- Jacques-Casimir Jouan
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Jacques Casimir Jouan
Jacques Casimir Jouan Naissance 4 mars 1767
Saint-Christophe-du-FocDécès 7 mars 1847 (à 70 ans) Origine France Grade Maréchal de camp Service 1791 - 1818 Faits d’armes 1792 : Bataille de Valmy
1806 : Bataille d'Iéna
1809 : Bataille de Wagram
1813 : Bataille de DresdeJacques Casimir Jouan, (né le 4 mars 1767 à Saint-Christophe-du-Foc près de Cherbourg, décédé le 7 mars 1847), maréchal de camp.
Sommaire
Carrière militaire
Il s'enrôle le 25 octobre 1791 dans le 2e bataillon de la Manche, où il est fait lieutenant de grenadiers. Il devient capitaine le 7 novembre 1793 et passe dans la demi-brigade formée avec le bataillon de l'Allier. Il entre ensuite dans la 27e demi-brigade de ligne.
Le 20 avril 1807, il devient chef de bataillon, employé dans la division de grenadiers sous les ordres du général Oudinot jusqu'en février 1809. Il entre dans la garde impériale le 20 août 1810 et devient commandant du 7e régiment de voltigeurs, le 28 mars 1813. Le 26 mai suivant, il et fait colonel-major, commandant le 1er régiment de la même arme, et général de brigade le 1er octobre.
Depuis son entrée en service, jusqu'à cette époque Jouan avait fait les campagnes de 1792 et 1793 aux armées du Rhin, de la Moselle, et du Nord, et celles de 1794 et 1795 aux armées de Ouest et des côtes de l'Océan. Il s'était embarqué le 15 décembre 1796, à bord de la frégate la Félicité, faisant partie de l'expédition d'Irlande. Il avait ensuite servi aux armées du Danube et du Rhin de 1799 à 1801; dans l'intérieur de la France en 1802; en Helvétie en 1803; dans l'intérieur en 1803 et une partie de 1805; et à l'armée du Nord le reste de la même année. Il avait fait les campagnes de Prusse, de Pologne en 1806 et 1807; celles de la Grande Armée d'Allemagne en 1808 et 1809; celles d'Espagne en 1810 et 1811; et enfin celles de 1812 et 1813 à la Grande Armée d'Allemagne.
Fait d'armes
Il s'était trouvé à de nombreux combats et batailles, et notamment ceux de Valmy, du Mont-Pellingen, d'Hombourg, des Deux-Ponts, de Landshut, de Lannoy, de Tourcoing, de Lens, de Templeuve, de Roubaix, etc., etc; à la conquête de la Hollande; au blocus d'Ulm; aux batailles d'Hohenlinden, Iéna et d'Ostrołęka; au siège de Dantzig; au combat d'Holsberg; aux batailles de Friedland, d'Eckmühl, de Ratisbonne, d'Essling, de Wagram, de Bautzen, de Dresde. Il s'était également distingué dans plusieurs combats livrés en Espagne à celui d'Aranda-de-Duero.
Il avait été blessé d'un éclat d'obus à la hanche gauche, à la bataille de Valmy, le 20 septembre 1792; d'un coup de feu à la tête, en Bavière en 1800; d'une balle au bras gauche, à la bataille d'Iéna[1], le 14 octobre 1806; d'un coup de mitraille à la cuisse gauche, à la bataille de Wagram, où il eut 3 chevaux tués sous lui, le 6 juillet 1809; et enfin il eut le bras gauche emporté par un boulet de canon, à la bataille de Dresde, le 26 août 1813, après avoir forcé et franchi le passage de la porte de Plauen, à la tête de la division Dumoustier. Cette dernière blessure ayant obligé Jouan de quitter l'armée active, il fut nommé le 18 décembre, commandant du département du Léman et de la brigade de Genève. Par arrêté du sénateur comte de Saint-Vallier, commissaire extraordinaire du gouvernement, en date du 21 janvier 1814, le général Jouan fut chargé de l'approvisionnement et de la défense des places fortes des Hautes-Alpes, mais cette ordre lui étant parvenu tardivement à Nancy, où il se trouvait alors, il ne put arriver au poste qu'on lui avait assigné, avant les ennemis qui avaient traversé la Suisse pour s'y rendre. Il fut appelé, par ordre du 18 mai 1814, au commandement du département de la Drôme (7e division militaire) et conserva cette emploi jusqu'au 28 juillet suivant, et fut mis à la demi-solde de non activité, le 1er septembre de la même année. Remis en activité, par ordre des 15et 25 avril 1815, il eut le commandement du département de l'Ardèche du 4 mai au 9 août, date à laquelle il rentra en demi-solde. Il fut définitivement admis à la retraite, comme amputé, le 1er juillet 1818
Il sera à bord de La Belle-Poule, en compagnie du prince de Joinville, faisant le voyage à Sainte-Hélène, afin de ramener les cendres de Napoléon Ier en France[2].
Notes et références
- ↑ Dans cette bataille mémorable, le général Jouan, qui n'était alors que capitaine, ayant eu, momentanément, au commencement de l'action, le commandement de du bataillon de grenadiers de l'avant-garde du 5e corps d'armée, se trouvait placé avec ce bataillon en avant du plateau où l'armée se formait. La position était difficile, il fallut essuyer de la part de l'ennemi une canonnade soutenue et les charges de deux escadrons de cavalerie. Jouan repoussa l'ennemi, et conserva sa position jusqu'à l'arrivée du 7e corps. Il reçut sur le terrain même, les félicitations du major-général de l'armée.
- ↑ Source : lesapn.forumactif.fr, Les Amis du Patrimoine Napoléonien
Sources
- Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1823, par Monsieur le Chevalier de Courcelles
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