carbonara ;
- Directeurs de la photographie : Phil Abraham, Steve Mason, Frank G. DeMarco, Bill Roe ;
- Monteurs : Tom Wilson, David Siegel, Cindy Mollo, Conrad Smart, Leo Trombetta ;
- Directeurs de casting : Carrie Audino, Laura Schiff ;
- Créateur de décors : Dan Bishop ;
- Directeur artistique : Christopher Brown ;
- Créateur de costumes : Katherine Jane Bryant.
Distribution
Personnages principaux
- Jon Hamm (VF : Bruno Choël) : Don Draper
- Elisabeth Moss (VF : Anne Dolan) : Peggy Olson
- Vincent Kartheiser (VF : Yoann Sover) : Pete Campbell
- January Jones (VF : Nathalie Karsenti) : Betty Draper
- Christina Hendricks (VF : Marine Jolivet) : Joan Harris
- John Slattery (VF : Éric Legrand) : Roger Sterling
Personnages récurrents
- Joseph Culp (VF : Thierry Buisson) : Archie Whitman
- Jared Harris (VF : Alain Choquet) : Lane Pryce (à partir de la saison 3)
- Christopher Stanley (VF : Pierre Laurent) : Henry Francis (à partir de la saison 3)
- Kiernan Shipka (VF : Corinne Martin) : Sally Draper
- Maxwell Huckabee, Aaron Hart et Jared Gilmore (VF : Gwenaëlle Jegou) : Bobby Draper
- Deborah Lacey : Carla (saison 1 à 4)
- Robert Morse (VF : Michel Prudhomme) : Bert Cooper
- Aaron Staton (VF : Sébastien Desjours) : Ken Cosgrove
- Mark Moses (VF : Luc Bernard) : Duck Phillips (à partir de la saison 2)
- Joel Murray (VF : Guy Chapellier) : Fred Rumsen
- Alison Brie : Trudy Vogel
- Maggie Siff (VF : Ariane Deviègue) : Rachel Menken
- Michael Gladis (VF : Denis Laustriat) : Paul Kinsey (saisons 1 à 3)
- Rich Sommer (VF : Vincent Ribeiro) : Harry Crane
- Bryan Batt (VF : Serge Biavan) : Salvatore Romano (saisons 1 à 3)
- Elizabeth Rice (VF : Gwenaëlle Jegou) : Margaret Sterling (saisons 1 à 3)
- Rosemarie DeWitt (VF : Véronique Soufflet) : Midge Daniels (saisons 1 et 4)
- Melinda Page Hamilton : Anna Draper (saisons 2 et 4)
- Colin Hanks (VF : Fabien Jacquelin) : Père John Gill (saison 2)
- Patrick Fischler (VF : Vincent Violette) : Jimmy Barrett (saison 2)
- Ryan Cartwright (VF : Jérôme Berthoud) : John Hooker (saison 3)
- Abigail Spencer (VF : Julie Dumas) : Elizabeth Farrell (saison 3)
- Christopher Stanley (VF : Pierre Laurent) : Henry Francis (saison 3)
- Matt Long (VF : Nessym Guétat) : Joey Baird (saison 4)
- Anna Camp (VF : Karine Foviau) : Bethany Van Nuys (saison 4)
- Blake Bashoff (VF : Vincent de Bouard) : Mark Kerney (saison 4)
- Cara Buono (VF : Barbara Beretta) : Faye Miller (saison 4)
- Jessica Paré (VF : Charlotte Marin) : Megan Calvet (saison 4)
- Beth Hall (VF : Pascale Jacquemont) : Caroline (saison 4)
- Charlie Hofheimer (VF : Franck Mercadal) : Abe Drexler (saison 4)
- Kevin Rahm (VF : Pierre Tessier): Tom Chaough (saison 4)
- Brian Elerding (VF : Fabien Jacquelin) : Bill Mitford (saison 4)
- Jay R. Ferguson (VF : Jérôme Pauwels) : Stan Rizzo (saison 4)
- Danny Strong (VF : Laurent Morteau) : Danny Siegel (saison 4)
- Source : DSD (Doublage Séries Database)
Personnages
Article détaillé : Personnages de Mad Men.Mad Men se concentre surtout sur Don Draper, bien que la série bénéficie d'une distribution représentant plusieurs segments de la société new-yorkaise des années 1960[11].
