- Grands noms de l'art verrier et leurs œuvres
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Le métier de la verrerie a toujours été considéré comme un art noble. L'origine du verre remonte à des centaines de milliers d'années[1], l'homme se sert du verre la confection d'armes pour chasser et se nourrir.
Sommaire
Histoire du métier de verrier
Le verre a son origine
L'histoire du verre remonte a plus de 3000 ans La première utilisation et découverte du verre se fit en Égypte vers 1500 av-JC. a cette époques l'utilisation du verre était "involontaire" : lorsque les Égyptiens utilisait leur jarre pour stocker eau , céréales ou autres ces jarres était cuite et la terre utiliser contenait du cobalt, du manganèse et de la silice ( SiO2 : du sable ) ce qui, lors de la cuissons de la terre donnait cette aspect vitreux et bleuté due au cobalt et a la manganèse contenu dans la terre.
l'utilisation du verre devient de plus en plus conséquente : utiliser en 800 av-JC en Phénicie Les celtes commence la production de bijoux/perles/bracelets en 400av-JC
entre 400 et 300 ans av-JC la chine ajoute de nouveaux éléments a la composition du verre tel que le plomb ( PbO ) et le baryum ce qui rend un verre plus stable, plus transparent, et plus affiné.
la technique du soufflage a la fèle (canne à souffler) ce fait seulement en lors du 1er siècle après JC par les Romain malheureusement il n'y a aucne trace ou information précisant la persone la date ou même un lieu de la ou fut germer l'idée de souffler dans le verre.
certes les objet en verre creux existaient déjà auparavant : utilisation de la technique du noyau de sable.
depuis le verre est en constant évolution et est perfectionner de jour en jour.
Les gentilshommes verriers au Moyen Âge
Les nobles étaient d'abord des hommes de guerre. Ils pouvaient aussi cultiver la terre, mais non point se livrer à l'industrie ou au commerce.
Cependant, par exception, la verrerie était considérée comme un art noble. Cela ne voulait pas dire qu'on devenait noble en devenant verrier, mais qu'un noble pouvait exercer ce métier sans déroger. Un dicton du Moyen Âge, relevé dans l'ouvrage de Gerspach, dit que pour faire un vrai gentilhomme-verrier, il fallait d'abord trouver un noble né et en faire un bon ouvrier.
Les gentilshommes verriers au XIIIe siècle
Les gentilshommes verriers ont toujours soutenu que leurs privilèges avaient été octroyés par le roi saint Louis qu'ils avaient suivi en croisade; en réalité c'est plus vraisemblablement à Philippe III le Hardi (règne : 1270-1285) son fils, qu'ils durent les privilèges attachés à la qualité de verrier.
Il n'existe pas de documents authentiques se rapportant à cette époque, mais le procureur du roi, Ignace Chrétien, disait : « ce n'est qu'après avoir versé leur sang et ruiné leur fortune que ces nobles obtinrent de la générosité du roi Saint Louis une planche après leur naufrage. »
Pour établir une verrerie, il fallait un privilège, c’est-à-dire une autorisation du roi donnée par lettre patente.
..En l'an 1330 fut donné le pouvoir par le roi Philippe IV de France à Philippe de Cacqueray, écuyer, premier inventeur des plats de verre appelé verre de France, comme portant son nom, de faire établir une verrerie proche Bézu en Normandie, qui fut nommée La Haye.
En Normandie, quatre familles nobles, les Caqueray, Bongars, Brossard et Le Vaillant, reçurent de tels privilèges pour l'établissement de grosses verreries fabriquant du verre à vitres.
Dans les petites verreries, on soufflait vases, gobelets et verres à boire.
Les verriers bouteillers soufflaient bouteilles et flacons. Les patenôtriers fabriquaient chapelets, perles, boutons, bracelets, colliers en verre coloré ou émaillé.
Un des plus anciens privilèges octroyé aux verriers est un acte signé de Charles VII. Ce document, daté du 24 janvier 1399, fait partie de la collection Moreau à la Bibliothèque nationale. On peut y lire que « Droits et privilèges sont donnés à tous gens travaillant aux fours à verre. Permission est donnée aux nobles de naissance d'exercer le metier de verrier sans déroger à leur « noble état ».
En 1448, après les guerres qui par longue espace de temps ont régné audit pays (la guerre de cent ans), quatre familles nobles de verriers lorrains obtenaient d'importants privilèges pour s'installer en forêt de Darney :
- Ils étaient autorisés à établir ou rétablir des verrières (ou voiries).
- Ils étaient dispensés de tous impôts et du logement des gens de guerre.
- Leurs marchandises pouvaient circuler librement sans payer aucun passage, gabaile, ni tribut quelconques.
- Ils avaient le droit de couper dans les forêts le bois nécessaire au chauffage du four et aux réparations des bâtiments moyennant une faible redevance.
- Ils pouvaient enfin chasser les betes avec les chiens et harnois de chasse et faire paître dans les bois 25 porcs par verrerie.
