- Gien-sur-Cure
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Gien-sur-Cure
Vue sur Gien-sur-CureAdministration Pays France Région Bourgogne Département Nièvre Arrondissement Château-Chinon(Ville) Canton Montsauche-les-Settons Code commune 58125 Code postal 58230 Maire
Mandat en coursPaulette Sautereau
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Grands Lacs du Morvan Démographie Population 112 hab. (2007) Densité 10 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 584 m — maxi. 695 m Superficie 11,04 km2 Gien-sur-Cure (Zin en bourguignon-morvandiau) est une commune française, située dans le département de la Nièvre et la région Bourgogne.
Sommaire
Géographie
Gien-sur-Cure est un petit village
Commune du Parc naturel régional du Morvan, son territoire est peu accidenté et très découvert, mais il est maigre et froid à cause de son élévation qui varie de 632 à 714 mètres au dessus du niveau de la mer. Au XIXe siècle, la forêt recouvrait encore 171 hectares. Ce finage confine avec les départements de la Côte-d'Or, de la Saône-et-Loire. Il est agréablement situé près de la route de Château-Chinon, à Saulieu. Il est divisé en deux par un vallon, au fond duquel se trouvait un grand étang, au Nord duquel s'élève la Montagne des Epaux et au Sud, la Montagne du Gousset. Un autre réservoir plus considérable existait en 1865 au Sud, du premier. Ils servaient tous les deux au flottage qui commençait autrefois au bas du village.
- Hydrographie
- Hameaux
- Chèvres,
au Sud, composé de quelques chaumières faisait partie en 1865 de trois communes, d'autant de département et de diocèses. Ce qui peut faire tourner chèvres ses habitants.
- Monceau-lès-Gien
Au Sud près des bois, fief qui était possédé en toute justice par la Maison de Chaugy-Roussillon. Le 7 avril 1561, Hugues de Chaugy, fit un traité avec Mathurin Brossard, verrier de Vergigny, près de Saint-Florentin, pour y établir une usine de verrerie. Il lui abandonna à cet effet un emplacement près de l'extrémité gauche de la chaussée de l'étang du lieu, pour y bâtir une maison, un fourneau et une halle, et lui céder tous les bois nécessaires à la construction de ces édifices et à l'entretien du feu, moyennant quatre écu sol d'or, en or, payable chaque année à la Saint-Martin d'hiver. Accord conclu devant Louis Desplaces, notaire royal à Montcinet.
- Bois d'Aligny, fief situé au Nord et tenu en toute justice. Il passa des sires d'Alligny aux comtes du Montal, seigneur du lieu et de Saint-Brisson, qui se disaient en conséquence, sieurs de Gien en partie.
- La Coupe-Launay et Les Lignerons, situés au Nord, appartenait à la Maison de Loppin de Montmort, qui le posséda jusqu'à la chute des institutions féodales. Les habitants de La Coupe-Launay, passaient jadis pour être vaudois et étaient fort redoutés de leurs voisins. Un incendie le consuma en 1854. Lignerons, divisé en haut et bas, tire son nom d'une ancienne famille qui l'habitait.
Histoire
La commune s'appelait Joen au XIVe siècle, Jocus, c'est-à-dire Jeu. Selon l'abbé Baudiau, ce surnom viendrait de la position de cette commune près des sources de la rivière de La Cure qui sort d'un bois d'Anost.
La paroisse était autrefois du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré d'Anost, elle était en 1865, l'une des cinq composant le doyenné d'Ouroux-en-Morvan. En 1790, elle fit partie du canton qui avait été créé en ce bourg. La collation de la cure était à l'évêque et les dîmes appartenaient au curé et au marquis de Roussillon. Supprimée par le Concordat de 1801, elle devint annexe de Moux-en-Morvan, dont elle fut séparée en 1845, avec un nouveau titre.
La seigneurie de ce pays était dans la mouvance de Château-Chinon, et appartenait jadis à l'Abbé de l'Abbaye Saint-Rigaud, à Ligny-en-Brionnais, près de Beaune, sur lequel elle fut vendue par les officiers du roi au bailliage de Mâcon, en 1564. Elle fut acquise par Hugues de Chaulgy Chaugy, baron de Roussillon pour la somme de 1500 livres et en recéda la moitié à Jean de Fussey, chevalier, stipulant par Jean de Vaulx, son beau-père seigneurt de Ménesserre. A partir de cette époque elle resta annéxée à ces terres[1].
Administration
Gien-sur-Cure fait martie de la Communauté de communes des Grands Lacs du Morvan.
- Curés
(liste non exhaustive)
- 1665 - Claude Guillaume
- 1772 - Méteau
- 1850 - Mathieu Chalet, a bâti avec l'aide d'une souscription le presbytère en 1851.
- Maires élus
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 en cours Paulette Sautereau Retraitée Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 148 170 161 138 100 102 111 112[3] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
L'économie de la commune est essentiellement basé sur la sylviculture et l'élevage bovin et ovin.
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger: De romane du XIIe siècle, dont il reste de cette époque une abside et le chœur, à voûte d'arête, une grille en fer forgé le séparant de la nef, sans caractère surmontée d'une flèche en bardeaux. A l'intérieur un Christ en Croix. Elle est sous le vocable de Saint-Léger, dont elle possédait les reliques avec celles de de Saint-Benoit en 1667, renfermées dans un bras peint. Il y existait une fondation d'une messe par semaine, suivie d'un répons, faite par une dame de Roussillon, qui avait donné deux prés à la cure. Le cimetière en ce temps là n'était pas clos, on y dansait les jours de fêtes et quelque fois on s'y battait[4].
Personnalités liées à la commune
- Jean Râteau, archidiacre du diocèse d'Autun dans la dernière moitié du XVIIIe siècle
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau: " Le Morvand ", 1865 Nevers. 3e Ed Guénégaud, Paris 1965. 3vol. t.II. p. 43-45.
Voir aussi
Notes et références
- Château de Chastellux, titres de Roussillon. Archives du
- Gien-sur-Cure sur le site de l'Insee
- population légale au 1er janvier 2007, consulté le 24 février 2010 INSEE,
- Archives de l'Evêché d'Autun, cité par Baudiau.
Liens externes
Catégories :- Commune membre du Parc naturel régional du Morvan
- Commune de la Nièvre
- Commune du Morvan
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