- Louis de Poissy
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Louis IX de France
Louis IX Roi de France Louis IX imaginé par El GrecoRègne 8 novembre 1226 - 25 août 1270 Sacre 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims Dynastie Capétiens Titre complet Roi de France Prédécesseur Louis VIII Successeur Philippe III Héritier Louis (1244-1260)
Philippe de France (1260-1270)Autres fonctions {{{fonction1}}} Période
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Isabelle
Louis
Philippe III
Jean
Jean-Tristan
Pierre
Blanche
Marguerite
Robert
AgnèsRésidence(s) Paris,Vincennes Rois de France Louis IX de France[1], connu aussi sous le nom de Saint Louis[2] après sa canonisation par l'Église catholique en 1297, est né le 25 avril 1214 à Poissy, et mort le 25 août 1270 à Tunis pendant la huitième croisade. Il fut roi de France de 1226 à 1270, neuvième de la dynastie des Capétiens directs.
Il développa notamment la justice royale où le roi apparaît alors comme « le justicier suprême ».
Il est le fils de Louis VIII (1187-1226), dit Louis le Lion, roi de France, et de Blanche de Castille (1188-1252). Il est aussi le frère aîné de Charles Ier de Sicile (1227-1285), comte d'Anjou, qui fonda la seconde dynastie angevine.
Sommaire
Roi, diplomate, juriste
Quatrième fils né en 1214 du roi Louis VIII, Louis IX ne peut régner qu'en raison de la mort précoce de ses trois frères aînés dont Philippe né en 1209 et mort en 1218. Il n'a pas atteint la majorité lorsque survient le décès de son père en 1226.
Dans son testament, Louis VIII confie la régence à Blanche de Castille. Le pouvoir passe "entre les mains d'un enfant, d'une femme et d'un vieillard", Barthélemy de Roye, grand chambrier à la cour depuis 20 ans (Chronique de Tours).
Le royaume entre dans une période d'agitation, la révolte est organisée par Philippe Hurepel, oncle de Louis IX, fils légitimé de Philippe Auguste, par la maison de Dreux et par le duc de Bretagne Pierre Mauclerc. Matant la rébellion et les barons agités, la régente Blanche de Castille, achève la conquête du Languedoc initiée par Louis VIII en contraignant le comte Raymond VII de Toulouse à donner sa fille Jeanne en mariage à Alphonse, frère de Louis IX.
Louis IX n'a que douze ans quand il est sacré roi le 29 novembre 1226 à Reims par l'évêque de Soissons, Jacques de Bazoches. La régence est assurée par sa mère, Blanche de Castille, avec le titre de « baillistre ». En 1234, elle organise le mariage, qui aura lieu à Sens, de Louis IX avec Marguerite, la fille du comte Raimond Bérenger IV de Provence espérant ainsi agréger le comté de Provence au royaume de France, puisque le comte de Provence a quatre filles. Blanche de Castille garda assez longtemps une grande influence sur le pouvoir, au-delà de la majorité du roi, réputé majeur[3] le 25 avril 1235.
Louis IX prend effectivement le pouvoir à partir de 1241. Il investit son frère Alphonse du comté de Poitiers afin de contraindre la noblesse poitevine à rendre hommage. La soumission de la rébellion de Hugues X de Lusignan lui permet d'asseoir son autorité en une campagne courte (28 avril 1242 au 21 juillet 1242) et dans le même temps de pousser son avantage jusqu'à Saintes pour y déloger le roi Henri III d'Angleterre qui a décidé de rompre la trêve de 1238, et d'aider le comte de Lusignan .
Réputé pour sa piété, Louis IX se taille, grâce aux croisades, une réputation de roi diplomate et juriste dans toute l'Europe. Les royaumes font appel à sa sagesse dans les affaires complexes. Ainsi, il arbitre la succession du comté de Hainaut par le « Dit de Péronne » du 24 septembre 1256.
Par le traité de Corbeil du 11 mai 1258, Louis IX abandonne sa suzeraineté sur la Catalogne, la Cerdagne et le Roussillon, en échange Jacques Ier d'Aragon renonçe à ses droits sur la Provence et le Languedoc. Pour sceller ce traité, Louis IX marie sa fille Blanche avec l'infant de Castille, Ferdinand de la Cerda, et Jacques Ier d'Aragon maria sa fille l'infante Isabelle avec le fils de Louis IX, le futur Philippe III.
