- Gamal Abdel Nasser
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Gamal Abdel Nasser
جمال عبد الناصرMandats 64e Premier ministre égyptien 25 février 1954 – 8 mars 1954 Président Mohammed Naguib Prédécesseur Mohammed Naguib Successeur Mohammed Naguib 66e Premier ministre égyptien 18 avril 1954 – 1er février 1958 Président Mohammed Naguib Prédécesseur Mohammed Naguib Successeur Ali Sabri 2e président de la République d'Égypte 23 juin 1956 – 10 septembre 1970 Vice-président Anouar el-Sadate
Ali Sabri
Zakaria Mohieddin
Hussein el-Shafei
Kamal el-Din Hussein
Abdel Hakim Amer
Abdel Latif Boghdadi
Akram HouraniPrédécesseur Mohammed Naguib Successeur Anouar el-Sadate 1er président de la République arabe unie 1er février 1958 – 29 septembre 1961 Prédécesseur Fonction créée Successeur Anouar el-Sadate 2e Secrétaire général
du Mouvement des non-alignés10 octobre 1964 – Prédécesseur Josip Broz Tito Successeur Kenneth Kaunda Biographie Nom de naissance Gamal Abdel Nasser Hussein Date de naissance 15 janvier 1918 Lieu de naissance Alexandrie Date de décès 28 septembre 1970 (à 52 ans) Lieu de décès Le Caire Parti politique Union socialiste arabe Conjoint Tahia Kazem Enfants Hoda Abdel Nasser
Mona Abdel Nasser
Khalid Abdel Nasser
Abdel Hamid Abdel Nasser
Abdel Hakim Abdel NasserProfession Militaire Religion Islam sunnite Résidence Palais d'Abedin
Premiers ministres égyptiens
Présidents de la République arabe d'Égyptemodifier Gamal Abdel Nasser (en arabe جمال عبد الناصر) — traditionnellement transcrit Jamāl Abd al-Nāssir par les arabisants — (15 janvier 1918 à Alexandrie – 28 septembre 1970) fut le deuxième président de la République d'Égypte après Mohammed Naguib. Il est à l'origine de l'idéologie nassérienne, et peut être considéré comme l'un des principaux dirigeants politiques arabes de l'histoire moderne.
Sommaire
Jeunesse
Ce fils de fonctionnaire des postes est né à Alexandrie en 1918. Il a passé une partie de son enfance avec un de ses oncles révolutionnaire vivant au Caire. À l'âge de 16 ans, il a été incarcéré après des combats de rues entre un mouvement indépendantiste égyptien, El Fatat (Jeune Égypte) et la police. Il est devient par la suite membre de ce groupe. Jeune officier nationaliste, il assiste en 1936, avec une délégation égyptienne, au congrès du parti Nazi à Nuremberg.
Actif dans des groupes égyptiens contre la domination étrangère, il participe à la guerre israélo-arabe de 1948-1949 ; il est blessé à l'épaule par un tireur isolé et pendant plusieurs mois, à la fin de la guerre il est bloqué avec ses hommes dans la poche de Faluja en Palestine. Lorsqu'un cessez-le-feu est obtenu il est autorisé à retourner en Égypte.
Il est l'architecte de la station de radio La voix des Arabes.
Président de la nouvelle république
Le lieutenant-colonel Nasser fonda et prit la tête du Mouvement des officiers libres, un groupe de jeunes militaires qui avaient pour but de renverser le roi Farouk. Le 23 juillet 1952, par un coup d'État militaire, ils chassèrent le roi Farouk Ier du pouvoir, et proclamèrent la république un an plus tard, mettant ainsi fin au Royaume d'Égypte.
