Alexandre Alekhine

Alexandre Alekhine
Cet article utilise la notation algébrique pour décrire des coups du jeu d'échecs.
Alexandre Alekhine
Alexandre Alekhine
Alexandre Alekhine

Naissance 31 octobre 1892
Moscou, Russie impériale
Décès 24 mars 1946 (à 53 ans)
Estoril, Portugal
Nationalité Drapeau de France Français Drapeau Soviétique Drapeau de Russie Russe
Profession Joueur d'échecs
Distinctions Champion du monde d'échecs

Alexandre Aleksandrovitch Alekhine (en russe : Александр Александрович Алехин), né à Moscou le 31 octobre 1892 et mort à Estoril (Portugal) le 24 mars 1946, est un joueur d'échecs russe, naturalisé français en 1927. Quatrième champion du monde des échecs de 1927 à 1935 et de 1937 à sa mort, il fut le premier champion du monde d'échecs à reconquérir son titre et le seul à mourir en portant son titre. Il a donné son nom à une ouverture, la défense Alekhine qu'il employa à Budapest en 1921.

Sommaire

Biographie et carrière

Jeunesse (1892 – 1914)

Alekhine en 1909, photographie de Bulla

Alekhine est né le 31 octobre 1892 à Moscou. Il a un frère ainé Alexeï, contre lequel il joua des parties, et une sœur Varvara. Il apprit à jouer aux échecs à sept ans. Né dans une famille aisée de la Russie impériale (son père était propriétaire terrien et député à la Douma), Alekhine fit de brillantes études et apprit au lycée le français et l'allemand. Après quelques tournois par correspondance, il disputa son premier tournoi important à seize ans, à Düsseldorf, en 1908 (il termina quatrième). En 1909, il entra dans l'école de droit pour la noblesse de Saint-Pétersbourg où les élèves internes portaient l'uniforme militaire. Il obtint ses premiers succès au championnat de Russie amateur disputé à Saint-Pétersbourg en 1909 et aux tournois internationaux de Stockholm 1912 et de Scheveningue 1913. En 1914, il remporta le championnat de Russie, ex æquo avec Nimzowitsch, puis termina troisième du très fort tournoi international de Saint-Pétersbourg remporté par le champion du monde Emanuel Lasker devant son futur successeur José Raul Capablanca.

Ascension vers le championnat du monde (1918 – 1927)

Alexandre Alekhine au début des années 1920

Après la guerre, Alekhine remporta le championnat de Moscou et le premier championnat de la RSFSR en 1919-1920 et quitta la Russie soviétique en 1921 pour la France. Par la suite, Alekhine refusa toujours de revenir en Union soviétique.

En 1924, Alekhine termina troisième du tournoi de New York derrière les champions du monde Lasker et Capablanca.

Le premier février 1925, à Paris, Alekhine disputa une partie simultanée sur 28 échiquiers à l'aveugle (sans voir les échiquiers) avec un score de (+22 -3 =3). Le lendemain, il reconstitua précisément, de mémoire, les vingt-huit parties disputées[1]. L'année précédente, Alekhine avait déjà disputé une autre séance record à l'aveugle, sur 26 échiquiers, à l'issue du tournoi de New York 1924. Son record fut porté à 32 parties lors d'une simultanée à l'aveugle disputée à Chicago en 1933.

En 1927, Alekhine termina deuxième du tournoi de New York derrière le nouveau champion du monde Capablanca — Lasker avait refusé de participer au tournoi. Avec ce résultat Alekhine devenait le challenger naturel du champion du monde qu'il rencontra à Buenos Aires en 1927.

Matchs pour le championnat du monde (1927 – 1938)

Alekhine (à gauche) face à Capablanca en 1927

Alekhine fut naturalisé officiellement français trois jours avant de devenir champion du monde en 1927 : à Buenos Aires il battit le Cubain José Raúl Capablanca sur le score de 18,5 à 15,5 (+6, -3, =25), au terme d'un match marathon de plus de 2 mois et 34 parties. Il n'offrit jamais sa revanche, pourtant promise[réf. nécessaire], au Cubain. À l'époque, c'était encore les champions qui choisissaient les challengers.

Alekhine domina le monde des échecs pendant toute la période entre 1929 et 1933 : il réalisa l'exploit de se classer premier sans interruption dans les 15 tournois auxquels il participa, cette série étant arrêtée par une deuxième place au tournoi d'Hastings, derrière Salo Flohr.

Alekhine face à Euwe en 1937

Après avoir conservé facilement son titre face à Efim Bogoljubov en 1929 (15,5 à 9,5 ; +11, -5, =9), puis en 1934 (15,5 à 10,5 ; +8, -3, =15), Alekhine perdit à la surprise générale son titre en 1935 face au Néerlandais Max Euwe (14,5 à 15,5 ; +8, -9, =13). Alekhine souffrait d'alcoolisme et ne parvenait pas à contrôler sa dépendance. À la suite de sa défaite, il arrêta de boire et reprit le titre de champion du monde deux ans plus tard, en 1937, lors du match revanche (15,5 à 9,5 ; +10, -4, =11).

