- George Montandon
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George Alexis Montandon est un médecin, anthropologue et explorateur d'origine suisse[1]. Il est né à Cortaillod en Suisse le 19 avril 1879 et serait mort assassiné par la résistance française en 1944 à Clamart, bien que cette fin ait été mise en doute par son ami Louis-Ferdinand Céline. Ethnologue au Musée de l'Homme, il fut l'une des cautions scientifiques du racisme avant la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, même sous Vichy, lui et le courant auquel il appartient avec René Martial demeurent marginaux dans le monde intellectuel français[2].
Biographie
Un médecin et explorateur
George Montandon fit des études de médecine à l'Université de Genève puis à l'Université de Zurich où il pratiqua, de 1906 à 1908, la chirurgie à la clinique universitaire. Après son service militaire il se prend de passion pour l'anthropologie. Il se rend ensuite à Hambourg, puis à Londres et décide de devenir explorateur. À trente ans, en octobre 1909, il embarque de Marseille pour l'Éthiopie du négus Ménélik II, qu'il va explorer en 1910. De retour d'Éthiopie il s'installe comme médecin à Renens (Lausanne). En 1914, il s'engage comme volontaire dans un hôpital français de Bourg-en-Bresse, où il remet en pratique sa formation de chirurgien, puis rentre en Suisse en 1916. En 1919 il étudia au Musée ethnographique de Genève la généalogie des instruments de musique et les cycles de la civilisation.
Sa contribution à la connaissance de l'Éthiopie
Il arrive à Addis-Abeba en provenance de Djibouti pour ensuite visiter la région de l'Omo, Jimma, Kaffa, Ghimirra, Gurafarda, le pays de Yambo et retourner à la capitale éthiopienne par Goré, Guma et Gomma. À son retour en Suisse, à Renens, il publie le récit de son voyage. Dans la préface datée de décembre 1912, il dit: « Le but du voyage relaté dans les pages qui suivent fut de visiter les provinces du Sud-Ouest; sans être chargé de mission par qui que ce fût, notre seul désir de réaliser des rêves de jeunesse nous engagea à l'organiser et à l'exécuter ». Cette préparation est résumée dans une carte à l'échelle 1:3.000.000, intitulée « Les itinéraires des Explorateurs du S-O de l'Éthiopie (entre les lacs et le Baro) par ordre chronologique » et qui illustre les parcours de 28 explorateurs. Les descriptions détaillées et illustrées de photographies, les diagrams et les cartes couvrent tous les aspects de la vie dans les provinces du Sud-Ouest. Montandon regroupe une quantité d'informations concises sur les sujets tels que l'habitat, la monnaie, l'esclavage, les Oromo et les autres religions, l'agriculture, les ustensiles domestiques, les instruments de musique et les jeux. Richard Pankhurst place l'explorateur suisse au premier plan des voyageurs de cette époque[3]. Il sera lauréat de la Société de géographie de Paris. Le récit de voyage forme le tome XXII du Bulletin de la Société Neuchâteloise de Géographie et paraît en 1913 chez l'éditeur neuchâtelois Attinger. Il paraît simultanément chez Challamel à Paris. Il s'étend sur 424 pages, 202 illustrations, 14 cartes et planches hors-texte.
L'attrait pour le communisme et l'Union soviétique
Attiré par la révolution bolchévique de 1917, Montandon se rend en Union soviétique en 1919, chargé par la Croix-Rouge d'organiser le rapatriement par Vladivostok de prisonniers de guerre autrichiens retenus en Sibérie. Il en profite pour étudier les derniers Aïnous de l'île Sakhaline et les Bouriates du lac Baïkal. À Vladivostok, il épouse une Russe communiste de 22 ans, Marie Zviaghina.