Le traité de Paris du 28 mai 1258, ratifié le 4 décembre 1259, restitue au royaume d'Angleterre la suzeraineté sur le Limousin, le Périgord, la Guyenne, le Quercy, l'Agenais et ue partie de la Saintonge au sud de la Charente, tandis que pour sa part, Henri III d'Angleterre renonce à la Normandie, au Maine, à l'Anjou et au Poitou, en même temps qu'il accepte de rendre l'hommage pour la Guyenne. Plus tard, lorsque le roi Henri III d'Angleterre connaît des difficultés avec ses barons révoltés, il fait appel à l'arbitrage de Louis IX qui rend en sa faveur le Dit d'Amiens du 23 janvier 1264[4].
Louis IX ne ménagea pas sa peine dans les affaires intérieures, le temps qu'il ne passa pas en dehors du royaume. Il dépêcha des enquêteurs royaux pour l'instruire de l'état du pays en 1247, à charge pour eux de réprimer directement dans les domaines de la justice, de l'administration, de la fiscalité et de l'armée.
Il reprend également la « Quarantaine-le-roi »[5]", instituée par Philippe Auguste, une ordonnance qui préfigure les négociations diplomatiques avant les hostilités. L'ordonnance qu'il renouvelle en 1245 permet l'ouverture de négociations avant toute guerre privée, ordalie, duel judiciaire, jugement de Dieu et substitue à certaines coutumes médiévales des formes de justice plus modernes. Ainsi, les justiciables pouvaient dorénavant en appeler au roi dont les décisions judiciaires surpassaient celles de ses vassaux. Le roi Louis IX a de la sorte cassé de nombreuses sentences. Ce n'est que par la suite, dans une ordonnance en 1258, que Louis IX interdit définitivement le duel judiciaire, mais cette décision n'est pas appliquée par ses vassaux.
L'influence de l'Église
Très croyant, Louis IX veut faire de la France, la « fille aînée de l'Église » et de Paris un haut lieu de la chrétienté. Le 26 avril 1248, Louis IX y inaugure la Sainte-Chapelle dans l'île de la Cité. Cette chapelle construite de 1243 à 1248 représente l'apogée de l'art gothique. Elle était destinée à abriter les Saintes reliques de Jésus rapportées en France par le roi depuis Constantinople :
- la Sainte Couronne d'épines de Jésus ;
- un fragment de la Sainte Croix ;
- diverses reliques de la Passion.
Louis IX fut également crédité pour avoir commandité la Bible de Maciejowski[6].
Le 4 décembre 1259 à Paris, il signe un traité de paix avec l'Angleterre mettant ainsi fin à la première « guerre de Cent Ans » entre les deux pays.
Pour conduire ses sujets au salut, le roi de France interdit les jeux, la prostitution[7]. et punit cruellement le blasphème.
- en 1242, à la demande même de juifs convertis au christianisme, selon lesquels le Talmud contient un certain nombre d'invectives contre Jésus-Christ et contre la Sainte Vierge, une controverse sur le sujet se tient à Paris, sous la présidence de Blanche de Castille. Eudes de Châteauroux, proviseur de la Sorbonne, et l'abbé Nicolas Donin (ancien rabbin) établissent que le reproche est fondé. Le roi fait alors brûler des exemplaires du Talmud à Paris.[8]
- en 1254, il bannit de France les juifs qui refusent de se convertir au catholicisme. Ce décret fut annulé quelques années plus tard en échange d'un versement d'argent au trésor royal.
- en 1269, en application d'une recommandation du IVe concile du Latran de 1215, il impose aux juifs de porter des signes vestimentaires distinctifs. Pour les hommes, un rond d'étoffe jaune, la rouelle, sur la poitrine et un bonnet spécial pour les femmes. La couleur jaune est le symbole de la couleur de l'or représentant le péché d'avarice. En mettant en garde la population, ces signes permettent de les différencier et d'empêcher ainsi les mariages mixtes.
Cependant, Louis IX fidèle à la mission d'évangélisation garde, en son for intérieur, l'espoir de les convertir. En bon croyant il les protège donc de toute exaction[réf. incomplète][9].
Les croisades
En 1244, Louis IX tombe gravement malade (dysenterie) et fait le vœu de partir en croisade au cas où il guérirait. Rétabli, il prépare son départ vers les royaumes chrétiens d'Orient en difficulté qu'il veut soutenir.
