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Injoux-Génissiat
Injoux-Génissiat Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Ain Arrondissement Nantua Canton Bellegarde-sur-Valserine Code Insee abr. 01189 Code postal 01200 Maire
Mandat en coursJean-Luc Demarquet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Bassin Bellegardien Démographie Population 937 hab. (2006) Densité 32 hab./km² Gentilé Génissiatus, Cratous, Injolans, Chaillans Géographie Coordonnées Altitudes mini. 266 m — maxi. 1342 m Superficie 29,61 km² Injoux-Génissiat est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes.
Les habitants de Génissiat sont appelés les Génissiatus, ceux de Craz les Cratous ceux d’ Injoux restent les Injolans ou les Indiolans et ceux de Chaix les Chaillans.
Sommaire
Géographie
Présentation
La commune d’ Injoux-Génissiat, située à 12 km au sud de Bellegarde sur Valserine, est entourée par celles de Billat au nord, d’Hotonnes à l’ouest, de Surjoux et de l’Hôpital au sud. À l’est, le Rhône constitue la limite avec la Haute-Savoie.
Altitude :
- barrage de Génissiat : 375 m ;
- école d’Injoux : 553 m ;
- Col de Richemond : 1036 m ;
- Chaix 615 m ;
- Le poteau 517 m ;
- La Tullières et Bourbouillon 512 m ;
- Sous les bois 610 m ;
- Craz 671 m ;
- Lingiaz 567 m ;
- Bériaz 520 m.
Histoire
Le nom administratif actuel d’Injoux-Génissiat recouvre trois communautés que la géographie et l’histoire ont presque toujours dissociées :
- Craz, antique paroisse liée à l’abbaye de Saint-Claude, voie d’accès au Valromey
- Injoux dans la mouvance du prieuré de Nantua, ouvert sur la plaine de Michaille ;
- Génissiat, dont le terroir fut mis en valeur par l’abbaye de Chézery et dont la forteresse verrouillait le Rhône.
La commune d’Injoux primitivement de 1760 ha depuis l’absorption de Génissiat 1827 était séparée de celle de Billat au nord par le ruisseau des Ringes atteignait le Rhône à l’est de Génissiat était limitée par Surjoux et Craz au sud et atteignait Hotonne à l’ouest.
Injoux apparaît en 1198 comme paroisse du diocèse de Genéve, sous le vocable des saints Laurent et Didier. Il n’y avait à Injoux ni maison, ni famille seigneuriale, toutefois les sires de Génissiat prétendaient lever des rentes sur Injoux et le comte de Sévin, membre du Sénat de Savoie, s’en disait seigneur. L’enquête de l’intendant Bouchu décrit en 1666 les habitants comme « fort pauvres », payant des rentes au seigneur de Génissiat ainsi qu’au comte de Sévin qui ont pris possession des forêts. Le cahier de doléances de 1789 fut porté à Belley par Pierre Goy et François Grosbonnet. Il n’a pas été conservé.
En 1790, Injoux entra dans le canton de Billat jusqu’à l’absorption de celui-ci par le canton de Châtillon-de-Michaille, en 1800. La cure et les biens de la fabrique furent vendus mais, malgré les ordres d’Abbitte, on garda une cloche de 70 kg.
Au cours du XIXe siècle, la population communale augmenta à la suite du rattachement du hameau de Génissiat détaché de Craz le 25 avril 1827.Elle se stabilisa ensuite autour de 700 habitants, avant de décliner fortement à partir de 1890 : les alpages régressaient. Bellegarde et même Lyon attiraient la main d’œuvre. Au début du 10e siècle, on trouvait encore une fromagère à Chaix et deux foires se tenaient a Injoux les 12 février et 20 octobre.
En l’an 4, une école fut prévue à Craz, la seule alors envisagée pour le canton de Billat, en dehors de celle du chef-lieu. En 1800, Craz, comme le canton de Billat, rejoignit le canton de Chatillon-de-Michaille. Pendant le XIXe siècle, la population déclina à la suite du recul des alpages et de l’industrialisation de Bellegarde. Le 25 avril 1827, Craz perdit le hameau de Génissiat, trop éloigné de l’église de Craz selon l’évêque de Belley. Au début du Xe siècle, Craz comptait encore une école au village avec une annexe à Bériaz, deux auberges et une fruitière fermée depuis. Aujourd’hui, Craz-en- Michaille n’est plus : quand on décida la fusion d’Injoux et de Craz, le 22 décembre 1972, on décida aussi de remplacer son nom par celui de Génissiat. Ainsi disparut le souvenir d’un des plus anciens villages de la Michaille.