- Don Draper : ancien Directeur de Création de Sterling Cooper et maintenant associé de la nouvelle agence Sterling Cooper Draper Pryce, il est le personnage principal de la série. En dépit du mystère entourant son passé, il est devenu le chef créatif publicitaire le plus connu et reconnu de New York. Il était marié avec Betty Draper et a trois enfants avec elle, mais ses aventures extra conjugales et surtout la découverte de sa double identité ont conduit Betty à demander le divorce à la fin de la saison 3. Son vrai nom est Richard "Dick" Whitman[12],[13] : il a pris l'identité de son lieutenant Donald Draper après sa mort au cours de la guerre de Corée, afin d'échapper à cette guerre. Il est un déserteur[14].
- Peggy Olson : ancienne secrétaire de Draper, elle est devenue concepteur-rédacteur dans l'équipe de ce dernier[15]. Elle tomba enceinte de Pete Campbell, grossesse que ni elle, ni sa famille, ni ses collègues de bureau n'ont eu l'air de remarquer[16]; après sa naissance, elle abandonna son bébé à l'adoption[17]. Elle reçut une proposition de Duck pour quitter Sterling Cooper, mais refusa, et Don l'embaucha dans la nouvelle agence Sterling Cooper Draper Pryce. Bien que peu visible dans l'ensemble de la série, Don apprécie ses talents, et lui laisse une plus grande marge de manœuvre pour son nouveau poste.
- Pete Campbell : jeune et ambitieux responsable des comptes clients, il est issu d'une famille de la bourgeoisie new-yorkaise. Campbell a tenté sans succès de faire chanter Don Draper avec des informations sur son passé. Cependant, les deux hommes ont développé un respect mutuel, au point que Draper le préfère à Ken Cosgrove lors de la création de la nouvelle agence[14]. Campbell et sa femme Trudy ont des difficultés à concevoir un enfant, et il reste inconscient de la naissance et de l'abandon de son enfant par Peggy jusqu'à la fin de la saison 2. À la fin de la saison 3, insatisfait de son traitement à Sterling Cooper, il décide de quitter l'agence, avant que Don ne lui propose de participer à la nouvelle agence, à condition qu'il apporte un certain nombre de comptes clients qui représentent un total de 8 millions de dollars. Peter accepte et impose de devenir un associé de Sterling Cooper Draper Pryce, bien que son nom n'apparaisse pas parmi ceux des autres associés.
- Betty Draper : ex-femme de Don Draper et mère de leurs trois enfants, Sally, Bobby et Eugene. Elle a rencontré Don alors qu'elle était mannequin, et l'épousa peu après. Au cours de la série, Betty devient petit à petit au courant des aventures de son mari. Après une brève séparation, Betty permet à Don de rentrer à la maison lorsqu'elle est enceinte de leur troisième enfant. Elle demande le divorce à la fin de la saison 3 pour se remarier avec Henry Francis avant le début de la saison 4[18]. Bien que remariée, elle continue à vivre avec ses enfants et son nouveau mari dans l'ancienne maison des Draper, dans l'attente d'en trouver une nouvelle.
- Joan Holloway : à la tête du secrétariat de Sterling Cooper, elle gère la vie quotidienne des bureaux et manage les différentes secrétaires. Elle a eu une longue aventure avec Roger Sterling jusqu'à ce que les deux crises cardiaques de celui-ci ne mettent fin à leur relation. Elle rencontre au cours de la saison 2 le Dr Greg Harris, avec qui elle se marie dans la saison 3. Sur la demande de son mari, elle est contrainte de quitter Sterling Cooper. Cependant, les difficultés financières du couple la conduisent à réintégrer sa place au sein de la nouvelle agence Sterling Cooper Draper Pryce.