En 1938, le tournoi AVRO fut organisé pour départager les candidats éventuels à un match de championnat du monde contre Alekhine qui conserva néanmoins la possibilité de désigner son challenger. Le tournoi fut remporté par l'estonien Paul Keres et l'américain Reuben Fine mais Alekhine entreprit des négociations avec le troisième du tournoi Mikhaïl Botvinnik. Les pourparlers furent interrompus par la Seconde Guerre mondiale.

Activités pendant la Seconde Guerre mondiale (1939 – 1943)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le titre de champion du monde ne fut pas remis en jeu.

En 1939, lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, Alekhine participait à l'Olympiade de Buenos Aires. Il arriva à Lisbonne en janvier 1940, puis il demanda à être mobilisé comme interprète dans l'armée française et arriva en février en France. En juillet 1940, démobilisé, il transmit à Capablanca, par l'intermédiaire du consulat de Cuba à Marseille, sa proposition de disputer un match. Les négociations se poursuivirent jusqu'en 1941 et l'entrée en guerre des États-Unis. À la fin de mars 1941, Alekhine fut autorisé à se rendre en Espagne. La femme d'Alekhine, Grace Alekhine, une juive américaine, resta dans leur château près de Dieppe pour sauver les biens du champion. Pour délivrer un visa à Alekhine et protéger sa femme, qui était juive, les autorités allemandes auraient alors demandé à Alekhine de rédiger plusieurs articles sur les échecs pour le quotidien allemand Pariser Zeitung qui parurent sous son nom en mars 1941. Quand Alekhine arriva à Lisbonne en avril 1941, les articles d'Alekhine étaient repris avec d'importantes variantes[2] dans la Deutsche Schachzeitung et dans d'autres journaux nazis comme Deutsche Zeitung in der Niederlanden, d'avril à juillet 1941, sous le titre « Échecs juifs et aryens », sous-titré « Une étude psychologique, fondée sur l'expérience échiquéenne, montrant le manque de force de conception et de courage des juifs, par le champion du monde des échecs, le Dr Alekhine. » Ils provoquèrent l'indignation dans le monde. Euwe refusa de participer dans les tournois avec Alekhine[3]. Alekhine affirma par la suite, à plusieurs reprises, après la libération de la France, que « pas une ligne » n'était de sa main et que ses articles avaient été manipulés ; cependant, lors d'interviews données pendant son séjour en Espagne en 1941[2], il aurait ajouté qu'il avait été « le premier à traiter des échecs d'un point de vue racial », dans ces articles il écrivait que les « échecs aryens » étaient « des échecs agressifs » et considérait la défense comme la conséquence d'une erreur antérieure, que le fait que l'on pouvait gagner avec la « défense pure » un « concept sémitique[2] ». À Lisbonne, Alekhine fut malade et se remit à boire.

De 1941 à 1943, Alekhine multiplia les tournois en Europe occupée et en Espagne. Quelques jours après la fin du tournoi de Prague, en décembre 1942, Alekhine donna quelques parties simultanées, puis tomba malade et fut hospitalisé pendant un mois ; les médecins diagnostiquèrent la scarlatine. En avril 1943, Alekhine remporta le tournoi de Prague avec le score de 17 / 19 (+15 =4) et 2,5 points d'avance sur Keres. En juin 1943, il gagna le tournoi de Salzbourg, ex æquo avec Keres et devant Bogolioubov.

Dernières années (1944 – 1946)

Tombe d'Alexandre Alekhine à Paris

À la fin de 1943, les bombardements des Alliés ne permettaient plus d'organiser des tournois dans l'Europe occupée par les allemands et Keres déclina une proposition de match. Alekhine rentra en Espagne en octobre 1943. Il fut interné dans un sanatorium pour résoudre ses problèmes d'alcool. En 1944 et 1945, Alekhine, toujours sans sa femme, poursuivit son activité en Espagne et au Portugal. Un médecin diagnostiqua une dépression nerveuse. En 1945, Alekhine reçut une invitation pour disputer le tournoi d'échecs d'Hastings de 1945-1946 ; cette invitation fut retirée suite à la protestation des fédérations néerlandaise et américaine.

Alekhine mourut le 24 mars 1946 à Estoril, au Portugal, dans des circonstances assez troubles[4] et au moment même où un match contre Mikhail Botvinnik allait être organisé pour l'obtention du titre de champion du monde : début mars, Alekhine avait reçu la proposition de Botvinnik écrite en février 1946 et, la veille de sa mort, le 23 mars, la fédération anglaise avait donné son accord pour patronner le match.

Alekhine fut enterré au cimetière de Lisbonne le 16 avril 1946 et, en 1956, ses cendres furent transférées au cimetière du Montparnasse à Paris, dans la 8e division. Sur sa tombe, où son nom est gravé en caractères cyrilliques et romains, est représenté un échiquier. Un bas-relief représente Alekhine devant un jeu d'échecs. Il est inscrit : « Génie des échecs de Russie et de France, 1892-1946. Champion du monde des échecs de 1927 à 1935, et de 1937 à sa mort ».

