Guerre des 6 jours

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Guerre des Six Jours

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La guerre des Six Jours (en hébreu : מלחמת ששת הימים, translittération Milkhemet Sheshet HaYamim, en arabe حرب الأيام الستة, translittération ḥarb al-ʾayyām as-sittah) est une guerre qui opposa, du 5 juin au 10 juin 1967, Israël à une coalition (la Ligue arabe) formée par l'Égypte, la Jordanie, la Syrie et l'Irak. Des troupes et du matériel (chars et avions) furent également envoyés, respectivement par le Liban et l'Algérie.

Cette guerre fut déclenchée comme une « attaque préventive » d'Israël contre ses voisins arabes, à la suite du blocus du détroit de Tiran aux navires israéliens par l'Egypte le 23 mai 1967 (les Israéliens avaient préalablement annoncé qu'ils considéreraient cet acte comme un casus belli)[1]. Au soir de la première journée de guerre, la moitié de l'aviation arabe était détruite. Et au soir du sixième jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites. Les chars de Tsahal bousculèrent leurs adversaires sur tous les fronts. En moins d'une semaine, l'État hébreu tripla sa superficie : l'Egypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fut amputée du plateau de Golan et la Jordanie de la Cisjordanie et Jérusalem-Est.

Plus symbolique encore de la défaite arabe fut la prise de la vieille ville de Jérusalem. La cité des 3 religions du Livre devint dès lors la capitale d'Israël, sans la reconnaissance de la plus grande partie de la communauté internationale.

Les résultats de cette guerre, épisode du conflit israélo-arabe, influencent encore aujourd'hui la géopolitique de la région. En particulier, certains territoires annexés sont toujours occupés par Israël en 2009.

Sommaire

Résumé

En mai 1967, l'Égypte qui procède à d'importants mouvements de troupes dans le désert du Sinaï, exige le départ des forces de maintien de l'ordre de l'ONU qui s'y trouvent depuis 1957 et signe une alliance militaire avec la Jordanie. Elle impose aussi le blocus du détroit de Tiran qui donne accès au port israélien d'Eilat. Israël décide de lancer une attaque préventive (5 juin 1967) contre l'Égypte au sud, suivie d'une contre-offensive à l'intervention jordanienne à l'est et de l'expulsion des forces syriennes du plateau du Golan au nord.

Après six jours de combats, de nouvelles lignes de cessez-le-feu remplacent les anciennes, la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza et le plateau du Golan passant sous contrôle israélien.  ; la navigation des navires israéliens par le détroit de Tiran est désormais assurée et Jérusalem, qui était divisée entre Israël et la Jordanie depuis 1949, passe entièrement sous contrôle israélien, suite à la conquête de Jérusalem-Est.

À l'issue de la guerre des Six Jours, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la Résolution 242 (1967) qui réclame la fin immédiate de l'occupation militaire. Cette résolution, fréquemment invoquée depuis, reste encore inappliquée. Elle ne précise toutefois pas comment devraient être restitués les territoires dont elle demande l'évacuation par Israël, les territoires aujourd'hui dits « palestiniens » étant avant 1967 sous contrôle jordanien ou égyptien.

Situation géostratégique précédant le conflit (1956 – 1967)

La précédente guerre israélo-arabe de 1956 lors de la Crise du canal de Suez s'était soldée par une défaite militaire mais une victoire politique capitale pour l'Égypte. À la suite du renoncement des États-Unis (sous les pressions française et britannique) à supporter financièrement la construction du Barrage d'Assouan, le président égyptien, Gamal Abdel Nasser avait nationalisé le Canal de Suez en 1956. Les puissances coloniales de France et du Royaume-Uni avaient alors soutenu ensemble une attaque israélienne dans le Sinaï jusqu'au Canal de Suez. Mais la condamnation fut unanime dans le monde. Les États-Unis, l'Union soviétique et l'ONU s'accordèrent sur le retrait israélien et l'URSS menaça même Paris et Londres d'une frappe nucléaire.