- Roger Sterling : l'un des deux associés senior de Sterling Cooper, et meilleur ami de Don Draper. Bert Cooper, l'autre associé senior de l'agence, l'aurait présenté à sa femme, Mona, de qui il va divorcer au cours de la saison 2, pour se remarier avec un ancienne secrétaire de Draper, Jane, âgée de 22 ans[15]. Il a servi comme marin dans la Navy[19] et était un coureur de jupons jusqu'à ce que deux crises cardiaques ne changent ses perspectives, du moins pour un temps. Il garde un bon contact avec les employés de Sterling Cooper. C'est lui qui aurait engagé Don Draper au milieu des années 1950 alors que celui-ci était vendeur de fourrures ; cependant il n'aurait jamais confirmé son emploi, Don ayant profité de son état d'ébriété pour s'imposer.
Épisodes
Article détaillé : Liste des épisodes de Mad Men.Chaque saison de Mad Men compte 13 épisodes, diffusés sur la chaîne AMC pendant le second semestre de l'année, à raison d'un épisode par semaine.
Saison Épisodes Diffusion aux États-Unis Diffusion en France Diffusion au Québec Diffusion en Suisse Diffusion en Belgique Début Fin Début Fin Début Fin Début Fin Début Fin Saison 1 13 19 juillet 2007 18 octobre 2007 4 mai 2009 14 juin 2009 9 juin 2010 1er septembre 2010 9 janvier 2011 23 janvier 2011 6 mars 2011 Saison 2 13 27 juillet 2008 26 octobre 2008 14 juin 2009 26 juillet 2009 1er juin 2011 24 août 2011 6 mars 2011 Saison 3 13 16 août 2009 8 novembre 2009 16 septembre 2010 9 décembre 2010 Automne 2011 Saison 4 13 25 juillet 2010 17 octobre 2010 1er septembre 2011 Hiver 2012 La saison 1 débute en mars 1960 et se termine juste avant l'Action de grâce (Thanksgiving) de la même année. Au début de la saison 2, on se retrouve le jour de la Saint-Valentin 1962 et finit autour de l'époque de la Crise des missiles de Cuba en octobre 1962. La troisième saison commence au printemps 1963 et se termine le 23 décembre de la même année, peu de temps après l'assassinat de John F. Kennedy. La saison 4 débute au cours du Thanksgiving de l'année 1964 et s'achève en août 1965.
Bande originale
Le thème du générique A Beautiful Mine (version instrumentale) a été composé par RJD2. La version non-instrumentale peut être trouvée dans l'album Magnificent City de Aceyalone. La bande originale des 39 épisodes est composée par David Carbonara.
Musiques reprises dans la série :
2008 : Mad Men - Music from the series VOL 1- On the Street Where You Live - Vic Damone
- Volare - McGuire Sisters
- Lipstick - David Carbonara
- P.S. I Love You - Bobby Vinton
- Botch-a-Me - Rosemary Clooney
- Fly Me To the Moon (In Other Words) - Julie London
- Caravan - Gordon Jenkins
- Manhattan - Ella Fitzgerald
- I Can Dream, Can't I? - The Andrews Sisters
- Shagri-La - Robert Maxwell
- Babylon - David Carbonara
- Mad Men Suite - David Carbonara
- A Beautiful Mine - Aceyalone / RJD2
2008 : Music For Mad Men - Swingin' Jazz- Bamba Samba Bossa Nova - Charlie Byrd
- Caravan - Gordon Jenkins
- Tempo De Brazilia - Jimmy Hamilton
- I Got Rhythm (Part I) - Jo Jones
- Breezin' - Hank Crawford & Calvin Newborn
- Summertime - Red Saunders
- Fascinating Rhythm - Urbie Green Gershwin In Brass
- Afro Funky - Manteca
- Latino Loco - Nelson Padron
- Algo Sabroso - Nelson Padron
- Come Home Baby - Pepe Delgado
- Minor Swing (John Beltran's Remember New Orleans Mix) - Django Reinhardt
- Tito Meets Woody (Jazzilicious Remix) - Tito Puente & Woody Herman
- Stompin' At The Savoy - Ernie Wilkins
- Battle Royal - Gordon Jenkins
- Exactly Like You - Pee Wee Russell
- Woodchoppers Ball - Woody Herman
