Liste d'affaires revelees par le Canard enchaine

Liste d'affaires revelees par le Canard enchaine

Liste d'affaires révélées par le Canard enchaîné

Liste d'affaires célèbres révélées par Le Canard enchaîné:

Sommaire

Avant 2000

  1. Jacques Chaban-Delmas (1972)[6], qui a utilisé un moyen alors légal de ne pas payer d'impôt sur le revenu. Le Canard enchaîné, après avoir publié ses feuilles d'impôt singulièrement réduites par l'avoir fiscal, publie au début de 1972[7] une feuille entièrement vierge, toujours grâce à ce procédé[8].
  2. Jacques Chirac (1972)[9]
  3. Valéry Giscard d'Estaing (1979)[10]
  4. Marcel Dassault (1979)[11]
  5. Jacques Lafleur (1987)[12]
  6. Jacques Calvet (1989)[13]

2000-2007

2008

  • Le journal révèle que l'émission Pékin Express de M6 serait une « télé bidonnée » et que des consignes auraient été données par la production pour favoriser ou défavoriser les différentes équipes (5 mars 2008)[19].
  • Le journal révèle que Nicolas Sarkozy se serait inscrit en retard sur les listes électorales du 8e arrondissement de Paris le 3 janvier 2008. Il aurait pour ce faire produit un document antidaté (2 avril 2008)[20].
  • Le journal révèle que le maire de Levallois Perret, Patrick Balkany, prépare un mariage qualifié de princier, et que tout le personnel de la mairie est mobilisé pour préparer la cérémonie et un dîner de 450 personnes. Tout ceci malgré la condamnation de Patrick Balkany et de son épouse en 1996, accusés d'avoir employé, à l'époque, le personnel municipal à des fins privées (9 avril 2008).

