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Ligne 155
Ligne 155 Ligne de Marbehan à Virton et à la frontière française vers Montmédy
Carte de la lignePays Belgique,
FranceHistorique Mise en service 1873 - 1881 Fermeture Ligne partiellement fermée Caractéristiques techniques Longueur 31,5 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique
Double voie entre Virton et EcouviezSchéma de ligne Schéma de la ligne Légende→ L 162 : Namur 0,00 Marbehan → L 162 : Arlon 3,10 Villers sur Semois 6,10 St Marie sur Semois 4,50 rac. Nestlé waters 7,80 0,00 → L 289 Y. Saint Laurent 11,40 Croix Rouge 13,50 Buzenol 19,50 Ethe 21,20 Belmont 22,60 Pierrard Ecole 23,90 Virton Ville → L 165 : Athus 25,50 24,70 Virton Saint-Mard, → L 165 : Libramont 27,50 Dampicourt 28,60 Harnoncourt rac. Burgo 31,20 Lamorteau 31,50 Ecouviez (F) SNCF lignes 19.4 et 19.7 Ligne Lille - Thionville modifier La ligne 155 était une ligne secondaire internationale reliant Marbehan, Virton et Ecouviez (F). Il n'en subsiste actuellement que deux tronçons, en exploitation simplifiée, utilisés comme raccordements industriels.
Sommaire
Historique
Alors que le chemin de fer fait son apparition en province de Luxembourg (Ligne 162), la Compagnie de Virton voit le jour.
En 1872, elle inaugure le tronçon Marbehan - Virton ville (gare aujourd'hui désaffectée).
En 1873, la Compagnie des chemins de fer de l'Est termine le tronçon Montmedy - Ecouviez (frontière). La compagnie de Virton rencontre toutefois des difficultés financière pour terminer le chainon manquant et c'est la compagnie de l'État Belge qui termine, en 1880, le tronçon Virton ville - Lamorteau (frontière) et son intersection avec la Ligne 165 en gare de Virton - Saint-Mard. Les relais de traction se font en gare d'Ecouviez.
Outre un trafic de marchandise croissant, le trafic voygeur est alors exploité par la compagnie de Virton (Marbehan - Ecouviez) et par la Compagnie de l'Est (Montmédy - Ecouviez, parfois Virton)
En 1894, La compagnie de Virton est nationalisée.
En 1938, la SNCF décide d'abandonner le trafic voyageur sur son tronçon, de sorte que ce sont des autorails SNCB qui relieront Montmédy après la guerre. L'année suivante, le trafic du tronçon transfrontalier augmente sérieusement suite à la décision de la SNCF d'y faire transiter les trains lourds à destination ou en provenance de Belgique.
En 1951, le trafic voyageur est abandonné sur les deux tronçons et transféré à la route (SNCV).
En 1955, la SNCF électrifie l'artère Lille - Thionville et la courte antenne d'Ecouviez est également concernée. Les vapeurs française cèdent la place aux "fers à repasser", les motrices BB 12000 et CC 14000 françaises. Dans les années 1960, la SNCB remplacera également la vapeur par les diesel des types 202 et 203 (futures séries 52 et 53).
En 1956, le tronçon Ethe - Virton, qui ne voit plus passer le moindre trafic depuis 1953, est déferré.
En 1968, le tronçon Croix-Rouge - Ethe, déserté depuis 1962 subit le même sort.
Fin des années 1970, la crise du bassin sidérurgique fait que le trafic du tronçon transfrontalier s'est effondré.
En 1985, la SNCF et la SNCB conviennent de fermer le point frontière de Lamorteau - Ecouviez. La section Virton - Harnoncourt est maintenue à voie unique, comme raccordement industriel de l'usine de pâte à papier "Burgo - Cellulose des Ardennes". Le maigre trafic est reporté au point Frontière Athus - Mont Saint Martin (Ligne 167).
En 1997, un nouveau raccordement est établi entre la partie subsistant au nord (raccordé à Marbehan) et l'usine d'embouteillage "Nestlé Waters Belgium" sous le numéro de ligne (industrielle) 289.
Utilisation
3 raccordements industriels subsistent sur la ligne. Deux depuis Marbehan et un seul depuis Virton :
- L'usine d'embouteillage "Nestlé Waters Belgium" à Etalle, via la ligne industrielle 289 génère un trafic régulier (interrompu d'octobre 2007 à mai 2008);
- à Croix rouge, la scierie Dusausoit expédie très épisodiquement des wagons de bois (traverses, ...);
- à Harnoncourt, l'usine de pâte à papier reçoit régulièrement des produits pour le traitement de la pâte et expédie également certains produits.
Actuellement, ces raccordements sont déservis par des locomotives de la série 77au départ de Stockem. Elles ont succédé en 2004 aux diesel des séries 52 et 53 et aux locotracteurs série 73.
Projets futurs
Sources
Notes et références
Bibliographie
- P. Dumont et O. Geerincks, Sur les rails d'ardennes et de Gaume, Édition du Cabri et De Borée (ISBN 2-84494-269-5)Lire (consulté le 20/08/2009)
Annexes
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