Le pays fut alors gouverné par un conseil révolutionnaire réunissant onze officiers sous l'autorité de Nasser. Celui-ci, également ministre de l'intérieur, était considéré comme le véritable instigateur du coup d'État. Au début de l'année1954, il fit arrêter le général Mohammed Naguib, dirigeant du pays, en l'accusant de soutenir la confrérie des Frères musulmans. Il devint premier ministre le 25 février 1954. Deux ans plus tard, à l’élection présidentielle du 23 juin 1956, étant le seul candidat en lice, il devint président de la République d'Égypte.
Nasser centralise l'État égyptien, il fait augmenter les pouvoirs du président de la république, il nationalise l'industrie, procède à une réforme agraire, et met en œuvre de grands projets de travaux public, comme le barrage d'Assouan.
La tendance de Nasser à la manipulation dramatique de la politique fut mise en exergue par une mise en scène de la tentative du 26 octobre 1954 de son assassinat[1]. Pendant qu'il faisait un discours, Mahmoud Abd al-Latif, un supposé membre des Frères musulmans, tira huit balles vers lui. Bien qu'à courte distance tous les tirs échouèrent. Nasser continua à parler en disant : « Laissons-les tuer Nasser. Il n'est qu'un parmi beaucoup. Mes chers concitoyens restez où vous êtes. Je ne suis pas mort. Je suis vivant, et même si je meurs vous êtes tous Gamal Abdel Nasser ». Ce sens de l'à-propos et l'absence de réaction des gardes du corps font penser que cela était un faux attentat. Pour autant la plupart des études sérieuses sur le sujet ainsi que l'audition du discours de Nasser après l'attentat laissent peu de doutes sur la réalité de la tentative d'assassinat. Jean Lacouture ayant assisté à la scène a témoigné de la véracité de cette tentative[2]. Il utilisa l'angoisse nationale pour lancer une répression visant à l'éradication des Frères musulmans.
Nasser participa du 18 au 24 avril 1955 à la conférence de Bandung qui fut le point de départ du processus devant aboutir à la création du Mouvement des non-alignés. En s'y rendant, il fit étape en Birmanie ou il rencontra le ministre des Affaires Chinois Zhou Enlai. Au cours de l'entretien, il demanda à son interlocuteur de sonder l'URSS pour savoir si elle serait disposée à lui vendre des armes. Le 19 mai l'ambassadeur soviétique au Caire lui fait part de l'accord de son pays. Fort de ce succès, Nasser se tourne vers les États-Unis en indiquant que s'ils n'acceptent pas de lui vendre des armes il ira voir ailleurs. L'administration Eisenhower donne un accord de principe, mais demeure un problème, l'Égypte n'a pas les devises pour payer alors que les soviétiques acceptent d'être payé en coton. Finalement, le 27 septembre 1955 Nasser annonce publiquement le contrat d'armement avec l'URSS[3].
Le 16 mai 1956 l'Égypte reconnait la Chine populaire. Il s'agit pour Nasser de disposer potentiellement d'un autre fournisseur d'armes au cas où l'URSS, qui vient de faire savoir qu'elle souhaitait être partie prenante du règlement du conflit du Proche-Orient, déciderait d'interrompre ses livraisons pour se mettre en position de garantir un règlement de paix. C'est aussi une contre-partie au fait que depuis la conférence de Bandung la Chine s'est diplomatiquement alignée sur les positions arabes[4].
Crise du canal de Suez
Article détaillé : Crise du canal de Suez.En dépit de bonnes relations initiales avec les pouvoirs occidentaux, Nasser commença graduellement à perdre leurs faveurs et se tourna de plus en plus vers le bloc soviétique. Le 16 janvier 1956, Nasser fit le vœu de reconquérir l' ancienne Palestine et à l'été 1956 il annonça la nationalisation du canal de Suez, ce qui allait directement contre les intérêts du Royaume-Uni et de la France qui co-géraient le canal. Le gouvernement français y vit également l'occasion de porter un coup à la puissance qui était le principal soutien des rebelles d'Algérie. Une intervention militaire franco-anglaise contre l'Égypte fut décidée dès le début d'août 1956. La France et le Royaume-Uni profitèrent d'un contexte international favorable pour lancer l'opération : élection présidentielle aux États-Unis, l'URSS en prise avec la Pologne et la Hongrie. À la mi-octobre, un accord secret visant à mettre au point un scénario d'intervention est passé entre le président français et le premier ministre israélien. Israël enclencha le conflit contre l'Égypte le 29 octobre. Le 30 octobre les armées franco-anglaises passèrent à l'action.
