Herpès

Herpès
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Herpès
Classification et ressources externes
Herpes(PHIL 1573 lores).jpg
Herpès labial sur la lèvre inférieure. La flèche indique le bouquet de vésicules.
CIM-10 A60., B00., G05.1, P35.2
CIM-9 054.0, 054.1, 054.2, 054.3, 771.2
DiseasesDB 5841 33021
eMedicine med/1006 
MeSH D006561

L'herpès est une maladie virale contagieuse responsable d'affection de la peau et des muqueuses caractérisée par une éruption vésiculeuse de boutons groupés.

L'herpès est une maladie considérée comme bénigne chez les sujets en bonne santé, mais peut se révéler très sérieuse chez les sujets présentant un déficit immunitaire, les nourrissons ou les femmes enceintes.

Cette maladie, vécue parfois péniblement, ne peut jamais être totalement guérie et impose donc au porteur de prendre des précautions, y compris en dehors des crises où il reste potentiellement contagieux.

Sommaire

Virus

  • Le virus de l'herpès, Herpes simplex virus (HSV), appartient à la famille Herpesviridae. Cette famille comprend aussi le virus de la varicelle et du zona, ainsi que le cytomégalovirus HHV-5, et le Virus d'Epstein-Barr. Comme tous les Herpesviridae, le virus de l'herpès est un virus à ADN double brin classé dans le Groupe I.
  • Le virus de l’herpès comprend deux types :
    • HSV-1 responsable de 95 % des herpès oro-faciaux, ainsi que bon nombre d'herpès neuro-méningé et ophtalmique. Selon les études il est aussi responsable de 20 à 40 % des herpès génitaux par contamination oro-génitale.
    • HSV-2 responsable principalement de l’herpès génital, mais aussi de 5 % des herpès oro-faciaux.
  • Les HSV sont des virus dermoneurotropes, comme le virus de la varicelle, malgré la réponse immunitaire de la primo infection, ils persistent la vie entière dans le ganglion de Gasser pour les manifestations oro-faciales et les ganglions sacrés pour les manifestations anales, génitale et fessières.

Épidémiologie

La contamination est strictement inter-humaine pour les deux types viraux[1].

En France, une étude HERPIMAX publiée en 2002 a porté sur un échantillon de 4412 personnes collecté en 1996 dans le cadre du programme SU.VI.MAX. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 67 % pour le HSV-1 et de 17,2 % pour le HSV-2[2].

En Australie, une étude publiée en 2006 a porté sur un échantillon de 4000 personnes collecté en 1999-2000 dans le cadre du programme AusDiab. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 75,7 % pour le HSV-1 et de 12,1 % pour le HSV-2[3].

Aux États-Unis, une étude publiée en 2006 a porté sur un échantillon de 11 508 personnes collecté en 1999-2004 dans le cadre du programme NHANES du National Center for Health Statistics. Cette étude a fait ressortir une séroprévalence moyenne dans la population de 57,7 % pour le HSV-1 et de 17,0 % pour le HSV-2[4]. En Mars 2010, le Center for National Deasease a indiqué que la prévalence du HSV-2 restait élevé (16,2 %) plus particulièrement chez les Afro-Américains (39,2 % de prévalence) et les femmes noires (48,0 % de prévalence)[5].

L'herpès est mal diagnostiqué, soit parce qu'il est asymptomatique, soit parce qu'il est confondu avec une mycose ou une irritation, soit parce que les patients n'arrivent pas à obtenir un rendez-vous suffisamment tôt chez leur médecin. Un tiers de la population adulte présenterait des symptômes de l'herpès, mais à peine un quart de ces personnes ont vu leur diagnostic confirmé par un médecin[6].

Physiopathologie

La pénétration du virus dans l'organisme se produit à l'occasion d'un contact avec un sujet infecté (même s'il n'y a pas de manifestations cutanées) : les virus pénètrent chez l'hôte lorsqu'il existe une brèche cutanéo-muqueuse, et vont se multiplier dans les cellules épithéliales où ils sont responsables d'une dégénérescence cellulaire avec ballonisation aspécifique. Ces mécanismes peuvent être à l'origine des manifestations de primo-infection herpétique. Dans un second temps, les virus vont rejoindre le ganglion nerveux correspondant à la zone infectée, par voie centripète, en «remontant» le long des nerfs sensitifs. Enfin, les récurrences herpétiques se produisent lorsque, en réponse à un stress physique ou psychique variable, les virus regagnent la peau pour s'y développer à nouveau. Ces épisodes sont plus ou moins fréquents d'un individu à l'autre, et d'intensité variable, mais fixes dans leur topographie.

