- Louis d'Aurelle de Paladines
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Louis d'Aurelle de Paladines Le général en grand uniformeNaissance 9 janvier 1804
Le Malzieu-VilleDécès 17 décembre 1877 (à 73 ans)
VersaillesOrigine France Allégeance Royaume de France
Royaume des Français
République française
Empire français
FranceArme Infanterie Grade général de division Années de service 1824 - 1872 Conflits Campagne d'Algérie (1830-1840)
Guerre de Crimée
Campagne d'Italie (1859)
Guerre franco-prussienne de 1870Commandement 4e Régiment de Zouaves
Armée de l'ouest (sept.-oct. 1870)
Armée de la Loire (oct.-nov. 1870)
Garde nationale (déc. 1870-mars 1871)
18e Corps d'ArméeFaits d'armes Bataille de Coulmiers (octobre 1870) Distinctions Grand-croix de la Légion d'honneur Hommages Boulevard d’Aurelle-de-Paladines, à Paris - cité au Panthéon de Paris Autres fonctions Député de l'Allier et de la Gironde (1871-75)
Sénateur inamovible (1875)modifier Louis Jean Baptiste d'Aurelle de Paladines (né le 9 janvier 1804 au Malzieu-ville - mort le 17 décembre 1877 à Versailles) était un militaire français du XIXe siècle, général de division et grand-croix de la Légion d'honneur.
Sommaire
Biographie
Né au Malzieu (Lozère), il effectua ses études au Prytanée national militaire avant de s'illustrer dans la carrière d'officier.
Louis Jean Baptiste d’Aurelle de Paladines entra à Saint-Cyr le 6 octobre 1822, fut nommé sous-lieutenant au 64e de ligne le 1er octobre 1824, lieutenant le 26 juin 1830, et capitaine adjudant-major le 30 décembre 1834. Embarqué pour l’Algérie en septembre 1841, il y combattit jusqu’en juillet 1848, fut promu lieutenant-colonel et fait Officier de la Légion d'honneur ; il participa aux campagnes italiennes de 1848 et 1849, avant d'aller prendre garnison à Paris. Le 30 juin 1849, il fut élevé au grade de colonel du 28e de ligne à Cherbourg et, le 10 mars 1850, remplaça le colonel de Canrobert dans le commandement du 4e Zouaves, à Alger.
Mis à la disposition du gouverneur général de l’Algérie, il participa, en 1854, à la Guerre de Crimée en tant que général de brigade et, le 21 octobre, il reçut la croix de commandeur de la Légion d’honneur. Le 17 mars 1855, il fut promu divisionnaire. Pendant la campagne en Lombardie, en 1859, il commanda depuis Marseille l'approvisionnement en hommes et en vivres des différents lieux de bataille. Le 28 décembre 1859, après la guerre contre l’Autriche, il fut élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur et, le 28 décembre 1868, à celle de grand-croix. Il passa le 15 janvier 1870 au cadre de réserve, ayant atteint sa limite d’âge.
Guerre franco-allemande
Placé sur les listes de réserve en 1869, on le rappela à l’activité le 17 août 1870, au commencement de la guerre contre l’Allemagne, et on lui donna la 7e division puis, le 23 septembre, le commandement supérieur des 15e, 16e et 18e divisions territoriales dans l’Ouest. Le 11 octobre, on lui confia le 11e corps, puis le commandement en chef de l’armée de la Loire. Le 26 octobre, il reçut l'ordre de marcher sur Orléans mais tergiversa près de 13 jours, alors que les Allemands étaient inférieurs en nombre. Après la première capture d'Orléans par les prussiens, il fut nommé par le Gouvernement de Défense Nationale, en novembre 1870, à la tête de l'Armée de la Loire. Au début, il remporta des succès contre von der Tann-Rathsamhausen, remportant la bataille de Coulmiers et obligeant les prussiens à évacuer Orléans, mais la capitulation de Metz libéra de nouvelles troupes allemandes qui vinrent à sa rencontre, et sa défaite à Beaune-la-Rolande ainsi que la perte d'Orléans en décembre, forcèrent Aurelle à se retirer en Sologne où il fut remplacé.
Le gouvernement de Tours le mit en disponibilité le 7 décembre 1870, en raison de ses opinions politiques, mais aussi de son flottement face aux Allemands. Le 6 mars, dans les jours qui précèdèrent le déclenchement de la Commune de Paris, le gouvernement Thiers le nomma commandant en chef de la Garde nationale de Paris. Le 18 mars, début du soulèvement communaliste, il se réfugia à Versailles.
Carrière politique
Après l'armistice, il fut élu à l'Assemblée nationale dans les départements de l'Allier et de la Gironde. Il siégea pour l'Allier et fut un des quinze officiers choisis pour assister aux négociations de paix. Il fut décoré de la Grand-croix de la Légion d'honneur, et on lui confia le commandement de Bordeaux, mais il prit sa retraite en 1872. Élu sénateur à vie en 1875, il soutint la majorité royaliste en 1876.
Il mourut à Versailles en 1877.
Il est l'auteur de La Première Armée de la Loire, publiée en 1872. Une voie de Paris, le boulevard d’Aurelle-de-Paladines, porte son nom depuis 1930.
Distinctions
- Légion d'honneur[1] :
- Chevalier (20 décembre 1843), puis,
- Officier (25 janvier 1846), puis,
- Commandeur (21 octobre 1854), puis,
- Grand officier (28 décembre 1859), puis,
- Grand-croix de la Légion d'honneur (28 décembre 1868) ;
- Médaille militaire (13 juillet 1871) ;
Sources
- (fr) Narcisse Faucon, Le livre d'Or de l'Algérie, Challamel et Cie Éditeurs, Librairie Algérienne et Coloniale, 1889.
- (en) « Louis d'Aurelle de Paladines », dans Encyclopædia Britannica, 1911 [détail de l’édition] [lire en ligne]
Notes et références
- Notice no LH/77/12, sur la base Léonore, ministère de la Culture
Catégories :- Général français du Second Empire
- Élève du Prytanée national militaire
- Général français du XIXe siècle
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Conquête de l'Algérie
- Guerre franco-autrichienne de 1859
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Guerre de Crimée
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Naissance en Lozère
- Naissance en 1804
- Décès en 1877
- Personnalité de la Lozère
- Sénateur inamovible
- Titulaire de la médaille militaire
- Légion d'honneur[1] :
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