Le succès de Nasser avait donc été d'obtenir cette pression diplomatique des États-Unis et de l'Union soviétique pour pousser Israël à se retirer de la totalité du Sinaï. En échange, Israël obtint le maintien de Casques Bleus de l'ONU dans le Sinaï pour veiller à garder cette frontière démilitarisée. L'Égypte avait également accepté de mettre un terme à la guérilla menée sur le sol israélien. Ainsi, la frontière israélo-égyptienne put connaître une période de calme sans précédent depuis 1948.

Aucun pays arabe n'avait pourtant reconnu l'existence de l'État d'Israël, mais la région était dans un équilibre incertain depuis 1956, maintenu davantage par la compétition entre Égypte, Syrie et Jordanie que par une résolution réelle des problèmes. En pleine Guerre froide, l'Égypte et la Syrie étaient désormais alliés de l'URSS de Nikita Khrouchtchev et du Bloc de l'Est tandis que la Jordanie était soutenue par les Occidentaux.

Plusieurs années après le conflit, Israël construisit un réseau de transport de l'eau au niveau national. En réponse, la Syrie initia un plan de détournement des eaux de certaines rivières (Dan/Baniyas) afin qu'elles contournent le territoire israélien et passent plutôt par la Jordanie avant de rejoindre le fleuve du Jourdain. De plus, la Syrie encouragea certaines attaques passant par le territoire jordanien contre Israël (au désarroi du roi Hussein). Des attaques à l'artillerie lourde, depuis les hauteurs du Golan, se répétèrent aussi contre les civils israéliens du nord-est de la Galilée. Certains avancent que ces tirs faisaient suite à des provocations israéliennes et à des incursions dans la zone démilitarisée de la frontière. Malgré le bombardement par Israël des voies de détournement de l'eau en 1964, la frontière israélo-syrienne resta le théâtre de tensions permanentes.

En 1966, l'Égypte et la Syrie signèrent une alliance militaire qui les engageait réciproquement dans le cas d'une guerre impliquant l'un des deux pays. Le 7 avril 1967, un incident mineur à la frontière israélo-syrienne se transforma rapidement en une bataille aérienne de grande échelle au-dessus du Golan. Le résultat fut la destruction de sept Mig-21 syriens et le survol menaçant des avions de Tsahal au-dessus de Damas. Les incidents frontaliers se multiplièrent et nombre de leaders arabes politiques et militaires appelèrent à la fin des représailles israéliennes. L'Égypte, Nasser toujours en quête d'une position centrale dans le monde arabe, surenchérit par la déclaration selon laquelle il prévoyait de remilitariser le Sinaï. La Syrie encouragea l'Égypte dans ce sens, mais ne se prépara pas immédiatement à l'éventualité d'un nouveau conflit. L'Union soviétique soutint les besoins militaires des pays arabes. On apprit plus tard qu'un rapport soviétique du 13 mai avait prétendu que les troupes israéliennes se regroupaient le long de la frontière syrienne alors qu'il n'en était rien.

Le 17 mai 1967, Nasser exigea le retrait des forces d'interposition de l'ONU du Sinaï et le Secrétaire-Général de l'ONU, U Thant, suivit cette requête. L'ONU demanda à déplacer ses troupes sur le territoire israélien mais Israël refusa ce redéploiement qui aurait constitué une brèche dans l'accord de cessez-le-feu précédent. Nasser concentra des troupes et des chars d'assaut sur la frontière avec Israël. Le 23 mai, l'Égypte bloqua l'accès au détroit de Tiran aux navires israéliens (route du sud essentielle à l'approvisionnement des israéliens en pétrole et blocus du port d'Eilat), ce qui était sans précédent depuis les accords internationaux sur les droits de passage dans le détroit, signés en 1957 par 17 puissances maritimes. Israël considéra cela comme un casus belli. La tension dans la région glissait d'un relatif statu quo vers une guerre régionale.