Manifestations cliniques

Dans la moitié des cas, les manifestations cliniques de la primo-infection sont parfaitement asymptomatiques. Dans l'autre moitié, les manifestations sont la plupart du temps caractérisées par un bouquet de vésicules transparentes devenant rapidement jaunâtres et croûteuses avec des sensations de picotements, de brûlures ou de démangeaisons caractérisée.

Alors que les patients symptomatiques et asymptomatiques ont des taux d'excrétion virale identiques, on ne sait pas encore pourquoi la réactivation du virus a tendance à être asymptomatique chez certains individus et symptomatiques chez d'autres.

Pour les sujets symptomatiques, le nombre d'occurrences, c’est-à-dire de crises, varie selon les individus et dépend de trois facteurs :

  • la force du système immunitaire qui dépend notamment du stress, des menstruations, de l'exposition aux climats extrêmes ou d'autres maladies
  • l'âge après la primo infection : on assiste généralement à une baisse de la gravité et de la fréquence des récidives avec le temps
  • le type d'infection : le HSV-1 est principalement responsable de l'herpès labial, et le HSV-2 de l'herpès génital. Selon l'emplacement des lésions, on classe la fréquence des occurrences dans l'ordre suivant :
    • HSV-2 génital: répétitif la première année. Le nombre moyen d'occurrences dans l'année qui suit une primo-infection est de 4. 20 % des patients ont plus de 10 occurrences par an. Certains patients n'ont eu aucune occurrence[7],
    • HSV-1 labial: de une à six fois par an selon les individus,
    • HSV-1 génital: le nombre moyen d'occurrences dans l'année qui suit une primo-infection est faible. 40 % des patients n'ont eu aucune occurrence, 50% une à deux, et 10 % autant d'occurrences que les infections HSV-2 génitale[8],
    • HSV-2 labial: particulièrement rare.


Herpès labial

Infection orale sur la lèvre inférieure.

C'est le classique bouton de fièvre qui se transmet essentiellement par contact buccal.

La forme la plus connue est la forme labiale. Elle évolue via plusieurs stades :

  1. Signes préliminaires : démangeaisons, sensation d'existence d'un léger œdème, rougeurs...
  2. Apparition de papules : la lèvre gonfle localement (il arrive qu'une grosse partie de la lèvre gonfle durant quelques jours avant de se localiser) et rougit.
  3. Mûrissage des papules : les papules deviennent des cloques puis des vésicules transparentes contenant un liquide clair. Les vésicules finissent ensuite par éclater, libérant ainsi le liquide. À ce moment, le virus étant sorti, le risque de contamination est plus fort.
  4. Dessèchement : après leur éclatement, les vésicules laissent place à des plaies souvent douloureuses (brûlures) puis sèchent assez rapidement pour former des croûtes qui disparaissent en quelques jours.

Un accès d'herpès labial dure de 8 à 15 jours. L'affection est contagieuse en tous temps, mais plus encore lorsque les lésions sont encore présentes (y compris sous forme de croutes, qu'il ne faut pas toucher, qui peuvent saigner légèrement sans que cela ne soit visible).

Herpès génital

Article détaillé : Herpès génital.

Précautions de base à prendre

Des précautions d’hygiène sont indispensables pour limiter le risque de contamination, et doivent être respectées tant par les malades que par l'entourage, même en l'absence de crise visible. Ces précautions aident également à limiter le risque d'auto-inoculation, qui peut amener le virus dans des zones très sensibles (herpès génital ou oculaire, aux conséquences graves).