L'organisation de la croisade dure 4 années qui verront la construction du port d'Aigues-Mortes à l'initiative de Charles Ier de Sicile frère du roi et futur roi de Naples et de Sicile. La ville ne se remettra jamais du coût exorbitant des aménagements requis pour cette croisade et poursuivra Charles d'Anjou en justice.
Le 12 juin 1248, il se saisit de l'oriflamme capétienne en la basilique de Saint-Denis et part accompagné de son épouse la reine Marguerite de Provence, du comte Robert d'Artois et de Charles d'Anjou, ses frères. Robert d'Artois trouva la mort à la bataille de Mansourah.Septième croisade
Article détaillé : Septième croisade.Partie du port d'Aigues-Mortes que Louis IX avait fait construire, la septième croisade se dirige vers l'Égypte. En mai 1249, les croisés font escale à Chypre avant de se diriger vers Damiette avec 1800 navires. La ville est prise le 8 juin.
L'armée des croisés se dirige ensuite vers Le Caire mais subit les attaques incessantes de l'émir Fakhr el-Din. De février à avril 1250, les croisés font le siège de la citadelle de Mansourah. Le scorbut et la dysenterie déciment les soldats et forcent le roi à battre en retraite. Un sergent félon du nom de Marcel fait alors courir le bruit que le roi s'est rendu[10]. La plupart des soldats et Louis IX sont faits prisonniers le 6 avril 1250 à la Bataille de Fariskur.
Pendant sa captivité, le roi charge la reine Marguerite de Provence de la conduite de la croisade. Un mois plus tard, en mai 1250, le roi et l'ensemble des prisonniers sont libérés contre une forte rançon payée par l'Ordre du Temple.
Louis IX décide de prolonger son séjour dans ce qui reste des États latins d'Orient. Il renvoie Alphonse de Poitiers et Charles d'Anjou en France pour épauler Blanche de Castille restée seule pour gouverner le royaume. De 1250 à 1253, il consolide les forteresses d'Acre, de Césarée, de Jaffa et de Sidon.
N'apprenant qu'au début du printemps 1253 la nouvelle de la mort en novembre 1252 de sa mère, la reine Blanche de Castille, Louis IX prend la décision de rentrer en France. Après avoir réglé plusieurs affaires en cours, les croisés rembarquent à Tyr le 24 avril 1254 pour le royaume de France. Lors de ce voyage, la personnalité du roi change et Louis IX devient peu à peu celui dont la mémoire collective a conservé le souvenir en tant que Saint Louis.
Huitième croisade
Article détaillé : Huitième croisade.Louis IX espère convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d'Égypte. Les croisés s'emparent facilement de Carthage mais l'armée est victime d'une épidémie dite de peste (en réalité de dysenterie). Louis IX en meurt le 25 août 1270 sous les remparts de Tunis. Son corps est étendu sur un lit de cendres en signe d'humilité et les bras en croix à l'image du Christ. Cette défaite marque la fin des croisades, qui doit survivre à une saignée sévère dans la lignée royale. Isabelle d'Aragon, épouse de Philippe III, meurt en Sicile sur le chemin du retour. Alphonse de Poitiers et son épouse Jeanne de Toulouse, meurent à 3 jours d'intervalle en Italie.
Une partie des restes du roi fut enterrée en Tunisie, où une tombe de Louis IX peut encore être visitée aujourd'hui. Une autre partie, mise dans une urne, fut confiée à la basilique de Monreale près de Palerme. Comme on ne savait pas, à l'époque, embaumer correctement les cadavres pour pouvoir les conserver longtemps, on fit bouillir le reste du corps avec du vin aromatisé d'épices afin de séparer les os de la chair. Ses os et son cœur furent ensuite rapportés à la basilique de Saint-Denis. Pendant les guerres de religion, ces reliques disparurent, seul un doigt fut sauvé et conservé à Saint-Denis. Lors de la consécration de la cathédrale Saint-Louis de Carthage à la fin du XIXe siècle, les reliques conservées en Sicile furent amenées en Tunisie, et finalement, lors de l'indépendance de la Tunisie, ramenées en France et déposées à la Sainte-Chapelle.
Dans l'espoir d'amadouer le roi de France Philippe le Bel, petit-fils de Louis IX, le pape Boniface VIII, à l'issue d'une longue enquête et un long procès, canonisa Louis IX le 11 août 1297 à Orvieto sous le nom de Saint Louis de France[11],[12].
