- Grand'Combe-Châteleu
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Grand’Combe-Châteleu
DétailAdministration Pays France Région Franche-Comté Département Doubs Arrondissement Pontarlier Canton Morteau Code commune 25285 Code postal 25570 Maire
Mandat en coursÉvelyne Boillot
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val de Morteau Site web http://www.grandcombechateleu.fr Démographie Population 1 352 hab. (2008) Densité 63 hab./km² Gentilé Beugnonne, Beugnon Géographie Coordonnées Altitudes mini. 750 m — maxi. 1300 m Superficie 21,46 km2 Grand’Combe-Châteleu est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.
Les habitants de Grand’Combe-Châteleu sont appelés les Beugnons et les Beugnonnes[réf. nécessaire].
Sommaire
Géographie
Le territoire communal est très important ; il est composé de vastes forêts aux sombres résineux, de prés alliant toutes les gammes de vert et des sources, des biefs, des ruisseaux.
Le village est surplombé par le mont Chateleu qui culmine à 1 302 mètres, d’où l’on découvre une vue sur le val ; il s’étend dans deux combes, l’une traversée par le Doubs, l’autre par le Theverot torrent capricieux et par le légendaire Beugnon. Le Beugnon est un petit ruisseau qui prend sa source dans une ferme du bas de Grand'Combe-Châteleu et qui après avoir traversé une partie du village se jette dans le Theverot. La légende dit que celui qui boit au Beugnon perd la raison. Le Beugnon est actuellement canalisé sur une grande partie de son cours.
Les communes limitrophes sont: Les Gras, Les Combes, Morteau, Montlebon. La commune possède aussi une frontière avec la Suisse.
Histoire
L’histoire du val de Morteau remonterait au VIIe siècle. La commune fut créée le 11 novembre 1790 sous le nom de Grand’Combe de Morteau, tel qu'illustré sur la carte de Cassini. Ce n'est ensuite qu'en 1937 que la commune prit le nom actuel de Grand’Combe-Châteleu.
Héraldique
D’argent à une ruche d’or ° accompagnée de douze abeilles du même en orle
* Il y a là non respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Or sur argent).Lieux et monuments
Le cœur du village se situe sur la hauteur, avec son église et son cimetière. Le travail du bois y représente une activité importante et artisanale. Le fromage, fabriqué sur place, ainsi que les différentes productions de fumé jouissent d’une excellente réputation.
Dans ce village rural, essentiellement agricole par le passé, de nombres fermes typiquement comtoises (tuyés, ancien matériel agricole…) sont parsemés de part et d’autre du village et dans les hameaux environnants, surtout au quartier des Cordiers, où trois sont inscrites aux monuments historiques[1],[2],[3] ; nombre sont visitables.
L’Association des Arts et traditions populaires a créé un musée « fermes-ateliers », exemple l’atelier du charron et du forgeron. Une taillanderie, encore en état, peut se visiter. Il existe encore plus d’une dizaine d’exploitations agricoles. Toutes les fontaines sont conservées en eau (plus d’une dizaine).
Deux chapelles peuvent être ouvertes sur demande. De nombreux sentiers de randonnées et des plantes rares sont à découvrir. Le ski de randonnée est pratiqué et des remonte-pentes sont installés, dont deux au village.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2014 Évelyne Boillot[4] Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Personnalités liées à la commune
Jean-Claude Bouquet (Grand’Combe-Châteleu 1819 - Paris 1885) est un mathématicien français qui travailla sur les fonctions doublement périodiques. Il naquit dans un hameau de Grand’Combe-Châteleu, le Pont de la Roche. Bouquet fit ses études à Lyon et fut admis au concours d’entrée à l’École normale supérieure en 1839. Il soutint en 1842 sa thèse de doctorat Sur la variation des intégrales doubles. Il enseigna au lycée de Marseille, à la faculté des sciences de Lyon, puis en classes de mathématiques spéciales à Paris au lycée Condorcet (1852-1858) et au lycée Louis-le-Grand (1859-1867). Il fut ensuite maître de conférence à l’École normale supérieure et répétiteur à l’École polytechnique.
Il prit la succession de Joseph-Alfred Serret à la Faculté des sciences de Paris en 1874 et occupa cette fonction jusqu’en 1884.
Il fut élu membre de l’Académie des sciences en 1875.
Voir aussi
Notes et références
- Notice no PA00101649, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00101651, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00101650, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- http://www.franche-comte.pref.gouv.fr/documents/8a15ee0b6cc47fdfb386fa24c1be75c2/lst-maires-doubs.pdf Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)] [
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Consulté le 21 septembre 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2008) sur le site de l'Insee. Consulté le 21 septembre 2011
Liens externes
Catégorie :- Commune du Doubs
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