- A Little Something Nice (Radio Edit) - Little Beaver
- Vianne Sets Up Shop - Mad Cool Orchestra
2008 : Music For Mad Men - Robust Blues- Chasin' The Blues - Arist-O-Kats
- You Can't Beat The Horses - Big Boy Groves
- Water Water - Effie Smith
- Louise - Charlie Walker
- Over Twenty One - Hattie Green
- Once More - Jackie Kelso
- Gary Stomp - John Brim
- This Little Letter - James Wayne
- Mama, Talk To Your Daughter - J.B. Lenoir
- Rock H-Bomb Rock - H-Bomb Ferguson
- Easy Lovin' - Little Papa Joe
- I Done Woke Up - Louisiana Red
- Great Googa Mooga - Mae Mercer
- Blue Blues Boogie - Nature Boy Brown
- Jukebox Shuffle - Lowell Fulsom
- Tough Times - John Brim
- Wow Wow - Willie Egan
- Drop Anchor - Harmonica Slim
2009 : Mad Men - Music from the series VOL 2- Early In The Morning - Peter, Paul and Mary
- Congratulations Honey - Baby Washington & the Plants
- How Mable Get Sable Cha Cha Cha - David Carbonara
- Lollipops And Roses - Jack Jones
- The Infanta - The Decemberists
- Blue Room - Perry Como
- Break It To Me Gently - Brenda Lee
- Telstar - The Tornadoes
- Let's Twist Again - Chubby Checker
- Pot Can't Talk About The Kettle - Helene Smith
- Crooked Woman - Edd Henry
- A Beautiful Mine - Retro remix - Jim Jacobsen
Bande originale :
2009 : Mad Men - Original Score VOL 1 (David Carbonara)- The New Girl
- The Men of Sterling-Cooper
- Nearing the End
- How Many Get Sable
- A Girl Can Dream
- Betty's Ride
- Song of India
- Don's Meeting With Adam
- Betty's Mechanic
- The Snows of Yesteryear
- I'm Not Going to Fight
- The Carousel
- A Beautiful Mine
Thèmes
Mad Men dépeint les composantes de la société et de la culture américaine des années 1960 : le tabagisme, l'alcool, le sexisme, l'adultère, l'homophobie, l'antisémitisme, le racisme et l'absence totale de préoccupations envers l'environnement, sont des exemples des thèmes abordés dans la série, en accentuant les différences entre cette époque et celle de la diffusion de la série.
Le tabagisme en est l'un des points les plus marquants. Beaucoup plus courant à l'époque qu'il ne l'est maintenant et omniprésent dans la série : presque tous les personnages sont filmés en train de fumer à plusieurs reprises tout au long des saisons[9]. Dans l'épisode pilote, des représentants de la marque de cigarettes Lucky Strike embauchent Sterling Cooper pour une nouvelle campagne de publicité, faisant suite à un rapport publié dans le magazine féminin Reader's Digest, affirmant que le tabagisme peut entraîner différents problèmes de santé, en particulier le cancer du poumon.
La série dépeint aussi une sous-culture où les hommes mariés s'engagent fréquemment dans des relations extra-conjugales avec d'autres femmes. Le regard porté sur la publicité est également très cynique, car elle servirait d'exutoire à la créativité des jeunes hommes blancs de la classe moyenne. Le personnage principal, Don Draper, fait d'ailleurs cette remarque, en parlant de Sterling Cooper : « Cet endroit compte plus d'artistes et d'intellectuels ratés que le Troisième Reich. » (This place has more failed artists and intellectuals than the Third Reich.)[20].
Mad Men donne cependant des indices sur les changements radicaux sociaux en approche des années 1960 : les problèmes d'anxiété de Betty, la Beat Generation découverte par Don à travers Midge, les remarques sur l'éventuelle dangerosité du tabac sur la santé (le plus souvent ignorées), l'émancipation du peuple noir-américain, avec le discours de Martin Luther King ou l'émergence d'un nouveau marché, le développement des divorces, l'égalité des sexes, etc.