Notes

  1. En novembre 1928, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant la méfiance instinctive envers les pouvoirs politiques et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse (La Gazette du franc devenant la Galette du franc dans ses colonnes), des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (pour l'affaire Oustric également), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.
  2. En novembre 1929, Le Canard enchaîné rapporta et commenta longuement cette affaire, alimentant sa méfiance instinctive envers les pouvoirs politique et économique, et leur malsaine complicité. Il fit paraître de fausses interviews des personnalités concernées, des pastiches de la presse, des contes ayant pour thème les liaisons dangereuses, des comptes-rendus de livres sur les affaires (ainsi Oustric et Cie de Maurice Privat ; Jules Rivet concluait « Un scandale qui ne scandalise même plus. On a l'habitude »), sans oublier de nombreux dessins, et même un jeu de l'oie du Canard et du Financier.
  3. En première page du Canard enchaîné du 4 juin 1969, on peut lire en surbandeau l’Histoire de la commode à Foccart qui renvoie en page 2, où il est question de la découverte de la dite commode. Le journal ajoute : Cette découverte a eu l'avantage de mettre en évidence un petit fait qui en dit long : les propos tenus dans les propres bureaux de De Gaulle étaient écoutés et enregistrés par Foccart. Foccart porte plainte contre le journal relevant entre autres les insinuations malveillantes lancées contre lui de manière épisodique, le présentant comme le chef d'une police parallèle, ou l'Éminence grise du chef de l'État…. Durand 10 semaines, le Canard instruira à l'avance le procès de M. Foccart, avec une page d'enquête et d'échos chaque semaine. Fin janvier 1970, le tribunal de grande instance de Paris se déclara incompétent et condamne Foccart aux dépens, au motif que le Canard avait attaqué Foccart homme public, dans sa fonction et que c'était Foccart privé qui s'estimait diffamé. Le 4 novembre 1970, la cour d'appel déboute Foccart.
  4. Sa mort subite suscita beaucoup de commentaires : on trouva son corps chez une prostituée parisienne. L'Église catholique expliqua alors que le cardinal visitait fréquemment les malades et les prostituées. Le communiqué officiel ajouta que c'était « dans l'épectase de l'Apôtre qu'il [était] allé à la rencontre du Dieu Vivant », employant ainsi un terme théologique désignant l'effort de l'âme vers la sainteté. Le Canard enchaîné, peu convaincu par cette explication officielle, plaisanta sur le mot, lui donnant ainsi la signification de « mort durant l'orgasme » qu'il n'avait en rien au départ, seule acception aujourd'hui retenue par Le Petit Robert. Gabriel Macé répondit le 26 juin 1974 : « Nous sommes des affreux jojos qui ne respectent pas la vie privée (…) et qui se répandent en sous-entendus égrillards (…). En somme, nous avons voulu nuire à la mémoire du cardinal — on va même jusqu'à dire que nous avons voulu mener campagne contre le célibat des prêtres ! »
  5. Papon, alors ministre du Budget, entretenant en toute logique des relations d'autorité sur les services fiscaux, décide de déclencher un contrôle fiscal contre un hebdomadaire satirique. Celui-ci n'est autre que Le Canard enchaîné, journal exaspérant la classe politique du fait des nombreux remous qu'il lui a infligé de par ses révélations (ce contrôle fiscal apparut par la suite comme une tentative de museler ce dérangeant journal). Le 6 mai 1981, ce journal « riposte », sur le mode de l'arroseur arrosé, en publiant un article de Nicolas Brimo révélant le rôle de Maurice Papon dans la déportation des Juifs bordelais. On y trouve deux documents datés l'un de février 1943, l'autre de mars 1944 et signés de la main de Maurice Papon, alors secrétaire général de la préfecture de Gironde. Ces pièces, communiquées par Michel Slitinsky, prouvaient la responsabilité du haut fonctionnaire dans la déportation de juifs en direction de l'Allemagne. L'affaire déclenchée quatre jours avant le scrutin présidentiel fut dénoncée comme une opération politique. Elle touchait un ancien préfet, député RPR du Cher, ministre du Budget du gouvernement de Raymond Barre. Mais l'indépendance traditionnelle du Canard enchaîné, tout comme la réticence manifestée par le président Mitterrand à la tenue du procès Papon, devraient faire litière de cette accusation .
  6. Le communiqué de l'hôtel Matignon indique : Les déclarations fiscales sont conformes à la loi et à la réglementation. Celles-ci entraînent une imposition qui tient compte des charges propres au contribuable. On prend acte du fait que cet hebdomadaire n'a mis en cause ni l'exactitude ni la régularité de ces déclarations.
  7. Le 30 juin 1972. Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre des finances fait adopter un décret du gouvernement interdisant la publication du montant de l'impôt sur le revenu sous peine de devoir s'acquitter d'une amende égale au montant de l'impôt dévoilé.
  8. Le 19 janvier 1972, le journal indique que Chaban n'avait pas payé d'impôt de 1967 à 1970 (pour tous les revenus qu'il avait perçus de 1966 à 1969). La loi n'obligeait pas la déclaration de ses indemnités de président de l'Assemblée. L'assurance-vie était déductible, et il avait bénéficié des dispositions de l'avoir fiscal
  9. Le château qu'il avait acquis devait être restauré ; les dispositions fiscales en vigueur lui permirent de déduire de ses revenus la totalité des travaux qu'il fit effectuer à ses frais. Il ne paya pas d'impôts pendant deux ans de façon légale
  10. Le 4 juillet 1979, le journal fait grand bruit avec la publication de la feuille d'impôt de 1978 du président. Celle-ci ne comporte pas le montant de l'impôt sur le revenu, conformément à la loi du 30 juin 1972, que Giscard a fait voter alors qu'il était ministre des finances. Au titre de l'avoir fiscal, le président déclare 47 092 FRF, et au titre de ses revenus financiers : 303 806 FRF. La feuille indique aussi que le couple s'adonne au boursicotage, indiquant des investissements en actions de 181 962 FRF. Ce dernier aspect fera grand bruit dans la presse anglo-saxonne.
  11. Le 19 septembre 1979, Le Canard publie sa feuille d'impôt. Il perçoit en 1978 24 millions de francs. Le document est cocasse, Dassault ne s'attribue aucun salaire des entreprises aéronautiques qu'il détient, mais s'accorde un revenu annuel de 54 millions de centimes au titre de rédacteur en chef de Jours de France.
  12. À l'automne 1987, Le Canard révèle que ce dernier, actionnaire de 21 sociétés locales, n'a pas payé d'impôt sur le revenu pour l'année 1985, alors même qu'il déclarait pour la même période 1 million de francs de dividende, qui en vertu de dispositions fiscales locales n'étaient pas fiscalisées. Il fait condamner en première instance le journal à 8 000 FRF de dommages-intérêts au nom de l’atteinte à sa vie privée. Le journal fait appel, le marathon juridique dure 6 ans. La Cour de Cassation estime une 1re fois que le respect dû à la vie privée de chacun n'est pas atteint par la publication de renseignements d'ordre purement patrimonial. Lafleur contre-attaque en vain. À l'été 1993, la cour d'appel de Versailles le condamne à verser 10 000 FRF au journal et à payer les dépens du procès au motif que les électeurs d'un homme politique sont en droit d'être informé de tout ce qui concerne leur élu, pour leur permettre de conserver à son égard la confiance qu'ils ont mise en lui pour gérer la chose publique
  13. À l'automne 1989, en plein conflit social chez Peugeot, le journal révèle, feuilles d'impôts à l'appui, que Jacques Calvet, qui refuse une augmentation de 1,5 % à ses travailleurs, s'est pour sa part augmenté personnellement de 49,5 %. La comparaison fait grand bruit, et Calvet déclenche contre le journal une attaque juridique. Il se fait débouter de l'accusation d'atteinte à la vie privée, et réplique sur le thème du « recel ». Il gagne le procès en France mais sera finalement, après 10 ans de marathon judiciaire, débouté par la cour européenne de justice en 1999.
  14. Cf. Le Canard enchaîné, 15 mars 2006
  15. L'ancien maire de Paris devrait passer en jugement en 2007 après dix ans d'instruction. Cf. Le Canard enchaîné, 15 mars 2006
  16. Article « La main dans le sacre », édition du 17 janvier 2007. Alors qu'Alain Juppé annonce aux adhérents présents qu'ils sont au nombre de 110 000, le Canard publie un document montrant que la salle ne pouvait en contenir plus de 25 000.
  17. Article "L'œil des RG sur l'équipe Royal", édition du 24 janvier 2007.
  18. Éditions des 28 février, 7 mars, 14 mars, 19 septembre et 26 septembre 2007[1].
  19. « Les aventuriers de M6 dans une course bidonnée », Le Canard enchaîné, 5 mars 2008, p. 4.
  20. « Opération commando pour sauver l'électeur Sarko », Hervé Liffran, Le Canard enchaîné, 2 avril 2008, p. 3.
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