- Garidech
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Garidech Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Arrondissement de Toulouse Canton Canton de Montastruc-la-Conseillère Code commune 31212 Code postal 31380 Maire
Mandat en coursChristian Ciercoles
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux du Girou Démographie Population 1 548 hab. (2007) Densité 218 hab./km² Gentilé Garidéchois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 132 m — maxi. 214 m Superficie 7,11 km2 Garidech est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Garidéchois.
Sommaire
Blason
Blason : D'argent à la lettre G capitale d'azur.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 17 km au Nord-Est de Toulouse sur la sur la rive droite du Girou, accessible par l'autoroute A68 Toulouse-Albi sortie : 03 ou par la route départementale 888(RD888).
Histoire
Adossée à une colline molassique sur la rive droite du Girou, la commune de Garidech se situe à 17 kilomètres de Toulouse, entre Launagais et Frontonnais. Si des traces d'occupation gallo-romaine sont relevées sur les bords de la rivière, le nom de Garidech n'apparaît pour la première fois dans l'Histoire que le 20 septembre 1134.
On peut supposer que notre village serait resté anonyme si, ce Jour-la, Pierre et Raymond Aguassa n'avaient cédé une partie de leur droit de dîme de Saint Pierre de Salinières (aujourd'hui Prexempeyre) à l'Hôpital de Jérusalem. Garidech entrait simultanément dans l'Histoire et dans une organisation complexe: l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem puis, après 1530, Ordre de Malte
Les possessions hospitalières grossirent rapidement par donations successives si bien que, dès le milieu du XIIIe siècle, Garidech fut élevée au rang de "préceptorie". Les biens de l'Ordre du Temple confisqués : ils furent confiés aux Hospitaliers qui les administrèrent. Garidech reçut un immeuble de rapport à Toulouse (la Maison du Temple), les terroirs de Labarthe, Flamarens et Albefeuille (aujourd'hui commune d'Albefeuille-Lagarde en Tarn-et-Garonne) et une part des dimes de la paroisse de Cornebarrieu. Ainsi dotée, la préceptorie de Garidech fut élevée au rang de "Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem" et une partie de ses revenus fut affectée à l'entretien de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques à Toulouse.
Les revenus du Commandeur étaient tirés de l'exploitation agricole (il possédait en propre deux grandes fermes qui étaient travaillées en métayage) et de l'exercice de ses droits seigneuriaux.
La Commanderie était dotée d'un four banal où chaque habitant devait cuire son pain, d’une forge banale où chaque tenancier devait faire fabriquer et aiguiser ses outils et d'un moulin non-banal sur le Girou. Outre la seigneurie banale, le Commandeur disposait de la seigneurie ecclésiastique et, à ce titre, il prélevait la dîme de 10 % sur les cultures spéculatives blé, avoine, foins, vendanges et pastel), de 1/12 (8,3 %) sur les cultures ordinaires (pois, fèves, maïs, légumes et chanvre).
Il exerçait aussi la seigneurie foncière : les terres qu'il avait reçues en échange de protection étaient rendues, sous le régime de « l'emphytéose perpétuelle », à leurs anciens propriétaires, à charge pour eux de payer le "cens récognitif de seigneurie". Si les prélèvements étaient nombreux, ils étaient toutefois modiques : la totalité des taxes perçues par le Commandeur atteignait une proportion de 15 % de tous les revenus en échange de structures et de services comme le four, le moulin ou la forge, investissements qu'aucun paysan garidéchois n'aurait pu assumer seul.
La Révolution de 1789, avec l'abolition des privilèges et la nationalisation de biens du clergé, mit fin à la Commanderie de Garidech. La commune, nouvellement formée (1791) s'assoupit doucement à l'écart du vacarme de la révolution industrielle. Il fallut attendre le début des années 1980 et la métropolisation de Toulouse pour que Garidech tirât profit de la proximité toulousaine et reprît vie.
Notre commune, dont la population a longtemps stagné aux alentours de quatre cents habitants, dépasse le millier à l'aube du troisième millénaire et grossit toujours... Elle tire bénéfice de l'autoroute A 68 et de son échangeur: il achemine les habitants vers les emplois toulousains et il valorise un pôle d'activités tertiaires et un bassin d'emploi local.
(Texte issu du site Internet officiel de la Mairie de Garidech)
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 2014 Christian Ciercoles SE 2001 2008 Bernard Levresse SE 1995 2000 Gabriel Josserand SE 1971 1995 Charles Latieule SE 1965 1971 Henri Laurens SE 1963 1965 Eugène Landelle SE 1947 1963 Charles Latieule SE 1944 1947 Camille Gay SE 1944 1944 Germain Gay SE 1929 1944 Jean Baptiste Landelle SE 1921 1929 Pierre Thouery SE 1919 1921 Jean Baptiste Vernhes SE 1906 1919 Salvy Jalabert SE 1901 1906 Léon Deloume SE 1900 1901 Jean Extanié SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 305 318 380 520 698 954 1 562[2] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2006 : Population provisoire (enquête annuelle).Lieux et monuments
- Église du XVe siècle inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques
Personnalités liées à la commune
- Fabien Pelous, joueur de rugby à XV (2e ligne) du Stade toulousain recordman des sélections en équipe de France (118 au 13 octobre 2007, date de son dernier match avant sa retraite effective le 7 novembre 2007), a participé à la Coupe du monde de rugby à XV 2007
- Cédric Heymans, joueur de rugby à XV du Stade toulousain, plusieurs sélections en équipe de France, a participé à la Coupe du monde de rugby à XV 2007
Voir aussi
- Liste des communes de la Haute-Garonne
- Page sur la famille Thoéry
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Garonne
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