- Infrabel Ligne 161
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Ligne 161
Ligne 161 Ligne de Bruxelles à Namur
via Ottignies et Gembloux
Carte de la lignePays Belgique Villes desservies Bruxelles, Ottignies, Gembloux, Namur Historique Mise en service 1854 - 1856 Concessionnaires Grande Cie du Luxembourg
(1848 - 1973)
État Belge / Infrabel (groupe SNCB)
(à partir de 1973)Caractéristiques techniques Longueur 62 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 3 000 Vcc Nombre de voies Double voie Signalisation Signalisation lumineuse SNCB + TBL1 Trafic Propriétaire Infrabel Exploitant(s) SNCB Trafic Voyageurs (Omnibus, InterCity, Internationaux)
Fret (trafic résiduel)Schéma de ligne Schéma de la ligne Légende→ L 0 : Bruxelles Midi 0,00 Bruxelles-Nord 0,80 → L 25, L 27, L 36, L 50 2,00 2,80 Rue du Palais 4,40 Rue Rogier 5,10 Chaussée de Louvain 5,70 5,80 Bruxelles-Schuman 7,00 Bruxelles-Luxembourg 7,40 L 161A : 3° voie 8,90 Etterbeek 9,50 → ex L 160 : Tervueren (est) 9,90 L 26 : Halle (ouest), Vilvoorde(est) 10,10 Watermael 10,50 L 161A : 3° voie 12,00 Boitsfort 13,90 Foret de Soignes 1,40 Groenendael Hippodrome 16,60 Ring 0 16,70 ex L 161B Y Groenendael 17,00 Groenendael 18,90 Hoeilaart 20,00 Bakenbos 21,70 L 161C : 3° voie 22,00 La Hulpe 23,20 Genval 23,20 L 161C : 3° voie 25,20 Rixensart 27,70 Profondsart 29,00 Limelette-Buston 29,50 → L 139 : Wavre, Leuven 30,00 Ottignies 30,60 → L 140 : Fleurus, Charleroi 32,00 34,10 L 161DY Louvain-la-Neuve 34,60 N25 4,40 Louvain-la-Neuve-Université 36,00 Mont-Saint-Guibert 38,00 Blanmont 40,00 Chastre 41,90 Ernage 44,70 → ex L 147 : Fleurus, Auvelais 45,00 Gembloux 45,10 ex L 147 : Landen 45,30 → L 144 : Jemeppe sur Sambre 46,00 N4 47,60 Lonzée 49,00 Beuzet 53,00 Saint-Denis-Bovesse 56,00 Rhisnes 56,60 E42/A15 zoning de Rhisnes → L 130, ex L 142 62,00 Namur → L 154, L 162, L 125 modifier La ligne 161 est une ligne de chemin de fer à reliant Bruxelles à Namur, la capitale wallonne. Construite par la Grande Compagnie du Luxembourg, elle forme avec la ligne 162 une liaison internationale vers le Grand Duché de Luxembourg.
Ligne à fort trafic, elle compte deux des principales gares de Wallonie (Ottignies et Namur) et est parcourue par tout types de trains voyageurs (Internationaux, InterCity, InterRegio, Omnibus, trains de pointe…). Infrabel, le gestionnaire du réseau ferré Belge, procède actuellement à sa mise à quatre voies entre Bruxelles et Ottignies/ Louvain-la-Neuve pour le futur RER.
Sommaire
Historique
- Dès 1835, le jeune État Belge, sous l’impulsion de Charles Rogier, développe un réseau de chemin de fer d’abord entre Bruxelles et Malines, puis d’Anvers à la Prusse. Le programme était très ambitieux et l’État a mis en concession la réalisation des lignes les moins stratégiques.
- La loi du 18 juin 1846 accorda la concession du chemin de fer de Bruxelles à Luxembourg et Longwy, avec antennes vers l’Ourthe et Bastogne. La Grande Compagnie du Luxembourg est créée pour construire cette infrastructure.
- Le 28 août 1854, une première section, reliant la gare bruxelloise du quartier Leopold sur le territoire d’Ixelles et La Hulpe, prolongé l’année suivante vers Gembloux et Rhisnes, sur les hauteurs de Namur.
- La compagnie manque plusieurs fois de mettre la clé sous le paillasson, notamment suite à l’indélicatesse de ses administrateurs. En 1873, l’État nationalise la compagnie et procède à la pose de la seconde voie.