Palmarès

La référence et source principale pour la carrière de Alekhine est Alexander Alekhine Chess games, 1902-1946 par Skinner et Verhoeven.

Tournois par correspondance (1902–1910)

De 1902 à 1910, Alekhine disputa plusieurs tournois par correspondance. Ses principaux résultats furent les suivants :

  • 1905-1906 : vainqueur du 16e tournoi par correspondance du magazine Chakhmatnoïé Obozrenié (Шахматное обозрение) (+10 -1 =3).
  • 1906-1907 : 4e-5e du premier tournoi par correspondance du Prince F. M. Chakhovskoï (+6 -1 =1).
  • 1909-1910 : premier du 17e tournoi inachevé du magazine Chakhmatnoïé Obozrenié qui cessa sa parution en 1910 alors que Alekhine menait (+8 =2).

1907 – 1915

Alekhine disputa son premier tournoi sur l'échiquier à Moscou (tournoi de printemps du club de Moscou) en juin 1907 ; le résultat ne nous est pas parvenu. Lors de son deuxième tournoi, le tournoi d'automne 1907-1908 remporté par Blumenfeld, il termina 11e-13e (+4 -9 =1) tandis que son frère Alekseï finissait 4e-6e.

Alekhine (à gauche) face à Romanovski en 1909
Alekhine (debout à gauche) à Saint-Pétersbourg en 1914
Année Vainqueur Deuxième à huitième
1908 Moscou (tournoi de printemps[5])
Match contre Bardeleben (Düsseldorf) : 4,5–0,5
Match contre Blumenfeld (Moscou) : 4,5–0,5
Düsseldorf (4e-5e) : 9 / 13 (+8 -3 =2)
(16e congrès allemand, tournoi A des non-maitres)
(victoire de Köhnlein devant Wiarda)
1908-1909 : Moscou (tournoi d'automne[6]) : 6,5 / 9 (+5 -1 =3)
1909 Tournoi pan-russe amateur[7]
(Saint-Petersbourg) : 13 / 16 (+12 -2 =2)
Sebastopol (tournoi triangulaire[8])
Moscou (5e) : 6,5 / 10 (+6 -3 =1)
(tournoi de printemps remporté par Goncharov)
1910 1909-1910 :
Moscou (tournoi d'automne) : 6,5 / 7 (+6 =1)
Moscou (tournoi d'hiver)[9] : 7 / 8 (+7 -1)
1910 : Hambourg[10] (7e-8e) : 9 / 13 (+8 -3 =2)
(victoire de Schlechter devant Duras et Nimzowitsch)
1910-1911 : Moscou (2e-4e) : 10,5 / 14
(tournoi avec handicap remporté par Pavlov)
1911 Moscou (tournoi avec handicap) : 9,5 / 11 Karlsbad (8e-11e) : 13,5 / 25 (+11 -9 =5)
(victoire de Teichmann devant Rubinstein et Schlechter)
1912 Saint-Petersbourg (tournoi d'hiver) (1er-2e) : 8 / 9 (+8 -1)
(ex æquo avec E. Baashch)
Saint-Petersbourg[11] (tournoi de printemps) : 7 / 9 (+6 -1 =2)
Stockholm[12] : 8,5 / 10 (+8 -1 =1)
Championnat de Russie[13] (6e-7e) : 8,5 / 18 (+7 -8 =3)
(Vilna, victoire de Rubinstein devant Bernstein et Levitski)
1913 Match contre Levitski : 7-3 (+7 –3 =0)
Saint-Petersbourg[14] : 2 / 3 (2-1) (ex æquo avec Levenfisch)
Scheveningue[15] : 11,5 / 13 (+11 -1 =1)
Match contre Edward Lasker[16] : 3-0
Match exhibition contre Capablanca : 0-2
1914 Championnat de Russie[13] (Petersbourg) (1er-2e)
(ex æquo avec Nimzowistch[17]) : 13,5 / 17 (+13 -3 =1)
Paris[14] : 2 / 3 (+2 -1) (ex æquo avec Marshall)
Mannheim : 9,5 / 11 (+9 -1 =1)
(tournoi interrompu par la guerre[18])
Saint-Petersbourg (3e) : 10 / 18 (+6 -4 =8)
Tournoi préliminaire (4e-5e) : 6 / 10 (+3 –1 =6)
(victoire de Capablanca devant Lasker et Tarrasch)
Finale (3e) : 4 / 8 (+3 –3 =2)
(victoire de Lasker devant Capablanca)
1915 Moscou[19] : 10,5 / 11 (+10 =1)

1918 – 1927 : prétendant au championnat du monde

De 1918 à 1921, Alekhine fut invaincu en tournoi.