Il est alors plutôt favorable à la révolution bolchévique, comprend la création d'une police politique, la Tchéka, dans Deux ans chez Koltchak et chez les bolcheviks publié en 1923 ; il est l'un des premiers à en décrire les abus. Revenu en Suisse, il devient membre du Parti communiste de Lausanne. Peut-être reçoit-il même de l'argent des services secrets soviétiques. Il dénonce l'esclavage en Abyssinie et le génocide des indiens aux États-Unis.
Il s'installe à Paris en 1925, où travaille au Muséum d'histoire naturelle, et écrit dans la revue communiste Clarté, dirigée par Henri Barbusse.
Le théoricien de l'ethno-racisme français
En 1931, il entre à l'École d'anthropologie. En 1933, il occupe la chaire d'ethnologie et il publie La Race, les races chez Payot, ouvrage favorablement accueilli par l'ensemble de la presse scientifique, où il écrit : « Aujourd'hui les Juifs forment avant tout une ethnie, une raison sociale, et non une race uniforme ». La classification des races proposée par Montandon est encore présentée en 1965 comme une référence par Georges Olivier, professeur d'anthropologie à la Faculté des sciences et professeur d'anatomie à la Faculté de médecine de Paris, dans son ouvrage Morphologie et types humains (pp. 129-132).
En 1934, Montandon publie L'Ologenèse culturelle publié chez Payot, « traité d'ethnologie cyclo-culturelle et d'ergologie systématique », toujours bien accueilli.
En 1935, paraît L'Ethnie française (Payot), où il jette les bases de l'« ethno-racisme » à prétentions scientifiques en France. Dans l'avant-propos il écrit : « Parler de race française, c'est ne pas savoir ce qu'est une race. Il n'y a pas de race française. Il y a une ethnie française, dans la constitution somatique de laquelle entrent les éléments de plusieurs races ». Il définit l'ethnie française comme une ethnie multiraciale caractérisée par une langue et une culture. Ainsi dans cet ouvrage il consacre un chapitre aux Arabes et Berbères d'Afrique du Nord, car il considère que si dans leur majorité ces derniers ne rentrent pas encore dans l'ethnie française, c'est dans cette région « qu'est destiné à se développer une fraction, vraisemblablement encore plus importante demain qu'aujourd'hui, de l'ethnie française »[4].
Taxonomie raciale
En 1933, George Montandon établit une taxinomie raciale dans son ouvrage La Race, les races, qui divisait l'espèce humaine en cinq « grand'races » elle-mêmes divisées en « races », puis en « sous-races » :
- Grand-race europoïde ;
- Race blonde
- Sous-race nordique
- Sous-race subnordique
- Race alp-arménienne
- Sous-race alpine
- Sous-race dinarique
- Sous-race anatolienne (arménoïde)
- Sous-race pamirienne
- Race brune (ou méditerranéenne)
- Sous-race ibéro-insulaire
- Sous-race litorrale (atlanto-méditerranéenne)
- Sous-race berbéroïde
- Sous-race araboïde
- Sous-race indo-afghane
- Race laponienne
- Race aïnienne
- Race blonde
- Grand-race mongoloïde ;
- Grand-race négroïde ;
- Grand-race vedd-australoïde ;
- Grand-race pygmoïde.
Concernant l'« ethnie française » Montandon la subdivise en types divers, nordique, alpin, dinarique, méditerranéen, avec certaines composantes allogènes : judaïque, négroïde, mongoloïde. Il reproduit les photos d'Henri Barbusse, de François Mauriac, de Pierre Benoit pour illustrer son propos, et Benjamin Crémieux illustre le « type judaïque à affinités méditerranéennes », et Léon Blum — « l'homme politique » — le « type judaïque à affinités alp-arméniennes ». Si l'antisémitisme n'y est pas évident, il s'y manifeste discrètement.
Vers un antisémitisme « scientifique »
Nommé en 1936 conservateur du Musée Broca, et déçu du Front populaire, peut-être pour des raisons plus personnelles que politiques, il se tourne définitivement vers l'antisémitisme, et correspond alors avec des antisémites réputés comme Henri-Robert Petit, Léon de Poncins et Armand Bernardini.