Avec sainte Elisabeth de Hongrie, sa contemporaine, Saint Louis est vénéré par les tertiaires franciscains comme leur Patron à cause de son sens de la prière, de la justice et de son amour des pauvres.[13]
Descendance
Le 27 mai 1234, en la cathédrale de Sens, il épousa Marguerite de Provence (1221-1295), fille de Raimond-Bérenger IV (v. 1198-1245), comte de Provence, et de Béatrice de Savoie (1205-1266). Ils eurent onze enfants :
- Blanche de France (1240-1243).
- Isabelle (1242-mai 1271) qui épousa en 1258 Thibaud de Champagne roi de Navarre.
- Louis (24 février 1244-1260).
- Philippe III le Hardi (1er mai 1245-5 octobre 1285), roi de France.
- Jean (1246-1246).
- Jean-Tristan (1250-2 ou 3 août 1270) comte de Valois et de Nevers. En 1265, il épousa Yolande de Bourgogne (1248/49-1280).
- Pierre (1251-1284) comte d'Alençon et de Perche. En 1272, il épousa Jeanne de Châtillon (1253/54-1291).
- Blanche de France (1253-1320) qui épouse en 1268 Ferdinand de la Cerda (1255-1275) infant de Castille.
- Marguerite (1255-1271) qui épousa en 1270 Jean Ier duc de Brabant (1253-1294),
- Robert (1256-1317) comte de Clermont. Il épousa en 1272 Béatrice de Bourgogne, dame de Bourbon.
- Agnès (1260-1327) qui épousa en 1273 Robert II duc de Bourgogne (1245/50-1306).
Rayonnement
Le XIIIe siècle reste dans l'histoire comme le « siècle d'or de Saint Louis ». La France, centre des arts et de la vie intellectuelle grâce, entre autres, à La Sorbonne, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement. Louis IX commande la plus grande armée et dirige le plus grand royaume d'Europe. Sa réputation de sainteté et de justice est déjà bien établie de son vivant et on le choisit régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d'Europe. Le roi est considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).
L'ordonnance de 1263 assure une bonne monnaie[14]. Il installe au Temple une commission financière chargée du contrôle des comptes royaux, renforçant la structure mise en place en 1190 par son grand-père Philippe Auguste, dessinant la future Cour des Comptes.
Le prévot de Paris, Étienne Boileau organise et codifie en 1268 les métiers de la capitale en rédigeant le Livre des métiers.
Sous le règne de Louis IX sont construites les cathédrales d'Amiens, de Rouen, de Beauvais, d'Auxerre ainsi que la Sainte-Chapelle de Paris et la Sainte-Chapelle de Saint-Louis à Saint-Germain-en-Laye[15].
Postérité
Les villes de Saint-Louis-de-France au Québec, Saint Louis aux États-Unis et le lac Saint-Louis au Québec ont été nommés en mémoire de Saint Louis, roi de France. La ville de Saint-Louis du Sénégal est également dédiée à ce roi, ainsi que la Mission San Luis Rey de Francia en Californie, États-Unis. Les villes de Saint-Louis du Nord, Saint-Louis du Sud en Haïti sont dédiées à Saint Louis, roi de France. D'autres villes l'ont aussi comme saint patron : Jérémie, Mirebalais, etc.
Autre interprétation
Plusieurs historiens et analystes ont une tout autre interprétation de la vie de Louis IX. L’architecte Eugène Viollet-le-Duc par exemple, avance l'hypothèse qu'il était un homme politique rusé et habile pour consolider son pouvoir et agrandir son royaume.[réf. nécessaire] À l’époque, les grands féodaux (barons, ducs), comme la dynastie des Coucy (voir Enguerrand III), opposaient une concurrence farouche au roi de France. Ils se querellaient constamment et manigançaient parfois contre la personne même du roi. Louis IX sut, en se montrant comme un saint, utiliser l'appât du gain de ses barons pour les inciter à participer aux croisades. Peu des grands féodaux qui y participèrent revinrent en France, et Louis IX put mettre la main sur leurs terres et leurs possessions. Ceux qui avaient survécu furent ruinés par l’expédition, si bien qu’il devinrent alors plus dépendants du roi pour leur sécurité.
