- André Chamson
-
André Chamson Signature de l'auteurActivités écrivain Naissance 6 juin 1900
Nîmes, FranceDécès 9 novembre 1983
Paris, FranceLangue d'écriture Français Genres Romans, essai, Distinctions Prix Northcliffe (1932) - Membre de l'Académie française
(fauteuil 15)Œuvres principales - ¨Roux le bandit (1925)
- Les Hommes de la route (1927)
- Le Crime des justes (1928)
- L'Auberge de l'abîme (1933)
André Chamson, né à Nîmes le 6 juin 1900 et mort à Paris 5e le 9 novembre 1983, est archiviste, romancier et essayiste français.
Sommaire
Biographie
Il est le fils de Jean Chamson et de Madeleine Aldebert.
Après avoir étudié aux lycées d'Alès, puis de Montpellier, cet ancien élève de l'École des chartes (promotion 1920), devient archiviste paléographe. Militant au côté du Front Populaire, il fonde en 1935 le journal Vendredi, dont il devient directeur.
Durant la Guerre d'Espagne, il s'engage aux côtés des républicains. Revenu en France, il devient conservateur de musée. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, c'est à ce titre qu'il est rappelé pour diriger l’évacuation des chefs-d’œuvre du musée du Louvre vers le Château de Chambord, avant l'arrivée des troupes allemandes dans la capitale. Durant l'occupation, il entre dans la Résistance dans les maquis du Lot.
A la Libération, il retrouve ses fonctions de Conservateur du Musée et est nommé au Petit Palais. Puis, devient directeur des Archives de France de 1959 à 1971.
Il est élu membre de l’Académie française le 17 mai 1956, par 18 voix — celles entre autres de Jules Romains, André Maurois et Georges Duhamel — au fauteuil d'Ernest Seillière. En 1957, il est élu Majoral du Félibrige (Cigalo de Tarn) et en 1958, mainteneur de l'Académie des Jeux floraux.
Protestant, généreux et engagé, dans sa vie comme dans ses livres, il situe la plupart de ses récits dans le cadre des Cévennes, sa région natale (Roux le bandit, 1925 ; Les Hommes de la route, 1927 ; Le Crime des justes, 1928 ; La Neige et la Fleur, 1951 ; La Tour de Constance, 1970). Il a pris la parole sept fois dans les Assemblées du Désert (1935, 1954, 1958, 1967, 1972, 1975 et 1979), grands rassemblements protestants organisés chaque année le premier dimanche de septembre sur les terrains du Musée du Désert au Mas Soubeyran dans le Gard.
Il a fait partie du comité de rédaction de la revue littéraire Europe lors de sa reparution en 1946.
Il est le père de la romancière Frédérique Hébrard.
Il est enterré, avec son épouse, près du Pic de Barette qui domine la vallée de Taleyrac, sur la commune de Valleraugue.
Œuvres
- 1923 : Attitudes (La Laborieuse)
- 1925 : Roux le bandit (Grasset)
- 1927 :L’Homme contre l’Histoire (Grasset), Les Hommes de la route (Grasset)
- 1928 : Le Crime des Justes (Grasset), Tabusse. La fête et le char (Les Cahiers Libres)
- 1929 : Clio, ou l’Histoire sans les Historiens (Hazan)
- 1930 : Tyrol (Grasset), L’Aigoual (Émile Paul), Histoire de Magali (Hartmann), Histoires de Tabusse (Mercure de France), Li Nivo éron si compagno. Compagnons de la Nuée (Hartmann), La Révolution de dix-neuf, suivi de : Esquisse d’une théorie de l’immunité (Hartmann)
- 1931 : Affirmations sur Mistral (Émile Paul)
- 1932 : Héritages (Grasset)
- 1933 : L’Auberge de l’abîme (Grasset)
- 1934 : L’Année des vaincus (Grasset)
- 1935 : Les Quatre Éléments (Grasset)
- 1937 : Retour d’Espagne (Grasset)
- 1939 : La Galère (Gallimard)
- 1940 : Quatre mois, carnet d’un officier de liaison (Flammarion)
- 1944 : Écrit en 1940 (Gallimard)
- 1945 : Le Puits des miracles (Gallimard)
- 1946 : Le Dernier Village (Mercure de France), Fragments d’un liber veritatis 1941-1942 (Gallimard)
- 1947 : Écrit en 40. Écrit en 44 (Minuit)
- 1948 : La Peinture française au Musée du Louvre (Braun), Si la parole a quelque pouvoir, discours et articles de revues 1945-1947 (Éditions du Mont-Blanc), L’Homme qui marchait devant moi (Gallimard)
- 1951 : Le Garçon, la Fille et la Bête (Éditions de la Paix), La Neige et la Fleur (Gallimard)
- 1952 : On ne voit pas les cœurs, quatre actes (Gallimard)
- 1953 : La fin de “Greenville”
- 1954 : Le Chiffre de nos jours (Gallimard), L’École de tout le monde (Fayard)
- 1955 : Courbet (Flammarion), Le drame de Vincennes (Grasset)
- 1956 : Adeline Venician (Grasset)
- 1958 : Nos ancêtres, les Gaulois (Gallimard)
- 1961 : Devenir ce qu’on est (Gallimard), Le rendez-vous des espérances (Gallimard)
- 1964 : Comme une pierre qui tombe (Gallimard)
- 1965 : La Petite Odyssée (Gallimard)
- 1967 : La Superbe (Plon)
- 1968 : Suite cévenole (Plon)
- 1969 : Suite pathétique (Plon)
- 1970 : La Tour de Constance (Plon)
- 1974 : Les Taillons ou la Terreur blanche (Plon)
- 1975 : La Reconquête (Plon)
- 1977 : Sans peur (Plon)
- 1979 : Castanet, le camisard de l’Aigoual (Plon)
- 1982 : Catinat, gardian de Camargue
- 1984 : Il faut vivre vieux (Grasset)
Lien interne
- Musée Cévenol au Vigan (Gard). Salle André Chamson présentant des manuscrits et des objets offerts par l'écrivain.
Lien externe
Précédé par
Ernest SeillièreFauteuil 15 de l’Académie française
1956-1983Suivi par
Fernand BraudelCatégories :- Écrivain français du XXe siècle
- Archiviste français
- Membre de l'Académie française
- Majoral du Félibrige
- Académie des Jeux floraux
- Élève de l'École nationale des chartes
- Personnalité du Gard
- Naissance en 1900
- Décès en 1983
- Naissance à Nîmes
- Présidence du jury du festival de Cannes
Wikimedia Foundation. 2010.