Il entre sans doute en relation avec Céline dès 1938, après la publication de Bagatelles pour un massacre. Ce pamphlet est clairement influencé par les travaux de Montandon ; ce dernier est même cité dans L'École des cadavres. Montandon justifie par ailleurs « l'ethno-racisme » de Céline par « l'ethno-racisme juif »[5].
Il approuve les lois raciales italiennes relatives aux Juifs et se prononce pour la création d'un État juif en Palestine « dont les Juifs seraient ressortissants, ne vivant dans d'autres États qu'en qualité d'étrangers, avec passeport et tout ce qui en découle », et affirme que les Jaunes, les Noirs et les Blancs ne descendraient pas de la même race de singes, mais les uns de l'oran-outang, les autres du gorille ou du chimpanzé.
L'antisémitisme de Montandon
Le 15 décembre 1926, Montandon fait paraître sous pseudonyme dans L'Humanité un article intitulé « L'origine des types juifs ». Après ses premiers travaux d'ethnologie durant les années 1930, il publie dans le numéro d'avril 1939 de Contre-Révolution, un article intitulé « La Solution ethno-raciale du problème juif » où il affirme : « cette farouche intégrité du sang sémite fait des juifs les premiers ethno-racistes en date ».
« Ethno-raciste », il s'oppose à Charles Maurras et à son antisémitisme d'État : il soupçonne d'ailleurs Maurras d'une ascendance juive, « marrane », alors qu'il l'avait d'abord classé en 1935 comme « type méditerranéen du littoral - carrefour de plusieurs types » (c'était également la thèse du pamphlétaire antisémite Urbain Gohier). En novembre, dans la revue raciste italienne La Difesa della Razza, il publie un article sous le titre de « L'Etnia putana », expression qui lui resservira.
Le 2 juillet 1940, dans La France au travail, journal de Charles Dieudonné, il se lance dans les imprécations : « En sus de ses fautes à elle, la nation française a été empoisonnée par l'esprit de l'ethnie putain. Ce qui en effet caractérise psychologiquement la communauté ethnique juive et légitime l'appellation scientifique sous laquelle nous la désignons, c'est non seulement sa luxure, mais avant tout le fait que cette communauté, au lieu de servir une patrie, un pays, se met, comme une fille publique, au service de tous les pays, tout en ayant refusé pendant deux mille ans de se fondre dans la population de ces pays. C'est l'esprit de l'ethnie putain qui, s'imposant aux Français : a) faisait bêler la paix, b) sabotait l'armement, c) et surtout dégoûtait la femme, depuis des décades, de la maternité, grâce à sa presse en particulier, dont l'ancien Paris-Soir, dit “Pourrissoir”, avec ses rubriques quasi pornographiques, dirigées par des putains juives, dont nous savons le nom, était le modèle accompli ».
Mais à la suite des remises en cause des naturalisations, Montandon perd la nationalité française et son emploi à l'École d'Anthropologie. Chez Denoël, l'éditeur de Céline, aux Nouvelles Éditions françaises, en novembre 1940, annonçant L'Ethnie Juive ou Ethnie putain (qui ne sera jamais édité), Montandon inaugure la collection « Les Juifs en France » en publiant un ouvrage alimentaire Comment reconnaître le Juif ?. Il s'agit d'une brochure rassemblant des citations de Louis-Ferdinand Céline, Édouard Drumont, Guy de Maupassant, Jules Michelet, Frédéric Mistral, Ernest Renan, Adolphe Thiers, Voltaire et Émile Zola. Ses travaux aideront à la mise en place de l'exposition Le Juif et la France.
Collaboration et eugénisme
En juillet 1940, il devient directeur de la revue L'Ethnie française, financée par l'Institut allemand de Paris, puis par le Commissaire aux questions juives, Darquier de Pellepoix. Il y publie des articles sur l'« ethnie juive ». En novembre 1940 paraît aux Nouvelles Éditions Françaises son ouvrage Comment reconnaître le Juif ?, le premier volume de la collection « Les Juifs en France ».