Pour tous ces droits et privilèges, le cens (ou la redevance) réclamé était souvent minime. En exemple, en 1416, le Duc de Cacqueray, propriétaires exploitants de plusieurs verreries versaient « un escu d'or » par année. D'autres 60 boisseaux d'avoine.
Mais eux, les rudes travailleurs des fournaises à verre, tenaient beaucoup à leur qualité de noble. Ils avaient le titre d'Écuyer du Roi, portaient l'épée et le chapeau brodé. Ils possédaient cheval et chiens de chasse et profitaient des privilèges de la noblesse. Par privilège du roi.
En Lorraine, en l'an 1502, le Duc de Hennezel qui étaient établis en forêt de Darney (et que l'on retrouve aussi en Languedoc) avaient à fournir au duc de Lorraine comme charge « un petit assortiement de verres pour la table à chaque an ». Jusque vers la fin du XVIe siècle, les gentilshommes-verriers vivaient comme de véritables patriarches. Leurs rudimentaires demeures construites sommairement et en pleine forêt tenaient beaucoup plus des cabanes de charbonniers ou de bûcherons que des somptuaires habitations des « autres nobles du Royaume ».
Les fréquents déplacements dans les forêts ( due a la déforestation massive ) , à la recherche continuelle de combustible, leur dictait un batissement rapide et simplifié. Il est vrai que la vie active menée par ces artisans du feu les obligeaient à demeurer plus souvent autour du four qu'à l'intérieur de leurs rustiques maisons. Toutes les heures, les petits tiseurs criaient sur un ton chantant: A boire pour ces Messieurs! en ajoutant le nom de celui qui devait aller chercher le cidre frais.
Quand le moment du diner approchait, les petits tiseurs criaient trois fois hors de la halle: A dîner pour ces Messieurs! Les verriers passaient alors un haut-de-chausse et se rendaient à la salle à manger où on leur servait une soupe, un morceau de viande bouillie et une entrée. Une heure plus tard le travail reprenait.
La matière "verre"
dans ces début le verre n'était composer que de 2 éléments :
- un vitrifiant : sillice ou quartz (l'élément de base dans le verre qui donne cette caractéristique transparent du verre)
- un fondant : Potasse ou chaux (permet d'abaisser le point de fusion de la sillice pur qui est de 1850°C)
au jour d'aujourd'hui le verre peut contenire 25 a 40 éléments de composition dont les principaux sont :
- vitrifiant
- fondant
- stabilisant (permet de stabiliser la matiere verriere et donc augmenter la résistance au choc, a l'eau, et au temps)
ces éléments sufise a fondre un verre mais il sera dur de le travailler
dans les verres existant il y a :
- le boro-sillicate
- le cristalin (verre sans plomb)
- le pyrex
- le crystal (10 a 30% de plomb donnant l'éclat du cristal)
- le crystal superieur (+ de 30% de plomb)
Les verriers au XVIIe siècle
La noblesse d'alors acceptait assez mal ce partage de privilèges, elle appelait les verriers : « roturiers du verre ». Nicolas Boileau, qui raillait tant le poète français de Saint-Amand, descendant justement de la noblesse verrière, lui fit décocher par Meynard cette petite épigramme : est l'auteur de cette épigramme :
- Votre noblesse est mince
- Car ce n'est pas d'un Prince
- Daphmis que vous sortez,
- Gentilhomme de verre
- Si vous tombez à terre
- Adieu vos qualités.
époque ?? La « révéillée » Les équipes se relayaient toutes les 12 heures sans autre arrêt que celui du dimanche (du samedi vers minuit au lundi à une heure du matin).Le four restait allumé 12 à 15 mois et même davantage, jusqu'à ce qu'il eût besoin d'être réparé. Le temps de la réparation était appelé la mort du four et la période de travail une révéillée. Les gentilshommes verriers signaient un contrat pour une réveillée et recevaient du maître-verrier un chapeau brodé et un pot à vin en argent. Dès que la révéillée avait commencé, ils devenaient les hôtes du maître-verrier qui les recevait dans son manoir et à sa table, faisait entretenir leur linge et leurs armes, soigner leurs chevaux et leurs chiens.
Émigration des protestants
Vers 1565 des huguenots de Normandie et de Lorraine s'installèrent en Angleterre, pays protestant. Parmi eux se trouvaient des gentilshommes verriers. Ils durent s'adapter à la vie dans leur nouveau pays, et leurs noms furent prononcés puis écrits à l'anglaise : les Caqueray, Bongars, Thiétry, Hennezel devinrent Cockery, Bungar, Tittory, Henzy.
Pour les mêmes raisons des verriers lorrains émigrèrent en Nivernais, Puisaye et Berry, notamment les Hennezel, Finance et du Houx. Certains s'y allièrent aux familles de gentilshommes locaux — voire bourgeoises — en donnant naissance à de nouvelles lignées.