Alekhine (à droite) face à Romanovski en 1920
Alekhine et Capablanca en 1927
Année Vainqueur Deuxième à quatrième ou ex æquo
1918 Moscou[20] : 4,5 / 6 (+3 =3)
1919 1919-1920 : Championnat de Moscou : 12 / 12
1920 Championnat de la RSFSR[21] (Moscou) : 12 / 15 (+9 =6)
1921 Triberg : 7 / 8 (+6 =2)
Budapest : 8,5 / 11 (+6 =5)
La Haye : 8 / 9 (+7 =2)
Matchs contre Teichmann
(Berlin, +2 -2 =2 et +1 =1)
1922 Tournoi d'Hastings (septembre) : 7,5 / 10 (+6 -1 =3) Pistyan[22] (2e-3e) : 14,5 / 18 (+12 -1 =5)
(victoire de Bogolioubov devant Spielmann)
Londres (2e après Capablanca) : 11,5 / 15 (+8 =7)
Vienne (4e-6e) : 9 / 14 (+7 -3 =4)
(victoire de Rubinstein devant Tartakover et Wolf)
1923 Open de Portsmouth : 10,5 / 11
Karlsbad (1er-3e) : 11,5 / 17 (+9 -3 =5)
(ex æquo avec Bogolioubov et Maroczy)
Margate (2e-5e après Grünfeld) : 4,5 / 7 (+3 -1 =3)
(ex æquo avec Bogoljubov, Michell et Muffang)
1924 Tournoi de New York (3e) : 12 / 20 (+6 -2 =12)
(victoire de Lasker devant Capablanca)
1925 Paris[23] : 6,5 / 8 (+5 =3),  Berne[14] : 4 / 6 (+3 -1 =2)
Baden Baden : 16 / 20 (+12 =8)
1925-1926 : Hastings : 8,5 / 9 (ex æquo avec Vidmar)
1926 Scarborough : 5,5 / 6, départage contre Colle (2-0)
Birmingham : 5 / 5 ; Buenos Aires : 10 / 10
1926-1927 : Match contre Euwe (entraînement)
(Pays Bas[24]) : 5,5–4,5 (+3 -2 =5)
Semmering (2e après Spielmann) : 12,5 / 17 (+11 -3 =3)

Dresde[25] (2e derrière Nimzowitsch) : 7 / 9 (+5 =4)
1927 Kecskemét[26] : 12 / 16 (+8 =8)
Championnat du monde contre Capablanca
(Buenos Aires) : 18,5–15,5 (+6 -3 =25)
New-York (2e après Capablanca) : 11,5 / 20 (+5 -2 =13)

1928 – 1936 : champion du monde

En janvier 1928, Alekhine était de retour en Europe. L'année 1928 fut consacrée à un tour d'Europe où le champion du monde disputa de nombreuses parties en simultanée.

Après sa défaite contre Nimzowitch lors du tournoi de New York 1927, Alekhine fut invaincu en tournoi jusqu'à l'olympiade de Prague en 1931 où il concéda une défaite, réalisant une série sans défaite de cinquante victoires et trente parties nulles (+50 =30). Après sa partie perdue contre Mattison à l'olympiade, il porta son score au total de (+74 -1 =38)[27] jusqu'au tournoi de Londres 1932.

De 1929 à 1933 (avant le tournoi d'Hastings 1933-1934), Alekhine termina premier (seul ou ex æquo) de tous les tournois auxquels il participa.

En 1935 et 1936, après 1925, Alekhine refusa de participer aux tournois internationaux disputés à Moscou. Le tournoi de Nottingham 1936 fut le seul tournoi disputé après 1912 où Alekhine ne termina pas parmi les quatre premiers.

Efim Bogolioubov
Alekhine donnant une simultanée à Berlin en 1930.
Max Euwe en 1956
Année Vainqueur Deuxième à sixième
1929 Bradley Beach (New Jersey) : 8,5 / 9 (+8 =1)
Championnat du monde contre Bogolioubov
(Allemagne[28] et Pays-Bas[29]) : 15,5–9,5 (+11 -5 =9)
1930 San Remo : 14 / 15 (+13 =2)
1931 Nice (tournoi par consultation) : 6 / 8 (+4 =4)
Olympiade de Prague : 13,5 / 18 (+10 -1 =7)
Bled : 20,5 / 26 (15 =11)
1932 Londres : 9 / 11 (+7 =4)
Berne[30],[31] : 12,5 / 15 (11 -1 =3)
Passadena : 8,5 / 11 (+7 -1 =3)
Mexico : 8,5 / 9 (+8 =1) (ex æquo avec Kashdan)
1933 Olympiade de Folkestone : 9,5 / 12 (+8 -1 =3)
Paris : 8 / 9 (+7 =2)
1933-1934 :
Tournoi d'Hastings (2e-3e) : 6,5 / 9 (+4 =5)
(victoire de Flohr devant Lilienthal)