Cependant sous la pression de l'Union Soviétique qui menaça d'utiliser sa bombe atomique et le manque de soutien des États-Unis, ils furent obligés de retirer leurs troupes d'Égypte. Israël obtint la fin des raids de fedayins contre son retrait de la péninsule du Sinaï. Globalement ce fut une victoire pour Nasser qui devint un héros pour les Arabes. De plus, fait marquant de ce conflit, c'est la première fois que les casques bleus seront utilisés pour apaiser un conflit. Cette nouvelle force internationale sera mise de l'avant sous les pressions de Lester B. Pearson, secrétaire d'État aux Affaires extérieures du Canada, le comité Nobel affirmera qu'il avait « sauvé le monde ».
Nasser, leader arabe
Nasser inspire les nationalistes dans tout le monde arabe, et des partis nasséristes voués à l'unité arabe sont rapidement créés. Nasser devient le chef de file du monde arabe, il représente alors une nouvelle ère au Moyen-Orient.
Il suit une politique panarabe, qui a favorisé la confrontation entre les états arabes et les états occidentaux, demandant à ce que les ressources du monde arabe servent les intérêts du peuple arabe et non l'intérêt des occidentaux présenté par l'état comme impérialiste.
En 1958 les militaires égyptiens et syriens demandent au président Nasser la fusion entre ces deux pays. Nasser est surpris de cette demande soudaine et accepte la fusion. La Syrie et l'Égypte fusionnent pour former la République arabe unie et essayent d'y inclure le Yémen. L'union est dissoute en 1961, les bureaucrates et les officiers égyptiens avaient des pratiques autoritaires, et la police secrète a durement réprimé les frères musulmans, et le parti communiste syrien.
L'Égypte continue à utiliser le nom jusqu'en 1971. Pour tenter d'obtenir le Yémen, des opérations militaires, y compris l'utilisation d'armes chimiques, furent entreprises dans le nord du Yémen.
De plus, Nasser est l'une des figures historiques de l'émergence du Tiers-Monde, une troisième force politique face aux deux blocs que sont le bloc occidental et le bloc soviétique. Nasser est l'un des principaux interlocuteurs à la conférence de Bandung en avril 1955, représentant en compagnie de Nehru et Tito du mouvement des non-alignés, il se présente comme l'un des leaders des pays issus de la décolonisation. Il met notamment en garde les pays ayant acquis fraichement leur indépendance contre une nouvelle forme de colonisation économique que ce soit par l'occident ou par le bloc soviétique. L'un de ses grands travaux plus tard sera la nationalisation du canal de Suez afin d'entraver cette nouvelle forme de colonisation.
Guerre des Six-Jours
Article détaillé : Guerre des Six Jours.Nasser veut obtenir le rétablissement des droits du peuple palestinien. Il remilitarise le Sinaï a l'encontre des accords de 1956, et demande à la Force de secours des nations unies de quitter la péninsule. Nasser concentre des troupes et des chars d'assaut sur la frontière avec Israël.
Le 23 mai 1967, l'Égypte bloque l'accès au détroit de Tiran aux navires israéliens (route du sud essentielle à l'approvisionnement des Israéliens en pétrole et blocus du port d'Eilat), ce qui était sans précédent depuis les accords internationaux sur les droits de passage dans le détroit, signés en 1957 par 17 puissances maritimes. Israël considère cela comme un casus belli. La tension dans la région glissait d'un relatif statu quo vers une guerre régionale.