Les personnages ressentent aussi les frémissements du changement dans l'industrie de la publicité, avec par exemple le discours brillant de Don Draper sur la valeur nostalgique et sur le potentiel commercial de renommer le projecteur Kodak en « carrousel » :
« Nostalgia.
It’s delicate, but potent…
Teddy told me that in Greek, nostalgia literally means the pain from an old wound.
It’s a twinge in your heart, far more powerful than memory alone.
This device… isn’t a spaceship, it’s a time machine.
It goes backwards, forwards.
It takes us to a place where we ache to go again.
It’s not called the Wheel.
It’s called the Carousel.
It lets us travel the way a child travels.
Around and around and back home again, to a place where we know we are loved. »À l'instar de la nostalgie pour une époque antérieure, l'aliénation, la mobilité sociale et la cruauté sont des sous-thèmes de la série. Souvent, ces références complètement contemporaines enracinés dans la culture américaine du début des années 1960, parviennent à toucher le public du XXIe siècle, près de 50 ans plus tard. La preuve en est l'interprétation du poème Maïakovski par Don Draper, lu dans les Meditations in an Emergency de Frank O'Hara (1957) à la fin de l'épisode 1 de la deuxième saison qui, après sa diffusion, a conduit le livre du poète à entrer dans les meilleures ventes sur Amazon[22].
Mad Men, par le décor du monde publicitaire qui crée sa substance, offre une approche didactique des stratégies publicitaires conçues dès les années 1920 par Edward Bernays ou par le publiciste libéral Walter Lippmann sur la fabrication du consentement (L'opinion publique, 1922), car les personnages des Mad Men, les cadres de l'agence Sterling Cooper Advertising, n’ont qu’un but : répondre aux attentes des grandes sociétés qui souhaitent modeler les attitudes sociales des consommateurs.
Mad Men permet également d’envisager une réflexion magistrale à propos de la modernité et du rapport de l’individu face à la société. Puisant dans les réflexions de David Riesman (« La foule solitaire », 1950), les protagonistes montrent le glissement de l’individu « intro-dirigé » à l’individu « extro-dirigé » qui « cherche la norme de son comportement dans le regard des autres et dans les médias »[23].
Réception
Audiences
La première saison a rassemblé 900 000 téléspectateurs[24], chiffre plus que doublé lors de la saison 2 (2 000 000)[25].
Le nombre de téléspectateurs de la première de la saison à 22 h, le 19 juillet 2007, a été le plus élevé que pour n'importe quelle série produite et diffusée par AMC à ce jour[26].
Enfin, la troisième saison, débutée le 16 août 2009 et terminée le 8 novembre, a été suivie par 2 800 000 spectateurs pour sa diffusion inédite en première partie de soirée et encore 780 000 lors des rediffusions dans l'après-midi et au milieu de la nuit.
Saison Diffusion originale Téléspectateurs
(millions)1[27] 19 juillet – 18 octobre 2007 0,90 2[28] 27 juillet – 26 octobre 2008 2,00 3[29] 16 août – 8 novembre 2009 2,80 4[30] 25 juillet – 17 octobre 2010 2,92 Réception critique
Mad Men a reçu une réponse plutôt positive de la critique depuis sa création.
Un reporter du New York Times a qualifié la série de révolutionnaire, nous permettant de nous « abandonner dans un passé pas si lointain[31] ».
Le San Francisco Chronicle l'a qualifié de série « stylisée, visuellement saisissante [...], un drame pour adultes sur l'introspection et les inconvénients de la modernité dans un monde d'hommes[32] ».
La série a également reçu des critiques élogieuses pour son exactitude historique, en particulier à propos des différences entre les sexes et les préjugés raciaux, la dynamique sexuelle dans le milieu du travail, et la forte prévalence du tabagisme et de la boisson[4],[7],[33].