1934 Rotterdam[14] : 4,5 / 6 (+3 =3)
Championnat du monde contre Bogolioubov
(Allemagne)[32] : 15,5–10,5 (+8 -3 =15)
Zurich[30] : 13 / 15 (12 -1 =2)
1935 Örebro : 8,5 / 9 (+8 =1) Olympiade de Varsovie (2e) : 12 / 17 (+7 =10)
(médaille d'or remportée par Flohr)
Championnat du monde contre Euwe
(Pays Bas) : 14,5-15,5 (+8 -9 =13)
1936 Bad Nauheim  : 7,5 / 9 (+4 =5) (ex æquo avec Keres)
Dresde (entrainement) : 6,5 / 9 (+5 -1 =3)

Amsterdam[33] : 2 / 3 (+2 -1 =0)
(ex æquo avec Landau)
Podebrady (2e après Flohr) : 12,5 / 17 (+8 =9)
Nottingham (6e) : 9 / 14 (+6 -2 =6)
(victoire de Botvinnik et Capablanca)
Amsterdam (3e) : 4,5 / 7 (+3 -1 =3)
(victoire de Euwe et Fine)

1937 – 1946 : la reconquête du titre de champion du monde

Après avoir regagné le titre de champion du monde lors du long match contre Euwe (octobre – décembre 1937), Alekhine remporta tous les tournois importants auxquels il participa à l'exception du tournoi AVRO 1938, du tournoi de Munich 1941 et du tournoi de Gijon 1945 (Alekhine était déjà malade). De 1935 à 1943, le score de Alekhine contre Paul Keres, le vainqueur du tournoi AVRO, fut de 5 victoires, sept nulles et une seule défaite (à Margate en 1938) ; pendant la guerre (1940-1943), il marqua trois victoires et trois nulles[34] contre Keres.

Année Seul vainqueur ou co-vainqueur Deuxième à quatrième
1937 1936-1937 : tournoi d'Hastings : 8 / 9 (+7 =2)

Tournoi de Nice[14] : 2,5 / 3 (+2 =1)
Championnat du monde contre Euwe
(Pays-Bas) : 15,5-9,5 (+10 -4 =11)
Margate (3e) : 6 / 7 (+6 -1) (victoire de Fine et Keres)
Kemeri (4e-5e) : 11,5 / 17 (+7 -1 =9)
(victoire de Flohr, Petrovs et Reshevsky devant Kéres)
Bad Nauheim, Stuttgart et Garmisch (2e-3e) : 3,5 / 6 (+3 -2 =1)
(tournoi remporté par Euwe devant Bogolioubov[35])
1938 Montevideo : 13 / 15 (+11 =4)   ;   Margate : 7 / 9 (+6 -1 =2)
Plymouth : 6 / 7 (+5 =2) (ex æquo avec G. Thomas)
Tournoi AVRO (4e-6e) : 7 / 14 (+3 -3 =8)
(Pays-Bas, victoire de Kéres et Fine devant Botvinnik)
1939 Caracas (entrainement) : 10 / 10
Montevideo : 7 / 7
Olympiade de Buenos Aires (2e) : 12,5 / 16 (+9 =7)
(médaille d'or remportée par Capablanca)
1941 Madrid : 5 / 5
Cracovie et Varsovie : 8,5 / 11 (+6 =5)
(ex æquo avec P. Schmidt)
Munich (2e-3e) : 10,5 / 15 (+8 -2 =5)
(tournoi remporté par G. Stoltz : 12 / 15 devant Lundin)
1942 Salzbourg : 8 / 10 (+7 -1 =2)
Munich : 8,5 / 11 (+7 -1 =3)
Varsovie, Lublin et Cracovie : 7,5 / 10 (+6 -1 =3)
Prague : 8,5 / 11 (+6 =5) (ex æquo avec K. Junge)
1943 Match contre Bogolioubov (Varsovie) : 1-1 (+1 -1 =0)
Prague : 17 / 19 (+15 =4)
Salzbourg : 7,5 / 10 (+5 =5) (ex æquo avec Keres)
1944 Match contre Rey Ardid[36] (Saragosse) : 2,5–1,5 (+1 -0 =3)
Gijon : 8,5 / 9 (+8 =1)
1945 Madrid (entrainement) : 8,5 / 9 (+8 =1)
Sabadell : 7,5 / 9 (+6 =3)   ;   Melilla : 6,5 / 7 (+6 =1)
Almeria : 5,5 / 8 (+4 -1 =3) (ex æquo avec F. Lopez Nunez)
Gijon (2e-3e) : 6,5 / 9 (+6 -2 =1)
(victoire de Rico devant Medina)
Caceres (2e derrière Lupi[37]) : 3,5 / 5 (+3 -1 =1)
1946 Match contre Lupi (Estoril) : 2,5–1,5 (+2 -1 =1)

Olympiades d'échecs

Alekhine joua à cinq reprises pour l'équipe de France. En 1930, Alekhine termina remporta toutes ses parties lors de l'Olympiade de Hambourg (9 points sur 9) mais la médaille d'or revint à Rubinstein sur la base du nombre de points marqués : 15 points sur 17 (+13 =4) ; Alekhine remporta le premier prix de beauté en 1930 pour sa victoire sur Gideon Ståhlberg. Lors des deux olympiades suivantes, en 1931 et 1933, il remporta la médaille d'or et il ne concéda qu'une défaite à chaque fois (contre Mattison, à Prague en 1931 et contre Tartakover à Folkestone). En 1935 (à Varsovie) et 1939 (à Buenos Aires), il obtint la médaille d'argent sans perdre une partie.