Les quelques réticences à entrer en guerre du roi Hussein qui craignait le Panarabisme de Nasser furent vite effacées par les nombreux partisans de la guerre en Jordanie. Le 30 mai, l'Égypte signait avec la Jordanie un traité de défense mutuelle, qui s'ajoutait à l'alliance militaire déjà en place avec la Syrie. Le Président Nasser déclara : « notre objectif sera la destruction d'Israël. Le peuple arabe veut se battre. » Plusieurs jours plus tard, les forces jordaniennes étaient commandées par un général égyptien. Israël appela de nombreuses fois la Jordanie à éviter les hostilités, mais Hussein était face à un dilemme : partir en guerre et risquer le contre-coup d'une réponse israélienne ou rester neutre et risquer une insurrection au sein de son peuple.

Le gouvernement d'Israël était soucieux de savoir si la Jordanie serait impliquée dans le conflit pressenti, car une attaque depuis la Cisjordanie (sous contrôle jordanien depuis 1949) aurait pu couper le pays en deux très rapidement. Toutefois, l'armée jordanienne ne semblait pas capable d'une telle manœuvre et la Jordanie avait plutôt jusque-là été le terrain d'opérations menées par les autres pays arabes. De plus, plusieurs états éloignés commencèrent à mobiliser leurs armées, notamment l'Irak, le Soudan, le Koweït et l'Algérie.

En Israël, certains voyaient, dans l'éventualité d'un nouveau conflit, une occasion d'assurer l'intégrité du pays en établissant des zones tampons. En effet, comme Menahem Begin l'admit en 1982, Nasser n'a pas choisi d'attaquer Israël, Israël a choisi d'attaquer Nasser. Selon le journaliste Mike Shuster, Israël « était encerclé par des états arabes décidés à le détruire. L'Égypte était dirigée par Gamal Abdel Nasser, un nationaliste provocateur dont l'armée était la plus puissante des pays arabes du Moyen-Orient. La Syrie était gouvernée par le radical parti Baas qui préparait en permanence des menaces pour pousser Israël à la mer. » L'élite israélienne, dans la situation de blocus du détroit au sud et de mobilisation égyptienne dans le Sinaï et étant donné l'état d'embourbement des États-Unis au Viêt Nam, jugea que, si des dispositions militaires pouvaient apparaître non souhaitables, elles pourraient néanmoins être nécessaires. Dans le camp égyptien, Nasser, fort du soutien syrien et du contrôle militaire des forces jordaniennes que lui attribuait l'alliance signée le 30 mai, se faisait la même réflexion. Il estimait qu'Israël se soucierait de l'opinion publique internationale et n'attaquerait donc pas en premier. En même temps, le blocus du détroit du sud fragilisait de plus en plus l'économie et l'armée israélienne, et Nasser estimait que son armée pourrait facilement repousser une première attaque déclenchée par les Israéliens, puis aurait suffisamment de forces pour couper Israël en deux. Certains de ses commandants pensaient le contraire, sachant qu'un tiers des troupes égyptiennes était impliqué dans la guerre civile au Yémen et que les moyens de communication et de ravitaillement égyptiens n'étaient pas en bon état. Nasser continua néanmoins à augmenter le niveau de mobilisation en Égypte, en Syrie et en Jordanie pour mettre Israël sous pression.

Israël tenta d'empêcher le blocage du détroit par des voies diplomatiques. Notamment, elle se tourna vers les États-Unis et le Royaume-Uni qui avaient garanti en 1957 qu'ils seraient capables d'ouvrir le détroit de Tiran si besoin était. Elle se tourna même vers le général de Gaulle qui avait déclaré que "1967 n'est pas 1957", dans le cadre de la nouvelle politique arabe de la France. Toutes les demandes israéliennes pour éviter le conflit furent sans réponse, menaçant l'avenir du pays. Les Israéliens dénoncèrent le blocus comme étant une action correspondant aux critères internationaux d'acte de guerre.