Nasser conclut des accords militaires avec la Jordanie et la Syrie. Il déclare dans un discours : « Notre objectif sera la destruction d'Israël. Le peuple arabe veut se battre. »
Israël attaque l'Égypte sans déclaration de guerre et bombarde les aérodromes et les bases militaires égyptiennes. Puis Israël occupe le Sinaï et gagne la guerre.
Le 9 juin, Nasser s'adresse à la population égyptienne : qualifiant la défaite militaire de revers, il rend hommage aux pays arabes qui ont combattu, remercie la France et l'URSS pour leur attitude au Conseil de Sécurité et endosse la responsabilité de la défaite annonçant, en conséquence, sa démission de toutes ses fonctions publiques. A l'issue de son discours, des manifestations de rue se produisent, qui selon l'ambassadeur de France ont un caractère spontané, lui demandant de rester au pouvoir. Le soir, le vice-président, Zakaria Mohieddin, annonce son refus d'assumer la succession. Finalement, le lendemain, Nasser retire sa démission[5]. Mais entre temps, les principaux chefs du régime ont suivi son exemple à l'image du maréchal Abdel Hakim Amer, commandant en chef des armées égyptiennes. Après le retour de Nasser, le maréchal va chercher à reprendre sa place malgré l'opposition de ce dernier. En août, il est mis en résidence surveillée, tout comme 50 officiers qui lui sont fidèles. La crise se conclut le 14 septembre par le suicide du maréchal Amer[6].
La guerre d'usure
Nasser cherche dès lors, à récupérer les territoires égyptiens occupés, en s'appuyant sur l'URSS, par une combinaison d'actions militaires et d'initiatives diplomatiques. Le 21 juin 1967, Nikolaï Podgorny, président du Præsidium du Soviet suprême, est reçu au Caire. Le président égyptien demande immédiatement une aide en matière de défense aérienne, la fourniture de conseillers militaires et décide d'ouvrir tous les ports de son pays à la marine soviétique qui ne dispose plus de bases en Méditerranée depuis la rupture avec l'Albanie. Podgorny s'empresse de donner satisfaction à son hôte[6].
Fort de cet appui, il organise une « guerre d'usure » en 1969-1970 qui prélude à l'attaque égyptienne de 1973 contre Israël (guerre du Kippour) par Sadate son successeur.
Mort et funérailles
Nasser meurt d'une crise cardiaque quelques semaines après la fin de la guerre d'usure, le 28 septembre 1970. Il meurt à 6h15 heure locale, quelques heures après une conférence arabe qui a conduit à un accord de paix entre la Jordanie et les combattants palestiniens. Cinq médecins étaient à ses côtés, sa mort sera annoncée au peuple cinq heures après.
Après l'annonce de sa mort, la télévision diffuse des versets du Coran. Le vice-président Anouar el-Sadate - son futur successeur - lit un discours retransmis à la télévision et sur toutes les radios où il déclare « Nasser était un leader dont la mémoire demeurera immortelle au cœur de la nation arabe et de toute l'humanité ».
Sa mort a été provoquée par un travail excessif, il lui arrivait de travailler plus de 18 heures par jour, en consommant la même journée près de cinq paquets de cigarettes. Un an avant sa mort il avait été hospitalisé pendant près de six semaines pour une grippe. On apprendra après sa mort qu'il avait été hospitalisé à la suite d'une crise cardiaque. Nasser qui était diabétique, avait déjà fait une attaque cardiaque lors d'une de ses visites au Koweït.
Ses funérailles ont eu lieu le 1er octobre, devant près de cinq millions de personnes. Un serment est prononcé sur son tombeau :
« Serment par Gamal, le plus chéri des hommes, le libérateur des travailleurs, le chef de la lutte ! Serment sacré, inébranlable. Par Dieu et par la patrie, nous jurons que la voie de ta lutte sera notre voie (...) Nous jurons de travailler à la puissance et à l'unité de la nation arabe[7]. »
Il était marié et eut cinq enfants (trois fils et deux filles).