Ces mesures peuvent sembler lourdes au quotidien : elles restent pourtant le seul moyen d'éviter la maladie, qui peut dans certains cas avoir des conséquences dramatiques (aucun vaccin ou médicament n'éradiquant le virus). En effet, le simple bouton de fièvre peut évoluer vers des formes plus graves, par simple progression du virus, ou auto-contamination d'autres zones du corps. Beaucoup de gens ignorent ces précautions ou ne veulent pas les mettre en pratique, ce qui explique que le virus soit si répandu.
Certaines personnes sont plus à risque que d'autre : immunodéprimé, nouveau-né, femme enceinte, dermatite atopique. Toute personne atteinte, même si la maladie se limite pour le moment à de simples boutons de fièvre, est contaminée et doit prendre les précautions suivantes pour protéger son entourage :

  • se laver soigneusement et régulièrement les mains, surtout après tout contact avec la lésion (même sans gratter); le faire avec encore plus d'attention si on va toucher de la nourriture ou de la vaisselle, une autre personne ou ses affaires personnelles (particulièrement des affaires d'hygiène) bien que le virus ne conserve son pouvoir infectant que 2 heures sur un support sec,
  • éviter d'utiliser les objets ayant été en contact direct avec la salive ou la bouche d'une personne infectée,
  • éviter les rapports sexuels oro-genitaux pour ne pas transmettre un herpès labial au niveau génital,
  • séparer le linge de toilette,
  • ne pas se toucher les yeux (un geste machinal rapide suffit pour la transmission), et bien sûr, ne pas humecter ses lentilles de contact avec sa salive (risque très direct de contamination),
  • ne pas gratter les lésions, et plus généralement, ne jamais toucher la zone infectée,
  • si le geste est machinal, prendre l'habitude de ne plus toucher les lésions, et se nettoyer les mains (ongles compris) à chaque fois qu'on le fait,
  • maintenir les parties atteintes aussi propres et sèches que possible, et ne pas les serrer sous des vêtements trop près du corps,
  • éviter tout contact avec un nouveau-né (son système immunitaire est encore fragile),
  • en cas de bouton de fièvre (même débutant ou presque terminé), éviter d'embrasser, y compris sur les joues, et ce jusqu'à ce que les lésions soient complètement sèches.

Répercussions psychologiques

L'herpès génital est plus mal vécu que l'herpès labial, ce dernier pourtant beaucoup plus handicapant socialement. Sa localisation le place dans le folklore populaire comme maladie honteuse. Beaucoup de personnes infectées par l'herpès labial le vivent sans complexe alors qu'ils se sentent incommodés par les poussées d'herpès génital.

Moyens diagnostiques

Les moyens diagnostiques sont essentiellement utilisés en cas d'herpès génital. En cas d'herpès oro-facial l'examen clinique visuel est en général suffisant. Les examens de laboratoire sont de deux natures : par prélèvements de lésion, ou par prise de sang.

Prélèvements de lésions

Les lésions prélevées par un écouvillonnage appuyé peuvent être analysées par différentes techniques :

  • Par culture virale

C'est le moyen de référence mais elle doit être pratiquée par un laboratoire spécialisé, ce qui nécessite parfois le transport du prélèvement qui doit se faire dans les plus brefs délais et être maintenu réfrigéré ou congelé si le délai de transport dépasse 36 heures.
La sensibilité est comprise entre 60 et 100 % elle diminue en fonction de la zone prélevée et du temps écoulé entre l'apparition des vésicules et le prélèvement.
Un bon prélèvement doit être fait dans une vésicule fraîche au contenu non troublé, moins de 48h après son apparition.

C'est une technique rapide sa sensibilité est de 80 à 90 % et sa spécificité de 85 à 95 %

C'est une technique très rapide mais elle nécessite la lecture au microscope à fluorescence par un personnel spécialisé et averti. La sensibilité est de 75 à 100 % et la spécificité de 95 %.

Les délais sont plus long (24 à 48 heures) et nécessite un transport dans un laboratoire spécialisé.
C'est une technique très sensible et spécifique utilisable même sur un prélèvement de mauvaise qualité ou mal conservé.
Toutefois son coût élevé empêche son utilisation en routine.

  • Par cytodiagnostic de Tzanck

L'intérêt de cette ancienne technique est limité aux situations où une autre technique ne peut être utilisée. Elle est peu sensible (60 %) et peu spécifique car elle ne permet pas de distinguer l'herpès de la varicelle et du zona.

Sérologies

La sérologie herpétique est principalement indiquée si l’examen direct est négatif et en l’absence de lésions, ou pour établir le diagnostic du HSV-1 ou du HSV-2.