Tournois rapides

Matchs exhibition et matchs d'entrainement

Cette liste comprend des matchs exhibition disputés en moins de quatre parties et des matchs d'entrainement.

  • 1908 : Munich, match contre Hans Fahrni (+1 -1 =1)
  • 1908 : Moscou, match contre Nenarokov (0-3)
  • 1913 : Paris / Londres, match contre Edward Lasker (3-0)
  • 1914 : Moscou, partie exhibition contre Emanuel Lasker (½ - ½)
  • 1913 : Saint-Petersbourg, match exhibition contre Capablanca (0-2)
  • 1916 : Kiev, match contre A. Evanson (+2 -1 =0)
  • 1920 : Moscou, match d'entrainement contre Nikolaï Pavlov-Pianov (+1 -1 =0)
  • 1921 : Moscou, match d'entrainement contre Nikolaï Grigoriev (+2 -0 =5)
  • 1921 : Berlin, match thématique contre Richard Teichmann (1½ - ½, +1 -0 =1)
  • 1921 : Berlin, match contre Sämisch (2-0)
  • 1921 : Triberg, match d'entrainement contre Bogolioubov (+1 –1 =2) ; ce match, disputé avant le tournoi de Triberg, fut tenu secret par les deux joueurs.
  • 1922 : Paris, matchs contre Ossip Bernstein (1½ - ½) et contre Arnold Aurbach (1½ - ½)
  • 1922 : Madrid, match contre Manuel Golmayo (1½ - ½)
  • 1923 : Paris, match d'entrainement contre André Muffang (2-0)
  • 1927 : New York, match exhibition contre Charles Jaffe (2-0)
  • 1933 : San Juan, match exhibiton contre Rafael Cintron (4-0)
  • 1941 : Vitoria, match contre Lopez Esnaola (2-0)
  • 1943 : Varsovie, match contre Bogolioubov (+1 -1 =0)
  • 1944 : Saragosse, match contre Rey Ardid (+1 –0 =3)

Exemples de parties

Partie à l'aveugle Alekhine - Feldt (Tarnopol, 1916)

Alekhine, à la suite d'une blessure pendant la Première Guerre mondiale, est convalescent dans un hôpital. Pour passer le temps, il joue aux échecs avec les autres patients. Il y pratique l'une de ses spécialités : les parties à l'aveugle. Alors que tous ses adversaires voient l'échiquier, lui ne le voit que dans sa tête. Il doit donc non seulement calculer les coups possibles, mais doit aussi maintenir en mémoire la position actuelle des pièces.

Dans la partie à l'aveugle qui suit, il effectue un ballet au centre de l'échiquier qui matera le roi adverse. Jouant contre cinq adversaires à la fois, la combinaison qu'il joue est mondialement célèbre.

Alexandre Alekhine - Von Feldt, Tarnopol, 1916[38], Défense française

1. e4 e6 2. d4 d5 3. Cc3 Cf6 4. exd5 Cxd5 5. Ce4 f5

Les noirs jouent sans considérer les principes élémentaires de la stratégie. Alekhine est dorénavant certain de gagner, mais c'est la façon spectaculaire dont il s'y prend qui rend cette partie unique.

Chess zhor 26.png
Chess zver 26.png
a8 b8 c8 d8 e8 f8 g8 h8
a7 b7 c7 d7 e7 f7 g7 h7
a6 b6 c6 d6 e6 f6 g6 h6
a5 b5 c5 d5 e5 f5 g5 h5
a4 b4 c4 d4 e4 f4 g4 h4
a3 b3 c3 d3 e3 f3 g3 h3
a2 b2 c2 d2 e2 f2 g2 h2
a1 b1 c1 d1 e1 f1 g1 h1
Chess zver 26.png
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6. Cg5 Fe7 7. C5f3 c6 8. Ce5 0-0 9. Cgf3 b6 10. Fd3 Fb7 11. 0-0 Te8 12. c4 Cf6 13. Ff4 Cbd7 14. De2 c5

Les blancs contrôlent le centre et leurs pièces sont pointées vers le roque adverse. Les noirs ont ouvert leur roque et le pion en e6 est sans protection. Alekhine profite de ces deux facteurs pour mater son adversaire.

15. Cf7 !!

Un coup magnifique ! Les noirs doivent prendre le cavalier, car s'ils déplacent la dame, un mat étouffé suivra en commençant par 16. Dxe6.

15. ... Rxf7 16. Dxe6 !!