D'après l'historien israélien Michael Oren, ce fut la première fois que le « téléphone rouge » reliant la Maison Blanche au Kremlin fut utilisé pendant la guerre froide. Le 26 mai, le Ministre israélien des Affaires Étrangères, Abba Eban, se rendit à Washington pour connaître la position du Gouvernement américain dans l'éventualité d'une guerre. À peine arrivé, il lui fut secrètement annoncé par le gouvernement israélien que des informations révélant le plan d'une attaque syro-égyptienne dans les 48 prochaines heures avaient été obtenues. Eban en informa le Président Johnson et ses conseillers, qui le renvoyèrent en précisant que les positions égyptiennes dans le Sinaï n'étaient que défensives et que les services d'espionnage américains n'avaient pas reçu d'informations corroborant l'annonce de cette opération. Toutefois, Johnson entra en contact avec Alexeï Kossyguine au Kremlin pour demander à l'URSS d'empêcher ses protégés du Proche-Orient d'attaquer Israël pour éviter une crise mondiale. L'ambassadeur soviétique au Caire, Dimitri Pojidaev, lut une lettre de Kossyguine à Nasser qui le prévenait qu'en cas d'attaque dans les 48 heures, l'URSS ne le soutiendrait pas. Le ministre égyptien de la défense, Abdel Hakim Amer, annonça alors au général Mahmud Sidqi que l'opération était annulée[2].

Les leaders israéliens décidèrent qu'en l'absence de réaction américaine et de l'ONU, Israël se devait d'agir. Le 1er juin, Moshe Dayan fut nommé Ministre de la Défense. Le 3 juin, le cabinet du Président américain Johnson fit un constat ambigu : Israël continue ses plans de guerre. L'attaque israélienne contre l'Égypte survint le 5 juin et démarra une guerre-éclair.

La guerre

L'attaque d'Israël

La plus grande force aérienne des armées arabes était en Égypte. Leurs avions étaient tous récents et de conception soviétique. Ils possédaient également 45 bombardiers moyens TU-16 capables d'attaquer des cibles civiles ou militaires israéliennes. Toutefois, les infrastructures défensives égyptiennes étaient relativement faibles et ils ne disposaient pas non plus de bunkers pour protéger leur aviation en cas d'attaque.

Le lundi 5 juin 1967 à 7h45, survolant la Méditerranée à très basse altitude pour éviter les radars, l'aviation israélienne attaqua l'Égypte où la plupart des avions de chasse et leurs pilotes étaient encore au sol comme les services secrets israéliens l'avaient prévu. En 500 sorties, Israël détruisit 309 des 340 avions militaires égyptiens. Cela représentait un succès au-delà des espérances des stratèges israéliens, qui avaient élaboré ce plan depuis longtemps. Les pertes israéliennes furent de 19 appareils, pour des causes techniques principalement. Cela eut pour conséquence une supériorité aérienne totale de l'aviation israélienne durant tout le conflit, supériorité dont dépendit en grande partie la victoire écrasante d'Israël.

La situation en Égypte et en Israël au soir du premier jour

L'Égypte vit depuis longtemps sous la censure et la propagande pour mobiliser l'opinion arabe. Au soir du premier jour, alors que la situation des troupes égyptiennes est catastrophique, la radio diffuse l'annonce de grandes victoires et insiste sur le fait que des avions israéliens ont été abattus. Le peuple est en fête, surtout au Caire où les gens descendent dans les rues fêter une victoire qu'ils croient acquise. Nasser n'apprend que tard dans la soirée par un coup de fil de son chef d'état-major que son armée est en déroute. Nasser est anéanti, mais choisit à contrecœur de ne rien révéler au peuple. En Israël, la radio israélienne diffuse seulement l'annonce du début des combats, sans dire les vainqueurs. La seule chaîne de télévision en Israël étant égyptienne, la population croit à un désastre.

La frontière entre l'Egypte et Israël aux environs de Eilat, en 2008

Bande de Gaza et péninsule du Sinaï

Profitant de l'avantage acquis par l'aviation, l'armée de terre israélienne attaqua les forces égyptiennes stationnées dans le Sinaï. Privées de soutien aérien, celles-ci ne furent non seulement pas capable de faire face, mais les officiers supérieurs ne purent coordonner une retraite en ordre. Les jours suivants, l'armée israélienne conquit facilement le désert du Sinaï.