On distingue deux types de sérologies :

  • La sérologie non spécifique de type détecte les anticorps communs à HSV-1 et HSV-2. Elle présente d’excellentes spécificité et sensibilité. Elle révèle la présence d’anticorps IgG ou IgM dirigés contre l’un ou l’autre des deux virus et ne permet pas de spécifier le type de virus en cause.
  • La sérologie spécifique de type permet de distinguer les anticorps anti-HSV-1 et anti-HSV-2. Les trousses commercialisées présentent, selon la population étudiée, une sensibilité et une spécificité d’environ 90 à 100 %. Elle n’est pas inscrite à la nomenclature des actes de biologie médicale.

La sérologie spécifique de HSV-1 ne permet pas d’établir un diagnostic d’infection génitale ancienne à HSV-1. En revanche, une séropositivité pour HSV-2 permet généralement d’établir le diagnostic d’herpès génital à HSV-2[9].

Une réaction sérologique peut être négative alors que le sujet est atteint d'herpès car 1 à 3 mois sont nécessaires à la séroconversion.

Traitement du patient immunocompétent

Deux formes de traitements existent à ce jour autour de crèmes à appliquer ou de de médicaments antiviraux. Les traitements sont d’autant plus efficaces qu’ils sont administrés très précocement dès l’apparition des tous premiers signes. Plus le traitement antiviral sera pris tôt et plus celle-ci sera limitée en intensité et en durée. Les antiviraux empêchent le virus de se reproduire, et n’agissent que dans les cellules infectées par le virus.

Herpès labial

  • Personnes ayant moins de 6 récurrences par an.
    • Valaciclovir 500 mg (Zelitrex) 1 comprimé par jour pendant une durée de 6 mois minimum et 12 mois maximum après quoi le traitement doit être ré-évalué.
    • aciclovir crème à 5 % tube de 2 grammes (Zovirax) (Activir). Ce traitement peut être délivré sans ordonnance et n'est pas pris en charge par l'assurance maladie. Nota Bene : Les tubes de 10 grammes sont remboursés mais leur utilisation est limitée à l'herpès génital.
    • Ibacitabine gel à 1 % tube de 5 g (Cuterpes). Ce traitement peut être délivré sans ordonnance et n'est pas pris en charge par l'assurance maladie.
    • "Patchs" commercialisés en pharmacies. Ces pellicules transparentes imprégnées de principes actifs limitent les poussées si elles sont utilisées suffisamment tôt. Couvrant la zone infectées, elles limitent également (sans le supprimer) le risque de contamination ou d'auto-inoculation, mais elles ne dispensent pas pour autant des précautions d'hygiènes décrites plus haut dans l'article.
  • Personnes ayant moins de 6 récurrences par an mais de forme sévère.
    • Aciclovir 200 mg (Zovirax) 5 comprimés par jour à prise régulièrement espacées pendant une durée de 10 jours (primo-infection) ou de 5 jours (récurrences).
  • Les personnes souffrants d'au moins 6 récurrences par an peuvent bénéficier d'un traitement préventif oral sur prescription médicale et pris en charge par l'assurance maladie.
    • Aciclovir 200 mg (Zovirax) 2 comprimés par jour en une seule prise pendant une durée de 6 mois minimum et 12 mois maximum après quoi le traitement doit être réévalué.

Herpès génital

  • Traitement du premier épisode.
    • Valaciclovir 500 mg (Zelitrex) 1 comprimé par jour matin et soir pendant 10 jours.
    • Aciclovir 200 mg (Zovirax) 5 comprimés par jour à prise régulièrement espacées pendant une durée de 10 jours
  • traitement des récurrences, pour les personnes souffrant de moins de 6 récurrences par an.
    • Valaciclovir 500 mg (Zelitrex) 2 comprimés par jour en une prise pendant 5 jours.
    • Aciclovir 200 mg (Zovirax) 5 comprimés par jour à prise régulièrement espacées pendant une durée de 5 jours.
  • traitement des récurrences, pour les personnes souffrant de plus de 6 récurrences par an.
    • Valaciclovir 500 mg (Zelitrex) 1 comprimé par jour pendant une durée de 6 mois minimum et 12 mois maximum après quoi le traitement doit être ré-évalué.
    • Aciclovir 200 mg (Zovirax) 2 comprimés par jour en une seule prise pendant une durée de 6 mois minimum et 12 mois maximum après quoi le traitement doit être réévalué.