Cependant, l'analyse publiée dans le London Review of Books était moins élogieuse, la série y étant définie comme « une désagréable entrée en matière dans le genre du Now We Know Better », alors que le casting n'était « composé que d'une série de stéréotypes historiques qui a échoué à faire quoi que ce soit, sauf à « féliciter le présent[34] ».
L'American Film Institute l'a sélectionnée comme l'une des 10 meilleures séries de télévision de 2007, et elle a été nommée meilleure émission de télévision de l'année 2009 par la Television Critics Association et dans plusieurs publications nationales, y compris le Chicago Tribune, le New York Times, le Pittsburgh Post-Gazette, le TIME Magazine, et le TV Guide[35].
Le 20 juin 2007, un groupe de défense du consommateur a saisi le bureau des Commercial Alerts, et a déposé une plainte auprès du Conseil des Distilled Spirits, alléguant que le sponsor de Mad Men, la marque de whisky Jack Daniels, violait les règles de publicité sur les boissons alcoolisées, alors que la série représentait « l'activité sexuelle explicite » comme facteur d'intoxication involontaire[36]. La marque Jack Daniels n'est mentionnée que dans le cinquième épisode.
Certains professionnels de la publicité ayant travaillé dans les années 1960 ont émis des avis divergents sur le réalisme de Mad Men. Jerry Della Femina, qui a travaillé comme rédacteur publicitaire à l'époque puis a fondé ensuite sa propre agence, affirme que la série « reflète exactement ce qui s'est passé. Le tabagisme, les préjugés et le sectarisme[2] ». Robert Levinson, un des consultants publicitaires de Matthew Weiner, qui a travaillé chez BBDO de 1960 à 1980, dit à Femina : « Ce que Matthew a filmé est tellement réaliste. L'alcool était une pratique courante, le tabagisme était constant, les relations entre les cadres et leurs secrétaires étaient semblables[2]. » En revanche, Allen Rosenshine, rédacteur publicitaire ayant pris la tête de BBDO, a qualifié la série de « fabrication totale », en affirmant : « Si quelqu'un avait parlé à des femmes de la manière dont ces abrutis le font, on lui aurait botté le cul[37]. »
Distinctions
Article détaillé : Liste des récompenses et nominations de Mad Men.Impact social
Mad Men, au même titre que Sex and the City ou Gossip Girl, est devenue également une série référence en termes de mode — féminine et surtout masculine —, qui a inspiré nombre de créateurs. Son influence s'étend donc au-delà de la simple sphère télévisuelle[38].
Parodies
Le 26 octobre 2008, Jon Hamm a été l'invité de l'émission de divertissement américaine Saturday Night Live (saison 34, épisode 6). Il participe à deux sketchs parodiant Mad Men, en présentant les hommes de la série en train de boire et de fumer en permanence, et en s'adonnant régulièrement à l'adultère. Dans le sketch A-Holes: Pitch Meeting, Hamm est rejoint par deux autres membres du casting de Mad Men, Elisabeth Moss et John Slattery[39]. Dans l'autre, Don Draper's Guide to Picking Up Women (« Guide de Don Draper pour attraper des femmes »), Hamm parodie la facilité avec laquelle son personnage enchaîne les femmes[40].
L'épisode Simpson Horror Show XIX (Spécial d’Halloween XIX au Québec) de la série Les Simpson, diffusé aux États-Unis le 2 novembre 2008, comprend une scène intitulée How to Get Ahead in Dead-Vertising, adaptée du générique de Mad Men. Elle met en vedette Homer Simpson, avec la musique du générique de Mad Men en fond sonore[41].
Dans la série Community, épisode 17 de la saison 1, diffusé le 4 mars 2010 aux États-Unis, le personnage d'Abed Nadir imite Don Draper lorsqu'on lui demande de montrer ses capacités de séduction. La parodie est d'autant plus marquée que la femme à qui il s'adresse est Annie, jouée par Alison Brie, qui est aussi une actrice récurrente de Mad Men, interprétant la femme de Pete, Trudy Campbell.