La pointe ! Si les noirs prennent la dame, alors suit 17. Cg5 mat. s'ils jouent 16. ... Rf8, alors 17. Cg5 décide de l'issue de la partie.

16. ... Rg6

Alekhine annonce mat en deux coups.

17. g4 Fe4 18. Ch4 #

Alekhine - Marshall (Baden-Baden, 1925)

Alexandre Alekhine - Frank James Marshall, ronde 4 du tournoi de Baden-Baden qu'Alekhine remporta sans perdre la moindre partie (+12, =8), 7 août 1925 (D06 : Gambit dame)[39]

1. d4 d5 2. c4 Cf6 3. cxd5 Cxd5 4. e4 Cf6 5. Fd3 e5 6. dxe5 Cg4 7. Cf3 Cc6 8. Fg5 Fe7 9. Fxe7 Dxe7 10. Cc3 Ccxe5 11. Cxe5 Dxe5 12. h3 Cf6 13. Dd2 Fd7 14. De3 Fc6 15. O-O-O O-O 16. f4 De6 17. e5 Tfe8 18. The1 Tad8 19. f5 De7 20. Dg5 Cd5 21. f6 Df8 22. Fc4 Cxc3 23. Txd8 Txd8 24. fxg7 Cxa2+ 25. Rb1 De8 26. e6 Fe4+ 27. Ra1 (Txe4 gagnait aussi, mais Alekhine préfère mettre son roi à l'abri) f5 (fxe6 perd également : 28. Fxe6 Dxe6 29. Dxd8 suivi de 30. Dd4 et 31. Txe4) 28. e7+ Td5 (Fd5 29. exd8=D) 29. Df6 (menace Df8+) Df7 30. e8=D+ 1-0 (...DxD 31. FxT+ FxF 32. TxD#)


Alekhine - Bogoljubov (Triberg, 1921)

1. d4 Cf6 2. Cf3 e6 3. c4 b6 4. g3 Fb7 5. Fg2 c5 6. dxc5 Fxc5 7. 0-0 0-0 8. Cc3 d5 9. Cd4 Fxd4 10. Dxd4 Cc6 11. Dh4 dxc4 12. Td1 Dc8 13. g5 Cd5 14. Cxd5 exd5 15. Txd5 Cb4 16. Fe4 f5 17. Fxf5 Txf5 18. Td8+ Dxd8 19. Fxd8 Tc8 20. Td1 Tf7 21. Dg4 Cd3 22. exd3 Txd8 23. dxc4 Tdf8 24. f4 Te8 25. Rf2 h6 26. Te1 Fc8 27. Df3 Tef7 28. Dd5 g5 29. Te7 gxf4 30. gxf4 1-0 (la position est sans espoir pour les Noirs).

Citation

« La finalité de la vie humaine et le sens du bonheur consistent à donner le maximum de ce qu'on peut donner. Et comme j'ai senti, pour ainsi dire inconsciemment, que c'était aux échecs que je pouvais obtenir les plus grandes réussites, je suis devenu maître d'échecs[40]. »

Notes et Références

Œuvres d'Alekhine

  • Deux cent parties d'Échecs, 1908 – 1927, 2 tomes (1908–1923 et 1923–1927), Rouen, 1936 ; British Chess Magazine, 1973 et 1979 ; Payot, 1998
Le premier tome avait paru en 1926 sous le titre Mes meilleures Parties (1908–1923). Le deuxième tome contient toutes les parties du championnat du monde de 1927, mais aucune des parties jouées par Alekhine lors des les tournois de New York 1924 et New York 1927.
  • (en) My best Games of Chess, 1908 – 1923, Londres, Bell, 1927
Correspond au premier tome de Deux cent parties d'Échecs.
  • (de) Auf dem Wege zur Weltmeistershaft, Berlin, De Gruyter, 1932
    • (en) On the Road to the World Championship, trad. Feather et Ken Neat, Oxford, Pergamon, 1984
  • (en) My best games of chess, 1924 – 1937, Londres, Bell, 1939 ;
Livres de tournois et de matchs écrits par Alekhine
  • Hastings 1922 : (en) The Book of the Hastings International Masters' Chess Tournament, Londres, 1923
  • New York 1924 : (en) The Book of the New York International Chess Tournament, 1924, New York, 1925
  • (avec Max Euwe) Alekhine–Euwe 1926–1927
  • Kecskemét 1927 : (de) Das erste internationale Schachmeisterturnier in Keckskemét, 1928
  • New York 1927 : (de) Das New Yorker Schach-Turnier, 1927, Berlin et Leipzig, 1928
  • Londres 1932 : (en) Sixty Master Games Played in the London International Chess Tournament, 1932, Londres, Hollings, 1932
  • Zurich 1934
  • (avec Max Euwe) Alekhine–Euwe 1935
  • Nottingham 1936 : (en) The Book of the Nottingham International Chess Tournament, 1936, Londres, 1937
  • Euwe–Alekhine 1937 (avec des annotations de Max Euwe) : (en) The World's Chess Championship, 1937: Official Account of the Games, (édition de H. Golombek), Londres, Pitman, 1938 ; rééd. Londres, Batsford, 1993 ; Hardinge Simpole, 2002
Recueil de parties commentées par Alekhine
  • (en) Alekhine, 107 Great Chess Battles (1939–1945), edited and translated by E. G. Winter, Oxford University Press, 1980