À partir du Moyen Âge, l’histoire de Génissiat se rattache à la forteresse, construite vers le XIIe siècle, possédée par la famille de Génissiat et sur laquelle le monastère de Nantua avait des droits. En 1334, Marguerite de Génissiat apporta le château en dot à Pierre de Coucy. Après la Révolution, Génissiat restait lié a Craz mais l’église y était plus éloignée que celle d’Injoux ;le 25 avril 1827, Génissiat fut transféré à Injoux. Génissiat devient le chef-lieu d’Injoux, concentrant la mairie, services publics et rares commerces. Depuis 1948, les visiteurs affluent au barrage, leurs cars traversent simplement le village.
L’arrêté préfectoral du 22 décembre 1972 qui décida la fusion d’Injoux et de Craz retint le nom de Génissiat pour la nouvelle commune dite d'Injoux-Génissiat.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu mars 2008 Jean-Luc Demarquet[1] Démographie
Économie
Le village réserve quelques activités sportives (plaine de jeux, stade de foot, danse dans la salle polyvalente, athlétisme, terrain de tennis, terrains de boules, étang de pêche…), et activités culturelles : musique (accordéon, guitare, piano ) rythmique…
La première activité économique est le barrage de Génissiat, gros producteur d’électricité. Nous avons aussi de l’agriculture (deux fermes sont encore exploitées), des commerces (boucherie, boulangerie)… La commune a une carrière pour construire des maisons et elle est exploitée par la société SCREG (qui fait partie du groupes Bouygues). L’ensemble de la commune compte 10 artisans : peintre, boucher, boulanger, menuisier plombier… nous avons aussi la chance d’avoir sur notre commune un médecin et un architecte . Comme vous le constatez, le tissu économique est assez diversifié pour une telle commune. Nous avons aussi un certain nombre de travailleurs frontaliers (qui travaillent en Suisse).
Lieux et monuments
Le barrage de Génissiat
Le barrage de Génissiat a été le premier grand barrage hydroélectrique d’Europe lors de sa construction : début des travaux en 1936, mise en eau en 1948. Cet aménagement de type ‘’poids ‘’, c'est-à-dire constitué d’une masse de béton stable par son propre poids, créé une retenue de 23 kilomètres, et l’usine hydroélectrique est située au pied du barrage. À voir : l’évacuateur de crues de surface située rive droite : long canal se terminant en <<saut en ski spectaculaire>>. Malheureusement les visites à l’intérieur des bâtiments sont annulées à cause du plan vigipirate. La commune s’étend sur une surface d’environ 30 km carrés. La commune est la 3e plus grande du canton de Bellegarde, en superficie et en population. Elle est constituée de 3 villages – Injoux, Génissiat et Craz et 6 hameau Chaix, Béria, Lingiaz La Tullières Balavant et Bourbouillon. Une forêt communale occupe 200 hectares de la commune. Le point culminant est au crêt du nu à 1351m .Pour ce qui et de la faune les chevreuils et les sangliers vivent dans nos bois mais aussi beaucoup d’oiseaux comme le pic noir, le Gélinotte des bois, la bondrée apivore et le circaète, sans compter les innombrables, mésanges, rouges- gorges.
Patrimoine naturel
La grotte des Huguenots (ou de la Vézeronce), vers le hameau de Bériaz. Anciennement connue jusqu'au premier siphon la suite de la cavité a été découverte par les spéléos de Genève de 1973 à 1975 ayant franchi le siphon après pompage ou en plongée [4]. En 1984 les spéléos d'Hauteville installent un siphonage automatique qui fonctionne jusqu’en 1989, explorent quelques prolongements et réalisent un circuit avec l'entrée supérieure.
Cent mètres avant son entrée, se trouve la grotte Mandrin.
- Patrimoine culturel
- Le Barrage
- Le four à pain de Chaix (entièrement rénové, il est régulièrement utilisé).
- Les Loisirs
Le tourisme d’Injoux propose certains loisirs, comme le tennis, la pétanque, la pèche (à Balavant), de la randonnée, l’USCG qui propose de la gym de la danse et de la musique, le stade et le terrain de jeux, il y a la piscine de Génissiat réservée aux personnes de la commune. Vous pouvez visiter la grotte de « sous sac » située aux hameau de Bériaz. Il y a aussi une promenade sur les berges du Rhône qui mène de Génissiat à Bellegarde par un chemin balisé.
- Hébergement touristique
Il existe des chambres d’hôtes, logement « chez l’habitant ».
Notes et références
- ↑ [pdf] Liste des maires de l'Ain au 16 avril 2008 sur le site internet de la préfecture de l'Ain
- ↑ Injoux-Génissiat sur le site de l'Insee
- ↑ Injoux-Génissiat sur le site de Cassini
- ↑ (Article de Septfontaine (1977) sur le site http://www.palgeo.ch /spéléologie, avec des photos de la cavité dans la salle de l'Eden, après le 2e siphon de 70m. Attention ! La grotte est très dangereuse en période de crues)
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes de l'Ain
Liens externes
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