Le 8 juin, l'Égypte accepte le cessez-le-feu.

Cisjordanie

Suite de la guerre : dégagement par les Israéliens de l'esplanade devant le Mur occidental à Jérusalem en juillet 1967

Le premier jour de guerre était un désastre pour l'armée égyptienne, mais la radio diffusait des annonces de victoire. Au contraire, les communiqués de l'armée israélienne disaient seulement que des combats avaient été engagés. Israël brouillant les communications, le roi Hussein de Jordanie tout comme le général (égyptien) de ses armées croyaient à la victoire de l'Égypte. L'armée jordanienne se mit à bombarder Israël et occupa le quartier général des Nations Unies à Jérusalem le 5 juin. Le ministre de la défense israélien Moshe Dayan, au vu de la facilité qu'avaient ses troupes au Sinaï, rappela des forces à Jérusalem. L'aviation israélienne détruisit celle de la Jordanie, tandis que les parachutistes israéliens encerclaient puis prenaient le contrôle de tout Jérusalem et de toute la rive occidentale du Jourdain le 7 juin.

Historique de la frontière sur le plateau du Golan

Le cessez-le-feu israélo-jordanien prend effet le 7 juin au soir.

Plateau du Golan

Jusqu'au 9 juin, les combats sur la frontière Syro-israelienne s'étaient limités à des bombardements. Mais le 9 juin, après avoir intercepté un télégramme qui le convainc que les soviétiques n'ont pas l'intention d'intervenir, Moshe Dayan décide de lancer l'armée israelienne à la conquête du plateau du Golan. Ce plateau représente une hauteur stratégique importante pour Israël. La Syrie étant un allié de l'Union Soviètique, l'armée israélienne n'a que quelques heures pour avancer avant de se voir imposer un cessez-le-feu par l'URSS et les États-Unis. Et c'est ce qui arrive en effet, les deux super puissances imposent un cessez-le feu à la Syrie et à Israel dès le lendemain. Le cessez-le-feu israélo-syrien prend effet le 10 juin au soir, mettant fin à la guerre [3], après que les Israéliens eurent conquis le plateau du Golan.

Batailles en mer et dans les airs

La situation après le conflit

Le conflit de juin 1967 n'a pas seulement été marqué par la victoire de l'armée israélienne sur les forces militaires égypto-syro-jordaniennes. Il a provoqué la chute de l'arabisme au profit de l'islamisme au Proche-Orient ; et la contestation du sionisme par un fondamentalisme biblique en Israël.

Discrédité, l'arabisme sombre avec les armées arabes ; bientôt, l'islamisme, le pétrole et la résistance palestinienne seront le moteur du monde arabe.

Conclusion des hostilités

La Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies du 22 novembre 1967 exigeait « l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient » (« Middle-East » dans le texte en anglais).

Nouvelle guerre d'usure

Les pays arabes adoptent la résolution de Khartoum en septembre 1967, définissant une ligne de conduite commune. À partir du début de l'année 1969, de nouveaux combats eurent lieu entre l'Égypte et Israël le long du Canal de Suez. Les Égyptiens s'appuyaient sur l'utilisation de l'artillerie dans des opérations de type soviétiques. Les avions israéliens faisaient des incursions poussées en Égypte. Les États-Unis parvinrent à mettre un terme à ces hostilités en août 1970 mais malgré leurs efforts dans les négociations, ils n'obtinrent ni une réouverture du Canal de Suez ni un désengagement militaire. Cette guerre d'usure constitua une transition avant la Guerre du Kippour, en octobre 1973.

Notes et références

  1. Modifications des frontières d'Israël, page 5, Ministère des affaires étrangères israélien. Consulté le 18 novembre 2007
  2. Event Archive: Michael Oren - Commonwealth Club
  3. (en)Six-Day War, Microsoft Encarta

Bibliographie

Liens externes

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