Dans la serie Dr House, épisode 13 de la saison 7, House décrit son métier lors d'un « Career's Day » dans une école. Un autre parent d'élève est directeur d'agence de pub, et quand celui-ci décrit son métier, l'ensemble de la classe s'écrit « it's boring ! ». Mad Men est souvent considérée comme une série ennuyeuse parce que très lente.[réf. nécessaire]
Placement de produits
Conséquence du sujet traité, la série intègre à l'intrigue des placements de produits. En effet, dans la deuxième saison, la marque de bières néerlandaise Heineken est présenté comme un client de l'agence, afin d'amener les consommateurs américains à acheter leurs produits. Ce placement est dû au financement de la marque dans la série. Le même phénomène se reproduit tout au long des saisons, avec les marques Cadillac, Gilette, American Airlines, Pampers, Lucky Strike, etc[42].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Mad Men » (voir la liste des auteurs)
- Programmes de TSR1 - Consulté le 7 décembre 2010
- (en) « "Mad Men" Has Its Moment », New York Times
- (en) « "Mad Men": Inside Summer TV's No. 1 Hidden Gem », Entertainment Weekly
- (en) « In Act 2, the TV Hit Man Becomes a Pitch Man », New York Times
- (en) « Cinematographers from three top series », American Society of Cinematographers
- (en) « AMC Mad About VOD, HD Push for Mad Men' », Multichannel
- (en) « Lost in the '60s with Mad Men », The Star
- (en) « "Mad Men" Watch: Lucky Strike », Time
- (en) Matthew Weiner. (2007). The Making of Mad Men [Documentaire]. AMC. [disponible uniquement aux États-Unis]
- (en) Full cast and crew, IMDB.
- About the show, amctv.com. Retrieved on August 18, 2008
- The Marriage of Figaro. Tom Palmer, writer; Ed Bianchi, director. Mad Men. AMC. 2007-08-02. saison 1, épisode 3. 0:55 minutes.
- Episode 10: The Color Blue: Episode Recap, Mad Men Episode Guide, AMC. Consulté le 24 June 2010
- Nixon Vs. Kennedy. Mad Men. AMC. 2007-11-01. saison 1, épisode 12.
- The Mountain King. Mad Men. AMC. 2008-11-19. saison 2, épisode 12.
- The New Girl. Mad Men. AMC. 2008-08-24. saison 2, épisode 05.
- Meditations in an Emergency. Mad Men. AMC. October 26, 2008. saison 2, épisode 13.
- Shut the Door. Have a Seat. Mad Men. AMC. November 8, 2009. saison 3, épisode 13.
- The Long Weekend. Mad Men. AMC. 2007-09-27. saison 1, épisode 10.
- Épisode 4, saison 1
- (en) "Mad Men" Season 1, Episode 13, "The Wheel", IMDB
- (en) "Mad Men" Gives O'Hara a Boost, Publishers Weekly
- Xavier Boissel, « La marchandise mise à nu par ses célibataires, même : brèves scolies sur Mad Men », revue littéraire et philosophique Inculte, no 19, mai 2010, pp. 168-185.