Ses mesures contre les « péchés » démontrent une ferveur religieuse, mais elles démontrent aussi un fin esprit politique. Tout en se gagnant les faveurs de l’Église, il gagnait aussi la faveur des gens très pieux de l’époque. Il en gardait ainsi un meilleur contrôle sur son royaume, et une légitimité accrue.
Sa modernisation de l’administration, et son renforcement de la justice du roi étaient les dernières pièces de l'architecture politique qu’il s’était bâtie afin d’accroître ses pouvoirs et ceux de ses descendants sur le trône des Capétiens.
Louis IX réussit ainsi à poser les fondations d’un royaume de France, uni sous un roi de droit divin. Il y parvint par une subtile politique qui était beaucoup plus efficace que de se quereller avec ses vassaux et essayer de les soumettre par la force.
Voir aussi
Liens externes
- Livre des saintes paroles et des bons faiz nostre roy saint Looys par Jehans de Joinville.
- Généalogie de saint Louis
Bibliographie
- Georges Duby, Histoire de la France des Origines à nos Jours, Paris : Larousse, coll. In Extenso, 2003 (ISBN 2-03-575200-0)
- Jean de Joinville fut son principal biographe (Vie de Saint Louis) et l'un des principaux témoins lors de son procès de canonisation. C'est lui qui rapporta, par exemple, que Louis IX rendait la justice sous son chêne à Vincennes :
« Il advint maintes fois qu’en été, il allait s’asseoir au bois de Vincennes après sa messe, s’adossait à un chêne et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient un problème venaient lui parler sans en être empêchés par un huissier ou quelqu’un d’autre. »
- Jean de Joinville, J. Monfrin (éditeur), Vie de Saint Louis, (à lire sur le site de la BNF)
- Jacques Le Goff, Saint Louis, Paris : Gallimard, 1996, (ISBN 2-07-073369-6)
- Jacques Le Goff, Éric Palazzo, Jean-Claude Bonne et Marie-Noël Collette, Le Sacre royal à l'époque de saint Louis, Gallimard, 2001
- Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Vie de Saint Louis roi de France, J. de Gaulle (éd.), New York : Johnson reprint corporation, 1965 (1849).
- Hervé Pinoteau (textes) et Claude Le Gallo (illustrations), Saint Louis : son entourage et la symbolique chrétienne, Lathuile : éditions du Gui, 2005, 240 p. (ISBN 2-9517417-4-X)
- Gérard Sivéry, Louis IX, le roi saint, Tallandier Historia, 2002 (ISBN 2-235-02317-7)
Notes et références
- ↑ Le roi Louis IX sur le site de la Fondation pour le généalogie médiévale
- ↑ Le petit Larousse Illustré, Larousse, 2001 (ISBN 2-03-530201-3).
p.1481
- ↑ La France sous Saint Louis et sous Philippe le Hardi (page 18) de Albert Lecoy de la Marche
- ↑ Roland Mousnier, La monarchie absolue en Europe: du Ve siècle à nos jours, 1982, p. 102
- ↑ Quarantaine le roi, page 413
- ↑ B. Hartley, « Maciejowski Bible ». Consulté le 17 avril 2009
- ↑ En matière de prostitution, un édit de 1254, prône l'extradition pour les personnes exerçant officiellement ce métier. Il fut révoqué par un autre édit en 1256 précisant que les femmes prostituées devaient simplement exercer hors de la ville (l'enceinte de Philippe Auguste à l’époque). Elles s’installèrent dans des baraques en bois appelées bordes. D’où le nom de filles bordelières... et donc de bordel (le nom date de cette époque)
- ↑ Sur cette affaire, voir Roger Peyrefitte, Les Juifs ; André Schwarz-Bart, Le Dernier des Justes ; Marek Halter, La Mémoire d'Abraham.
- ↑ Jean Richard, Saint Louis, Fayard
- ↑ René Grousset, Histoire des croisades et du royaume franc de Jérusalem - III. 1188-1291 L'anarchie franque, Perrin, Paris, 1936 (réimpr. 2006), 902 p., p. 488.
- ↑ Georges Minois, Le culte des grands hommes, 2005, p. 151
- ↑ Jacques Le Goff, Saint Louis, Editeur : Gallimard,ISBN : 2070733696, 15 janvier 1996
- ↑ feuillet de présentation de la chapelle des Franciscans de la rue Marie Rose Paris 14
- ↑ Ordonnance et règlement sur le site de la Bibliothèque nationale de France
- ↑ Sainte-Chapelle de Saint-Germain-en-Laye
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