- Joseph François Joubert-Bonnaire
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Joseph François
Joubert-Bonnaire
Parlementaire français Date de naissance 1756 Date de décès 6 juin 1822 Mandat député
1797-1799
1808-1815Circonscription Angers Groupe parlementaire Bonapartiste Directoire et Ier Empire modifier 
Joseph François Joubert-Bonnaire, (Noirmoutier 1756 – Angers 1822), industriel, maire d'Angers et député du Maine-et-Loire.
Sommaire
Vie familiale
Joseph François Joubert fut un riche industriel, issu d'une famille noble et ancienne originaire de l'Île de Noirmoutier. Cette famille vendéenne fit souche en Anjou.
Le 20 mars 1777, il épouse Françoise Marie Bonnaire, fille de François Bonnaire, Seigneur de la Challerie à Corzé, (1719-1779), riche négociant en toiles et propriétaire de la manufacture royale d'Angers. Joseph François prend alors le patronyme de Joubert-Bonnaire.
Joseph François Joubert et Françoise Marie Bonnaire eurent dix enfants[1] :
- Françoise Anne Joubert-Bonnaire 1778-1858,
- Henriette Joubert-Bonnaire 1778-1778,
- Joseph François Michel Joubert-Bonnaire 1779-1790,
- Henriette Jeanne Joubert-Bonnaire 1780-1868,
- Émilie Flore Joubert-Bonnaire 1781-1782,
- Joséphine Marie Joubert-Bonnaire 1783- 1790,
- Alexandre Auguste Joubert-Bonnaire 1785-1859,
- Joseph-Pierre Joubert-Bonnaire 1786-1827,
- Nancy Anne Catherine Joubert-Bonnaire 1787-1857,
- Ferdinand Gabriel Joubert-Bonnaire 1789- 1800.
Vie politique
En 1779, il est nommé Juge-Consul, magistrat royal municipal représentant la corporation des marchands.
Lors de la Révolution française, il devint président du Directoire du district d'Angers.
En 1796, (An V), il est nommé président de l'administration municipale d'Angers.
En avril 1797, (23 germinal an V), il devint maire d'Angers et la même année est élu député Bonapartiste de Maine et loire (1797-1799) au Conseil des cinq-cents[2].
En 1800, (thermidor an VIII), il devint conseiller général de Maine et Loire
Le 25 septembre 1801, (le 3 vendémiaire an X), il est réélu maire d'Angers jusqu'en 1808.
Le 5 novembre 1804 (brumaire an XIII), il est fait Chevalier de la légion d'honneur.
Le 18 février 1808, il fut élu par le Sénat conservateur député de Maine-et-Loire au Corps législatif jusqu'en 1815.
Le 28 janvier 1809, il est fait Chevalier de l'Empire par lettres patentes.
En 1815, il fait partie des représentants à la Chambre des Cent-Jours.
Par la suite, retiré de la politique, il créa la bourse de commerce d'Angers.
Il meurt à Corzé le 6 juin 1822. Il est enterré dans la chapelle familiale la Challerie dans la propriété de Corzé. Sa dépouille sera exhumée le 26 avril 1869 et inhumé le lendemain au cimetière de l'Est à Angers[3].
Liens externes
Sources
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