- (en) « Overnight Nielsen Ratings for Mad Men Premiere Up Over 100%! », TV by the Numbers
- (en) « "Mad Men" drops sharply in second episode », The Life Feed
- (en) « AMC "Mad" about ratings for series bow », Reuters
- Overnight Nielsen Ratings for Mad Men Premiere Up Over 100%!, TV by the Number (July 28, 2008). Consulté le June 19, 2009. Robert Seidman :
- 'Mad Men' drops sharply in second episode, The Live Feed, The Hollywood Reporter (August 5, 2008). Consulté le October 25, 2009. James Hibberd :
- Ratings: Viewers Go Mad for Mad Men, TVGuide.com (17 August 2009). Consulté le 2009-08-17. Adam Bryant :
- Mad Men Premiere Strikes Highest Ratings, MediaWeek.com (27 July 2010). Consulté le 2010-07-30. Anthony Crupi :
- (en) « Smoking, Drinking, Cheating and Selling », New York Times
- (en) « New York in 1960, when the Mad Men were in charge -- and everything was about to change », San Francisco Chronicle
- (en) « Mad Man », Variety
- (en) « You’ll Love the Way It Makes You Feel », London Review of Books
- (en) « Best TV Shows of 2007 - TV Critic Top Ten Lists », Metacritic
- (en) « "Mad Men" and Jack Daniel's: Bad mix? », Los Angeles Times
- (en) « Remembering the days whan a bussiness lunch came in a highball glass », New York Post
- Canal + le 9 septembre 2010. L'effet Mad Men (doc.). Diffusé sur
- (en) [vidéo] A-Holes: Pitch Meeting, Hulu [Vidéo disponible uniquement aux États-Unis]
- (en) [vidéo] Don Draper's Guide to Picking Up Women, Hulu [Vidéo disponible uniquement aux États-Unis]
- (en) "Mad Men" makes a splash bigger than its ratings, USA Today
- (en) « Mad Men's product placement museum », Metronews
Voir aussi
Bibliographie
Publications en français :
- (fr) Rod Carveth et James B. South (trad. Elsa Ganem), Mad Men : Le rêve américain [« Mad Men and Philosophy: Nothing Is As It Seems »], Paris, Original Books, 11 avril 2011, 288 p. (ISBN 2361640198) [présentation en ligne]
- (fr) Jerry della Femina (trad. Dominique Letellier), Le dernier des Mad Men [« From Those Wonderful Folks Who Gave You Pearl Harbor (The Mad Men Classic): Front-line Dispatches from the Advertising War »], Paris, Florent Massot, 12 mai 2011, 360 p. (ISBN 2916546936) [présentation en ligne]
- (fr) Nathalie Azoulai, Mad Men : Un art de vivre, Paris, La Martinière, 26 mai 2011, 144 p. (ISBN 2732446785) [présentation en ligne]
Publications en anglais :
- (en) Jesse McLean, Kings of Madison Avenue : The Unofficial Guide to Mad Men, Ottawa, ECW Press, 11 mai 2009, 200 p. (ISBN 1550228870 et 978-1550228878) [présentation en ligne]
- (en) Rod Carveth et James B. South, Mad Men and Philosophy : Nothing Is As It Seems, New York, John Wiley & Sons Ltd, coll. « Blackwell Philosophy and Pop Culture Series », 28 mai 2010, 272 p. (ISBN 0470603011 et 978-0470603017) [présentation en ligne]
- (en) Natasha Vargas-Cooper, Mad Men Unbuttoned : A Romp Through 1960s America, New York, Harper Design, 20 juillet 2010, 256 p. (ISBN 0061991007 et 978-0061991004) [présentation en ligne]
- (en) Will Dean, The Ultimate Guide to Mad Men, Londres, Guardian Books, 4 novembre 2010, 256 p. (ISBN 085265233X et 978-0852652336) [présentation en ligne]
- (en) Jerry della Femina, From Those Wonderful Folks Who Gave You Pearl Harbor (The Mad Men Classic) : Front-line Dispatches from the Advertising War, New York, Canongate Books Ltd, 22 juillet 2010, 270 p. (ISBN 1847679536 et 978-1847679536) [présentation en ligne]
- (en) Dyna Moe, Mad Men : The Illustrated World, New York, Weidenfeld & Nicolson, 25 novembre 2010, 96 p. (ISBN 0297864920 et 978-0297864929) [présentation en ligne]
- (en) Gary R. Edgerton, Mad Men : Dream Come True TV, New York, I.B.Tauris, coll. « Reading Contemporary Television », 18 décembre 2010, 288 p. (ISBN 1848853793 et 978-1848853799) [présentation en ligne]
Publication évoquée dans la série :
- (en) Frank O'Hara, Meditations in an Emergency, New York, Avalon Travel Publishing, 1er avril 1996 (1re éd. 1957), 57 p. (ISBN 0802134521 et 978-0802134523) [présentation en ligne]
Liens externes
- (en) Site officiel
- Mad Men sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Mad Men sur AlloCiné
- (fr) Le style Mad Men pour les hommes
- (fr) Mad Men et les cravates
- (fr) Mad Men et la publicité
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