Nota bene : la crème Zovirax à 5 % tube de 10 grammes n'est plus conseillée par la conférence de consensus de Lyon.

Traitement de la femme enceinte

Voir l'article Herpès génital

Herpès génital

L'aciclovir (Zovirax) et le valaciclovir (Zelitrex) ont été utilisés chez la femme enceinte sans qu'aucune embryo-foetopathie ait été constatée.
Toutefois l'utilisation des antiviraux doit être restreinte au cas où un bénéfice est attendu pour la mère et/ou l'enfant.

  • Traitement du premier épisode.
    • Aciclovir 200mg (Zovirax) 5 comprimés par jour à prises régulièrement espacées, et cela pour une durée allant jusqu'au jour de l'accouchement. L'aciclovir reste le traitement de référence, car il est utilisé depuis plus longtemps que le valaciclovir.

Vaccin

Voir rubrique vaccin de l'article Herpès génital

Remèdes de grand-mère

  • L'application de vinaigre de cidre en compresses aurait la faculté de réduire les boutons de fièvre provoqués par l'herpès.
  • L'application de dentifrice (de préférence à base de plantes, pâte blanche) sur la zone des picotements ou du bouton apparent peut également empêcher l'apparition du bouton ou le dessécher plus rapidement.
  • L'application d'un glaçon sur le bouton de fièvre, herpès jusqu'à ce que le glaçon fonde dès le début des picotements empêche ou réduit les gonflements et picotements du bouton.
  • La glycyrrhizine, acide glycyrrhizique, principe actif de la réglisse, agirait aussi contre le virus de l'herpès[10]. On le trouve couramment en supermarché sous forme d'antésite, une base pour boisson contenant de la glycyrrhizine; cette boisson peut être appliquée directement sur la zone infectée. Elle permet de soulager la douleur grâce à un effet de fraîcheur tout en agissant contre le virus.
  • L'émodine aurait un effet anti-HSV[11]. L’émodine peut être extraite de diverses plantes dont la rhubarbe ornementale (Rheum palmatum) ou la renouée du Japon (Fallopia japonica ou Polygonum cuspidatum).
  • Le miel, par ailleurs connu pour son effet antiseptique, permettrait également, appliqué sur la zone de picotements, de prévenir ou de limiter la poussée d'herpès labial[réf. nécessaire]

.

  • On trouve également des formulations homéopathiques à prendre dès les premières sensations :
    • Vaccinotoxinum 9 CH : une prise toutes les 3 heures.
    • Rhus toxicodendron 5 CH : une prise toutes les heures.
    • Natrum muriaticum 9 CH : une prise toutes les heures.

Le Vaccinotoxinum 9 CH peut également être pris à titre préventif.

Notes

  1. Conférence de consensus : Prise en charge de l'herpès cutanéo-muqueux chez le sujet immunocompétent (manifestations oculaires exclues) Mercredi 7 novembre 2001 Espace Landowski - Boulogne ANAES
  2. Seroprevalence of HSV-1 and HSV-2 infection in the general French population
  3. Prevalence of infection with herpes simplex virus types 1 and 2 in Australia: a nationwide population based survey
  4. Trends in Herpes Simplex Virus Type 1 and Type 2 Seroprevalence in the United States
  5. CDC Analysis of National Herpes Prevalence
  6. Sondage effectué en 2005 par téléphone auprès de plus de 10 000 Français par l'Institut IPSOS pour l'Association Herpès
  7. ANAES, 2001
  8. Wald, New England Journal of Medicine, 1995
  9. Quelle place pour la sérologie herpétique dans l’herpès génital ? par Jean-Elie Malkin , La Presse Médicale, Volume 37, numéro 9, pages 1251-1260 (septembre 2008)
  10. Glycyrrhizin increases survival of mice with herpes simplex encephalitis
  11. The effect of Emodin; an anthraquinone derivative extracted from the roots of Rheum tanguticum; against Herpes Simplex Virus in vitro and in vivo

Annexes

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