- Si la seconde guerre mondiale à retardé quelque peu le programme d’électrification du réseau ferré Belge, la ligne sera équipée assez rapidement et en 1956, les panaches de vapeur désertent la ligne. La SNCB commandera même les locomotives de la série 23 pour y remorquer les trains de marchandises.
- En 1980, l’arrivée des automotrices « break » préfigure la révolution que sera le plan IC-IR de 1984, avec la généralisation du trafic voyageur cadencé. En 1990, la fréquence des trains directs passe à la demi heure.
- En 2000, le matériel roulant est renouvelé avec l’arrivée des automotrices AM96 sur les trains IC (grandes lignes) vers Luxembourg, suivi en 2003 par une augmentation de la capacité des trains d’heure de pointe à l’aide de voitures à deux niveaux M6.
- En 2009, des travaux de remise à niveau démarrent, notamment avec le remplacement de la caténaire. L’objectif est d’augmenter la vitesse de référence (qui est de 130 km/h depuis 1956) à 160 km/h, et surtout de réduire le nombre de « points singuliers » où la vitesse autorisée est parfois sérieusement réduite.
Ouvrages d'art
Construite à l’économie, la ligne compte initialement peu d’ouvrages d’art marquants. On notera un viaduc au dessus de la rue Gray, à Ixelles, ainsi que l’enchaînement de tranchées couvertes entre les gares de Bruxelles-Schuman et de Bruxelles Nord. La bifurcation vers Louvain la Neuve présente également la particularité de voir se croiser un pont routier et un pont ferroviaire au dessus de la ligne.
Les travaux menés dans le cadre de la mise à 4 voies pour le RER induisent cependant de nombreux ouvrages de génie civil. Infrabel a en effet pris le pli de ne pas élargir l’emprise au sol de l’assiette de voie, ce qui induit l’usage de viaducs en encorbellement, posés par exemple sur les talus existant à Ottignies, Etterbeek ou Hoeilaart. Certaines tranchées seront couvertes (de part et d’autres d’Ottignies notamment) et des dalles couvriront les abords de certaines gares. Enfin, au niveau de la traversée de la forêt de Soignes, les talus sont redressés à l’aide de murs verts (structure en béton ajourée au travers de laquelle poussent des plantes).
Gare desservies
- Bruxelles-Nord
- Bruxelles-Schuman
- Bruxelles-Luxembourg
- Etterbeek
- Watermael
- Boitsfort
- Groenendael
- Hoeilaart
- La Hulpe
- Genval
- Rixensart
- Profondsart
- Ottignies
- ⇒ Branche de Louvain-La-Neuve
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- Louvain-La-Neuve Université
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- Mont-Saint-Guibert
- Blanmont
- Chastre
- Ernage
- Gembloux
- Lonzée
- Beuzet
- Saint-Denis (La Bruyère)-Bovesse
- Rhisnes
- Namur
Projets futurs
- Infrabel met actuellement[Quand ?] la ligne à niveau afin de porter la vitesse de référence de 130 à 160 km/h partout où c’est possible. Ceci induit le remplacement la caténaire en de nombreux endroits de la ligne (Namur, Gembloux, Blanmont…), l’assainissement des zones boueuses (au sud de Gembloux notamment), le rognage des parois rocheuses instables (Rhisnes) et le remplacement des rails et traverses. Ces travaux se font très progressivement, en réduisant au maximum l’impact sur l’exploitation des trains et ne devraient pas être terminés avant 2015.
- Le RER devrait être exploité entre Bruxelles et Louvain-La-Neuve à partir de 2015. Vu les difficultés rencontrées dans l’obtenir de certains permis d’urbanisme, on table toutefois sur un retard de 3 ans avant la fin des travaux.
L’adaptation à la circulation des TGV ou des trains pendulaires est également à l’étude.[réf. nécessaire] Il se pourrait que ce soit cette dernière solution qui soit retenue, la SNCB étudie avec Alstom la possibilité de faire circuler des train Pendolinos de dernière génération du même modèle que celle circulant au Royaume-Uni (sur la West Coast Main Line) et en Italie pour assurer les relations Bruxelles - Luxembourg ainsi que d’autres relations internationales.
Annexes
Sources
- belrail.be - Ligne 161
- La Ligne du Luxembourg en fête - Roland Marganne, in Le rail, novembre 2004
- (nl)Wim deridder - Spoorlijnen in Belgïe
- (nl)Paul Kevers : Belgische spoorlijnen
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