Liste de gentilshommes verriers
Une liste (non exhaustive) de noms de familles de verriers
Dans le Languedoc
- Aigalliers
- Audoin (d'Audoin) ou Audouy (d'Audouy)
- Azémar
- Bagard
- de Bertin
- de Bournet
- de Borniol ou Bournhol
- de Balfons
- de Breton
- de Broche
- Cabanel
- Castelviel
- Caylar
- Colomb
- Coursac
- Clausel
- Faucon
- Ferre
- de Filiquier
- de Galiot
- Gazelles
- Giral
- Girard (venus du Poitou)
- Granier
- de Grenier (voir Famille Grenier)
- Greffeuille
- de Guitard ou Quitard
- Guizon
- Hennezel
- La Roque
- Lauzières
- Michelet
- de Montolieu
- Meylet
- Noquez
- Odoard
- de Paupaille (venus du Bazadais)
- Pelegrin
- Du Pont
- Queylat (Caylar)
- Rey
- Ricome
- de Riols
- de Robert
- Des Roys
- Suère
- Thizac
- Valette
- de Verbizier
- Virgile
- ...
Dans la Nièvre
- La Bussière (de)
- Brossart (de)
- Virgille (de)
Dans les Vosges (Forêt de Darney)
- d'Hennezel
- du Houx
- de Finance
- de Massey
- Thiétry
- Bongard
Verreries anciennes
Les verreries anciennes sont en général désignées par leur lieu de production : ex: cristalerie de Bayel : Cristalerie Royale de Champagnes situé a Bayel.
- Baccarat
- Vonèche
- Val-Saint-Lambert
- Moussans
- Couloubrines
- Gaja la Selve
- Font Alzène
- Rieunette
- Fourtou
- Sougraigne - le Bourasset
- Arques
- Camps-sur-Agly
- Saint-Louis-et-Parahou
- Les Islettes
- Bayel
- Daum
- Lalique
- Mayzenthal
Verriers du XIXe siècle
Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, grâce à leurs innovations techniques et artistiques, quelques verriers se font un nom :
Verriers du XXe siècle
Le phénomène se généralise vers l'an 1900 où beaucoup d'œuvres sont signées, en particulier dans l'entourage de l'École de Nancy :
- Gabriel Argy-Rousseau
- Edouard Cazaux (Degué)
- Georges Chevalier (Baccarat)
- Aristide Colotte
- les frères Daum
- François Décorchemont
- André Delatte
- Georges Dumoulin
- Émile Gallé
- André Hunebelle
- François Théodore Legras
- Marc Lalique
- Marie-Claude Lalique
- René Lalique
- J. Landier
- François Théodore Legras
- Maurice Marinot
- Eloi Monod, (1918-2007) verrerie de Biot
- les frères Muller :
- Henri Navarre
- Paul Nicolas
- Marius Sabino
- Bienvenu Sala
- Jean Sala
- Schneider
- André Thuret
- Amalric Walter
- ...
Artistes contemporains
De nombreux artistes contemporains s'expriment dans le verre, beaucoup d'entre eux participent aux activités de l'université du verre de Sars-Poteries.
- Jean-Marie Bizet, ° 1953
- Jutta Cuny, ° 1940 à Berlin
- Bernard Dejonghe, °1942
- Yves Jumeau, ° 1955
- Olivier Juteau, ° 1955,
- Louis Leloup (réputation mondiale, musée à son nom à Kyoto)
- Antoine Leperlier, ° 1953, petit-fils de François Décorchemont
- Etienne Leperlier, ° 1952, petit-fils de François Décorchemont
- Joël Linard, (1954-2003), fils du céramiste Jean Linard
- Jean Lucas, ° 1954
- Claude Monod, ° 1944-1990, fils d'Eloi Monod
- Isabelle Monod, épouse de Claude et fille du céramiste suisse Claude Ferrière
- Véronique Monod, ° 1954, fille d'Eloi Monod
- Claude Morin, ° 1932 à Dieulefit
- Jean-Claude Novaro, ° 1943, ancien de la verrerie de Biot
- Fabienne Picaud, ° 1959
- Jean-Paul Raymond, ° 1948
- Erich Schamschula, ° 1925 en Tchécoslovaquie
- Bernard Tirtiaux
- Jean-Pierre Umbdenstock, ° 1950 à Paris
- François Vigorie, ° 1953
- Catherine Zoritchak, ° 1947
- Yan Zoritchak, ° 1944 en Tchécoslovaquie
- ...
- ...
Groupes industriels
Quelques groupes industriels :
- Jeumont
- AGC flat glass Europe
- GLACES De BOUSSOIS-59 créées en 1898(qui ont repris Jeumont et Recquignies en 1908) devenu après plusieurs changements AGC flat Glass Europe - Usine de Boussois.
- Arques
- Baccarat
- Saint Gobain ( 2nd industrie du verre au niveau Mondial )
Notes et références
- (fr)Histoire du verre sur Infovitrail. Consulté le 17 février 2010
Voir aussi
Bibliographie
- Michel PHILIPPE, Naissance de la verrerie moderne, XIIè - XVIè siècles (ISBN 2-503-50738-7)
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