- La Messe de l'Athée
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La Messe de l'athée
La Messe de l'athée Auteur Honoré de Balzac Genre Étude de mœurs Pays d'origine France Lieu de parution Paris Éditeur Delloy et Lecou Collection La Comédie humaine Date de parution 1836 Série Scènes de la vie privée Chronologie Le Contrat de mariage Béatrix La Messe de l'athée est une nouvelle d’ Honoré de Balzac parue en 1836 dans la Chronique de Paris. Publiée en volume chez au tome XII des Études Philosophiques 1837[1]chez Delloy et Lecou avec une dédicace à son ami Auguste Borget, puis en 1837 dans la série des Études philosophiques, puis au tome X des Scènes de la vie parisienne de l’édition Furne de la Comédie humaine en 1844 entre Facino Cane (Balzac) et Sarrasine. Dans le Furne corrigé de 1845, le texte est placé dans les Scènes de la vie privée entre Pierre Grassou et l'Interdiction.
Dans une lettre à Madame Hanska du 18 janvier 1836 Balzac affirme avoir « conçue, écrite, et imprimée en une seule nuit » cette nouvelle.[2].
Thème
Le chirurgien Desplein, maître d’Horace Bianchon (le médecin le plus « réapparaissant » de la Comédie humaine), est présenté pour la première fois. Il sera encore maintes fois cité dans Illusions perdues, La Rabouilleuse.[3]. Ce personnage fondamentalement honnête, violent dans son athéisme déclaré, croyant fanatique dans la science, et uniquement en elle, cache un secret que son élève découvre par hasard. Bianchon surprend Desplein en train d’écouter une messe dans l’église Saint-Sulpice. Intrigué par la conduite de son maître, contraire aux idées qu’il professe, Bianchon se livre à une véritable surveillance du chirurgien jusqu’au jour où, ayant vérifié que Desplein assiste quatre fois l'an à une messe, Bianchon lui demande franchement des explications.
Desplein ne cache nullement son passé et se confie alors à son élève. Ainsi commence le récit principal.
Desplein a été lui aussi dans la misère, il a survécu difficilement dans le lieu que Bianchon a fréquenté : la maison des Quatre-Vents, c'est à dire le « bocal aux grands hommes » où Daniel d'Arthez a lui-même séjourné et qui deviendra dans la Comédie humaine le Cénacle. Alors qu’il mourait de faim, le chirurgien a trouvé aide et secours en la personne d’un homme aussi pauvre que lui : un porteur d’eau auvergnat qui lui a fourni aide et nourriture. Le vieil homme a recueilli l’étudiant (alors promis à un brillant avenir), lui tenant lieu de père, et il a eu la joie d’assister aux premiers succès de son protégé. Mais Desplein n’a pu sauver son ami de la mort. Il a fondé alors, à sa mémoire, une messe trimestrielle à Saint-Sulpice car le porteur d'eau était un croyant naïf et fervent.
Notes et références
- ↑ Stéphane Vachon, note sur la Messe de l’athée, la Comédie humaine, 24 vol. Garnier,Paris, 2008, t.I p. 62. (ISBN 9782351840160), (ISBN 9782351840177)
- ↑ Stéphane Vachon, Garnier, 2008, p. 62.
- ↑ Anne-Marie Meininger et Pierre Citron, Index des personnages fictifs de la Comédie humaine, Paris, La Pléiade, 1991, t. XII, p. 1271-1272(ISBN 2070108775)
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