Montandon est nommé président de la Commission ethnique du Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot, et il écrit dans La Gerbe d'Alphonse de Châteaubriant. Le 27 juillet 1941, un décret lui rend la nationalité française.
En octobre 1941, il contribue à l'organisation de l'exposition de Berlitz, « Le Juif et la France », où l'on cherche à apprendre à tout un chacun « comment reconnaître un juif ? ». À partir de décembre 1941, il est attaché au Commissariat général aux questions juives en qualité d'ethnologue. À ce titre, et moyennant une bonne somme, il délivre des certificats de non-appartenance à la race juive.
En 1942, Xavier Vallat est remplacé par Darquier de Pellepoix au Commissariat général aux questions juives. L'Institut d'étude des questions juives, d'abord confié au capitaine Sézille pour organiser l'exposition allemande Le Juif et la France, et surtout destiné à l'« aryanisation économique » du pays (« administrer les biens juifs et dénoncer les camouflages »), est alors dissous. Rebaptisé en Institut d'études des questions juives et ethnoraciales - l'IEQJER, école de formation à l'« hygiène sociale » et à l'antisémitisme à partir de mars 1943. La direction de cet Institut est confiée à Montandon, chargé du cours d'ethnoraciologie judaïque. Parmi les formateurs de cet institut se trouvent Armand Bernardini et Claude Vacher de Lapouge, Jean Héritier, journaliste au Pilori.
Nommé en 1943 directeur de l'Institut d'études des questions juives et ethnoraciales, qui publie Le Cahier Jaune, Montandon fait distribuer une traduction, destinée aux étudiants en médecine, du Manuel d'eugénique et d'hérédité humaine du nazi Otmar von Verschuer, responsable de l'Institut d'anthropologie à Berlin.
Dans Le Cahier Jaune, il propose de pratiquer une « opération défigurante pour les belles juives ». Le 15 avril 1944, la revue publie Je vous hais (Henry Coston), brochure de 50 pages où 500 documents dénoncent le rôle des Juifs dans la littérature, le cinéma, la peinture, la prostitution, les trafics en tous genres, les crimes rituels et le terrorisme…Sous l'Occupation, Montandon est utilisé par le Commissariat aux questions juives pour pratiquer des « visites raciales » dont les conclusions sont adressées aux autorités de police de Vichy.
Deux hypothèses sur la mort de Montandon
Montandon aurait été abattu avec sa femme par la Résistance le 3 août 1944 dans sa villa de Clamart sous les yeux de ses deux filles et de son fils. Cependant, Céline et d'autres sources[Lesquelles ?] affirment qu'il n'aurait été que blessé et transporté d'abord à l'hôpital Lariboisière, qui était alors sous administration allemande, puis transporté en Allemagne où il serait mort, le 30 août à l'hôpital Karl-Weinrich-Kranhenhaus de Fulda, des suites d'un cancer dont il souffrait déjà et des blessures de Clamart. La trace de son fils et de ses filles se perd alors. Une de ses filles, Irène, a épousé plus tard l'explorateur saharien Henri Lhote. Elle est décédée à Montrichard, dans la région de Tours, en septembre 2006.
Sur Montandon
Dans "L'Encyclopédie de la Pléiade", sous la plume de Jean Poirier :
« Montandon contribua efficacement à répandre en France les thèses diffusionnistes qui s'opposèrent à certains excès de l'évolutionnisme. ( ... ) Montandon a été un excellent ethnographe et un des premiers à utiliser systématiquement les schémas de répartition géographique des différents faits culturels (une méthode qui exige un énorme travail analytique et à laquelle - peut-être pour cela - on n'a pas recours assez souvent aujourd'hui). »
Jean Servier, présentant L'Ethnologie , qualifiera le livre de Montandon d'« outil de travail utile » et de « dictionnaire ethnologique avant la lettre ».
