- Gièvres
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Gièvres Administration Pays France Région Centre Département Loir-et-Cher Arrondissement Romorantin-Lanthenay Canton Selles-sur-Cher Code commune 41097 Code postal 41130 Maire
Mandat en coursRobert Mougne
2008- 2014Intercommunalité Communauté de communes Cher - Sologne Site web Site officiel Démographie Population 2 189 hab. (2007 INSEE) Densité 58 hab./km² Gentilé Giévrois(es) Géographie Coordonnées Altitudes mini. 72 m — maxi. 102 m Superficie 38,05 km2 Gièvres est une commune française, située dans le département de Loir-et-Cher et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Histoire
L’origine de Gièvres remonte à l’antiquité gauloise. identifiée avec le nom Gabris qui figure sur la table de Peutinger viendrait d’un nom d’homme gaulois Gabrius[1]. Voir Giverny.
A l’époque gallo-romaine la cité se développe au croisement de voies romaines de Tours à Bourges, d’Orléans à Poitiers, d’Orléans à Argenton et du Mans à Bourges ; elle compte environ un millier d’habitants.
Vers le IIIe siècle cette cité disparaît sans laisser la moindre trace, sauf au lieu-dit le « Perreux » où furent retrouvés de nombreux fragments de vie. Diverses fouilles y ont été pratiquées aux XIXe et XXe siècles.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle le bourg de Gièvres se localise au Bas-Bourg tapi auprès de son église du XIe siècle, prieuré qui dépendait de l’abbaye de Massay. En 1845 elle est désaffectée puis démolie. Elle est reconstruite en 1853. Cette date marque une nouvelle urbanisation autour de la place actuelle et tout le long de la route de Selles-sur-Cher à Villefranche.
Avant 1789 Villedieu est une paroisse indépendante dont l’église romane dépend de la Commanderie de Malte de Villefranche-sur-Cher ; elle est désaffectée avant la Révolution. Sur sa demande, la commune de Villedieu est rattachée à celle de Gièvres en 1815.
Aux XIXe et XXe siècles, Gièvres, qui est essentiellement agricole et viticole, voit son commerce se développer avec le creusement du Canal de Berry en 1830, la construction de la route nationale 76 en 1840, l’arrivée du chemin de fer de Tours à Vierzon en 1867, du chemin de fer du B A (Blanc- Argent) en 1902, de l’édification d’un pont suspendu sur le Cher en 1840, remplacé par un pont métallique en 1898 lui-même remplacé par le pont actuel en 1970.
De 1917 à 1919, un immense camp est implanté à Gièvres par l’armée américaine, le GISD (General Intermediate Supply Depot). Il forme un losange de 13 km de long sur 3 de large. Il comprend 213 km de voies ferrées, 555 aiguillages, plus de 200 hangars d’une superficie totale de 36 ha couverts, une usine frigorifique pouvant contenir 8000 tonnes de viande, 400 baraques de cantonnement où logent entre 20 000 et 30 000 hommes. En 1918, on adjoint à cet entreprôt, pour le montage des avions, le Centre de Production aéronautique No 2 de Romorantin qui s’étend pratiquement jusqu’à la limite de Romorantin. Ce camp est à l’origine de la base aérienne 273 et de l’Entrepôt des Alcools. Tout le reste a été vendu, dépecé, disséminé après la guerre. L’histoire du camp américain a été contée par l’abbé Chauveau dans son ouvrage de 1922 : Les Américains à Gièvres.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la commune est située en zone occupée et sur la ligne de démarcation qui se trouve sur le Cher.
Héraldique
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 Robert Mougne 1986 mars 2008 François Poinclou 1905 1930 Alphonse Bougros Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Gièvres compte 2 189 habitants (soit une augmentation de 8 % par rapport à 1999). La commune occupe le 4 533e rang au niveau national, alors qu'elle était au 4 537e en 1999, et le 29e au niveau départemental sur 291 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Gièvres depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint 2007 avec 2 189 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (29 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 26,1 %) ;
- 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 13 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 31,9 %).
Lieux et monuments
- Caserne des sapeurs pompiers édifiée en 1927.
- L'effectif de la caserne est de 23 sapeurs pompiers et un médecin. Elle dispose de 4 véhicules :
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- un CCF 4000
- une VL
- un VSAB
- un VTU
La caserne de Gièvres est sous la responsabilité du Lieutenant Michel Carré.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 8 octobre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 8 octobre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 8 octobre 2010
- Évolution et structure de la population à Gièvres en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 8 octobre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loir-et-Cher en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 8 octobre 2010
Catégories :- Commune de Loir-et-Cher
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