Bibliographie

  • Gedeon Barcza, Laszlo Alfody et Jeno Kapu, Les Champions du monde du jeu d'échecs. Tome 1, de Morphy à Alekhine, Grasset et Fasquelle, 1985. ISBN 2-246-33411-X
  • Jacques Le Monnier, 75 parties d'Alekhine, Payot, 1973
  • (en) Leonard M. Skinner et Robert G. P. Verhoeven, Alexander Alekhine's Chess Games, 1902—1946, McFarland & Company, 1998
  • (en) Fred Reinfeld, 100 instructive Games of Alekhine (1905-1914), Dover, 1958
  • (en) C. H. O'Alexander, Alekhine's Best Games, 1938--1945, G. Bells and Sons, 1949 ; Batsford, 1989

Notes

  1. L. Alfödy, Les champions du monde d'échecs, tome 1, pp. 263-265.
  2. a, b et c Article de Edward Winter sur Chesshistory.com
  3. Alexander Münninghoff, Max Euwe, The Biography.
  4. Article de Edward Winter sur la mort d'Alekhine sur chesshistory.com
  5. Les détails de ce tournoi ne sont pas connus. Quatre victoires d'Alekhine nous sont parvenues.
  6. Tournoi 1re caégorie, Alekhine se qualifia pour le tournoi pan-russe amateur de Saint-Petersbourg qu'il remporta.
  7. Tournoi amateur pan-russe de 1909, Alekhine obtint le titre de maitre.
  8. disputé en août (+? -? =?)
  9. (novembre 1909-mars 1910)
  10. 17e congrès allemand, tournoi des maitres
  11. Tournoi première catégorie
  12. Congrès des maitres nordiques
  13. a et b Tournoi pan-russe des maitres
  14. a, b, c, d et e Tournoi quadrangulaire
  15. Tournoi anniversaire de la fédération néerlandaise (NSB)
  16. Match disputé à Paris et Londres, peu après le tournoi de Scheveningue
  17. Les deux joueurs purent disputer le tournoi des champions où participaient Lasker, Capablanca et Tarrasch.
  18. 19e congrès allemand, tournoi des maitres interrompu par la guerre alors que Alekhine menait avec un point d'avance sur Vidmar, et six rondes à disputer.
  19. Tournoi du club central de Moscou
  20. Tournoi triangulaire
  21. Olympiade pan-russe. Tournoi des maitres, fut considéré ultérieurement comme le premier championnat d'échecs d'URSS
  22. Bad Pistyan, Groupe A
  23. Tournoi du palais royal
  24. Amsterdam, Zutphen, La Haye, Rotterdam
  25. 50e tournoi anniversaire
  26. Premier du groupe préliminaire A (+7 =2) et deuxième de la finale (+1 =6) remportée par Nimzovitsch, premier au classement combiné.
  27. Taylor Kingston, Chess Cafe, chronique du 7 juillet 2010.
  28. Wiesbaden/Heidelberg/Berlin
  29. La Haye/Rotterdam/Amsterdam
  30. a et b Championnat international de Suisse
  31. Alekhine avait disputé auparavant un tournoi triangulaire d'entraînement à Berne ; les quatre joueurs marquèrent tous deux victoires et une défaite (+2 -1 =0).
  32. Championnat du monde disputé dans douze villes d'Allemagne.
  33. Tournoi jubilée ASB
  34. C. H. O'Alexander, Alekhine's Best Games, p. 11
  35. Tournoi quadrangulaire remporté par Euwe, disputé en juillet 1937, avant le championnat du monde, devant Bogolioubov et Sämisch, à Bad Nauheim, Stuttgart et Garmisch-Partenkirchen.
  36. Rey Rachid avait remporté quatre fois le championnat d'Espagne de 1929 à 1942.
  37. Lupi battit Alekhine. Les quatre autres places du tournoi étaient occupées par huit joueurs locaux qui formaient quatre groupes de deux joueurs qui se consultaient.
  38. Alekhine-Von Feldt Tarnopol 1916 sur ChessGames.com
  39. Alekhine-Marshall Baden-Baden 1925 sur ChessGames.com
  40. « Цель человеческой жизни и смысл счастья заключается в том, чтобы дать максимум того, что человек может дать. И так как я, так сказать, бессознательно почувствовал, что наибольших достижений я могу добиться в шахматах, - я стал шахматным маэстро. »

Liens externes


Précédé de :
José Raúl Capablanca
Champion du monde d'échecs
1927–1935
Suivi de :
Max Euwe
Précédé de :
Max Euwe
Champion du monde d'échecs
1937–1946
Suivi de :
Mikhaïl Botvinnik



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