Héritage
Nassérisme
Article détaillé : Nassérisme.L'héritage laissé par Nasser est sujet à débat dans le monde arabe. Pour beaucoup, Nasser fut un chef qui réforma son pays et rétablit la fierté arabe autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. D'autres considèrent que sa politique de militarisme forcené mena l'Égypte à de graves défaites et pertes plutôt qu'à la paix et la prospérité. Il est clair que son influence sur le Proche-Orient de l'époque est très importante. Le rôle qu'il a tenu lors de la guerre des six jours, a causé d'énormes pertes aux États arabes, et a terni son image et a réduit son prestige dans le monde arabe. Il a modernisé le système éducatif égyptien, les enfants les plus démunis ont ainsi pu suivre une éducation normale. Il a également tenu un rôle important dans le monde artistique, tels que les arts, les théâtres, les films, l'industrie musicale et la littérature. Ce qui a eu un impact positif en Égypte et dans tout le monde arabe.
Barrage d'Assouan
La réalisation la plus controversée de Nasser est la construction du barrage d'Assouan et le lac qui porte son nom dans le sud de l'Égypte. Construit pour fournir de l'électricité et réduire les crues du Nil il submergea la plus grande partie des trésors archéologiques de la Nubie (sauf ceux mis à l'écart par l'UNESCO).
Références
- (en) Said K. Aburish, Nasser, the Last Arab, New York City, St. Martin's Press, 2004 (ISBN 9780312286835), p. 53-55
- consultable en ligne Henry Laurens,La question de Palestine à partir de 1949, cours au Collège de France du 15 novembre 2006,
- consultable en ligne Henry Laurens,La question de Palestine à partir de 1949, cours au Collège de France du 22 novembre 2006,
- consultable en ligne Henry Laurens,La question de Palestine à partir de 1949, cours au Collège de France du 29 novembre 2006,
- Consultable en ligne Henry Laurens, La question de la Palestine à partir de 1967, cours au Collège de France, 7 novembre 2007
- Consultable en ligne Henry Laurens, La question de la Palestine à partir de 1967, cours au Collège de France, 14 novembre 2007
- Le Nationalisme arabe, Olivier Carré, p.99
- Gilbert Sinoué. Le Colonel et l'enfant-roi. Mémoires d'Égypte, Éditions JC Lattès (2006). (ISBN 2709624990)
Bibliographie
- Riadh Sidaoui, Dialogues nassériens (arabe : حوارات ناصرية), éd. Arabesques, Tunis, 1992 (rééd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Beyrouth, 2003).
- Robert Henry Stephens, Nasser; A Political Biography, New York, éd. Simon and Schuster, 1972.
- Earl L. Sullivan, Women in Egyptian Public Life, éd. Syracuse University Press, 1986.
- Riadh Sidaoui, Les batailles de Abdel Nasser (arabe : معارك عبد الناصر), éd. Centre arabe de recherches et d'analyses, Beyrouth, 2003.
- Salim Yaqub, Containing Arab Nationalism: The Eisenhower Doctrine and the Middle East, éd. University of North Carolina Press, 2004.
- Said K. Aburish, Nasser, the Last Arab, New York City, St. Martin's Press, 2004
- Gilbert Sinoué. Le Colonel et l'enfant-roi. Mémoires d'Égypte, Éditions JC Lattès
- Duff Hart-Davis, The War That Never Was: The True Story of the men who fought Britain's most secret battle, éd. Century, 2011.
Articles connexes
Liens externes
- (ar) Nasser.org
- Gamal Abdel Nasser at The Internet Name Database
- Nasser ou le panarabisme : dossier vidéos sur ina.fr
Précédé par Gamal Abdel Nasser Suivi par Mohammed Naguib
Président de la République d'Égypte
1956 à 1970Anouar el-Sadate Catégories :- Président d'Égypte
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