Ouvrages
- Au pays Ghimirra : récit de mon voyage à travers le Massif éthiopien (1909-1911), Neuchâtel : Attinger, 1913.
- La généalogie des instruments de musique et les cycles de civilisation, Genève : A. Kündig, 1919
- L'esclavage en Abyssinie : rapport rédigé à la demande de la Ligue suisse pour la défense des indigènes, Genève : Georg, 1923
- Deux ans chez Koltchak et chez les Bolchéviques pour la Croix-Rouge de Genève : (1919-1921), Paris : F. Alcan, 1923
- La race, les races. Mise au point d'ethnologie somatique, Payot, 1933
- L'Ologenèse culturelle, Payot, 1934
- L'Ethnie française, Payot, 1935
- La civilisation Aïnou et les cultures arctiques, Payot, 1937
- Comment reconnaître le Juif ?, Nouvelles Éditions Françaises, 1940.
- La mort, cette inconnue (sous le pseudonyme de Raoul Montandon), éd. Victor Attinger, 1942.
- Les juifs en France, disponible ici: http://www.mediafire.com/?zzn2mnj0fr2
Notes et références
- (en) Alfons Ritler, Encyclopaedia Aethiopica, vol. 3 : He-N, Wiesbaden, Harrassowitz, 2007, 1211 (ici 1009) p. (ISBN 978-3-447-05607-X)
- Andrea Cavazzini, Culture nazie?: la tentation létale des intellectuels du XXe siecle, Mimesis, 2007, 309 p. (ISBN 8884834627) [lire en ligne], p. 104
- (en) Richard Pankhurst, A Selecte Annotated Bibliography of Travel Books on Ethiopia, t. IX, (2), Africana Journal, 1978, ici p.113 p.
- Georges Montandon ,L'ethnie française, Payot, 1935, p.165
- « Céline et l'extrême droite française »
Bibliographie
- Marc Knobel, George Montandon et l'ethno-racisme, dans Pierre-André Taguieff, L'Antisémitisme de plume, 1940-1944, Paris, Berg International, 1999, pp. 277-293 (ISBN 2-911289-16-1)
- Marc Knobel, L'ethnologue à la dérive. George Montandon et l'ethnoracisme in Ethnologie française, « Ethnologie et racismes. », 1988, vol. 18, n°2, pp. 107-113.
- Pierre Birnbaum, La France aux Français. Histoire des haines nationalistes, Seuil, 2006, pp. 171-173, 187-198, 239-241. (ISBN 2-02-0895913-0)
- Georges Olivier, Morphologie et types humains, 2e édition, Paris, Vigot Frères, 1965
- Eric Mazet, George Montandon, troisième volet de Céline et les maudits, Le Bulletin célinien, n°135, décembre 1993, Bruxelles
- (de)Alfons Ritler, Der Neuenburger Arzt George Montandon (1879-1944) und sein Reisebericht von 1913 über Äthiopien, in Sécurité sociale et développement, Soziale Sicherheit und Entwicklung, Le forum suisse des africanistes 5, Werkschau Afrikastudien 5, LIT-Verlag: Münster, 2005. (ISBN 3-8258-9031-7)
- (de)Susanne Siegenthaler, George Montandon - Rassist oder Anthropologe? Eine Analyse anhand seines Werkes "Au pays Ghimirra", Historisches Institut Universität Bern, Bern 2005 [mémoire non publié]
Voir aussi
Catégories :- Racisme
- Collaborateur français pendant la Seconde Guerre mondiale
- Personnalité du Parti populaire français
- Antisémitisme en France
- Anthropologue français
- Personnalité politique du Régime de Vichy
- Naissance dans le canton de Neuchâtel
- Naissance en 1879
- Décès en 1944
- Grand-race europoïde ;
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